Archives mensuelles : septembre 2018

La Rochelle – 29ème Festival de la Fiction TV
D’excellentes nouvelles d’ARTE

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Sur 18 films et artistes primés au 20ème festival de la Rochelle, 9 – la moitié exactement – ont été raflés par Arte.
Prix de la mini-série avec « Jeux d’influence – Meilleur scénario, meilleur espoir masculin pour « Une vie après » – Meilleur espoir féminin pour « Dévoilées  » – Meilleur téléfilm, meilleure réalisation, meilleure musique pour « Jonas » – Prix d’interprétation masculine et Prix Nouvelle Aquitaine pour « Je sais tomber ».
C’est dire si la chaîne se porte bien et a du flair pour renifler les bonnes fictions !
Avant la remise des prix, nous avions rencontré son directeur de la fiction Olivier Wotling qui nous disait avec satisfaction (sans savoir les résultats du festival) être absolument ravi de l’année écoulée.

Une vie après je sais tomber
jeux d'influence jonas
Une vie après – Je sais tomber -Jeux d’influence – Jonas

« Ça a été pour nous une année très riche dans sa diversité puisque nous avons abordé tous les genres sauf le polar. Nous sommes allées jusqu’à la science fiction burlesque avec « Coincoin et les Z’Inhumains » que vous verrez bientôt, que nous avons abordée grâce à la rencontre d’auteurs qui ont travaillé sur ce sujet dans une atmosphère très singulière.
Par contre il y a un certain retour sur la série politique. Le soucis d’Arte est d’être est d’être de son temps, contemporaine de son époque.
Ainsi avons-nous abordé le problème des pesticides avec « Jeux d’influences » de Jean-Xavier de Lestrade, le problème des religions avec une série danoise « Au nom du Père », un film suisse « Dévoilées » et un film franco-italien « Il miracolo », le problème d’anticipation et de science fiction avec les séries « Ad vitam et « Il était une seconde fois », de la crise migratoire avec « Eden ».
La famille est omniprésente dans nombre de nos séries et unitaires. Aujourd’hui, ce n’est plus la famille qui regarde la télé, c’est la télé qui regarde la famille
Notre soucis est d’entrer dans les sujets de société actuels avec des rôles très forts.
Nous sommes également heureux de voir que de grands réalisateurs viennent à nous car ils trouvent à la télévision divers formats qui peuvent s’adapter à leurs scénarios.
Nous voulons aussi pouvoir faire émerger de jeunes talents comme Christophe Charrier dont c’est le premier film. Nous proposerons des portraits d’hommes et de femmes dans des moments clefs de leur vie et bien évidemment, nous développons les coproductions européennes afin d’ouvrir les échanges entres pays, entre réalisateurs et scénaristes, faire découvrir de grands acteurs, croiser les idées, les cultures, partager des valeurs, confronter nos imaginaires. L’important est la rencontre avec l’autre.

coincoin

Aujourd’hui nous travaillons avec l’Espagne , l’Italie, l’Allemagne, la Scandinavie, l’Irlande, la Grèce et même Toronto. Nombre de réalisations sont en train d’être tournées sur des sujets divers et toujours d’actualité.
Notre propos c’est de pouvoir exprimer des sujets, des points de vue forts portés par des réalisateurs et des comédiens aussi forts.
C’est notre ambition ».

Propos recueillis par Jacques Brachet

La Rochelle – 20ème festival de la fiction TV
Un Toulonnais à l’honneur : Christophe CHARRIER

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Eh oui… à Toulon, nous pouvons nous targuer que c’est un Toulonnais qui a fait le buzz au festival de la Rochelle !
Un tout jeune réalisateur, Christophe Charrier, puisque c’est son premier film, qu’il en est l’auteur, le scénariste et le réalisateur, ce qui est déjà rare et ce qui n’est jamais arrivé, c’est qu’il est le premier à emporter trois prix pour un premier film : le prix du meilleur téléfilm, le prix de la meilleure réalisation, les deux prix les plus importants et le prix de la meilleure musique signée par Alex Beaupin.
Le film s’intitule « Jonas », co-produit par « En Cie des Lamas » et Arte France et il a également fait une grosse impression sur le public et même sur les professionnels. La preuve.
Car le film est vraiment original, abordant plusieurs sujets dont la quête d’un passé douloureux, inexpliqué d’un garçon d’une trentaine d’années, Jonas (Félix Maritaud) à qui il est arrivé un drame alors qu’il avait quinze ans, drame dont il ne se souvient plus et qu’il cherche à reconstituer. Il va donc affronter son passé et en le remontant c’est un autre jeune comédien Nicolas Bauwens, qui joue l’adolescent. Entre les deux Jonas, un personnage étrange et ambiguë (Tommy-Lee Baïk) dans une atmosphère lourde, quelquefois glauque, qui vous tient en haleine.
Un film totalement maîtrisé malgré la jeunesse de Christophe, une histoire hallucinante et de jeunes et superbes comédiens avec en prime, la musique très forte, qui ajoute à l’ambiance, d’Alex Beaupin qui n’en n’est pas à sa première oeuvre pour le cinéma puisqu’il a signé toutes les musiques du réalisateur Christophe Honoré, celle du film de Michèle Laroque (Brillantissime) et qui avait déjà collaboré sur un court métrage avec Christophe.
Plaisir donc de rencontrer Christophe et ses comédiens avec en prime, celle qui joue la mère de Jonas : Aure Atika.

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Christophe, c’est ton premier film… Un rêve d’enfant ?
Tout à fait. J’ai toujours aimé et voulu écrire et réaliser. Je n’ai pourtant pas fait d’école de cinéma mais dans ma tête, il n’y a toujours eu que ça. Et si je n’avais pas ça, je ne sais pas ce que j’aurais pu faire.
Le scénario est une idée à toi ?
Oui, j’ai écrit tout seul dans mon coin sans savoir où ça allait me mener. C’est une fois fini le scénario que j’ai commencé à chercher un producteur et la chance a voulu que je rencontre Sandrine Brauer et Marie Masmonteil qui m’on très vite dit la phrase magique que j’espérais : « Le scénario nous plait ». Je pouvais alors commencer à vivre mon rêve !
Avais-tu pensé au cinéma ou à la télévision ?
Avec la production on s’est très vite dit que c’était un sujet pour la télé. Je pensais que le film serait vu par un plus grand nombre de spectateurs qu’au cinéma. Et là encore, Arte a très vite dit oui.
Tu es toulonnais, tu as tourné à Toulon… Y a-t-il des éléments biographiques ?
C’est un mélange de trucs perso mais j’avais envie de tourner chez moi, entre autre au Collège Notre-Dame où je suis allé, dans mon gymnase… Après, dans un film, surtout le premier, il y a toujours des éléments personnels mais j’avais envie d’écrire et réaliser un récit romanesque. On est sur de la chronique, de la romance avec du suspense, du mystère où tout se décante au fur et à mesure. Donc on retrouve des choses de moi, de mes parents… de mon chien !
Je suis parti d’un homme basique derrière lequel se trouve un prédateur auquel aura affaire Jonas. C’est en fait une jolie histoire au départ qui va, à un moment, déraper. C’est un film sur le silence, la lâcheté.

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Tommy-Lee Baïk – Nicolas Bauwers – Félix Maritaud

Le choix de tes comédiens est tout juste formidable !
Le problème était que je trouve deux comédiens qui se ressemblent pour jouer deux époques de la vie de Jonas. J’avais besoin d’indices pour qu’il y ait une vérité. J’ai donc choisi Félix Maritaud, qui a déjà beaucoup tourné et Nicolas Bauwens qui poursuivait des études et n’avait jamais tourné. Je les ai beaucoup fait travailler ensemble afin qu’ils aient des postures, des gestes qu’on retrouve chez les deux. Mes comédiens, c’est du kif, du béton armé !
Justement, dans le film, Félix Martinaud, vous êtes homosexuel… C’est votre quatrième rôle d’homosexuel… N’avez-vous pas peur que l’on y vous cantonne ?
(Il rit) Même pas peur ! C’est vrai que le hasard fait que j’ai enchaîné quatre fois sur ce type de rôle. Rassurez-vous, je ne veux pas m’y spécialiser mais les propositions sont venues comme ça et comme les rôles étaient intéressants, pourquoi les refuser ? C’est mon métier de jouer et si les histoires, les rôles sont bons, pourquoi dire non ? J’ai 25 ans, j’ai le temps de jouer d’autres rôles. La notoriété n’est pas ce qui m’intéresse. Ce qui m’intéresse, c’est jouer. Mon rêve aujourd’hui serait d’interpréter un mec qui pête un câble !
Et c’est ce que vous avez toujours voulu faire ?
(Il rit à nouveau) Non, mon rêve était d’être gogo danseur à Los Angeles ! En fait, je n’avais aucun rêve précis, le cinéma est venu par hasard, par un concours de circonstances.

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Aure Atika

Aure Atika, vous jouez la mère d’un fils de plus de trente ans alors que vous semblez être sa sœur !
(Elle rit, elle aussi) Merci du compliment mais il y a des femmes qui ont des enfants très jeunes. Je pense être une mère crédible. Ca donne d’ailleurs des rapports différents de complicité par le fait que le rapport d’âge est étroit.
Votre rôle est intéressant car vous jouez une jeune mère cool, complice et sans tabou avec l’homosexualité de son fils puis une mère plus âgée et meurtrie
Et c’était très intéressant à jouer. Le plus difficile était de me rajeunir lorsque pour la première partie de la vie de son fils !!! Et après, c’est une mère qui doit vivre avec une douleur indicible et qui doit continuer à avancer pour son autre fils.
Christophe, pourquoi avoir appelé votre héros Jonas qui n’est pas un prénom courant ?
Au départ le film devait s’intituler « Game Boy » mais le titre était déjà pris. J’ai choisi d’appeler le héros Jonas et de donner son prénom comme titre du film. Ca signifie une personne qui ne peut pas échapper à son destin.

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Propos recueillis par Jacques Brachet
Christophe viendra au cinéma Royal à Toulon avant qu’il ne soit diffusé. Ce sera début octobre m’a-t-il dit.

La Rochelle
On a fêté le 20ème anniversaire du festival de la fiction TV

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De gauche à droite : Stéphane Strano, Christophe Lamotte, réalisateur,Bruno Debrandt, comédien, Audrey Ismaël, compositrice, Baya Kasmi, scénariste, Marie Gillain, comédienne et présidente, Jean-Benoît Gillig, producteur.

Arriver à la Rochelle avec un soleil éclatant, c’est déjà une récompense après un trajet Toulon-La Rochelle aussi long que stressant. Mais, tout à notre joie de retrouver les amis journalistes, tous les bénévoles qui, depuis des années, nous chouchoutent avec une grande gentillesse et un beau sourire et nos deux « piliers-press » Jérémy pour les rendez-vous et les interviews, Magali pour les photos call… Bref, c’est déjà une grande joie qui va se transformer en course à la star, aux queues pour les films, tout cela entre un jus d’orange, un café et deux (trois ?) coupes de champagne, dans une ambiance bon enfant, d’autant que cette année, le festival fêtait son vingtième anniversaire.
20 ans déjà, une belle aventure commencée à St Tropez grâce à Quentin Raspail qui eut cette belle idée.
Hélas, peu suivi par une ville qui mise plus sur la mer, le soleil et les yachts et n’a que peu de structures culturelles, Quentin eut l’idée de proposer le festival à la Rochelle, ville aussi belle et accueillante que culturelle. Et celui-ci s’est lové avec délice en vivant au fil des marées sur ce joli port, attirant chaque année un peu plus de monde. Et nous avons suivi Quentin !
Aujourd’hui il a laissé sa place à Stéphane Strano qui a donc repris les rênes en y apposant sa patte et en faisant de ce festival français, un festival francophone puis européen. et c’est lui le premier qui, traditionnellement, nous y accueille, à la première heure du début du festival.

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Rencontre
« Stéphane Strano, quelles réflexions vous évoquent ce vingtième anniversaire ?
D’abord je dirai : une réflexion raisonnable. Du coup je n’ai voulu ni fastes ni feu d’artifice, je n’ai pas voulu utiliser l’argent public à ce genre de choses. Mais il faut que le festival reste une fête. Après ça, je me suis posé la question : que va-t-on faire après vingt ans ?
Il y a dix ans, nous avons invité nos amis francophone à participer, puis ce furent les européens. Il va falloir développer encore plus cela.
Il y a eu aussi les résidences d’auteurs. Trop peu à mon goût, à raison de trois saisons par an. Du coup, nous allons avoir un lieu afin d’être plus efficaces et de créer des rendez-vous de la création francophone. Et il y a aussi le problème de la croissance.
C’est plutôt bien, non ?
Oui, bien sûr puisqu’il y a une croissance constante, et des professionnels et des spectateurs. J’avoue que de voir les salles pleines c’est réjouissant mais d’un autre côté c’est frustrant de voir qu’on en refuse à chaque séance. Il va donc falloir trouver des lieux et peut-être aussi ajouter des jours. Déjà, nous avons ajouté une demi-journée. La progression doit se faire en douceur et en délicatesse. Mais on ne peut pas retenir la croissance d’un festival.
Y a-t-il des possibilités à la Rochelle ?
Oui, nous avons cette chance qu’il y ait encore des flexibilités. Il y a le fort Louis, ce lieu mythique chargé d’Histoire qui accueillera la résidence d’écriture francophone. Les travaux ont pris du retard suite à l’incendie de la Mairie mais ça va se faire.
Parlons de l’avenir de la fiction…
L’avenir de la création française est le sujet le plus important aujourd’hui, nous y travaillons avec Yves Bigot, qui est le directeur général de TV5Monde et responsable du Comité de Sélection France. je pense que, comme lui, il faut que la production française se diversifie plus. C’est vrai qu’elle est le reflet de notre société mais il faut qu’elle soit plus éclatée et corresponde à tous les publics.
Polars, adaptations, la création n’est-elle pas un peu frileuse ?
Je crois que nous sommes capables de faire des séries et des unitaires de qualité mais il faut essayer de faire bouger les lignes. Nous avons quand même réalisé des œuvres ambitieuses et belles comme « Le baron noir », « Dix pour cent », « Le bureau des légendes » qui resteront dans les esprits. Mais on peut toujours s’améliorer. Pour parler du polar, même celui-ci commence à évoluer en ne traitant pas seulement d’une affaire mais en proposant un sujet parallèle dans l’histoire.
Le style français n’est à mon goût pas assez affirmé mais je suis d’un naturel optimiste et je pense qu’on va améliorer les choses. Il faut atteindre cet objectif et je pense que nous sommes sur la bonne voie !
Il y a aujourd’hui de plus en plus de festivals concurrents. Qu’en pensez-vous ?
C’est vrai que d’autres festival tournés vers la télévision naissent mais je pense que chacun a trouvé sa spécificité, a trouvé sa place après quelques années de flottement. Chacun a trouvé son ADN comme nous l’avons fait et la Rochelle reste quand même LE festival de référence. Sincèrement, c’est aujourd’hui le plus grand festival ».

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Ouverture élégante avec Virginie Guilhaume. Clôture déjantée avec Mathieu Madénian

Après cette rencontre, nous reprenions pour trois le marathon, le cercle infernal projections-rencontres-photo-call sous un soleil de plomb. Les trois coups furent frappées par l’élégante Virginie Guihaume qui eut la joie de recevoir le président actuel et le « past » président, Quentin, heureux et ému de revenir sur les lieux où il œuvra plusieurs années après St Tropez.
Ce fut un joli moment d’émotion.
Puis, chose rare, en ouverture nous eûmes droit à une comédie : une série que l’on découvrira sur M6 « Papa ou maman », écrite par Alexandre de la Patelière, Eliane Montane et Mathieu Delaporte, réalisée par Frédéric Balekdian, avec une famille qui a comme duo vedette Emilie Caen et Florent Peyre, tous plus foldingues les uns que les autres, qui nous a permis de bien rire avant de rejoindre le traditionnel repas d’ouverture chez André avec la banane, ce qui est toujours un moment très convivial de retrouvailles.

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Le retour de Quentin Raspail, avec le maire de la Rochelle Jean-François Fountaine et l’actuel président, Stéphane Strano

Mais dès le lendemain, l’ambiance dans les salles fut moins festive, entre meurtres et enlèvements, coups de feu et coup de poings, femmes battues et corps amputés, maladies et problèmes familiaux… Il y en eut pour tous les goûts jusqu’à la fin où le sourire et même carrément le rire revint enfin avec « Mike », la série d’OCS qu’on verra en octobre, écrite par Frédéric Hazan et Max Boublil que l’on retrouve aussi comme comédien. Encore une série totalement déjantée qui a fait hurler de rire une salle entière, professionnels et spectateurs compris. On y reviendra car j’ai pu les rencontrer et croyez-moi, ce fut loin d’être triste !
Hormis la chasse aux autographes d’une énorme foule, le trio de tête fut l’arrivée de trois équipes des séries les plus vues et les plus populaires, de la plus ancienne qui est évidemment « Plus belle la vie » (France 3) à la toute récente qui est  » Un si grand soleil (France 2) », en passant par celle qui, depuis plus d’un an, fait un carton : « Demain nous appartient » (TF1). Dès 7 heures du matin, les fans s’agglutinaient au village pour attendre la première fournée qui n’avait lieu qu’à 11 heures, créant des files impressionnantes, patientes et calmes, précisons-le. Ce fut moins calme lors de l’arrivée de leurs héroïnes et héros !
Après le charme et l’élégance de Virginie Guihaume à l’ouverture, nous eûmes en clôture un Mathieu Madénian au mieux de sa forme caustique à souhait, balançant des vannes sans filtre et souvent dévastatrices sur tout ce qui bougeait, en particulier les lauréats qui ne montaient pas sur scène que pour recueillir leur prix !
Du grand Madénian.

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Benjamin Voisin, Lola Créton, Frédéric Pierrot

Une distribution des prix bien équilibrée, digne du beau jury qui les décernaient, dont la présidente était la lumineuse Marie Gillain (Voir article précédent)
Un petit tour à la fête traditionnelle pleine de bruit et de musique et la Rochelle reprenait son rythme de fin d’été. Un été indien qui n’en finit pas, pour le plaisir des Rochellais et la tristesse des festivaliers qui quittaient avec regret ce moment intemporel que tout festival propose.
Vivement la 21ème saison !

Jacques Brachet

Le palmarès
Meilleur téléfilm : « Jonas » (Arte)
Meilleure mini-série : « Jeux d’influence » (Arte)
Meilleure série 52′ : « Dix pour cent » (France 2)
Meilleure série 26′ : « HP » (OCS)
Meilleure série Web : « L’Arène » (Nitrofilms – (Québec)
Meilleure fiction européenne : « The Day » (FBO – Belgique)
Prix spécial du jury fiction européenne : « The Carlos Benede Story »
(Hager Moss Films – Allemagne)
Meilleure fiction francophone : « Invisibles » (TSK Studios – Côte d’Ivoire)
Meilleure réalisation : Christophe Charrier (« Jonas », Arte)
Meilleur scénario : « Une vie après » (Arte)
Meilleure musique : Alex Beaupain pour « Jonas » (Arte)
Meilleure interprétation féminine : Noémie Lvovsky, Roxane Potereau, Léonie Simaga
(« Les Impatientes », France 3)
Meilleure interprétation masculine : Frédéric Pierrot (« Une vie après »,  Arte)
Meilleur espoir féminin : Lola Créton (« Dévoilées », Arte)
Meilleur espoir masculin : Benjamin Voisin (« Je sais tomber » Arte)
Prix des collégiens de la Charente-Maritime : « Escape » (GM6)
Prix Nouvelle-Aquitaine des lecteurs « Sud Ouest » : « Je sais tomber » (Arte)
Meilleure série des 20 dernières années : « Capitaine Marleau » (France 3)

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Toute (ou presque) l’équipe de « Jonas« 

A noter, tout d’abord, que Arte a raflé la mise avec 8 nominations sur 17, que pour la première fois, ce sont trois comédiennes qui remportent le prix de la meilleure interprétation féminins (Elles étaient absentes toutes les trois) et – on en est très fier – qu’un jeune Toulonnais, dont c’est le premier film qu’il a écrit, scénarisé et réalisé, a raflé trois prix. Il s’agit de Christophe Charrier qui, pour « Jonas », a donc reçu le prix du meilleur téléfilm, le prix de la meilleure réalisation, et le prix de la meilleure musique signée par Alex Beaupin. Et c’est encore Arte.
Il était entouré de ses jeunes et beaux comédiens : Félix Maritaud, Nicola Bauwens, Tommy-Lee Baïk et de la belle Aure Atika.
Et précisons qu’il sera reçu dans sa ville en fanfare dans sa ville, au cinéma le Royal où il présentera son film début octobre

OPERA de TOULON – Samedi 15 septembre 20h
Ouverture en majeur

« Vituose » avec Gauthier Capuçon au violoncelle et l’Orchestre symphonique de l’Opéra de Toulon, dirigé par David Wroe
En partenariat avec le Festival de Musique de Toulon et sa Région

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Gauthier CAPUCON est un des violoncellistes français les plus recherchés de la jeune génération.Initié au violoncelle dès l’âge de 4 ans, Gautier Capuçon étudie avec Annie Cochet-Zakine et Philippe Muller, avant de se perfectionner à Vienne avec Heinrich Schiff. Parallèlement, il parfait son expérience au sein de l’Orchestre des Jeunes de la Communauté Européenne avec Bernard Haitink, puis du Gustav Mahler Jugendorchester avec Kent Nagano, Daniele Gatti, Pierre Boulez, Seiji Ozawa et Claudio Abbado. Il est primé dans plusieurs concours internationaux et reçoit notamment le 1er Grand Prix du Concours International André Navarra à Toulouse. Parmi les nombreux chefs d’orchestre qui l’ont dirigé, citons Myung-Whun Chung, Gustavo Dudamel, Charles Dutoit, Christoph Eschenbach, Valery Gergiev, Bernard Haitink, Philippe Jordan, Herbert Blomstedt, Semyon Bychkov, Stéphane Denève, Paavo Jarvi, et ce avec les orchestres les plus prestigieux.
Gauthier Capuçon pratique également la musique de chambre depuis son enfance : sa soeur, pianiste amateur, et son frère ainé Renaud, lui ont transmis cette passion.
Il continue à jouer très souvent avec son frère et participe régulièrement à des festivals tels que le Festival de Lugano de Martha Argerich : parmi ses partenaires réguliers figurent Yuri Bashmet, Hélène Grimaud, Katia et Marielle Labèque, Angelika Kirchschlager, Viktoria Mullova, Mikhail Pletnev, Stephen Kovacevitch, Menahem Pressler, Vadim Repin, Antoine Tamestit, Jean-Yves Thibaudet, Maxim Vengerov, ou les quatuors Artemis et Ebène.
Parmi ses modèles, il réserve une place particulière à Henri Dutilleux, dont il a interprété les œuvres à plusieurs reprises.
Parmi ses très nombreux enregistrements citons, Brahms, Haydn, Beethoven avec le Philharmonique de Berlin et Gustavo Dudamel ; Fauré avec Renaud Capuçon, Gérard Caussé, le Quatuor Ebène, Nicholas Angelich, Michel Dalberto ; Prokofiev, Tchaïkovski avec l’Orchestre du Théâtre Mariinsky et Valery Gergiev ; Saint-Saëns avec Renaud Capuçon et l’Orchestre Philharmonique de Radio France, dirigé par Lionel Bringuier…
Il a enregistré le Concerto de Dvorák avec l’Orchestre de la Radio de Francfort avec Paavo Järvi.
Dernières parutions : Chostakovitch avec l’Orchestre Mariinsky et Gergiev, le Quintette de Schubert avec le Quatuor Ebène et l’Intégrale des Sonates de Beethoven avec Frank Braley, Intuition, avec l’Orchestre de Chambre de Paris dirigé par Douglas Boyd, et Jérôme Ducros au piano.
Gautier Capuçon joue un «Matteo Goffriler» de 1701.

David Wroe étudie à la Manchester University puis à la Northwestern Bienen School of Music de Chicago. Il est récipiendaire de la Bourse Seji Osawa à Tangelwood et finaliste du 1er Bernstein International Conducting Competition…
Au début de sa carrière, il est chef assistant au Boston Symphony Orchestra.
Il est actuellement directeur musical du New Jersey Festival Orchestra, chef principal du Phoenicia International Festival of the Voice à New York et invité régulier de l’Orchestre Régional de Normandie. David Wroe a très souvent été invité au New York City Opera où il a notamment dirigé la création mondiale de John Eaton, Jim Jones en 2004.
Il a dirigé les orchestres suivants : Boston Symphony Orchestra, Saint Louis Symphony Orchestra, Royal Scottish National Orchestra, Orchestre National de Lille, Symphony Nova Scotia, New Jersey Symphony, Kansas City Symphony, Santa Fe Symphony, New York City Ballet, Ensemble Orchestral de Paris, Neue Brandenberg Symphony, Orchestre Lamoureux avec Mstislav Rostropovitch, Jerusalem Symphony Orchestra, Philharmonische Orchester Heidelberg, Delaware, Harrisburg, Huntsville, De Moines Symphony, Vorarlberg Symphony…
En Asie, il dirige les orchestres de Pusan, Macao, Shenzhen, Wuhan, Guiyang, Taipei, Nanjing et le Taiwan National Symphony.
En plus de sa résidence au New York City Opera de 1997 à 2002, il a été chef invité principal à l’Opéra de Heidelberg, dirigeant la majeure partie du répertoire lyrique. Il a été aussi chef principal de l’Opéra Delaware. Il a inauguré le Fresno International Grand Opéra avec une production de La Bohème.
David Wroe consacre beaucoup de temps à la formation musicale des jeunes musiciens en dirigeant notamment l’Orchestre Symphonique de Jeunes de Taipei ou celui de l’Université de New York et en donnant des master classes au New England Conservatory ou à l’Université d’Harvard.

 

Sanary
L’ ART SUSPENDU – 5ème édition

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La ville de Sanary-sur-Mer est heureuse d’accueillir la 5ème édition de « L’Art Suspendu » : un rendez-vous pour promouvoir l’art de façon populaire, en permettant à 51 artistes, régionaux, nationaux, voire internationaux d’être présentés. Les ruelles se transforment en véritable galerie à ciel ouvert, touchant le plus large public, badauds, professionnels, artistes… Le centre-ville se voit investi pendant un mois par des toiles géantes (150x200cm).
Le public, activement impliqué, est invité à élire sa toile préférée. Cette manifestation artistique d’animation urbaine, unique par son originalité, concourt avec évidence au renouveau de la place de l’art dans notre région.
Son accessibilité à tous les publics, sa créativité et sa diversité font de ce festival un véritable liant social.

ABachchetta - L'arbre nuage Véronique Mas - Aristo
ABacchetta : L’arbre nuage – Véronique Mas : Aristo

51 artistes exposent leurs œuvres dans les rues de la Ville.
Grand jeu public : à vous d’élire votre toile préférée !
Une exposition exceptionnelle, avec des toiles aériennes de 1.50/2m !
Votez pour votre œuvre préférée !!!
Parcours de l’exposition à retirer dans tous les points d’accueil.
Bulletin de vote à déposer dans l’urne, Parvis de l’Hôtel de Ville, du 1er au 30 septembre 2018.
A l’issue de la manifestation, le « Grand Prix du Public » sera décerné par le vote des visiteurs.
Un tirage au sort sera effectué permettant de gagner la reproduction de l’œuvre plébiscitée par le public sur bâche

Franco - Pampelonne Francis Renson - Balade à New-York
Franco : Pampelonne – Francis Renson : Balade à New-York

La Rochelle
Dernières nouvelles du festival de la fiction TV

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POUR LES FEMMES DANS LES MÉDIAS
2018 marque un tournant significatif dans la prise de conscience de la condition des femmes : inégalité des chances, de rémunération et de représentation.
C’est pour cette raison que le Festival de la Fiction a décidé de s’associer à l’association Pour les Femmes dans les Médias (PFDM), qui défend depuis 5 ans des valeurs fondamentales autour de l’engagement, de l’entrepreneuriat, de l’égalité et la parité entre hommes et femmes dans l’industrie audiovisuelle, afin de faire le bilan sur la production audiovisuelle française et sur un sujet important : la place de la femme en 2018 devant et derrière les écrans.
Aujourd’hui la France accuse un retard important en termes de parité et c’est pourquoi l’association et le Festival ont choisi de s’associer pour la première fois en organisant deux tables rondes, afin de confronter les témoignages de professionnelles de plusieurs générations, car il est important de transmettre ces valeurs.
Pour cette édition, l’association PFDM a souhaité se concentrer sur les métiers de productrice et de réalisatrice.
En effet, selon une étude du CNC parue en février 2017 sur la place des femmes dans l’industrie cinématographique et audiovisuelle, sur les 1643 réalisateurs de fiction en activité ces 10 dernières années, seulement 22% sont des femmes ! Quant aux productrices, seules 21% d’entre elles participent aux 200 projets qui voient le jour chaque année.
PFDM tout au cours de l’année développe un réseau de soutien pour les femmes dirigeantes des médias afin de les aider à peser dans leur secteur économique, les assister dans leur ascension et leurs pratiques au­diovisuelles et plus largement dans la modification des comportements sociétaux afin qu’elles soient mieux reconnues.

Productrices : Jeudi 13 septembre à 17H
Laurence Bachman
Laurence Bachman crée sa société Alya Production en 1991, qu’elle cédera en 1997 au groupe Canal+. Elle de­vient alors DGA du groupe Ellipse, en charge de la fiction. En janvier 2000, elle prend la direction de la fiction de France 2, qu’elle quittera pour retourner à la production dans le groupe Telfrance en 2005. Elle est aujourd’hui Directrice Générale de Barjac production et DGA de Telfrance. Parmi ses productions : La Source, Le désert de l’Amour, Pour Djamila ou encore Nina et Cassandre.
Bééedicte Lesage
Bénédicte Lesage a produit de nombreux téléfilms mais également deux séries : Guyane et Antigone 34. Reconnue pour la production du téléfilm La journée de la jupe nommé en 2010 dans la catégorie Meilleur film au César, puis récompensé par le prix Italia du meilleur film dramatique.
Aline Besson et Isabelle Drong
Anciennes productrices chez Marathon Média, elles ont choisi de se consacrer aujourd’hui au développement de leur propre société : Authentic Média. Parmi leurs productions on trouve par exemple les deux saisons de la série Sam ou le long métrage Femmes en peine.
Iris Bucher
Iris Bucher a pu réaliser de nombreuses séries dont Le Secret d’Élise pour TF1 ou Disparue pour France 2. Elle est aujourd’hui affiliée à la société de productions Quad qui a notamment produit des films comme Intouchables ou L’Arnacoeur.-

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Marion Sarraut – Bénédicte Delmas

Réalisatrices : Vendredi 14 septembre à 15H
Laurence Katrian
Réalisatrice française d’origine arménienne : courts-métrages, séries télévisées (dont Joséphine Ange gardien), téléfilms… On lui doit aussi la série Les Toqués avec Ingrid Chauvin. En 2017 et 2018, elle réalise des épisodes de la série Meurtres à… ainsi que Ransom.
Marion Sarraut
D’abord scénariste sur des séries comme Julie Lescaut, Louis la Brocante, Cordier, Juge et Flic, Marion Sarraut passe ensuite à la réalisation de téléfilms, tels L’ami de mon fils ou Belle grand-mère.
Bénédicte Delmas
Actrice et réalisatrice française, Bénédicte Delmas commence sa carrière en 1995 en tant que comédienne dans la série Sous le soleil. Ce n’est que dans les années 2000 qu’elle passe à la réalisation, d’abord dans cette même série, puis dans Plus belle la vie ou Lea Parker… Son téléfilm Elles, Les Filles du Plessis, diffusé en mars 2016 sur France 3, remporte un grand succès avec 4.9 millions de téléspectateurs.
Sylvie Ayme
Ancienne élève de la FEMIS, elle travaille pour la télévision et a réalisé certains épisodes des sériesCassandre, Candice Renoir et Mongevil

Debrandt Ismaël
Bruno Debrandt – Audrey Ismaël

Le Jury du 20ème festival
Marie Gillain, comédienne (Présidente)
Audrey Ismaël, compositrice
Baya Kasmi, scénariste
Jean-Benoît Gillig, producteur
Christophe Lamotte, réalisateur
Bruno Debrandt, comédien

Festival Quatuors à cordes en pays de Fayence

affiche

Événement majeur de la vie culturelle régionale porté par les neuf communes du pays de Fayence au sein de la communauté de communes dont il est un emblème culturel fort, le festival de quatuors à cordes fêtera ses 30 ans d’existence du 13 au 16 septembre 2018 septembre mêlant le patrimoine immatériel des plus grands compositeurs passés et actuels aux acoustiques somptueuses des églises et chapelles patrimoniale,s qui accueilleront la fine fleur des quatuors internationaux.
Le festival de quatuors à cordes en Pays de Fayence vous invite à fêter trente belles années, entièrement dévolues à la forme quatuor, cadre privilégié de l’expression musicale intimiste.
Le festival se déroulera du 13 au 16 septembre durant les Journées du Patrimoine auquel il est désormais marié et proposera huit concerts et une master class publique.
Pour fêter cet anniversaire, le violoncelliste Frédéric Audibert, directeur artistique depuis deux ans, a invité des quatuors prestigieux et de très jeunes quatuors en devenir, offrant ainsi un panel très large des tendances dans l’expression musicale des meilleurs quatuors internationaux.
Certains sont déjà venus jouer plusieurs fois, d’autres y feront leur première apparition. Quatuors invités : Les Prazak, Mosaïques, David Oïstrakh String Quartet, Doric, Terpsycordes, Yako, Cuareim, Cadences.
C’est avec un très grand plaisir que le festival acceuille à nouveau le quatuor Mosaïques avec le répertoire dans lequel ils excelle : Haydn et Mozart. Les Prazak qu’on ne présentent plus, ont proposé un programme de musique hongroise tout à fait original, avec le sublime quatuor n°1 de Janacek, incroyable commentaire lyrique du livre de Léon Tosltoï, la Sonate à Kreutzer. Vous découvrirez un quatuor russe absolument extraordinaire fondé en 2012, qui marche sans coup férir sur les traces du quatuor Borodine. Ses membres sont tous titulaires de grands concours internationaux, l’ensemble est impressionnant de lyrisme et de force. A découvrir absolument ! Parmi les formations britanniques actuelles, le quatuor Doric s’impose avec élégance et probité dans la grande tradition du quatuor à cordes. Le quatuor belge Terpsycordes dont le nom est un jeu de mot faisant référence à la muse Terpsychore, a remporté le concours international de Genève, il y a quelques années de cela. C’est une formation marquante en raison de son extraordinaire créativité car le quatuor maitrise aussi bien le répertoire baroque et classique que la création contemporaine. La jeune génération des quatuors qui monte sera très bien représentée par le quatuor Yako fondé en 2014 au CNSM de Lyon et promis à un bel avenir.

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Quatuor Mosaïques – Quatuor Prazak

Le festival a aussi invité le quatuor Cadences, quatre jeunes musiciens tunisiens, formés à l’Académie d’Aix-en-Provence et parrainés par le quatuor Bélà. Ils étaient venus jouer dans le cadre des Concerts à l’école il y a deux ans, et reviennent faire un concert en ouverture du festival dans un programme très alléchant de musique classique et de musique traditionnelle tunisienne.
Pour marquer pleinement l’événement, le festival a passé commande d’une œuvre en court format, à la compositrice française Florentine Mulsant qui, en toute simplicité, l’a baptisée : Happy Birthday ! Malgré une baisse drastique de ses moyens, le festival poursuivra sa vocation à diffuser les œuvres contemporaines au même titre que le grand répertoire traditionnel.
Le festival de quatuors est désormais ouvert au jazz. Lors de son concert sur l’Esplanade Dior, le 15 septembre à Montauroux, le quatuor à cordes Cuareim jouera l’intégralité du disque qu’il a enregistré pour Harmonia Mundi et qui sortira en 2019. Lors de la précédente édition, le Vision Quartet, vainqueur du concours international de Genève en 2016, avait joué un programme en deux parties, l’une purement classique et l’autre jazz.
Le festival fera durer le plaisir de ce bel anniversaire jusqu’à l’édition 2019, grâce à l’organisation d’une vaste Opération Concerts à l’école durant laquelle les quatuors joueront de toute leur séduction auprès des jeunes publics. Entre le 13 septembre et le 30 juin 2019, le festival programme un minimum de 30 concerts pour symboliser le chemin parcouru, tout en s’inscrivant dans une perspective d’avenir en s’appuyant sur les liens qu’il noue avec les jeunes générations.
Les quatuors s’invitent également dans le cadre des visites patrimoniales commentées organisées par les neuf villages perchés du Pays de Fayence. De délicates virgules musicales, d’une vingtaine de minutes, intégrées dans les parcours de visite des villages, une occasion exceptionnelles pour les néophytes d’entendre de jeunes quatuors faire résonner les merveilleux édifices patrimoniaux du territoire en compagnie de passionnés d’histoire.
Vivez quatuors, vibrez quatuors, rêver quatuors durant ces trois jours de réjouissances musicales tout en sillonnant les routes bucoliques du Pays de Fayence.

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David Oïstrakh String Quartet – Quatuor Doricok

PROGRAMME
Vendredi 14 septembre

– 18h30, Chapelle des Ormeaux, Seillans : Concert en aparté – Quatuor Cadence
– 20h30, Eglise de Seillans : Quatuor Mosaïques (Haydn, Mozart)
Samedi 15 septembre
– 9h30, Chapelle Dior, Montauroux : Réveil en musique – Quatuor Yaka (Schubert, Glass)
– 15h30, Eglise de Tourrettes : Quatuor Terpsycordes (Mulsant, Schubert)
– 18h30, Chapelle Dior, Montauroux : Cuareim Quartet « Jazz à tous les étages »
– 21h00, Eglise de Callian : Quatuor Prazak (Dvorak, Schulhoff, Janacek, Smetana)
Dimanche 16 septembre
– 9h30, Chapelle Dior, Montauroux : Master class publique
– 16h00, Eglise de Mons : Quatuor Doric
– 20h30, Eglise Saint-Jean-Baptiste, Fayence : David Oïstrakh Quartet (Chostakivitch, Tchaïkovski, Mendelssohn, Paganini)

Réserver un hébergement : 04 94 19 10 60
http://www.cotedazur-reservation.com – reservation@esterel-cotedazur.com
Renseignements : Bureau du festival : 04 94 47 64 71
04 04 94 76 20 08 – Du lundi au vendredi de 09h à 12h et de 14h à 17h30.
quatuors.paysdefayence4@orange.fr