J’ai repris ma route le mois dernier à travers ces surprenants paysages d’hiver dans un beau temps frisant l’insolence.!
Le Week-End Blues du Billy Bob’s à Marne la Vallée était ma première destination et c’était assez excitant de vivre ce petit mais sérieux festival à l’intérieur de ce gigantesque machin qu’est Disneyland Paris. En s’ouvrant par une soirée de cette ampleur, 2019 commençait bien pour moi. J’y ai retrouvé quelques-uns des fidèles de la région parisienne qui me suivent depuis le début, voire avant pour certains.
Dès le lendemain, je me retrouvais dans un tout autre genre de lieu que j’affectionne particulièrement, le bistrot de campagne, dans une petite salle pleine à craquer, en plein cœur du Berry. Quoi de plus naturel quand on pratique le Blues rural que cette ambiance rupestre et les petites routes pour s’y rendre et en repartir, le cœur empli de tous ces échanges cordiaux et sincères. Merci Pascal et Alain pour avoir rendu possible cette halte. Il y aura d’autres Bars des Amis un peu partout cette année, puissent-ils être aussi épatants qu’à Ivoy le pré !
Ce mois-ci je vais me retrouver en Isère et en Ardèche… Encore des petites routes qui vont lentement avec de belles gens au bout.
Voici un aperçu de mes virées à venir, je la sens bien cette année !
Archives mensuelles : mars 2019
Un petit mot de Magic Buck
Six-Fours – Le Six N’étoiles
Christophe Le MASNE – Grégory MONTEL…
Une maman obsessionnelle
C’est une fratrie de deux filles et deux garçons : Benoît (Grégory Montel), un homme lunaire et un peu à côté de ses pompes, Juliette (Olivia Cote), femme seule et un peu aigrie qui semble prendre sa famille en charge, Antoine (Philippe Rebbot), colérique, qui n’a qu’une envie : vendre la maison car il est très endetté et Blandine (Lolita Chammah), mal dans sa peau, à la fois fragile et alcoolique.
Réunis à la mort de leur mère, Benoît, pris par son travail n’étant pas arrivé à temps pour l’enterrement, ils vont se retrouver tous les quatre pour décider de ce qu’ils vont faire et surtout débarrasser la maison et la vendre éventuellement. Ils s’aiment mais ne savent pas se le dire, et chacun réagit de façon différente, les retrouvailles n’allant pas sans les difficultés d’usage entre reproches, amertume, non dits qui se disent enfin, quelquefois avec violence. Et avec ça, Grégory qui voit sa mère ( Dominique Valadié) surgir de partout, qui tente de lui dire quelque chose. Un secret enfoui qu’il semble avoir oublié et que ses apparitions inopinées vont amener à découvrir.
Jolie brochette de comédiens réunis du côté de Digne (ville natale de Grégory Montel) pour cette comédie familiale intitulée « Moi, maman, ma mère et moi », faite de rires, d’émotion, de règlements de compte, de colères mais aussi de tendresse et d’amour.
C’est, malgré une longue carrière de comédien, d’auteur et de réalisateur de courts métrages, le premier long métrage de Christophe Le Masne, qui porte ce film comme un bébé, avec amour et qu’il est venu présenter à Six-Fours avec Grégory Montel, l’un des comédiens récurrents de la série « Dix pour cent », heureux de se retrouver en pays connu, sa maman (la vraie !) habitant Bandol et étant venue ce soir-là découvrir le film auprès de sa progéniture.
Christophe, Grégory, tout d’abord, votre rencontre ?
Christophe : Je ne connaissais pas Grégory ni son travail. Ce rôle de Benoît est chez moi récurrent puisque j’en ai fait le héros de plusieurs courts-métrages… Joués par moi ! Mais pour le film, j’étais trop vieux et c’est un ami qui m’a parlé de lui. Je l’ai donc découvert dans « L’air de rien », puis dans le premier épisode de « 10% », je l’ai trouvé drôle et touchant, ce que je cherchais pour mon personnage. Il s’est donc imposé tout naturellement. Pour moi, Benoît, c’était lui, à la fois naïf, drôle, inquiet, angoissé, ado attardé… C’est un vrai acteur de comédie, comme pouvaient l’être ces acteurs italiens des années 50 où derrière un pitre on ressent un vrai comédien dramatique.
Grégory : J’ai reçu le scénario, j’ai beaucoup aimé l’histoire et le personnage que Christophe me proposait. Nous nous sommes rencontrés et nous sommes toute de suite bien entendus. Malgré cela, j’ai fait des essais car aujourd’hui les producteurs sont frileux et les essais, ça les rassure. Et moi ça ne me gène pas. S’il faut les faire, pourquoi pas ?
Christophe, comment est venue l’idée de cette histoire ?
L’idée m’est venue en écrivant d’autres choses, l’idée de base est cet homme qui a un compte à régler avec sa mère, ce qui était un peu mon cas qui viens aussi d’une famille nombreuse. Ces personnages rejoignent un peu mes frères et sœurs, surtout ma petite sœur. Quant à Benoît, c’est un peu moi et je traîne ce personnage depuis si longtemps que je voulais le voir dans un long métrage. Il revient dans la maison familiale, il a oublié beaucoup de choses et tout à coup il retrouve tout par le biais des apparitions de sa mère.
C’est aussi un film sur le deuil et comment, malgré les divergences, l’union peut revenir dans une famille lorsque les parents disparaissent.
Florian Bensoussan, psychologue, qui a animé le débat après la projection, en compagnie de Christophe le Masne et de Grégory Montel
Pourquoi ce titre répétitif ?
Au départ le film devait s’appeler « Maman est morte », ce qui nous a fait hésiter et j’ai pensé à ce double titre car le sujet est un peu obsessionnel. L’obsession de Benoît est sa mère et comment se sortir de cette obsession ?
Grégory, qu’est-ce qui vous a amené à être comédien ?
A 13 ans, j’ai découvert la scène en interprétant une pièce à l’école et j’ai aussitôt eu envie de faire du théâtre. Mais dans ma famille, il fallait faire des études aussi j’ai passé le bac, fait des études classiques et une fois terminées, je me suis dit : c’est le moment où jamais. Je suis alors entré au cours Florent J’ai rencontré Dominique Besnéhard qui m’a fait rencontrer à son tour plein de gens dont mon agent et Jean-Daniel Verhaeghe qui m’a offert mon premier grand rôle TV dans « Raboliot ». Puis j’ai joué de petits rôles au cinéma : Dans « le serpent », j’avais une scène avec José Garcia. Mon premier grand rôle au cinéma c’est dans « L’air de rien » de Grégory Magne et Stéphane Viard, auprès de Michel Delpech.
Puis il y eu « Dix pour cent » qui, grâce encore à Dominique Besnéhard, m’a ouvert grand les portes.
Et vous, Christophe ?
Je voulais être comédien et suis allé aux cours de Jean-Laurent Cochet où je ne me suis pas senti à l’aise. Donc, comme mon camarade, j’ai fait le cours Florent. Mais j’avais très envie de réaliser. J’ai donc fait beaucoup de courts métrages tout en pensant à passer au long métrage. J’ai eu quelques déboires qui ont un peu freiné cette envie et puis il y a eu ce personnage que j’ai eu envie d’exploiter et j’ai pensé que c’était le moment de sauter le pas. mais il n’était plus question que je joue le rôle de Benoît !
Christophe, Grégory et Noémie Dumas, programmatrice du Six N’étoiles
Grégory, depuis « Dix pour cent », vous n’avez plus arrêté !
C’est vrai, j’ai enchaîné au cinéma avec « Les chatouilles » d’Andréa Bescond et Eric Metayer, « L’heure de la sortie » de Sébastien Marnier. Pour la TV j’ai tourné « Vivre sans eux » de Jacques Maillot, avec Bernard Lecoq. J’ai enchaîné sur une autre série pour M6 « Le grand bazar » de Baya Kasmi et Michel Leclerc avec Naillia Harzoune, Julia Piaton, Biyouna. Je viens de terminer un film avec le réalisateur de « L’air de rien », Grégory Magne, avec Emmanuelle Devos. Au printemps j’ai deux tournages de prévus avec Jérôme Bonne et Miguel Courtois…
Grégory, vous avez pris goût au long métrage ?
Evidemment et j’ai d’ailleurs un projet mais c’est plus long à réaliser que pour un comédien !. Aujourd’hui, faire un film est une aventure et ce n’est pas si facile. Et même lorsqu’on l’a fait, il y a « l’après » qui n’est pas toujours simple. Pour celui-ci, le film terminé le distributeur s’est défilé. Il a donc fallu nous débrouiller tout seul et s’en charger nous-mêmes. Ce qui fait qu’on doit accompagner le film partout où il passe. Mais je vais continuer et d’ailleurs, on a des projets avec Grégory… On ne se quitte plus !
Propos recueillis par Jacques Brachet
Du nouveau sur France 2
CAÏN, SAISON 7
Réalisée par Bertrand Arthuys (épisodes 55 et 56, et épisodes 61 et 62), Jason Roffé (épisodes 57 et 58) et Thierry Petit (épisodes 59 et 60)
Scénarios : Bertrand Arthuys, Claude Scasso, Philippe Lyon, Jean-Marie Chavent, Isabelle Prot, Émilie Clamart-Marsollat et Dominique Golfier
Une série créée par Bertrand Arthuys et Alexis Le Sec
Caïn change de peau grâce à la complicité de Julien Baumgartner et il veut voir la vie en couleurs ! Seulement le destin va lui complexifier la tâche ! Le voilà père et grand-père ! Et pour Caïn, la famille, ça n’a jamais été simple ! Camille va faire voler en éclats les rares îlots de stabilité qui lui restaient, à commencer par son travail d’enquêteur ! Attachante, solaire et impulsive, elle est aussi extrême dans les sentiments que dans son besoin d’amour. En quête permanente d’une famille fantasmée, elle va tout faire pour donner une seconde chance à son père et à Lucie, et peu importe les conséquences ! Heureusement que le concret bien trivial des meurtres commis dans la cité phocéenne apportera à Caïn un peu de paix, et l’obligera à préserver l’essentiel : son ironie mordante, et son goût immodéré pour les duels avec des criminels hors normes.
Avec : Julien Baumgartner (Caïn), Julie Delarme (Lucie), David Baïot (Legrand), Mourad Boudaoud (Borel), Smadi Wolfman (Dr Stunia), Natacha Krief (Camille).
Et parmi les guests de cette nouvelle saison : Victoria Abril (épisodes 1 et 2) Andréa Ferreol (épisodes 1 et 2), Christian Rauth (épisode 3), Laurent Hennequin (épisode 4), Christine Lemler (épisode 4), Barbara Chaulet (épisode 5), Cécile Spang (épisode 5), Astrid Veillon (épisode 6), Alika Del Sol (épisode 6), Stéfan Godin (épisode 6), Guilaine Londez (épisode 7), Aurélie Vaneck (épisode 7), Sandra Parfait (épisode 8), Djibril Pavadé (épisode 8), Natacha Krief (épisode 8).
KEPLER(S) – série de 6x52mn, à partir du lundi 4 mars à 21h
Un tueur sans identité, un flic qui en a trop
Réalisation : Frédéric Schoendoerffer
Scénario : Yoann Legave et Jean-Yves Arnaud
Avec : Marc Lavoine (Samuel Kepler), Sofia Essaïdi (Alice Hadad), Isabelle Renauld (Catherine
Hadad), Élodie Navarre (Anne Kepler), Serge Riaboukine (commissaire Nobre), Cyril Lecomte (Batista), Stéphan Guerin-Tillié (Antoine Metzger
« Kepler(s ») est une série où le mystère porte autant sur l’identité du tueur que sur celle de Kepler, ce flic qui va devoir enquêter sur lui-même et se révéler aux autres pour résoudre son affaire.
Suite à une opération de police qui a mal tourné, Samuel Kepler, un flic à la santé mentale chancelante, est mis au vert au commissariat de Calais où il tente de se reconstruire avec sa femme Anne et leur fille Marion. Affecté à un simple travail de bureau, Kepler pense tenir ses démons à distance. Mais une mort va tout bouleverser.
Le corps d’une jeune fille blanche est retrouvé sur le terrain de l’ancienne jungle de Calais … celui de Lucie Martel, une lycéenne qui lui rappelle sa propre fille. Poussé par sa hiérarchie, Kepler va devoir faire ce qu’il craignait le plus : enquêter à nouveau et retourner sur le terrain, au milieu de la souffrance des migrants.
Pour trouver le tueur, il doit faire équipe avec Alice Haddad, une jeune flic locale qui va être son guide et le témoin inquiet de sa chute.
Toulon – Le Liberté : « Mélancolie(s) »
Ils sont huit comédiens du Collectif in Vitro (Julie André, Gwendal Anglade, Eric Charon, Aleksandra De Cizancourtt, Olivier Faliez, Magaly Godenaire, Agnès Ramy et David Seigneur) qui on d’abord improvisé sur le travail de Julie Deliquet fusionnant deux pièces majeures d’Anton Tchékhov : «Les Trois Sœurs» et Ivanov», en restant assez près du langage de Tchékhov, du moins en français.
« Mélancolie(s) » se découpe en 3 chapitres (au lieu d’actes, ce qui ajoute au côté littéraire de la pièce), trois moments cruciaux de la vie des personnages.
La vaste scène du Liberté est recouverte d’un plancher sur lequel repose côté cour une grande table chargée de victuailles et de bouteilles, quelques chaises autour. Décor simple dans lequel vont évoluer les huit personnages, qui par l’art de la mise en scène de Julie Deliquet, se placeront sur tout l’espace de la scène comme des pièces d’un jeu d’échec en fonction des événements, positions assez révélatrices des psychologies, des états d’âme, dans une remarquable distribution. Tous ces comédiens jouent au sommet.
En prologue, un couple à l’avant d’une voiture sur un grand écran. On sent bien qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Puis premier chapitre : on se retrouve un an avant. C’est le printemps. L’homme de ce couple, Nicolas, vient revoir la maison qu’il fréquenta dans sa jeunesse, il était ami du père, décédé. C’est l’anniversaire de Sacha, l’une des trois sœurs ; on finit par se reconnaître, c’est la joie, on fait la fête. Nicolas est accompagné d’un ami tonitruant, sûr de lui, assez imbuvable. Par exemple il affirme avec violence, envers et contre tous, que le carpaccio est une soupe, et le gazpacho une viande crue. Ce qui donne une idée de la raideur et de la fatuité du personnage.
A partir de là on pénètre dans la vie de ces huit personnes de génération années 70, qui se croit vieille et finie à 40 ans. On se trouve dans un trou perdu au bord de l’océan. Certains s’approchent de la dépression, n’assument plus, ou très mal, les aléas de la vie. Amours déçus, solitude, ennui, travail épuisant, difficultés financières, etc… Tous sombrent dans la ou des mélancolies. La seule qui aurait vraiment des raisons de sombrer, mais qui y échappe, c’est la femme de Nicolas, en train de mourir atteinte d’une grave maladie.
Le troisième chapitre est dédié à Nicolas. Sa femme est morte. On fête son mariage avec l’une des trois sœurs, Sacha, qui a divorcé. Là ce n’est plus de la mélancolie, mais du drame ; Nicolas se dévoile, entre salaud et type qui n’a pas eu de chance (c’est toute l’ambiguïté du personnage tout au long de la pièce), sans complaisance, il se détruit complètement, aucun argument ne le ramène à la raison, sa seule issue est le suicide. Qu’il commet en allant se tirer une balle. Cette descente aux enfers est peut-être un peu longue, mais n’oublions pas que ce sont des Russes, victimes bien sûr de ce qu’on appelle » l’âme russe », qui est le besoin de la souffrance, selon Dostoïevski.
C’est une pièce littéraire, en ce sens que tout passe par le langage, par les mots, révélateurs des sentiments cachés, secrets, qui laissent sortir des choses qu’on aurait voulu ne pas dire, comme par exemple quand Nicolas, en conflit avec sa femme, laisse échapper la phrase terrible qui lui annonce qu’elle va mourir sous peu.
Pour rendre la pièce plus accessible,(elle dure deux heures), Julie Deliquet a choisi de faire jouer les comédiens façon théâtre de boulevard, c’est à dire qu’on parle très fort, qu’on s’agite, se déplace très vite, en plus d’attitudes corporelles dynamiques, qui font qu’on est emporté dans ce maelstrom, dans lequel chacun des spectateurs doit retrouver des moments qu’il est en train de vivre, ou qu’il a vécu.
La musique qui marque une pause entre les différents chapitres est d’un à propos parfait. Par de grosses vagues sonores, elle insuffle une atmosphère angoissante, laissant prévoir un dénouement tragique.
Gros succès public issu d’une salle comble.
Serge Baudot
Six-Fours : l’UR 13 invitée de l’UR PACA
pour le concours régional de l’audiovisuel
C’est à Six-Fours, reçu par le club photo Ph’o’Azur, que l’Union Régionale 13 de photographie, invitée par l’Union Régionale PACA présidée par Mme Francine Chich, est venu sélectionner les diaporamas de ce concours régional, qui existe depuis plus de 25 ans.
En lice, 28 diaporamas représentant une dizaine de clubs de la région PACA.
Le jury était composé de Chantal Marchal, présidente de l’ODM de Marseille (Ne pas confondre avec l’Olympique de Marseille !), Marcel Boi, auteur et commissaire de l’UR13, Yves Demit, président du Club Photo Toucassin (Solliès-Toucas) et Daniel Rimallo du vidéo-club de Six-Fours.
Nos quatre jurés devaient donc sélectionner quatre ou cinq projections qui pourront représenter la région au concours national 1 qui se déroulera à Rouen les 12 et 13 avril.
Sachez que nos concurrents s’appellent des diaporamistes, même si l’on ne trouve pas encore ce mot dans le dictionnaire. Sur ces 28 montages présentés, bien évidemment il n’y a pas que des chefs d’œuvres mais, tous sujets abordés, nous avons vu quelques diaporamas de grande qualité et le jury en a sélectionné cinq.
A noter qu’au départ, seuls quatre d’entre eux sont officiellement sélectionnés mais, certains clubs photos régionaux n’ayant pas de diaporamistes, un cinquième peut être repêché pour participer au concours.
Ainsi en ont décidé nos quatre jurés et les sélectionnés sont donc :
– Marc Pélissier, représentant le club IBM en pays d’Auge, qui nous a proposé « La glace », des photos somptueuses prises dans l’Antarctique. Il est un habitué des grandes manifestations photographiques et très souvent lauréat.
– Claude-Marie Auger, du club de Mouans-Sartoux, qui nous a offert un superbe film sur un couple magnifique d’éleveurs nomades de rennes au fin fond de l’Oural, sous le titre « La vie d’Yvan et d’Alexandra »
– Anne-Marie Gimenez, du Club photo Marius de St Mître les Remparts, nous a émus en nous présentant « Un foulard dans la nuit », l’histoire du petit David, déporté avec son frère et ses parents et dont le foulard de sa mère est l’unique souvenir de celle-ci.
– Dominique Garcia, du club IBM Côte d’Azur, nous a offert de superbes « Silences d’hiver », des photos de paysages sous la neige dont ont sait la difficulté à réaliser et qui ressemblent, par leur finesse, à des oeuvres à l’encre de Chine.
– Renée Brachet (Non, ce n’est pas ma cousine !) du club Caméra de Cannes, a choisi, pour dénoncer la violence et la brutalité des spectacles de tauromachie, le montage de 178 peintures absolument magnifiques de beauté, d’élégance et de mouvement, sous le titre de « Danseuse ridicule », accompagnées de la chanson de Cabrel « La corrida ».
Ainsi donc en a décidé le jury.
Les concurrents se retrouveront donc à Rouen parmi une soixantaine de concurrents venus de toute la France dont dix seront sélectionnés en coupe de France.
La concurrence sera dure et… que les meilleurs gagnent !
Jacques Brachet