Archives mensuelles : mai 2019

Festival de théâtre à Saint-Tropez

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Au printemps 2019, Saint Tropez accueillera du 7 au 11 juin, au Théâtre La Renaissance, son premier festival international de théâtre.

 Pour Angelina Belle et Michel Kalflèche, Présidents de ce festival, ce lieu s’imposait car durant la première moitié du 20ème siècle, Saint-Tropez était une source d’inspiration pour de nombreux écrivains  qui y séjournaient ou y avaient leurs habitudes : Guy de Maupassant, Marcel Pagnol, Prévert, Simone de Beauvoir, Jean-Paul Sartre, Marguerite Duras, Colette, Joseph Kessel, Boris Vian, Françoise Sagan, jean Cocteau… Bon nombre de leurs œuvres contribuèrent à apporter au théâtre ses lettres de noblesse.
« Il nous a paru important de jouer toute à la fois la carte de la convivialité, du respect et de la fête. D’où la formule originale qui sera proposée chaque soir ; un apéritif musical précédant le spectacle, suivi lui-même d’un cocktail dinatoire afin de favoriser l’échange entre les artistes et le public. »
Il est à noter dans la programmation la présence de la pièce « Boys and Girls » avec Constance Dollé qui a reçu le « Molière 2019 du Seul en scène ».

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Programme
Vendredi 7 juin
« Michel for ever », spectacle dédié à Michel Legrand par Stephane Druet et Delphine Tesson
Samedi 8 juin
« Ich bin Charlotte » de Doug Wright, avec Thierry Lopez (nommé aux Molières 2019)
Dimanche 9 juin
« Gils and boys » de Dennis Kelly,  avec Constance Dollé (Nommée aux Molières 2019)
Lundi 10 juin
« La peur » de Stefan Zweig, avec Hélène Degy (Nommée aux Molière 2017)
Mardi 11 juin
« Berlin Kabaret » de Stepane Druet, avec Marisa Berenson

Réservation en ligne : https://saint-tropez-festival.com

Toulon – Le Liberté : Féminin-Masculin

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En ce 13 mai 2019 le Théâtre Liberté, scène nationale, donnait sa journée de clôture de la 5ième édition «Des Courts-Métrages en Liberté  dont la marraine était Christiane Taubira, ex Garde des Sceaux.
Cette journée se divisait en deux parties. L’après-midi pour les scolaires en présence de tous les protagonistes, et en soirée pour le grand public avec les mêmes protagonistes, et les mêmes films, suivi d’un débat avec la salle réunissant sur scène 13 intervenants sous la houlette de la médiatrice Mélanie Masson.
Les élèves ont été pris en main par Benoît Arnulf, animateur et formateur en prévention des discriminations sexistes et LGBTphobes, coordonnateur de l’association « Les Ouvreurs » et directeur des rencontres cinématographiques In&Out à Nice. Ils étaient également conseillés et  aidés, par un groupe de professionnels du cinéma.
Ces courts métrages représentent six mois de travail en amont qui ont permis de faire évoluer les réflexions, développer les prises de conscience, acquérir la capacité à s’exprimer. Au départ certains élèves refusaient par exemple de jouer un personnage gay, pourtant comme dit l’un d’eux : c’est un rôle, ce n’est pas moi. Ensuite ce furent douze jours de tournage en de longues journées de travail.
Tout repose sur un équilibre délicat pour réaliser le film, entre la liberté des acteurs, l’encadrement et l’équipe du Liberté. Mission accomplie, réussite exemplaire.
La présentation générale était assurée par Pascale Boeglin et Charles Berling directeurs de la scène nationale Châteauvallon-Liberté.

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Pascale Boeglin, Charles Berling, Christiane Taubira, Benoît Arnulf, Mélanie Masson, Claire Chazal

Quatre films au programme, plus ce qu’on appelle le Making-Of :
Les goûts et les couleurs
Réalisé par les jeunes du Centre Social et Culturel Toulon Ouest.
Le film le plus métaphorique, montrant qu’en mélangeant les couleurs on obtient des résultats imprévus et formidables. Une grande joie juvénile s’en dégageait.
Un seul geste et tout change
Réalisé par les élèves de 3ème PEP du Lycée professionnel régional du Parc Saint-Jean de Toulon.
Une Ado rejetée et maltraités par les autres, comme presque toujours sans raison apparente ou valable ; il suffit que quelqu’un lui tende la main, et tout change.
Méduse
Réalisé par les jeunes de la Protection Judiciaire de la Jeunesse du Var.
Difficulté de départ : on ne doit pas voir les visages de ces jeunes en protection judiciaire. Coup de génie, une interview et des mannequins de boutique comme acteurs. Une grande émotion s’en dégage.
Le cœur a ses raisons
Réalisé par les élèves de seconde10 du Lycée Dumont d’Urville de Toulon.
Un monde inversé, ce sont les hétéros qui sont rejetés. Cela rompt les habitudes et l’imbécillité des normes, dit Madame Taubira. Sans oublier une délicieuse scène de comédie musicale.
Le making off
Un choix de séquences de tournage qui montrent les difficultés, les hésitations, les trouvailles, les personnalités qui s’affirment, et par dessus tous l’ambiance amicale et les fous rires.
Madame Taubira sut avec un à propos admirable synthétiser en quelques phrases les qualités et la portée de ces films.
Au milieu de tous les participants réunis sur la scène, la Marraine déclara être heureuse d’avoir accepté cet honneur, ce qui lui a permis de voir ce que produise ces ados accompagnés par leurs professeurs et des spécialistes. Qu’elle était fière d’appartenir à cette communauté humaine qui ose aborder ces sujets des différences sexuelles. Que cela lui donnait envie d’être enfant pour être incluse avec ces Ados qui osent aborder ces sujets. Elle ajouta qu’une jeunesse de cette qualité autorise tous les espoirs.
Ce qui frappe c’est de voir à la fois des ados intimidés sur scène et refusant de parler, quand d’autres sont à l’aise comme de vieux reporters chevronnés, comme par exemple cette fille qui répondit avec humour à la question : « pourquoi est-ce toi qui est sur scène et pas une autre ? – Parce que je suis la plus charismatique ». Rire général.

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Le débat du soir fut très argumenté, très précis, et très consensuel. Quelques personnes nous firent part de leurs expériences, tel ce monsieur, marié maintenant avec son compagnon grâce à la loi Taubira du Mariage pour Tous de 2013. Un autre qui déclara : pendant que ces films se tournaient j’ai été agressé et roué de coups parce que je suis homosexuel. Ou encore cette productrice de radio qui anima la première émission sur l’homosexualité, Toulon, voici plusieurs années, qui fut insultée copieusement par une fleuriste qui lui dit «finalement je préfère m’occuper de mes chiens», l’insultée rétorqua, «moi aussi, j’ai deux bergers allemands», la fleuriste rit et l’invita dans sa boutique et elles se rencontrèrent amicalement parmi les fleurs.
Madame Taubira développa longuement les difficultés à vaincre pour amener les récalcitrants à la raison. «Il faut briser les tabous, parler, ne rien laisser passer, porter plainte quand on est agressé. Cultiver la liberté d’expression, sachant qu’aucune liberté n’est absolue, qu’il faut respecter certaines limites. Que la liberté ne doit pas servir à agresser, ou à réduire la liberté de l’autre. Elle déclara encore qu’elle aimait ces enfants qui sont drôles, talentueux, généreux, audacieux.
 » Je suis fière d’eux, et pourtant je n’ai rien fait là-dedans », conclut-elle en riant.
Claire Chazal, présidente du Liberté et présente à la soirée, remarqua qu’elle aurait aimé participer à une telle aventure au même âge.
Pascale Boeglin ajouta qu’il fallait avoir le courage d’être soi-même.
Charles Berling conseilla qu’il ne fallait pas éduquer les enfants comme si on savait tout, mais qu’avec plus de savoir l’obscurantisme recule.
La soirée se termina par deux poèmes, l’un lu par une jeune fille du projet, et l’autre, d’Aimé Césaire, dit par cœur par Madame Taubira.
L’échange dura longtemps, tant il y avait de sujets à discuter. Nul doute que de tels événements font avancer la prise de conscience et la tolérance. Il faut semer des graines, certaines écloront. Il ne faut pas se décourager, il y a encore du travail à accomplir, car n’oublions pas qu’en 2018 les agressions contre les LGBT ont augmenté de 7%.

Serge Baudot

SOLLIES-PONT… Le Festival du Château s’annonce

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L’équipe organisatrice de Sud Concerte et de la Mairie de Solliès-Pont, encadrant le maire André Garron

 A mi-chemin entre Hyères et Toulon, la ville de Solliès-Pont accueille le Festival du Château.
Situé en plein centre-ville, le Château de Forbin entouré de son magnifique parc botanique et son étang offrent un cadre exceptionnel au festival, sans compter que la scène se trouve aux pieds de cet imposant édifice, dont l’architecture date du XVIème siècle.
La structure d’accueil s’intègre parfaitement à ce cadre enivrant pour accueillir dans les meilleures conditions nos spectateurs et leur faire vivre un moment inoubliable
Programme
Mercredi 24 juillet 20h45 : Malik BENTALHA
Après avoir conquis le public avec son tout premier spectacle « Malik se la raconte »,
Retrouvez Malik Bentalha dans son second One Man Show : « Encore ».Avec son sens de la vanne, de l’improvisation et sa répartie, Malik nous emmène pendant 1H30 découvrir ce qui lui est arrivé ces dernières années.
En première partie : Paul Damy
Jeudi 25 juillet 20h45 : Patrick BRUEL
Nouvel album, nouveau show et toujours la touche Bruel : le tour 2019 de Patrick Bruel vous fera voyager ici et là, entre succès mythiques et audaces toujours inattendues. Des millions d’albums vendus, des tournées gigantesques et des concerts qui restent gravés dans les mémoires, retrouvez Patrick Bruel dans les plus grandes salles de France, Suisse, Belgique et Canada à partir de février 2019.
L’aventure continue…! Retrouvez dès à présent son nouvel album « Ce soir on sort… »
En première partie : Philippine et Théo

DOSSIER DE PRESSE DOSSIER DE PRESSE

Vendredi 26 juillet 20h45 : ZAZIE
Zazie quitte l’autoroute et reprend le chemin de la tournée ! Portée par les succès de son sublime dixième album et du single phénomène « Speed », l’incomparable Zazie revient enfin sur scène avec le « Zaziessenciel Tour » qui démarrera le 29 mai prochain.
Zazie et ses musiciens sillonneront les routes de France, de la Belgique et du Luxembourg et poseront notamment leurs valises à l’Olympia (Paris) du 12 au 16 novembre 2019.
Allez hop !
En première partie : Naya
Samedi 27 juillet 20h45 : DADJU
Issu d’une famille de musiciens, Dadju baigne dans la musique depuis son plus jeune âge.
Le 24 novembre 2017, du haut de ses 26 ans, il présentait un premier album intimiste intitulé Gentleman 2.0, n°1 des ventes, disque d’Or seulement 15 jours et à présent 3 fois disque de platine ! Une réédition est disponible depuis le 5 octobre 2018 comportant 10 titres inédits dont le single Jaloux pour lequel le clip a été vu 10 millions de fois en à peine plus d’une semaine. Auteur, compositeur, le respect, les femmes et leurs combats mais aussi l’amour et la famille sont les thèmes essentiels de ces albums. Ce qui fait la force de Dadju, c’est cet aspect urbain quasi-inné mixé à des sonorités et des textes qui échappent totalement aux codes du rap.
En première partie : Penn Skort

Opéra de Toulon : Eugène Onéguine

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Opéra en trois actes de Piotr Ilitch Tchaïkovski (1840-1893)
Livret du compositeur d’après Alexandre Pouchkine
vendredi 24 mai 20h – dimanche 26 mai 14h30 – Mardi 28 mai 20h
Mise en scène Alain Garichot – Chorégraphie Cooky Chiapalone – Production Opéra de Lorraine, repris par Angers-Nantes Opéra
Avec : Natalya Pavlova – Fleur Baron – Nona Javakhidze – Sophie Pondjiclis – Simon Mechliński – Pavel Valuzhin – Andrey Valentiy – Eric Vignau – Mikhael Piccone
Orchestre et Chœur de l’Opéra de Toulon, dirigés par Dalia Stasevska
Dalia Stasevska direction musicale
Originaire de Kiev, Dalia Stasevska est une cheffe d’orchestre et une altiste finlando-ukrainienne.
Arrivée en Finlande à l’âge de 5 ans, elle commence le violon à 10 ans comme élève d’Ari Angervo au Conservatoire de Tampere.
Elle a poursuivi ses études musicales à l’Académie Sibelius avec comme professeur Kaija Saarikettu en 2004. Elle change son instrument pour l’alto sous la direction de Teemu Kupiainen et Ilari Angervo.

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Elle commence l’apprentissage de la direction d’orchestre avec Jorma Panula à l’Académie royale de musique de Suède et poursuit à l’Académie Sibelius avec Leif Segerstam, elle en sort diplômée en 2012. Ses autres professeurs sont Hannu Lintu, Jukka-Pekka Saraste, Susanna Mälkki, Mikko Franck et Sakari Oramo. Elle dirige la Philharmonique de Turku et la Sinfonietta d’Oulu. Elle a été l’assistante d’Esa-Pekka Salonen. Depuis l’automne 2009, Dalia Stasevska est la directrice artistique du Helsinki Summer Chamber Festival.
En 2014, elle devient assistante de Paavo Järvi à l’Orchestre de Paris. Dalia Stasevska a dirigé des orchestres prestigieux parmi lesquels : le Philarmonia Orchestra, l’Orchestre National de Lyon, l’orchetre Philarmonique d’Helsinki, le Houston Philarmonic, le Royal Stockholm
Philarmonic, le BBC Symphony Orchestra, le Symphonique de Trondheim, le Philamonique d’Oslo…
En ce qui concerne l’opéra, elle a dirigé entre autres dans les pays scandinaves, « La petite Renarde rusée », « Lucia di Lammermoor », « La traviata », « Don Giovanni » et bientôt « Madama Butterfly » à Oslo.
À partir de juillet 2019, Dalia Stasevska sera la cheffe principale invitée du BBC Symphony Orchestra.

CHIX : Elle signe l’affiche du festival « Just Rosé » 2019

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Elle est franco-belge et se partage entre ces deux pays qu’elle aime pour des raisons différentes.
Sous ce pseudonyme se cache Chantal de Germiny, nom de son père français, sa mère étant flamande.
Mais elle est née sous X, d’où ce pseudonyme original : Ch pour Chantal IX pour X.
C’est elle qui, cette année, a signé l’affiche en rose et vert du festival « Just Rosé ».
C’est dans le petit salon VIP de l’Office de Tourisme, que je rencontre celle belle artiste, souriante, sereine et passionnée.

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En fait, Chantal, où vivez-vous ?
Entre ces deux pays car j’ai mes racines en Belgique mais j’ai adopté la France et surtout la Provence. Il y a deux ans, j’ai pris une galerie au Castellet. Mais c’est très difficile de mener le métier de galeriste tout en restant peintre.
Je suis repartie en Belgique mais je suis vite revenue dans la région où j’ai installé mon atelier à la Cadière. Et je me suis replongée dans la peinture. Mais je garde aussi un pied en Belgique où j’ai aussi un atelier.
Cet amour pour l’art, d’où vient-il ?
Depuis toute petite. Mes parents étaient des aristocrates qui ont toujours aimé la culture, la peinture, qui m’en ont passé cet amour et lorsqu’il ont compris que j’avais cette fibre en moi, ils m’ont laissé faire des études. C’était en Belgique et je suis allée dans un lycée qui intégrait ce qu’on peut appeler les Beaux-Arts ici. J’ai fait du graphisme dans une agence de Bruxelles, j’ai travaillé dans la décoration, la pub, le stylisme. En 2013 j’ai ouvert un atelier, toujours en Belgique, suivi d’un atelier en France un peu plus tard.
Ce n’est pas un peu compliqué ?
Non car un artiste a besoin de bouger pour trouver l’inspiration. Je suis un électron libre, mon mari étant aussi libre que moi, il suit le mouvement. Il s’occupe d’une centaine d’oliviers ici, en Belgique il fait de l’immobilier.

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Vous exposez ?
Oui, j’ai fait quelques expositions en Belgique. Ici c’est un peu plus underground car il faut le temps que je me fasse connaître, car je ne suis là que depuis deux ans.
Alors, la proposition de l’affiche, comment est-elle venue ?
J’ai exposé entre décembre et mars à l’hôtel Atmosphère à Sanary. c’est un hôtel trois étoiles rue Gabriel Péri qui a été repris et un responsable du festival a vu mon travail. Il m’a alors proposé de créer l’affiche.
Aviez-vous des directives pour la réaliser ?
Pas vraiment sinon qu’il fallait du rose mais pas trop, un certain format et les deux inscriptions « Just Sanary » et « La vie en rose ». Avec ces indications, j’ai créé en toute liberté plusieurs projets. La difficulté était de pouvoir marquer mon style sur quelque chose qui m’était commandé. J’ai proposé plusieurs projets et la chance est que c’est celui que je préférais qui a été choisi.
Y a-t-il eu des retombées ?
Oui, puisque l’on m’a proposé d’exposer en août à l’Hôtel Radisson Blue à Marseille. Le vernissage aura lieu le 10 août.
A noter que le tableau réalisé pour l’affiche a été mis en vente et une partie de la vente sera reversée à l’association sanaryenne « Le Haricot magique », qui accueille des jeunes enfants porteurs de handicaps comme l’autisme *
Le tableau est en vente à l’Office de Tourisme de Sanary mais peu de communication a été faite autour alors… parlez-en s’il vous plait !
(Voilà qui est fait !)
Avez-vous d’autres projets ?
Des projets, des idées, j’en ai tous les jours ! Je travaille tout le temps, je crée au moins une œuvre par jour, sur toile, sur papier. En ce moment je suis dans une période papier.
D’où vous vient votre inspiration ?
Ce que je vis et vois autour de moi, aussi bien ici qu’en Belgique, où je ne suis pas inspirée de la même manière. Je travaille de façon très spontanée, très inconsciente, très naturelle. Je n’ai pas l’angoisse de la toile blanche. Je produits beaucoup ».
Tout cela nous donne très envie d’aller visiter son atelier. Et puisqu’elle me l’a proposé très gentiment, nous irons très vite y faire un tour !

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Propos recueillis par Jacques Brachet
*www.leharicotmagiqueasso.wordpress.com

Six-Fours – Maison du Patrimoine
Phot’Azur « A chacun son thème »

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C’est un rendez-vous annuel que nous donne le club six-fournais « Phot »Azur », présidé par Henri Chich, à la Maison du Patrimoine de Six-Fours.
Un rendez-vous très attendu des amateurs de photographie puisque chaque printemps, sont rassemblées les oeuvres les plus marquantes des adhérents qui, cette année, ont pu s’en donner à cœur joie puisque le thème était justement … « A chacun son thème » !
Chacun a donc pu alors en toute liberté, se livrer à sa passion et ses thèmes de prédilection, qui des paysages ou des portraits, qui de la nature en variant les plaisirs, des paysages aux fleurs en passant par les animaux, de l’infini grand à l’infini petit.

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Et lorsqu’on leur laisse les mains libres, nos artistes en herbe font preuve d’inventivité, de créativité, d’originalité, nous offrant sur deux étages 130 photos signées de 32 photographes, tous plus talentueux et inventifs les uns que les autres.
Et il y en a vraiment pour tous les goûts, les thèmes étant abordés étant le vent, la mer, le nu, l’amour, l’insecte, la rue, les villes, les monuments, les arbres, la mode, la peinture et bien d’autres choses encore.
A noter que les femmes portent haut les couleurs du club !

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Laurence Renaudin : L’amour en équation – Danièle Champetier : Le festival du vent

Dominique Ducasse, adjointe aux Affaires Culturelles, Dominique Baviera, responsable du Pôle Arts Plastiques, secondés par Fabiola Casagrande, conseillère communautaire, étaient heureux de recevoir comme depuis de nombreuses années, ce club dynamique représenté par son président et « les deux bras droits » de celui-ci : Jean-Daniel Tosello et Roger Vantomme.
Le club a, depuis quelques années, gagné ses lettres de noblesse en raflant de nombreux prix, tant régionaux que nationaux. mais cette année, il n’a pas été, de l’aveu de son président, aussi performant. Ce qui n’a découragé personne mais au contraire, boosté les photographes pour reconquérir les premières places.
Mais en fait, le but n’est pas gagner, comme le dit la formule, mais de participer et surtout de se faire plaisir en réalisant des clichés et en étant heureux de présenter ceux-ci dans cette magnifique exposition qui révèle de vrais talents artistiques.
Un conseil : allez les découvrir, vous avez pour cela jusqu’au 2 juin.

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Catherine Monce : triptyque de la mouche

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Sanary voit la vie… en rosé !

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Depuis sept ans, Sanary s’habille de rose durant trois jour au début du mois de mai.
Trois jours de fête sous le signe de ce vin dont le Var est spécialiste, la manifestation s’appelant à juste titre « Just Rosé ».
L’idée est venue du syndicat des commerçants de Sanary, afin de fêter le vin, la vigne et ses vignerons. Une fête qui réunit 250 commerçants, une quinzaine de restaurants, animée par quelque 120 bénévoles qui se mettent à la disposition d’un public toujours plus nombreux d’année en année, passionnés et curieux de découvrir notre terroir, de le déguster car 70 vignerons sont disséminés sous de petites tentes blanches et roses, tout au long du port et des rues adjacentes pour vous faire apprécier leur savoir-faire qui a dépassé notre région et est apprécié du monde entier.
Comme chaque année, l’organisation est parfaite, joyeuse, conviviale et, le soleil aidant, cette manifestation reste la plus festive de ce début du printemps.

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Sanary est et reste une ville dont les animations culturelles sont nombreuses et prestigieuses grâce à son maire, Ferdinand Bernhard, qui les a toujours mises au premier rang de ses préoccupations. Et cette ville, sacrée « Plus beau marché de France 2018 », continue sur sa lancée puisque, dès que « Just Rosé » sera terminé, elle préparera le retour des Floralies qui se dérouleront du 7 au 10 juin, autre manifestation de très haut niveau.
Toutes ces grandes manifestions ont fait la renommée de ce port ensoleillé et donc, durant tout le week-end, il devient la ville rose où seront vendues quelques 80.000 bouteilles à des visiteurs venus de toute la région et de plus loin encore puisque l’événement est aujourd’hui devenu international.
Car si le vin reste la star de ces trois jour, il est aussi devenu un prétexte à la fête permanente, faite d’animations diverses et variées pour petits et grands, de chant, de danse, d’expositions de peinture et de photo, du street art par terre mais, en levant la tête, l’on découvre un ciel de parapluies du plus bel effet dans les rues et les ruelles.

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A noter la découverte d’une belle artiste franco-belge, Chix, qui a réalisé l’affiche de cette année. On y reviendra.
Un verre au logo de la manifestation vous est vendu avec un porte-verre original (rose, évidemment !) dans lequel vous pourrez déguster – modérément bien sûr ! – ces beaux breuvages varois. Une petite précision : vous pourrez, avant de partir, grâce à des éthylotests, savoir si vous pouvez reprendre le volant !
Les restaurants proposent des menus spéciaux et parmi les étals, vous pourrez accompagner le vin de produits gourmands de la région (fromage, viande, coquillages) mais aussi venus de plus loin comme des produits Thaï.
Si tous les stands, les magasins, les bateaux sont décorés de rose, nombre de visiteurs ont mis un point d’honneur à être également vêtus de rose, soit avec des tee-shirts, des chapeaux (vendus à la boutique du festival où vous pouvez aussi trouver nombre d’objets souvenirs) mais aussi des foulards autour du cou, des nœuds dans les cheveux ou même des nœuds papillons surmontant originalement les tee-shirts !

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Des ballons roses volètent partout dans la ville avec juste ce qu’il faut de vent pour ne pas déranger la manifestation qui, le soleil aidant, rend ces trois jours fort joyeux.
Pour la circonstance, les parkings sont gratuits mais comme ils débordent vite, des navettes vous emmènent de la gare au centre ville et là encore, vous pouvez prendre un tuk tuk pour le visiter et aller d’un point à un autre. Ils vous attendent au pied de l’Hôtel de la tour.
Bref, tout est organisé pour faire de cette fête un moment exceptionnel de la vie culturelle sanaryenne.
N’hésitez pas à y participer!

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Jacques Brachet
Photos Monique Scaletta

Pierre MIGNONI fait « L’Escale » à Toulon

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Les amateurs de rugby ne peuvent pas ne pas connaître Pierre Mignoni, célèbre rugbyman toulonnais qui fut aussi entraîneur, joua à Béziers, Dax et en équipe de France.
Retiré de ce sport, il préside aujourd’hui aux destinées du restaurant l’Escale, situé dans l’Anse Méjan au Cap Brun, l’un des plus beaux quartiers de Toulon.
Mais si c’est un lieu idyllique, il faut le mériter car déjà, il y a bien 20 minutes à pied pour y arriver ou pour atteindre le parking en voiture car s’y croiser relève de l’aventure ! Arrivé au pied du restaurant, vous avez encore une cinquantaine de marches à descendre.
Mais il est vrai qu’arrivé dans ce véritable havre de paix, au pied de la mer à l’infini, on ne regrette pas le périple !

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Le restaurant est niché entre quelques maisons qui s’imbriquent entre elles, qui forment un îlot, une sorte de cocon à l’abri de toute nuisance.
L’Escale est un vieux restaurant toulonnais, réputé, délavé par le soleil et l’eau et c’est ce lieu magique que notre rugbyman va donc exploiter aux côtés de Magali Wulf, amie intime de Julie, l’épouse de celui-ci.
Et en ce 9 mai, nos amis fêtaient leur arrivée devant quelque 500 invités, un monde fou, fou, fou car tout le monde avait répondu à l’appel, dont Hubert Falco, maire de Toulon et Jean-Claude Ballatorre, qui fut également un grand rugbyman toulonnais… et néanmoins un copain d’école !

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Il y avait sûrement d’autres rugbymen mais n’étant pas féru en la matière et vu le monde serré comme des sardines, difficile de faire deux, trois pas sans rencontrer un obstacle.
Beaucoup de musique, beaucoup de bruit, un photographe pour immortaliser les invités qui descendaient les marches, ce fut une joyeuse et bruyante soirée même s’il fallait jouer des coudes pour se faire une place sous les lampions bleus de la terrasse.
En temps normal, ce lieu est on ne peut plus paisible et l’on se croit au bout du monde. Face à la mer, vous pouvez déguster poissons et fruits de mer « péchés mangés » comme disait ma grand mère !
On y reviendra lorsque le calme y sera revenu !

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Jacques Brachet

Sanary – Théâtre Galli : Christelle CHOLLET… Comme un ouragan

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Quelle voix !
Quelle énergie !
Quelle tchatche !
Quelle présence !
Elle sait tout faire la Chollet et tout faire avec talent : chanter, danser, jouer la comédie avec un humour corrosif et même des claquettes… avec les dents !
Elle harangue le public comme aucune autre et elle passe de « Respect » d’Aretha Franklin à « Vezoul » à Brel façon rock’n’roll pour nous offrir une superbe et émouvante version de « Dis, quand reviendras-tu ? » de Barbara, pour mieux repartir sur « Show must go on » de Freddy Mercury et, estocade finale, « Mes amis, mes amours, mes emmerdes d’Aznavour », version de folie qui fait se lever, danser, taper dans les mains, hurler la salle entière du Théâtre Galli pleine à craquer, pour célébrer cette lionne blonde au costume de zèbre jaune.
Sortie d’un ghetto blaster géant (vous savez, cet énorme transistor qu’avant le baladeur ou l’Iphone, les jeunes portaient sur l’épaule en marchant ou patinant), elle déboule avec deux Blues Brothers aussi déjantés qu’elle et démarre au quart de tour, super sexy, avec sa gouaille, sa voix d’un autre monde et elle ne va pas nous laisser une seule seconde de répit, enchaînant chansons, histoires de famille, racontant avec un humour quelquefois grinçant, des histoires, des bouts de sa vie, son mari, son carlin prénommé Jean-Michel (qui la rejoindra sur scène au final), griffant quelques chanteurs au passage et nous offrant un « merdley » des « chansons de merde », revues et corrigées, descendant dans le public pour titiller quelques spectateurs, tout ça en deux heures de temps qu’on ne voit pas filer.
Elle nous aura fait rire jusqu’au bout et vieillir de deux heures (la vieillesse est un peu son point noir) de la plus belle des façons.
Bref, notre ex-empiafée nous a offert un grand feu d’artifice, un show puissance mille, soulevant le public qui l’a ovationné durant dix bonnes minutes.
Ovation méritée.
Un petit regret : qu’elle ne prenne plus le temps de rencontrer la presse (hormis ses amis de Nice Matin) qui pourtant, à Toulon, l’a bien aidée à ses débuts. Sans compter qu’on n’a pas le droit de prendre des photos… et que la prod oublie de nous en envoyer !
La rançon de la gloire ?
Mais bon, ne boudons pas la grande jubilation que nous avons eue de retrouver notre toulousaine devenue toulonnaise par amour.

Jacques Brachet

La Seyne sur Mer
Café Théâtre 7ième Vague

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Dans la rue Berny, anciennement rue des Chais, petite rue sombre à la longue histoire, près du port de La Seyne sur Mer, officie le Café-Théâtre « 7ième Vague » qui fête ses 20 ans en 2019, régi par Gérard Rinaldi et Cédric Psaïla.
«Un lieu de loisirs culturels, d’intimité avec le public, et d’apprentissage du théâtre et des métiers du spectacle…qui bénéficie d’un cachet patrimonial : sol pavé, arcades murales et haut plafond de remise, dans des couleurs et une spatialité des plus harmonieuses». Une salle des plus chaleureuse qui peut accueillir 50 personnes dans de bonnes conditions de confort avec sièges et tables, et un bar. La salle ouvre une heure avant les concerts et offre une petite collation pour une somme modique.
Nous sommes accueillis chaleureusement par le  patron-fondateu » Gérard Rinaldi, plus connu sous le nom de Tonton Djé, artiste, généreux animateur et grand activiste pour le développement de la culture populaire à la Seyne sur Mer, qui créa pour mener à bien son action le «Constroy Mouvement».
Le nom « 7ième Vague » a été inspiré par le film « Papillon » qui raconte l’histoire de ce prisonnier français qui s’évada du bagne de Guyane. Il comprit qu’il pouvait bénéficier du ressac de la septième vague. A l’aide d’un sac de noix de coco il gagna le large et recouvra la liberté. Devenant ainsi l’emblème de ceux qui osent entreprendre en assumant les risques.
Qu’est-ce que la septième vague ? Dans son roman Daniel Glattauer la définit ainsi : « Les six premières sont prévisibles. Elles se suivent, se forment l’une sur l’autre, n’amènent aucune surprise. La septième vague est longtemps discrète. Elle s’adapte à celles qui l’ont précédée, mais parfois elle s’échappe. La septième vague remet tout à neuf. Pour elle, il n’y a pas d’avant, mais un maintenant. Et après, tout a changé ! »
Gérard Rinaldi en compagnie de la Présidente Estelle Vailland, alias Stella, de Didier Delfino responsable de la communication et de Cécile Vaquier en charge de «Constroy Mouvement», (toutes et tous artistes) présentaient les événements qui vont marquer les 20 ans de la 7ième Vague.

CB

Cet anniversaire va se dérouler sur trois jours, du 20 au 22 septembre 2019, avec une grande fête qui réunira 100 bénévoles, 100 artistes, en différents lieux de la Seyne : la place Perrin, la place Bourradet, le chapiteau des Sablettes avec un pique-nique avant les spectacles, et bien sûr la salle de la rue Berny. Il y aura des spectacles de toute nature : musiques, clown, théâtre, poésie, slam, défilé ; et même un immense apéro offert sur la place Perrin. Comme le répète Tonton Djé : On va faire pétiller la culture à la Seyne !
Nous reviendrons en détails sur ces manifestations.
Le café-théâtre recrute des bénévoles pour la réalisation de ce festival ; il est également en recherche de 7000 €uros par co-funding (internet) pour en assumer les frais. Avis aux générosités.
Autour de la 7ième vague se greffe un projet de tournage de trois films, avec des acteurs de renom, sous la houlette de Jean Noël Grougnet. A savoir «A fond de cale – Les larmes du diable – L’ange de la mort».
L’association se compose de 1078 adhérents à ce jour et de plus de 2500 abonnés, avec une équipe de 13 bénévoles permanents, d’une salariée à mi-temps, et d’un collège d’une trentaine d’artistes qui participent au choix des manifestations et à la programmation.
La 7ième vague organise aussi des résidences d’artistes.
Tonton Djé a de grandes ambitions pour l’activité culturelle de la ville. Avec sa foi, son dynamisme, sa ténacité, et l’aide enthousiaste de son équipe, nul doute qu’il réussira, pourvu que les responsables officiels de tous échelons administratifs veuillent bien lui prêter main forte.

Serge Baudot

 

Renseignements 7ième Vague, 38 rue Berny, 83500 La Seyne sur Mer –

tel : 04 94 06 02 52 – cafetheatre7vague@free.fr