Archives mensuelles : août 2019

Du nouveau sur les chaînes

MEURTRES À COLMAR

France 3
Meurtres à Colmar
Samedi 14 septembre 21h05
Avec Pierre Arditi et Garance Thenault
Réalisé par Klaus Biedermann
Scénario et dialogues : Elizabeth Verry & Martin Sauvageot
La collection  « Meurtres à… » se poursuit après une saison au succès qui ne se dément pas. Les cinq inédits diffusés la saison dernière ont séduit en moyenne 5,3 millions de téléspectateurs pour 23,6 % de PdA, dont 800 000 en moyenne en replay (15 % de l’audience).
De nouveaux opus à venir qui nous emmèneront à Lille, en Corrèze ou même à Tahiti !
Étienne Ronsard, chirurgien humanitaire, se rend à Colmar pour comprendre les circonstances de la mort de son fils Gilles, chef de brigade de la Crim’ de la ville.
À peine arrivé sur place, il trouve le cadavre d’un homme, affublé d’un étrange costume d’inspiration médiévale. Anaïs Lacombe, nouvelle cheffe de la brigade, interroge Étienne comme témoin. Quand elle découvre son identité, elle se trouble.

MEURTRES À COLMAR MEURTRES À COLMAR

En effet, elle pense que le fils d’Étienne, Gilles Ronsard, est responsable de la mort de son fiancé, également membre de la brigade.
Les conclusions de l’enquête montrent que le jeune homme conduisait sous l’emprise de stupéfiants lors de l’accident, des résultats qu’Étienne remet en cause. Gilles n’était pas un drogué.
L’affaire est classée. Pourtant, Étienne sait qu’il n’est jamais trop tard, il espère parvenir à convaincre Anaïs d’ouvrir à nouveau le dossier de ce tragique accident …

BAY (THE)

France 2
The bay
Saison 1 inédite – 6 x 60 min
Lundi 16 septembre à 21h05
Une série créée par Daragh Carville & Richard Clark
Scénario Daragh Carville
Réalisateurs Lee Haven Jones & Robert Quinn
Avec : Morven Christie (Capitaine Lisa Armstrong), Jonas Armstrong (Sean Meredith), Chanel Cresswell (Jess Meredith), Taheen Modak (Lieutenant Med Kharim), Daniel Ryan (Commandant Tony Manning), Lyndsey Coulson (Penny Armstrong), Imogen King (Abbie Armstrong), Art Parkinson (Rob Armstrong), louis Greatorex (Sam Hesketh), Adam Long (Vincent Chapman)
Dans la station balnéaire de Morecambe, les jumeaux adolescents Holly et Dylan Meredith ont disparu. C’est le capitaine Lisa Armstrong, agent de liaison auprès des familles dans les cas de disparition, qui est chargée de l’affaire. Lisa découvre la famille Meredith de l’intérieur et découvre qu’un lien extra professionnel la rattache à eux. Les premières 24h sont capitales. La disponibilité totale et l’empathie de Lisa mettent cependant en péril sa propre vie familiale. Mère célibataire, elle a de plus en plus de mal à suivre ses ados, en particulier sa fille Abbie.

BAY (THE) BAY (THE) BAY (THE)

Toulon – Le Liberté Plage :
3 soirées électro pop et un feu d’artifice

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De l’avis partagé d’Hubert Falco, maire de Toulon et de l’artificier qui avait œuvré le 15 août, le feu d’artifice n’avait pas été ce que le maire en espérait. Du coup, l’artificier en question a offert de lle retirer le 27 août sur les plages du Mourillon.
Pourquoi cette date ? Tout simplement, alors qu’un feu d’artifice clot en principe une manifestation, celui-ci sera tiré en prélude à un festival qui, depuis trois ans fait fureur auprès des jeunes… et des moins jeunes et réunit les stars et celles en devenir de la musique électro pop.
C’est sur une idée des directeurs siamois du Liberté, Charles Berling et Pascale Boeglin-Rodier qui ont voulu terminer en beauté la saison estivale.
C’est au Liberté d’ailleurs, qu’ils étaient réunis avec Hubert Falco et Yannick Chenevard, adjoint entre autres à la sécurité civile pour nous parler – il était temps à J-2 ! – de cette belle manifestations qui réunit chaque année sur les plages du Mourillon, quelques  20 à 30.000 spectateurs toutes générations confondues.
Cette année encore, le programme est alléchant avec trois énormes têtes d’affiches, six jeunes talents et peut-être une surprise à la clef… que personne n’a voulu dévoiler … et dont tous en ont parlé !
C’est donc le feu d’artifice qui, à la fois, ouvrira… le feu des réjouissances tout en fêtant la libération de Toulon.

C A

Le Maire a bien souligné que cette grande fête musicale est entièrement gratuite et le budget annuel compris dans la programmation de l’année à venir du Liberté et précisé que, grâce à William, la qualité scénique était à la hauteur des grands festivals nationaux.
60 techniciens, 110 personnes pour gérer les concerts, l’arrivée et le départ de la foule, les parkings, 12 bus de 18 mètres avec des jalonnements pour le ramassage, jusqu’à 0h30. 10 bus pour les spectacles qui circuleront jusqu’à 1heure du matin. Une connexion avec le réseau bateaux-bus est également prévue. C’est ce que nous explique Yannick Chenevard qui ajoute qu’il y aura trois entrées parking surveillées et sécurisées sur lequel vous pourrez garer votre véhicule pour la somme de 3€. Bien entendu la sécurité devra fouiller véhicules et sacs et sacoches… Une organisation titanesque pour le bon déroulement de la manifestation. Un dispositif terre-mer important et constant.
A l’initiative de la jeunesse, Inès nous explique qu’entre 18h et 20 heures, sera systématiquement faite la collecte des mégots afin que le public arrive sur une zone propre. Des prix seront distribués par SITOMAT à certains qui auront fait du bon boulot et un concours photo a été lancé sur Instagram et les gagnants recevront des places de concert dans le carré d’or.
Enfin, nous en arrivons au programme que nous présentent Charles et Pascale, ravis de recevoir des stars internationales et de découvrir des artistes émergeants de cette musique particulière. Spectacles totalement gratuits, précise le maire.

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Les spectacles démarrant à 20h, le mercredi 28 août c’est l’un des plus grands DJ qui qui se produira et qui a déjà fait le tour du monde : Martin Solveg. En première partie passera le duo toulonnais Beep it et une petite nouvelle dont on parle déjà beaucoup : Sara Zinger.
Moins connu que Martin Solveg, arrive le  29 août, Lost Frequencies, alias Félix de Laet, qui est en train de pulvériser les vues sur Youtube… Près d’un million ! Ce jeune garçon au regard cerclé de petites lunettes, sait se déchaîner et prépare une immense tournée mondiale. Il sera précédé de Le Pèdre, alias Pierre Abbate, toulonnais encore, sa musique étant mâtinée de rock, de blues que son père lui faisait écouter et d’électro découvert plus tard. La jolie Suzane viendra compléter la première partie avec sa musique, ses mots qu’elle nous offrira en toute liberté.
Pour terminer la fête en beauté, le 30 août c’est Eddy de Pretto qui viendra nous apporter son monde à la fois poétique et sexuel, mi-rap, mi-électro, qui s’exprime avec une liberté totale. Il sera accompagné en première partie par Eve Dahan qui a fondé son propre mouvement activiste le BEATitude. Hervé nous proposera son monde original fait de mots sombres et tourmentés, de mantras introspectifs aux refrains entêtants.
Comme on le voit, mélange des genres et des générations qui devrait plaire à un public très larges.
Belles prestations pour finir l’été musical en beauté.
Ah, qu’on vous le dise et gardez-le pour vous, c’est une surprise : le célèbre toulonnais Kungs aujourd’hui connu internationalement, viendra rejoindre Martin Solveg… Que feront-ils ? Ah, on ne peut quand même pas tout vous dire !

Jacques Brachet

Sanary
Francis HUSTER : Plaidoirie pour Molière

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Apothéose pour l’association «Fractales» que dirige en musique Françoise Gneri, qui a  invité Francis Huster à venir raconter «Pierre et le loup» écrit et composé par Sergueï Prokofiev. Elle a été aidée pour la logistique par «Sanary Animations», dirigée de main de maître par Serge Loigne et Noël le Brethon.
Un conte magique pour petits et grands donné sur le parvis du Théâtre Galli de Sanary noir de monde, le public étant venu trois fois plus nombreux que prévu. Et il y en avait partout. La bonne idée avait été d’inviter les enfants à découvrir cette œuvre, tous assis devant la scène improvisée. Beau spectacle et belle leçon de musique par la même occasion.
C’est décontracté que Francis arrive vers 18 heures, en costume cravate sous l’encore très chaud soleil de fin d’été. Toujours flegmatique, toujours abordable, il discute avec les musiciens, avec quelques fans venus quémander signature et selfies et, comme à notre habitude depuis plus de 30 ans, nous nous asseyons pour faire le point sur un planning qui, en boulimique qu’il est, est toujours rempli pour des mois à venir.
Du coup, pour ne pas que j’en oublie, c’est lui-même qui va tout me noter et commenter sa litanie de projets.

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Francis m’écrit l’article ! – Avec Elio Ditana

« Je suis venu à Sanary parce que le travail de «Fractales» est exemplaire. L’association a près de quatre ans et a été créée par Françoise Gneri qui fait un travail fantastique de démocratisation de la musique classique, l’emmenant partout pour la faire connaître, accompagnée d’une quinzaine de musiciens. Elle fait ainsi connaître cette musique souvent mise à part et découvrir de jeunes talents. Ce festival à Sanary mérite d’être soutenu et j’y contribue avec joie. Je suis accompagné au piano par Elio Ditana avec qui j’avais déjà travaillé sur la pièce «Sacha le magnifique». Il a également travaillé avec André Dussolier sur la pièce «Novecente». C’est un très grand pianiste qui donne des concerts dans le monde entier. Il vient de jouer «Rhapsodie in Blue» de Gershwin en Italie.
«Pierre et le loup» est une création. Vas-tu la jouer ailleurs ?
Non et c’est cela qui est formidable. C’est juste pour un soir, créé pour ce festival.
Une jolie parenthèse donc, dans ta vie d’acteur toujours surchargée !
(Il sourit), Oui, c’est vrai qu’à chacune de nos rencontres, j’ai toujours plusieurs projets sur le feu. Là, depuis le 22 août  et jusqu’au mois de décembre, j’ai repris «Bronx» de Chazz Palminteri au Théâtre de Poche Montparnasse. Il a été refait et j’ai inauguré la salle du Théâtre Libre en alternance avec d’autres pièces.
Mais d’octobre à décembre, je suis en tournée avec la pièce de Laurent Ruquier «Pourvu qu’ils soient heureux» avec Fanny Cottençon et Louis le Banaer.( Le 15 octobre au Théâtre Toursky de Marseille, le 16 octobre au Cannet, à la Palestre, le 7 décembre au Casino de Hyères)

F G H
I J K

Et puis tu pars en campagne pour Molière…
D’abord je pars en tournée en janvier et février avec Yves le Moign’ et mon spectacle «Molière» (Lundi 13 jancier à la Chaudronnerie, la Ciotat et lundi 25 février au Théâtre Anthea, Antipolis). Le 4 septembre sortira mon livre «Molière, mon Dieu» chez Armand Colin. C’est un plaidoyer pour faire entrer Molière au Panthéon.
Tu sais que c’est absolument inadmissible qu’aucun comédien ne soit au Panthéon ? Il y a des écrivains,, des politiques et pas un seul comédien ! Et tu sais pourquoi ? parce qu’à l’époque les comédiens étaient excommuniés et enterrés en terre commune car considérés comme saltimbanques. Et aujourd’hui nous en sommes encore là ! C’est un vrai cas de figure car à Londres Shakespeare est considéré et honoré. Alors qu’on parle de la langue française comme «La langue de Molière», comédien n’était pas considéré comme un métier et ça n’a pas beaucoup changé ? Sais-tu qu’il n’y a pas une seule statue de comédien dans Paris ? J’ai donc fait une lettre au président de la République et une pétition sur Internet. J’espère que d’ici le 15 janvier 2022, date du 400ème anniversaire de sa naissance, le président Macron va y réfléchir. Il a deux ans pour le faire !
Et d’ici là, je suppose que toi aussi tu as d’autres projets !
Oui mais je ne peux pas t’en dire beaucoup : Je serai de retour à Paris le 15 février pour ma création annuelle. Je signe dans quelques jours, donc je n’en dis pas plus. Et puis, dès l’hiver 2020 je vais à nouveau tourner dans une grande série de la facture de «Zodiaque», qui avait été un gros succès. Là encore, je ne peux encore rien dire mais le tournage aura lieu durant six mois.
Par contre, ce que je peux te dire c’est qu’en mai et juin j’animerai une «Carte Blanche» au Théâtre des Franciscains de Béziers. J’y emmènerai une quinzaine de comédiens. C’est un beau projet et je t’y invite ».

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L’équipe de « Sanary Animations » et de « Fractales »

Avant de répéter, l’après-midi il est allée sur les allées de Sanary faire un petit pèlerinage.
« Sanary est la ville où ont entre autres vécu Bertold Brecht, Stefan Sweig,  Erich Maria-Remarque durant les années de guerre. Remarque y a tenu une correspondance avec Marlène Dietrich, Brecht y a écrit des articles et Sweig, revenu de guerre, y a donné des conférences.
Ce sont de grands écrivains que Sanary a hébergés et qu’il ne faut pas oublier.

Propos recueillis par Jacques Brachet
Photos Patrick Carpentier

Erick BAERT… phénoménal !

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Alors que j’allais voir Liane Foly sur la tournée Var Matin-Nice Matin, je ne m’attendais pas à la tornade que j’allais découvrir !
Oui, c’est vrai, il y a eu le vent et la pluie avant le concert à Bandol mais la tornade s’est propagée sur la scène avec l’arrivée d’Erick Baert.
Voici qu’arrive un grand gaillard costaud, viril et qui démarre franco avec «Liberta» avec une voix de… castra époustouflante, pour enchaîner sur du AC/DC pur et dur plus vrai que nature.
Il a une voix de folie, une présence sur scène indéniable et avec cette voix qui va du plus grave au plus aigu, il va nous faire passer du chaud au froid avec une maestria hallucinante.
Son spectacle est construit, original et il va nous épater en chantant en duo virtuel avec Dalida que l’on voit en image chanter «Je suis malade» à laquelle répond Serge Lama… Superbe et émouvant.
Mais nous ne sommes pas au bout de nos surprises lorsqu’il imite Julio Iglesias avec sa célèbre gestuelle sensuelle chantant… «Bécassine». C’est du grand art et hilarant. Mais plus fort encore le duo Céline Dion et Mick Jagger, chacun dans leurs déhanchés et leurs mimiques. Et puis, qu’un homme puisse prendre la note aussi  haut que Céline Dion chantant «All by my self» et passer de la voix la plus grave de Barry White, c’est du prodige !
Ainsi va-t-il durant plus d’une heure, nous enchanter, nous époustoufler, nous étourdir en passant par des dizaines de voix.
Encore un grand moment : lorsqu’il reprend «My way» dans des tas de versions (et Dieu sait s’il a le choix !) de Franck Sinatra à Mickaël Jackson en passant par Joe Cocker, Tina Turner, Elvis Presley, Steevie Wonder, Ray Charles, Barry Gibb des Bee Gees, Elton John, Louis Amstrong, Pavarotti… et j’en oublie !
Les français ne sont pas oubliés et le voici passant de Véronique Sanson à Marc Lavoine, de Michel Sardou à Christophe Maé, de Vincent Niclo à Etienne Daho, de Julien Doré à Gim’s, de Kenji Girac à Pascal Obispo, de Serge Gainsbourg à Claudio Capéo et à chaque fois l’on retrouve, en plus de la voix, la gestuelle, les mimiques de chacun…
Et puis, grand moment : Johnny, notre Jojo et alors là le public se lève, crie comme si Johnny était ressuscité. En fermant les yeux, on s’y croirait.
La foule est en délire, lui faisant deux standing ovations durant son spectacle, ne le laissant plus sortir de scène… et le suivant dans les coulisses, l’acclamant comme une vrai star qu’il est en mille voix.

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Mais pas star pour deux sous, il remercie tous ces gens avec simplicité, timidité même, comme surpris par cet engouement pourtant mérité.
Magnifique artiste à la voix d’or, il coiffe au poteau tous les imitateurs existants et cette tournée l’aura fait découvrir de milliers de spectateurs… Il ira loin le mec !

Jacques Brachet
Photos Patrick Carpentier

Liane FOLY… Eh bien dansez maintenant !

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Cela fait plus de trente ans qu’une amitié s’est installée entre Liane Foly et moi.
Dès ses début j’ai apprécié sa voix, son talent, son humour et c’est toujours un grand plaisir que de nous retrouver. Je ne pouvais donc pas manquer ce rendez-vous qu’elle a donné à son public, durant deux mois sur les routes du Var avec la tournée « Var Matin-Nice Matin ».
Rendez-vous difficile car j’étais absent lorsqu’elle est passée à Sanary, à cause d’un vent violent le spectacle a été annulé à Six-Fours et il s’en est fallu de peu qu’il en soit de même à Bandol où le vent et la pluie s’en sont mêlés en fin de soirée. Mais tout s’est arrêté par enchantement à l’heure du concert et il a eu lieu.
Nous nous sommes donc retrouvés après son show qui, comme toujours, a été brillant, sa voix s’élevant vers le ciel, avec toujours cette pêche, cette énergie et son contact avec le public avec qui elle a, depuis plus de trente ans, un contact immédiat.
Nous voici donc, une fois de plus, en tête à tête dans l’intimité de sa loge, une confortable caravane qui l’a suivie durant tout ce périple varois.

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«44 dates pour 8500 kilomètres parcourus… Un challenge que j’ai adoré accomplir. J’ai passé tout ce temps avec des gens délicieux, artistes, techniciens, organisateurs, sans parler d’un public chaleureux qui, je crois, a apprécié ce beau spectacle d’une grande qualité et qui a plu aux petits comme aux grands car c’est un public familial. Il s’est passé un truc magique, qui restera l’une des plus belles aventures de ma carrière.
Le Var, tu le sais, est une région chère à mon cœur puisque ma famille a vécu à Toulon, que j’y ai fait mes premiers pas sur scène avec mon père et que j’ai participé à cette tournée qui s’appelait alors «La gazette en chansons»… et que j’avais gagnée !
C’est pour cela que tu es près des candidats qui tentent ce concours !
Exactement, car je me remémore mon passage et j’ai été tout le temps de la tournée, très à l’écoute de tous ces jeunes qui se lancent dans ce métier périlleux. D’ailleurs, j’en ai repéré quelques-uns que j’ai conseillés à la production de l’émission «The Voice» qu’on retrouvera donc en compétition.
Chanteuse, humoriste, comédienne, auteure… Voilà que tu te lances dans la danse !
(Elle rit). Oui, ça fait quatre ans que TF1 me demande de participer à «Danse avec les stars». Mais j’avais refusé et en fait, j’ai pensé que ce serait un beau challenge pour fêter mes 45 ans de carrière. Je sais que ça va être un travail à plein temps car il faut savoir que c’est cinq heures de danse par jour ! Ça ne sera pas de tout repos mais c’est une aventure qui m’excite et j’espère aller le plus loin possible.

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Revenons à ce livre que tu nous a offert voici quelques mois : «Nos femmes de cœur», que tu as écrit à quatre mains avec la journaliste Wendy Bouchard (Ed Grasset)
Ce n’est pas un livre écrit à quatre mains mais à deux cœurs. Tout en n’étant pas de la même génération, nous avons chacune nos références, nos coups de cœur, des femmes qui nous ont fascinées, que nous avons prises pour modèles, qui nous ont aidées à nous construire. Et n’étant pas de la même génération, chacune a écrit le portrait de ces femmes admirables.
Tu as ratissé large, allant de Catherine Deneuve à Mimie Mathy, de Macha Méril à Muriel Robin, de Vétonique Jannot à Jeanne Moreau, d’Annie Cordy à Barbara… Et j’en passe !
Oui, ce sont des femmes qui ont jalonné ma vie et celle de Wendy. Ces femmes admirables, chanteuses ou comédiennes ou encore présentatrice comme Denise Glaser que je regrette de ne pas avoir connue mais que j’ai découverte lors de ses fameux «Discorama». C’est d’ailleurs à travers l’une de ses émissions que j’ai découvert Catherine Lara et son violon magique et avec qui je suis devenue amie. Dorothée a bercé mon enfance, Sylvie Vartan a été un exemple. Je la chantais beaucoup dans l’orchestre de mon père. Barbara a été une belle rencontre au point qu’elle voulait m’écrire un album… Bref, j’ai beaucoup aimé écrire ce livre avec Wendy. Et c’est mon amie Carla Bruni qui nous a offert la préface.
Y aura-t-il une suite ?
Peut-être… C’est possible mais j’ai d’autres projets d’écriture.
Raconte…
D’abord, je suis en train d’écrire un troisième one woman show qui s’intitulera : «La folle (re) part en thèse». Fallait le faire, non ? Il sera prêt vers le printemps 2010 et je le jouerai dans la foulée. J’ai d’autres projets d’écriture et aussi des projets musicaux dont je te reparlerai.
Mais durant les semaines qui suivent, ça va être la rentrée sur Paris, quelques jours de communication, interviewes, photos pour «Danse avec les stars» et j’enchaînerai aussitôt les répétitions et les prime… jusqu’à ce que je sois éliminée… le plus tard possible !
Par contre le 31 août je serai à St Marc Jaumegarde, un petit village près d’Aix-en-Provence où je suis la marraine d’un festival qu’a créé Marc Jolivet : «Les soirées de St Marc». J’y ferai un spectacle piano-voix avec le concertiste belge Hervé Noirot. Ce sera un spectacle jazzy, intimiste où je rendrai hommage à Nougaro, Aznavour, Michel Legrand. Nous l’avons déjà joué jusqu’à Londres et notre petite formation marche bien.
Bon, alors l’actualité de Liane est donc la danse !
Pour paraphraser la Fontaine : «La Foly ayant chanté tout l’été… Eh bien, dansez maintenant !»

C

Propos recueillis par Jacques Brachet
Photos Patrick Carpentier

NICE – Hommage à Freddie MERCURY

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Pour la sixième année consécutive, Hard rock Café Nice rend hommage à Freddie Mercury «Freddie for a week», pour la première fois une semaine complète, du jeudi 5 au 12 septembre.
Au programme de cette semaine exclusive et solidaire :
Deux soirées exceptionnelles avec un Tribute Live to Queen, un Milkshake en édition limitée spécial « Freddie », les incontournables Moustaches et des Produits dérivés exclusifs au bénéfice de la Mercury Phoenix Trust.
Let’s get ready to Freddie!
Une nouvelle fois, Hard Rock Nice va revêtir sa plus belle moustache et lance sa célébration annuelle de la vie et musique de la légende Freddie Mercury en accueillant dans ses murs la désormais “Freddie for a Week” du Jeudi 05 Septembre – date anniversaire de Freddie Mercury – au Jeudi 12 Septembre 2019.
En hommage à l’icône du Rock, Hard Rock Cafe® Nice proposera deux grandes soirées à thèmes, un milkshake en édition limitée et des articles exclusifs en boutique pour lesquels une partie des bénéfices sera reversée à la Mercury Phoenix Trust, une association caritative britannique créée communément par Brian May et Roger Taylor, membres de Queen et Jim Beach, manager du groupe en soutien à la recherche contre le SIDA.
Au programme de cette édition:
Jeudi 5 septembre : KaraoQueen – Don’t Stop me Now! Party
 De la folie 100% QUEEN ! Vous vibrez aux premières notes des mythiques «We will Rock you» ou encore «We are the Champion » ? Cette soirée est faite pour vous ! Venez-vous aussi fêter l’anniversaire de Freddie au cours d’un événement exceptionnel et des plus festifs.
– Ambiance 100% Queen avec playlist, clips, équipe costumée et Photobooth.
– KaraoQueen – Karaoké en hommage au groupe de Légende
– QueenTrivia – Un Blind test 100% Queen
– DJ Set
– Cadeaux offerts par Universal Music et la Fox.
Lors de cette journée très spéciale, les clients du Hard Rock Cafe ainsi que son équipe auront la possibilité s’ils le souhaitent de revêtir leur plus beau costume rappelant Freddie ; l’occasion de profiter de cette soirée en musique comme il se doit.

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Samedi 7 septembre : «Freddie for a night». Tribute par In Extremis
Rendez-vous dès 21h00 pour une nouvelle soirée musicale et festive avec Concert Live par In Extremis – Queen Tribute.
Créé en 1994 et avec plus de 300 concerts à son actif, In Extremis est un Live Tribute to Queen français. Durant deux heures non-stop, ils vous proposeront un véritable voyage au cœur de la spectaculaire carrière du légendaire groupe de Rock.
Les fans qui rejoindront le Hard Rock® pour célébrer “Freddie for a Week” pourront savourer le “Freddie’s Mustache Milkshake”, une combinaison de Bourbon et de Rhum ambré avec de la glace vanille et recouvert d’un coulis chocolat noir, de crème fouettée au chocolat blanc et d’un onctueux brownie en forme de Moustache.
Ce très original milkshake sera également disponible dans une version non-alcoolisée pour satisfaire le plaisir des rockeurs de tous âges.
Avis aux intéressés par les articles « Freddie », Hard Rock Cafe Nice vous donne rendez-vous dans son Rock Shop® sur la Promenade des Anglais pour découvrir un t-shirt en  édition limitée et un pin’s à l’image de Freddie sur scène.
Lors de cette soirée, une tombola sera organisée avec de nombreux cadeaux Queen à la clé, offerts par nos partenaires Universal Music & Fox.
HARD ROCK CAFE NICE – 5 Promenade des Anglais 06000 Nice

Renseignements : 04 92 00 20 75 – nice_sales@hardrock.com
Une soirée aussi exceptionnelle que solidaire puisqu’une nouvelle fois, les clients auront la possibilité d’acheter les célèbres moustaches, vendues 2€, leur permettant de devenir réellement «Freddie pour une journée» dont les bénéfices récoltés seront intégralement reversés à la Mercury Phoenix Trust.

Rencontre à Saint-Tropez Mireille MATHIEU : D’amour & de musique

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Cela faisait 50 ans que je n’avais plus rencontré notre petite demoiselle d’Avignon devenue aujourd’hui la grande dame de la Chanson Française connue, adulée, honorée, acclamée partout dans le monde.
Si elle est l’une des plus belles voix française, elle est aussi l’une des plus belles voix du monde… Et elles ne sont pas nombreuses !
C’est donc avec plaisir que je la retrouve et je me souviens de notre première rencontre, petite chanteuse timide, répondant en hésitant à mes questions, surveillée par Johnny Stark. Aujourd’hui, elle s’est affirmée, elle est même volubile, souriante, faite de simplicité et de gentillesse, comme d’ailleurs toute l’équipe qui l’entoure. On sent beaucoup d’amour autour d’elle.
«Amour» est d’ailleurs un mot qu’elle emploie beaucoup, surtout pour parler de sa famille et son public qui la porte depuis tant d’années et dont elle est reconnaissante de tant de fidélité.

«Vous savez, j’ai toujours la trouille de monter sur scène et je l’aurai toujours mais lorsque j’arrive devant le public, j’oublie tout et je lui donne autant d’amour qu’il m’en donne. C’est lui qui me porte».
Nous rencontrons donc notre Mimi nationale et internationale à ST Tropez où elle est venue passer quelques jours de vacances chez des amis très chers : Jean et Catherine Madar.
«J’y viens chaque année et j’y suis comme en famille. Ils ont toujours mille projets, le dernier étant de réhabiliter le Palm Beach à Cannes et de le réaménager à l’identique, du temps de son âge d’or. Ça va être extraordinaire !
Vous aimez St Tropez !
Oui, j’y ai mes habitudes, je suis fidèle à Sonia au restaurant «Le caprice des deux» où nous sommes attablés, le club 55, le Cabanon.. Je n’oublie pas cette petite église de Notre-Dame de l’Assomption où je me rends régulièrement. Je viens d’y chanter l’Ave Maria de Shubert et le Panis Angelicus.
Et avant l’église vous êtes allée faire une visite au Château du Marquis de Sade !
(Elle rit) Mais je n’y suis pas entrée ! Le Château Lacoste appartient à Pierre Cardin qui est un ami de longue date. Il était venu voir mon premier Olympia où je chantais trois chansons dans le spectacle de Sacha Distel. Il m’a alors invitée à une soirée où j’étais entre Jean Seberg et Georges Pompidou et sa femme, moi, petite débutante. De ce jour, nous ne nous sommes jamais perdus de vue. Il y a longtemps qu’il voulait que je vienne chanter chez lui dans ce festival qu’il présente chaque année. Il fêtait ses 97 ans, c’était magique, il y avait plein de nationalités différentes dont une centaine de Russes, des Norvégiens, des Français bien sûr qui viennent de loin…»
Ce qu’il y a d’incroyable chez Mireille c’est qu’elle est une star mondiale et malgré tout, elle s’émerveille encore de ce qui lui arrive, comme une gamine.
«C’est vrai, je suis toujours heureuse et émerveillée car je sais que dans ce métier, rien n’est jamais acquis, rien ne nous est dû. Alors bien sûr, je suis heureuse qu’après tant d’années le public soit aussi fidèle, des gens m’invitent, me remercient de ce que je fais…

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Justement, parlons de ce très beau disque sorti voici quelques mois : «Mes classiques»
Il n’est fait que de mélodies classiques signées Tchaïkovski, Shubert, Mozart, Brahms, Offenbach, Haendel… Et je chante en sept langues. Je l’ai enregistré juste après la mort de ma maman dont je ne suis toujours pas remise. A sa disparition, il fallait que je fasse quelque chose pour oublier ma peine, ma douleur. J’ai très vite pensé comme une évidence, à enregistrer un «Ave Maria» pour elle. J’ai choisi celui de Shubert. Ce disque a été une vraie thérapie parce que ça a été beaucoup de travail et de bonheur. Nous avons fait le mastering à Abbey Road, dans le studio des Beatles, nous avons enregistré et  filmé dans le château de Prague. J’étais accompagnée du Prague Symphonic Ensemble sous la direction de Jerôme Kuhn.
C’était somptueux.
A peine sorti ce CD, vous nous en annoncez un autre !
Oui, à la rentrée, je sors un double album de toutes les musiques de films que j’ai enregistrées (40 titres) afin de rendre hommage à tous ces grands compositeurs qui m’ont fait l’honneur de me choisir pour les interpréter : Michel Legrand, Maurice Jarre, Ennio Morricone, Francis Lai… J’ai également retrouvé des morceaux inédits comme la musique du film «La bataille d’Angleterre» signée Ron Goodwin et Sir William Walton. J’ai retrouvé aussi la musique «Anna et Julien» du film «Le train» avec Romy Schneider et Jean-Louis Trintignant, signée Philippe Sarde… des musiques peu connues.
Le premier single sera bien sûr «Un homme, une femme» le film de Lelouch, pour rendre hommage à mon ami Francis Lai. Je lui avais envoyé mon disque «Mes classiques», hélas, sa femme m’a dit qu’il était trop malade pour l’écouter.
Sortira-t-il à l’étranger ?
Oui, comme tous mes disques, mais seulement en français.
Vous parlez et chantez combien de langues ?
En sept langues mais le français reste «ma» langue et je la défends partout où je passe, j’y mets un point d’honneur car je suis française avant tout et fière de l’être !
Vous y chantez peu pourtant !
Malgré tout, plus je vieillis, plus j’ai la trouille et elle atteint des sommets lorsque je chante en France ! Mais j’y viens lorsqu’on m’y invite.

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On vous voit également peu aussi à la télé.
Je choisis mes émissions. J’ai par exemple demandé à passer chez Cyril Hanouna, lui proposant de présenter l’émission à ses côtés, ce qui ne s’était jamais fait. Cyril est un homme magnifique, il est à l’écoute, d’une grande gentillesse, d’une grande délicatesse. J’ai également fait «C’est à vous» avec Anne-Elizabeth Lemoine qui est d’une grande intelligence, très prévenante. J’ai été merveilleusement reçue. Ce sont de vrais professionnels, des gens qui n’ont pas de prompteur. Je ne comprends pas comment on peut animer une émission en fixant un prompteur sans regarder le public dans les yeux. Le regard, c’est important.
En avez-vous un sur scène ?
De prompteur ? jamais de la vie ! Je n’en aurai jamais comme je n’aurai jamais d’oreillette. Je veux être libre de tout pour exprimer mes sentiments. Je ne me vois pas me concentrer sur un écran devant le public. J’estime que pour une chanteuse, connaître ses textes et regarder le public c’est la moindre des choses pour faire passer la vraie émotion.
Vous êtes intransigeante et disciplinée !
Oui, je me suis toujours obligée à une grande discipline. Je ne laisse rien au hasard lorsque je dois chanter. Je parle le moins possible, je fais mes vocalises, je répète et je rentre à l’hôtel avant de me préparer pour être au mieux devant le public. J’ai besoin de discipline. Dès le départ de ma carrière j’ai agi comme ça.
C’est Johnny Stark qui vous a formée ainsi ?
Johnny, je lui dois tout. Il m’a tout appris, même à parler, à m’exprimer. Il a été merveilleux pour moi. Lorsqu’il est parti, j’ai vraiment perdu un père, un conseiller, un mentor. Mais si vous saviez ce que j’ai dû supporter comme trahisons, mensonges, critiques. Je ne sais pas s’il savait tout ça ou s’il voulait me le cacher et si tout s’est déchaîné à sa mort mais ça a été très dur. Heureusement, ayant travaillé à ses côtés, c’est ma sœur Monique qui a pris le relais. Au début ça n’a pas été facile. C’est toujours elle qui s’occupe de moi et croyez-moi… C’est du travail à plein temps !
Y a-t-il d’autres personnes qui ont compté pour vous ?
Il y a eu Charles Aznavour qui était un ami très cher dès le début. Au jeu de la chance j’ai commencé en chantant une chanson de lui : «Jezabel» (Elle nous la chante et sa voix puissante envahit le restaurant). Et puis il m’a écrit des chansons comme «Celui que j’aime», «Une vie d’amour», que nous avons enregistrée séparément et en duo, tirée d’un film intitulé «Téhéran». Je la chante en russe lorsque je vais en Russie et elle obtient chaque fois un énorme succès. Nous avons fait beaucoup de duos ensemble avec Charles, entre autres chez les Carpentier que je regrette infiniment. Que de belles émissions, de belles rencontres nous avons faites grâce à eux. C’était très gratifiant. Ils nous manquent. C’était une vraie famille.

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Mireille entourée de Sonia, le journaliste Laurent Amalric et moi-même

La famille a toujours été importante pour vous.
Je suis issue d’une grande famille très unie. Le départ de maman a été terrible et c’est un peu moi qui ai pris sa place. Je n’arrête pas de penser à elle et même lorsque je chante. Elle nous a laissé ses chats qui n’ont plus d’âge et auxquels on tient beaucoup. C’est un peu d’elle qui nous reste».
On sent Mireille très émue, au bord des larmes. Aussi change-t-on vite de sujet.
Aujourd’hui Mireille, vous intéressez-vous aux jeunes générations ?
Oui bien sûr, il y a certains d’entre eux que j’aime beaucoup. L’autre jour j’ai rencontré Patrick Bruel, nous avons beaucoup parlé. C’est un garçon et un chanteur formidable. J’aime Patrick Fiori qui a une voix sublime, Calogero, Christophe Maé et j’aimerais beaucoup faire un duo avec Gims ! »

Rencontrer Mireille est un bain de Jouvence, un grand bol d’air rafraîchissant tant elle est vraie, spontanée malgré la grande artiste qu’elle est depuis des décennies. C’est devenu tellement rare dans ce show biz qui se détériore de jour en jour et qui fait des stars de pacotille à coup de télé-réalités.
Après une heure et quart d’une chaleureuse rencontre, en nous embrassant elle nous donne rendez-vous l’été prochain pour fêter avec elle… 55 ans de carrière !
Nous y viendrons avec plaisir, Mireille !

Propos recueillis par Jacques Brachet
Photos Christian Servandier

du nouveau sur France2 & France 3

COMMISSAIRE MONTALBANO

Dimanche 20 septembre 21h05 : Le grand retour du Commissaire Montalbano (Inédit)
Dès le 1er septembre, retrouvez le dimanche soir le Commissaire Montalbano, la série policière italienne d’après l’oeuvre d’Andrea Camilleri, au succès toujours renouvelé !
Les enquêtes de Montalbano, commissaire à la fois sombre, attachant et d’une rare intuition, se déroulent dans la ville imaginaire sicilienne de Vigata et dans ses environs. Esprit brillant, entouré d’une équipe haute en couleurs (l’inspecteur Mimi, Fazio), il affronte et résout les pires crimes. Prostitution, drogue, organisation mafieuse, crime passionnel, Montalbano démasque tous les criminels, non sans une bonne dose d’humour !
Episode 30 : Selon la procédure / Come vuela la prassi 
A Vigata, où le clan des Cuffaro contrôle les réseaux de prostitution, une jeune femme blessée à mort et vêtue d’une robe de chambre en lambeau, trouve la force de conduire sa voiture jusqu’en ville avant de s’écrouler sur le pas de la porte d’un petit immeuble où personne ne la connaît. Qu’est-ce qui l’a poussée à venir sur ce lieu ? Montalbano et Fazio pensent qu’il s’agit d’une jeune prostituée originaire des pays de l’Est et ne compte pas laisser ce crime odieux impuni, quitte à se mettre en danger…
D’après les œuvres de : Andrea Camileri : «Morte in mare aperto e altre indagini del giovane Montalbano» – «La giostra degli scambi» – «Un mese con Montalbano» et «Gli arancini di Montalbano»
Réalisateur : Alberto Sironi
Scénaristes : Francesco Bruni, Andrea Camileri Salvatore de Mola, Leonardo Marini

VESTIAIRES

A partir du 7 septembre 2019 – chaque samedi à 21H00 : «Vestiaires»
Saison 9 inédite / 52 épisodes de 3 minutes
Romy et Orson, nos deux héros handisportifs, continuent de partager leur quotidien et leurs vestiaires avec leurs coéquipiers handicapés ou valides, mais aussi avec une jolie brochette d’invités. Du tendre au burlesque, du poétique au politique, mais toujours avec impertinence, ils brassent idées, projets et parodies, en dessinant un monde libre et inclusif où l’handicap n’empêche ni la critique sociale, ni l’autodérision.
Avec dans cette nouvelle saison Thierry Lhermitte en aristocrate en rééducation, Sara Martins en groupie enamourée, Samuel Labarthe en vampire (mais oui, c’est un handicap !) et l’humoriste Krystoff Fluder en liliputien de méchante humeur. Et dans leur propre rôle le chef cuisinier Gregory Cuilleron, la journaliste non voyante Sophie Massieu et toute la joyeuse bande de Chico et les Gypsies. Et aussi de l’animation, un brin de fantastique, un hommage au film Coco, et une parodie émouvante de The Artist, « The Autist ».  avec Clémentine Célarié, Josef Schovanec et Pascal Légitimus avec un drôle de jeu de cartes !
Et toujours avec nos héros récurrents…Alexandre Philip, Adda Abdelli, Anaïs Fabre, Luc Rodriguez, Théo Curin, Yanik Vabre, Aude Gogny Goubert, Clementine Célarié, Pascal Légitimus, Jimmy Conchou, Josef Schovanec, Cyril Missonnier, Olivier Pleindoux, Mélanie Segard, Fabrice Chanut
Réalisée par Franck Lebon, Vincent Burgevin, Fabrice Chanut

Sanary – Les Disques d’Or… au féminin !

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Toute l’équipe des Sanary Animations et le jury des Disques d’Or

C’est devenu une tradition : chaque été, Noël Lebrethon, président de Sanary Animations, propose au public un concours de chant «Les Disques d’Or». Concours très couru des amateurs, aussi bien varois que vacanciers et Dieu sait s’ils sont pléthore !
Certains viennent pour le plaisir de chanter, d’autres pour faire plaisir à la famille et aux amis, d’autres encore espèrent que ce sera le marchepied d’une future carrière. D’ailleurs, plusieurs d’entre eux passant à Sanary, se sont retrouvés en compétition à l’émission «The Voice»
Beaucoup d’appelés mais peu d’élus, c’est la loi de la jungle musicale mais on peut quand même citer en exemple celle qui reste le symbole de ce concours : Hélène Ségara.
Mais ce concours reste malgré tout un jeu bon enfant présenté depuis des années par Yves Julien à la faconde toute provençale et mettant en confiance certains concurrents un peu stressés.

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Encore des dames à Sanary Animations… et quelques hommes : Yves Julien et Noël le Brethon

Cette année, à la demande d’un public nombreux, Noël, dit «Nono» avait décidé que les concurrents chanteraient en français et c’et une bonne chose car beaucoup chantaient avec plus ou moins de bonheur en anglais alors que nous avons un répertoire français on ne peut plus riche et des auteurs et compositeurs de grand talent. D’ailleurs il est un peu dommage que beaucoup de filles se cristallisent sur Piaf ou Céline Dion, tant il y a de magnifiques chansons à interpréter.
A propos de filles, la grande surprise de cette année a été le manque de mecs… Où sont-ils passés ?
Sur la sélection des juniors, huit filles en finale  et pour les adultes trois hommes pour treize filles !
Et le palmarès est 100% féminin !
Chez les juniors, sont arrivées dans le trio de tête :
3ème : Liu-Jane Jacotot qui a interprété «Alors regarde» de Patrick Bruel
2éme : Lola Martin-Teissère qui a interprété «Vole» de Céline Dion
1ère : Laly Docq qui a interprété «Ordinaire» de Robert Charlebois, version… Céline Dion !

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Liu-Jane Jacotot – Lola Martin-Teissère – Laly Docq

Chez les adultes :
3ème : Cécile Labadens qui a choisi «Hananera», tiré de l’opéra de Bizet «Carmen» et ça, ça fait du bien !
2ème : Stella Cino qui a chanté «Le blues du businessman» de l’opéra-rock «Starmania»
1ère : Manon Maley qui a interprété «Quand on n’a que l’amour» de Jacques Brel.
Chacune a reçu un trophée des bons d’achat de 100 à 200€ et pour la gagnante et un week-end à la Neige à la station de Puy St Vincent, sponsor de la manifestation et fidèle depuis des années.
Six voix magnifiques et l’on est étonné d’entendre, surtout chez les juniors qui ont 11/12 ans des voix aussi amples, des notes si élevées et si justes. Vraiment nos six finalistes nous ont époustouflés et ont époustouflé le jury qui, comme chaque année, se retrouvait avec joie : Nadine et Claude Millour (Guitar ZZ), Daniel Darigot qui s’occupa durant des années à la Ciotat des animations musicales, Jean-Michel et Geneviève Machto, respectivement musicien et productrice, Brigitte Benabida, responsable culturelle à la Ciotat et moi-même.

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Cécile Labadens – Stella Cino – Manon Maley

Ce fut une belle cuvée 2019 avec seulement une petite critique : la venue sempiternelle de certains candidats que l’on retrouve chaque année, certains n’ayant pas leur place dans ce concours qu’ils ne gagneront jamais et enlevant la place à d’autres qui ne peuvent pas s’inscrire. On aimerait un peu plus de sang neuf et surtout une sélection un peu plus sévère… A bon entendeur, Nono !!!
A noter aussi que quelques jeunes n’ont pas voulu s’inscrire parce qu’ils ne pouvaient pas chanter en anglais. Mais bon sang, on est en France et si un jour ils arrivent à être produits, leur disque se fera en français. Sans compter que souvent, ils chantaient sans connaître le sens de la chanson et dans un anglais très approximatif. SI si… c’est arrivé !

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Alors, vive la France et les chansons françaises et bravo aux six finalistes méritantes et talentueuses !

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Jacques Brachet

Six-Fours – Six N’Etoiles : «Fahim»… Une belle histoire

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Début des années 2000.
Pour cause politique et menaces de mort, Fahim et son père (Assad Ahmed et Mizanur Rahaman) quittent clandestinement le Bangladesh, devant laisser sur place le restant de la famille. Fahim a huit ans, est un petit génie des échecs et rêve de rencontrer un grand maître à Paris où ils arrivent, sans papiers. A Paris c’est la misère, ils ne parlent pas un mot de français et subsistent  sans moyens et devant se cacher.
Malgré tout Fahim arrive à rencontrer son maître, Sylvain (Gérard Depardieu) un homme solitaire, bourru, ne ménageant pas ses élèves. Mais cette grande carcasse a un cœur d’or et très vite il se rend compte des possibilités de Fahim. Le courant finit par passer grâce à Mathilde (Isabelle Nanty), secrétaire du club d’échec qui va aider ce couple. Il décide de
l’inscrire aux championnats de France alors qu’il est clandestin S’il gagne peut-être alors les choses pourront changer pour le père et le fils.
Le film, tout simplement intitulé «Fahim», a été écrit et réalisé par Pierre-François Martin-Laval, plus connu sous le pseudonyme de Pef et pour son univers déjanté (Les Robin des Bois, Les Profs, Gaston Lagaffe…) Loin de cet univers, il nous offre un film d’une grande sensibilité, d’une grande profondeur, plein d’émotion avec juste ce qu’il faut d’humour pour ne pas tomber dans le pathos ou le mélo..
C’est la véritable histoire de ce petit garçon qui, a 14 ans, a écrit le livre de sa jeune vie «Le roi clandestin», livre qui – avoue Pef – l’a secoué au point de se lancer dans cette aventure.
Le jeune comédien, Assad Ahmed, qui interprète Fahim, est un petit garçon lumineux dont le sourire éclaire l’écran. Il est terriblement doué et l’histoire nous prend aux tripes.
Son père (Mizanur Rahaman) est également émouvant, qui réalise  ce long parcours dangereux  dans un pays où il ne peut s’exprimer, doit se débattre et résister pour que son fils puisse réaliser son rêve.
Que dire de Sylvain, un Depardieux fidèle à lui-même, bluffant, tout en nuances, cachant une fêlure et une grande sensibilité. Prodigieux.
Et puis, Isabelle Nanty, complice de longue date de Pef, rayon de soleil de gentillesse et d’énergie, qui va tout faire pour aider ces deux hommes perdus.
Ce film et une magnifique surprise, Pef a réussi de bout en bout ce film plein de sensibilité et de force, cette aventure qui nous le fait voir avec bonheur sous un autre jour.
Et le bonheur est d’autant plus grand, qu’il débarque avec le vrai Fahim Mohammad, qui a aujourd’hui 20 ans au Six N’Etoiles de Six-Fours.

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Assad Ahmed joue Fahim – Fahim aujourd’hui

«Fahim vous êtes-vous reconnu dans le film ?
Finalement pas tant que ça… Bien sûr, il y a mon histoire, une part de moi tout de même. Mais dans l’ensemble ça va !
Qu’y a-t-il comme différence ?
Je n’ai pas un caractère aussi émotif, je n’ai pas le même attachement pour ma mère. Donc ce n’est pas forcément moi.
Ce film est tiré de votre livre «Le roi clandestin». Vous étiez jeune lorsque vous  l’avez écrit ?
Oui, je l’ai écrit en 2014, j’avais alors 15 ans. En fait je ne l’ai pas vraiment écrit. Je me suis raconté à Sophie le Callenec et j’ai été aidé par mon maître, aujourd’hui décédé, Xavier Parmentier.
Pef, on est loin de votre univers habituel !
C’est vrai, même si de temps en temps j’y ai mis quelques scènes qui ont un côté burlesque ce qui a toujours été ma passion. Mais là, ça ne se prêtait pas à la légèreté, c’est une sorte de conte documentaire, un conte réaliste. J’ai beaucoup basé l’histoire sur l’image pour faire passer l’émotion et que le public puisse suivre l’histoire de façon fluide. Mais j’avoue que j’ai tourné ce film avec plus de tranquillité que les autres…
Pourquoi ?
Je n’avais ni le stress ni l’obsession de faire rire à tout prix, de tourner des gags qui doivent obligatoirement faire mouche sinon c’est fichu. Le combat n’était pas le même, même au montage. J’ai fait ce film en faisant confiance à mes comédiens, mes «non comédiens», les enfants qui jouent dans le film. Il y avait beaucoup moins de pression.

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Pef dans le film et au naturel au Six N’Etoiles

Justement, comment avez-vous choisi ces comédiens ?
Mizanur est cuisinier, ne parle pas un mot de français, nous l’avons abordé car il avait le profil du rôle. Mais ce n’était pas gagné car il a fallu beaucoup insister pour qu’il accepte et puis, au départ, il était maladroit et je me suis longtemps demandé s’il arriverait à faire ce que j’attendais de lui. J’ai dû le bousculer, jouer sur sa corde sensible et enfin, il y est arrivé. Il y a eu un déclic, il a compris le travail d’acteur et est devenu comédien devant moi.
Ça a été un peu pareil pour Assad. Après un casting catastrophique, au dernier moment on l’a attrapé au vol et il a fallu beaucoup insister pour qu’il accepte. Il y avait à peine quelques mois qu’il était en France, ne parlait pas non plus le français et à la fin du film, il parlait presque couramment ! Il avait un coach, un traducteur et il a surtout appris avec ses petits copains du film qui sont tous aussi des amateurs.
Isabelle, on sait pourquoi elle est là, elle est votre complice de longue date mais Depardieu, est-ce que ça a été facile de le convaincre ?
Depuis mon enfance je suis en admiration devant lui. C’est le plus grand comédien français. Au départ j’avais pensé jouer le rôle mais je n’avais pas la stature du personnage. Il me fallait un ogre au grand cœur et j’ai très vite pensé à lui. J’ai fait passer le scénario à son agent et trois jours après il acceptait. Je crois que c’est le plus grand moment de ma carrière. Du coup, je me suis offert le rôle de l’organisateur du championnat afin de l’avoir en face. J’en ai profité pleinement !
Il vous a dit ce qui lui a fait accepter ce rôle ?
Je n’ai pas osé le lui demander mais je pense que pour lui c’était un film important politiquement par rapport à l’immigration, pour lui qui est citoyen du monde. De plus, le rôle est beau, l’histoire forte et exceptionnelle. Je me suis appuyé sur une phrase de Badinter : «La France est-elle le pays des droits de l’homme ou simplement de la déclaration des droits de l’homme ?». Je l’ai mise dans la bouche d’Isabelle Nanty.

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Fahim, avez-vous suivi le tournage et quels ont été vos rapports avec Assad ?
J’ai très peu suivi le tournage car je préparais mon bac. Quant à mes relations avec Assad, il y en a eu peu en fait car il était très timide. Durant quelques temps je lui ai appris à jouer aux échecs mais je ne lui ai jamais parlé de mon histoire. Je voulais qu’il se fasse sa propre histoire, je ne voulais pas l’influencer.
Lorsque vous êtes entré en France avec votre père, avez-vous eu des aides ?
Pas vraiment, en dehors des gens du club d’échecs. Nous nous sommes toujours débrouillés tout seuls, nous n’avons pas eu forcément besoin des gens.
Il y a quand même une communauté bangladaise ?
Oui mais nous ne la fréquentons pas. Nous ne l’avons jamais fréquentée.
– Il est très volontaire – ajoute Pef – très intelligent, très débrouillard. D’ailleurs il a eu son bac. Son prénom veut dire «celui qui comprend »… Et il comprend vite !
Quels sont vos projets aujourd’hui ? Les échecs ?
Je ne pense pas, j’y joue beaucoup moins. Je me suis inscrit à l’IESEG (Ecole de commerce) mais peut-être vais-je changer à la rentrée et choisir la Fac de Droit… S’il y a encore de la place, car chez nous, on est toujours en retard !
En fait Pef, comment êtes-vous entré dans ce projet si loin de ce que vous avez fait jusqu’ici ?
J’ai découvert Fahim chez Ruquier alors qu’il présentait son livre et je ne peux pas vous dire dans quel état j’étais. Le lundi j’achetais le livre et je suis allé droit au producteur qui en avait les droits. Il m’a dit qu’il y avait déjà quelqu’un sur le coup. J’ai alors pensé que c’était perdu lorsqu’il m’a rappelé quelques temps après pour me dire qu’il s’était désisté et qu’il était OK. Ça a été une grande chance et un vrai bonheur. J’ai hâte de voir comment le public recevra ce film.
Il sort le 19 octobre.»
On verra ce qu’en pensera le public. En tout cas les trois journalistes que nous étions à la projection de presse, je vous l’avoue, avons été émus aux larmes… Et vous le serez aussi !

Jacques Brachet
Photos Patrick Carpentier