Archives mensuelles : juillet 2018

Six-Fours
Henry-Jean SERVAT, Fidèle à leur souvenir…

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Jérôme Levy, qui organise chaque année « Les entretiens de l’été » à Six-Fours, en invitant des auteurs renommés à rencontrer le public, a eu beaucoup de mal avec ses deux premiers invités, Henry-Jean Servat et Patrick Malakian, puisqu’ils étaient programmées le soir de la finale de la coupe du monde de football avec la France en finale!
Du coup, changement de programme : la soirée fut reportée le lundi. Malheureusement, une mini-tempête l’obligeait à annuler l’événement, alors que les invités arrivaient à Six-Fours.
L’on dut faire contre mauvaise fortune bon cœur mais connaissant Henry-Jean depuis quelques années, suivant ses écrits et ses conférences, il voulut bien m’offrir un moment d’entretien.
Tout comme moi, Henry-Jean est de l’ancienne école des journalistes, qui aiment les artistes, les stars… les vraies et leur est fidèle. Il y a certes de la nostalgie dans cette admiration et cette fidélité mais lorsqu’on évoque les stars d’aujourd’hui, il y en a peu qui peuvent se targuer de l’être et qui feront des carrières comme l’ont fait Jean Marais, Jean Gabin, Danielle Darrieux, Michèle Morgan, Edwige Feuillère…
Nous avons eu cette chance de les connaître et Henri-Jean, évoque toutes ces actrices merveilleuses sous le titre bien à-propos : « Les immortelles » (Ed Hors Collction). Actrices que, c’est vrai, « les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître » mais qui ont traversé des décennies et que les anciens adulaient.
Volubile et intarissable, il a un talent unique de conteur et il écrit et raconte avec une aisance et un vocabulaire choisis que nombre de journalistes d’aujourd’hui pourraient prendre en exemple.

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Henry-Jean, comment es-tu venu à t’intéresser à ces actrices ?
Au départ par hasard. J’étais étudiant aux USA, j’y avait pour copain le prince Albert de Monaco puis je suis rentré à Paris où je m’ennuyait ferme.
Un jour, je reçois par hasard une invitation d’un type un peu particulier qui organisait dans une villa un après-midi consacré aux vieilles stars et entre autres à Gaby Morlay dont on évoquait les vingt ans de sa disparition. Je m’ennuyais tellement que je suis rendu à l’invitation, à Bougival. Arrivé là, me serais cru à la cour des miracles, l’ambiance y était dantesque et je décidai de ne pas m’attarder, lorsqu’on me demanda d’écrire un article pour le Figaro, étant donné que n’était venu aucun journaliste. Je pensai plutôt à Libération qui accepta et qui m’octroya trois pages pour parler de ces actrices oubliées et de Gaby Morlay. Ca a marché, du jour au lendemain je devenais la starlette de Libération ! J’étais invité partout.
Ca aurait pu s’arrêter là ?
Oui mais il se trouve que comme ça avait marché, on me proposa d’en faire d’autres. Et j’ai continué.
Et ce livre, comment est-il né ?
Lors du décès de Danielle Darrieux, Bénédicte Dumont, chef du service documentation de Libération me demande d’écrire un article et me dit, par la même occasion, avoir retrouvé mes anciens papiers et qu’en les relisant, elle a été émue. Elle avait alors eu l’idée de les réunir pour faire ce livre. C’est vrai que beaucoup étaient tombées dans l’oubli mais il y avait tellement de souvenirs émouvants que j’ai eu envie d’aller plus loin en y ajoutant des d’autres souvenirs comme celui où je fis se retrouver Arletty avec Marcel Carné, rencontre émouvante car elle vivait dénuée de tout mais avait toujours ce même rire et leurs retrouvailles furent un joli moment.
Tout comme mes rencontres avec Michèle Morgan qui, devenue aveugle alors que ses yeux avaient fait sa gloire, je venais chez elle lui lire des livres. Son seul plaisir était de suivre la série « Plus belle la vie ».

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Tu as toujours beaucoup d’émotion à parler de ces artistes…
J’aime raconter et j’ai vraiment l’amour de ces femmes-là que j’ai eu la chance de rencontrer, pour la plupart. Ce sont pour moi de magnifiques souvenirs. Et puis c’étaient des gens qui avaient du talent, du panache, de la classe. Difficile auoud’hui de retrouver ça !
Est-ce que tous ces portraits sont exhaustifs ?
Non, je pourrais en faire beaucoup d’autres tant j’ai rencontré de femmes sublimes, comme Claudia Cardinale, Brigitte bardot… A propos de Bardot, je peux avouer que c’est elle qui m’a libéré sexuellement et j’ai plus appris avec elle qu’avec Kierkegaard ou Schopenhauer ! »
Tu viens de rencontrer Patrick Malakian, fils d’Henri Verneuil… Tu dois avoir des souvenirs avec un tel réalisateur qui a fait tourner les plus grandes stars ?
Il y a justement beaucoup à dire sur Verneuil, qui fut un très grand réalisateur populaire, qui fait partie du patrimoine du cinéma français et qui pourtant fut contesté toute sa vie par l’intelligentsia, qu’on a méprisé tout simplement parce qu’il était populaire et qui faisait d’énormes succès au box office. On le considérait comme un réalisateur « commercial ». 35 films et presque autant de succès. Il avait un véritable talent de conteur qui captivait le public.
Pourtant il n’a jamais été reconnu par le métier et lorsqu’on lui a décerné un César d’honneur en 96, c’est à peine s’il a été applaudi. Lorsqu’à Cannes il s’est retrouvé en compétition avec Godard, on a crié au scandale. Pourtant, lorsqu’on a demandé à Gordard qui il aurait aimé être, il a répondu : Verneuil !

Propos recueillis par Jacques Brachet

 

Découvrez le sentier archéologique d’Olbia

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Le sentier sous-marin archéologique d’Olbia est le premier sentier archéologique créé en FranceLes vestiges du quai romain font face au site archéologique d’Olbia, forteresse grecque devenue romaine. La ballade permet de déambuler au milieu d’énormes blocs de pierre. Arrivé au bout du quai, on découvre une vaste étendue de blocs en vrac. Des traces d’assemblage comme des trous en queue d’aronde et des incrustations de plomb qui permettaient de tenir les blocs entre eux. Nous sommes sur le « môle », zone de déchargement des navires. Quelques coups de palmes supplémentaires et nous sommes au-dessus d’une Tartane. Elle a fait naufrage dans les années 1860, chargée de blocs de pierre massifs et aujourd’hui encore bien rangés. Trois mètres de fond : pas besoin de descendre pour admirer cette épave dont le bois est encore visible à l’arrière.
De retour vers la plage, le paléo-tombolo, socle rocheux qui abrite une vie très riche.
À quoi va servir le financement ?
L’AREVPAM a commencé à promouvoir et à développer le sentier sous-marin archéologique d’Olbia à partir de 2009. Elle a créé le sentier sous-marin archéologique d’Olbia autour des vestiges immergés. Depuis 2012, plus de 1000 personnes tout public et plus de 200 scolaires sont accueillis tous les ans. Depuis 2013-14 nous n’avons pas obtenu de subvention pour l’amélioration du sentier et le renouvellement des panneaux, bouées immergées, etc.
Nous avons besoin de renouveler les panneaux suite aux tempêtes, à l’usure, etc.
Nous souhaitons aussi installer des ancrages écologiques.
Aidez nous à financer notre campagne crowdfunding pour le renouvellement du sentier sous-marin et la randonnée palmée.

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À propos du porteur de projet et pour en savoir plus :
L’AREVPAM est une association hyéroise de Recherches, Études, et Valorisation du Patrimoine Mondial, association loi 1901 d’intérêt général agréée Éducation Nationale.
Elle est composée d’archéologues, de professionnels de la plongée et de photographes et a déjà de belles réalisations à son actif : création de deux sentiers de randonnée palmée : l’un pour la valorisation des vestiges archéologiques d’Olbia, l’autre avec la remise à l’eau d’amphores à la Tour Fondue.
L’AREVPAM, ce sont aussi des recherches et des fouilles archéologiques sous-marines pour le DRASSM et des études historiques terrestres pour le Parc national de Port-Cros. Enfin, une part importante des activités consiste en médiation auprès des scolaires : patrimoine sous-marin, fortifications de la côte et des îles, plongée professionnelle et initiation à l’archéologie sous-marine sont au programme des écoliers et des collégiens.
Nicolas Ponzone, le président de l’AREVPAM, c’est aussi un passionné d’histoire et d’archéologie mais aussi de photo sur et sous l’eau.
Juillet, Août le sentier archéologique sous-marin est ouvert et gratuit pour tous !
www.sentiersousmarin.frwww.arevpam.org 

Ramatuelle à Six-Fours

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S’il est un festival cher à mon cœur, c’est bien celui de Ramatuelle puisque, dès sa création j’étais auprès de l’ami Jean-Claude Brialy qui m’y avait invité et Jacqueline Franjou, dont je faisais connaissance, les deux instigateurs de cet événement, devenu l’un des phares de la vie artistique et culturelle de notre région.
Jean-Claude disparu, c’est un autre ami, Michel Boujenah, qui est venu continuer cette belle œuvre et ce, depuis dix ans déjà.
Le festival a vu passer les plus beaux noms du théâtre, de la chanson, de l’humour, de la musique et continue son chemin, Jacqueline y tenant les rênes, Michel concoctant chaque année un programme aussi divers que de qualité.
Aussi, quel plaisir que Ramatuelle s’invite à Six-Fours, dans ce jardin extraordinaire et labellisé « remarquable » qu’est la Maison du Cygne où le photographe Cyrille Bruneau, qui a succédé à Jean-Marc Fichaux, qui a rejoint Jean-Claude, expose quelques-unes de ses œuvres, accompagnées de quelques photos souvenir de la création du festival qui a aujourd’hui 34 ans.
34 ans d’émotion, nous dit Jacqueline car chaque photo est un instant de la vie de ce festival hors du commun, toutes ont une histoire, et sont symboliques d’un instant.

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Jacqueline ajoute, avec toujours la même émotion « Lorsque Jean-Claude est parti, puis Jean-Marc, je me suis sentie un peu seule, seule survivante avec la peur de savoir ce que tout ça allait devenir. Heureusement, j’étais entouré d’une équipe qui m’a soutenue et surtout, après avoir essayé de trouver un nouveau directeur artistique en pensant à plusieurs artistes, Michel Boujenah a dit oui et la transmission a été faite aussitôt, comme elle a été faite avec Cyrille Bruneau.
La vie continue, donc, le festival démarrant le 1er août jusqu’au 11 août, où seront cette année présents Julien Clerc, Francis Cabrel, Ary Abittan, Charles Berling, Gérard Jugnot, Christophe Malavoy, Nicolas Briançon, Lionel Astier, Alex Lutz et quelques autres.
En attendant, nous découvrons cette belle exposition jusqu’au 2 septembre à la Maison du Cygne, accompagnée d’une autre exposition remarquable de deux photographes, Zagros Mehrkian et Sandy Ott sur le thème « Homeplaces from Tehéran to Toulon » et puis, il faudra aller aussi à la Maison du Patrimoine, découvrir une autre très belle exposition, sélection d’œuvres du fonds de la villa Tamaris, sur le thème du jazz, proposée par sa directrice Isabelle Bourgeois, puis repartir vers la Batterie du Cap Nègre pour découvrir une sélection d’œuvres du fonds d’art contemporain de la ville de Marseille et du fonds régional d’art contemporain de la région PACA sous le titre « Many dreams 2012 »
Un beau chemin à suivre à travers les arts plastiques.
L’on devait retrouver tout ce beau monde à la Maison du Cygne où le maire de Six-Fours, Jean-Sébastien Vialatte, était donc entouré de quelques-uns de ses adjoints, dont Dominique Ducasse, adjointe aux affaires culturelles, de Jacqueline Franjou, de Cyrille Bruneau, d’Isabelle Bourgeois, Jean-Marc Avrilla représentant l’Ecole Supérieure d’Art, Yann Tanguy, adjoint aux affaires culturelles de la ville de Toulon.

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Jean-Sébastien Vialatte devait nous dire sa joie de cette vie culturelle six-fournaise, en citant entre autre le magnifique succès du festival de la Collégiale, lieu magnifique s’il en est, où s’est installé depuis plusieurs années, Jean-Christophe Spinosi et son ensemble Matheus pour nous offrir chaque année quelques concerts prestigieux..
Évidemment il souligna ce « parcours culturel » de ces lieux d’exposition qui, toute l’année, nous permettent de découvrir nombre d’artistes, confirmés ou en devenir.
Il devait aussi souligner tous ces partenariats avec par exemple le festival de musique de Toulon, le festival de jazz de la Seyne, véritables passerelles entre musiciens et plasticiens et formidables lieux de rencontres.
Il devait aussi rappeler son bonheur de souvent aller au festival de Ramatuelle qui est « avant tout un rendez-vous, celui de l’amitié, celui de la fidélité à Jean-Claude Brialy, qui nous accueille à l’entrée de ce jardin, comme il trône sous le figuier du théâtre de verdure », festival, soulignait-il encore, où on va comme un rite initiatique, entre ciel et terre, entre mer et colline, offrant des moments privilégiés, des moments d’éternité, et saluant le travail remarquable de Cyrille Bruneau aujourd’hui exposé, qui illustre bien cette magie.
Cyrille, qui découvrait la Maison du Cygne avec surprise et admiration, étant très honoré d’exposer ses photos dans un tel lieu, lui qui se considère comme un simple photographe, maillon de la chaîne de ce festival, ces photos représentant la magie de ces deux lieux et la joie de partager ces beaux moments.

Jacques Brachet

NICOLETTA redevient comédienne

Samuel LE BIHAN (Vincent) et Nicoletta (Jeanne)

Samuel LE BIHAN (Vincent) et Nicoletta (Jeanne)

Il était une fois trois jeunes loups partant en tournée avec leur premier tube : Michèle Torr, Christophe, Hervé Vilard.
Dans les coulisse, l’habilleuse d’Hervé Vilard, Nicole Grisoni… et moi, tout jeune journaliste sur sa première tournée d’été.
Un an plus tard, Nicole est devenue Nicoletta avec la carrière que l’on sait, dont elle va fêter les 50 ans !
50 ans donc que je connais Nicoletta, que je retrouve avec toujours le même plaisir et là, sous la pinède Gould de Juan les Pins où nous avons déjà vécu quelques « Roses d’or ». Elle est là pour soutenir Fabrice et Barbara Ravaux, qui ont créé l’association « Enfants, Star et Match » en faveur des enfants malades et où, me dit-elle, elle se devait d’y participer avec plaisir.
Toujours volubile, toujours une pêche inébranlable, toujours une voix extraordinaire et c’est donc au bord de la mer qu’on se retrouve pour parler du bon vieux temps sans nostalgie aucune et qu’elle m’annonce son retour au petit écran.
En effet, on la retrouvera en Octobre sur France 2 dans un télé-film intitulé « Chute libre », libre adaptation du roman de Marc Welinski « Le syndrome de Croyde », auprès de Samuel le Bihan et Frédéric Difenthal. La réalisation est signé Denis Malleval.

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C’est la troisième fois seulement que tu passes devant une caméra en tant que comédienne, Nico ?
Oui, j’ai tourné en 71 avec José Giovanni « Un aller simple » et en 99 un épisode de la série « Commissaire Moulin ».
C’est le chef de la fiction TV d’Antenne 2 qui a pensé à moi pour jouer le rôle d’une femme de ménage, mère de Samuel le Bihan qui est chef d’entreprise. Elle garde en elle un secret de trente ans.
Un drame va tout faire ressurgir.
Nous avons tourné à la Ciotat, dans les calanques et au Cap d’Agde.
Heureuse de redevenir comédienne ?
Très heureuse d’autant plus que j’ai joué le jeu de tourner une femme âgée, pas maquillée, mal fagotée… Un rôle à la Signoret. Je pense que je vais être remarquée !
Comment s’est passé le tournage ?
Très agréablement, le réalisateur, Denis Malleval, m’a dirigé avec souplesse, avec une grande gentillesse. Je connaissais mon texte au cordeau et j’avais un coach qui m’a formidablement aidée.
Je crois que j’ai pris un virage et j’espère que ça va marcher car j’ai pris beaucoup de plaisir et j’aimerais continuer, en me partageant entre la comédienne et la chanteuse.

Nicoletta (Jeanne)

Nicoletta (Jeanne)

Ce n’est pas difficile de jouer non apprêtée ?
Je t’avoue que je m’en fiche totalement ! Je n’ai pas cette coquetterie d’avoir une belle image lorsque je joue un tel personnage et si le rôle s’y prête. J’ai quand même plus de 70 ans, je ne le cache pas, j’ai un fils de 40 ans… Je suis comme je suis et j’ai peut-être ma chance car, justement, peu de comédiennes osent faire ce que j’ai fait. J’ai donc peut-être une place à me faire.
Je suis d’autant plus heureuse d’avoir joué dans un film de qualité. La preuve : il a été sélectionné pour trois festivals : la Rochelle, Cognac et Colmar !

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Avec Liane Foly, Jean-Christophe, Jérôme Anthony

Revenons à la chanson !
Je vais fêter mes 50 ans de métier à l’Olympia. Une captation du spectacle sera faite par Alexandre, mon fils, dont c’est le métier et qui vient de faire celle du concert de l’ami Hervé Vilard.
Je suis donc très heureuse et… très fière de mon fils, tu t’en doutes !
Ce sera quoi, ce spectacle ?
Je chanterai évidemment tous mes succès, des chansons que j’aime, le final sera gospel et je suis heureuse de la venue de Bernard Lavilliers. Lorsque je lui ai parlé du projet, c’est lui qui m’a tout de
de suite dit : je veux être à tes côtés ! Et évidemment, ça me remplit de joie ! ».
Une joie de vivre qu’elle porte sur elle, toujours volubile et chaleureuse pendant que Jean-Christophe, son mari-producteur, veille dans l’ombre en souriant, aussi discret qu’elle est pétulante !
Rendez-vous donc est déjà pris à la Rochelle où l’on redécouvrira la comédienne.

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Propos recueillis par Jacques Brachet
Photos Christian Servandier

 

LOU : Charme et charisme

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J’avais eu l’occasion de l’interviewer lors de la sortie de son album (Voir portrait)
Mais ce n’était que par téléphone chez son papa où elle se reposait de sa vie trépidante.
Je la rencontre enfin à Juan les Pins, sous la pinède Gould car elle fait partie de la belle escouade de chanteurs venus soutenir l’association « Enfants, Stars & Match » de Fabrice et Barbara Ravaux.
Inutile de vous dire la popularité de cette jeune et talentueuse adolescente à la fraîcheur et au sourire irrésistible.
Jolie comme un cœur, souriante, elle est très abordable, au contraire de certains confrères et consœurs de sa génération !), répond aux interviews, pose pour les photos… Bref, c’est un amour.
Entourée de son père et de son manager, elle forme un trio on ne peut plus sympathique. J’ai même droit aux remerciement de ses deux hommes pour le papier que j’ai fait et qu’ils ont apprécié, ce qui fait toujours plaisir.

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Lou a une actualité chargée puisqu’elle và de galas en spectacles. Mais ce n’est pas tout puisque son album est ressorti enrichi de quelques nouvelles chansons dont « Miraculous », qu’elle chante en deux versions, française et anglaise, avec Lenni-Kim, ce jeune chanteur venu du Canada, découvert dans l’émission « Danse avec les stars », qui a fait une apparition dans la série « Demain nous appartient » et qu’elle retrouve donc pour ce duo sur le générique de la série animée « Miraculous »
Duo encore avec Adryano. le nouvel espoir français de l’année 2018, qui a choisi une formule originale : celle de chanter des mélodies qui balancent entre musique urbaine, beats electro/reggeaton, et textes franco-hispaniques. Ambiance plein de rythme et de soleil qui se marie bien avec la chanson de Lou « Une fille du soleil » devenue, pour la circonstance « Mi Eldorado ». Enfin, un troisième duo avec Evan et Marco, duo de pop-rap français issu de la saison 3 de « The Voice Kids » et qui cartonnent avec la reprise de « La tribu de Dana ». Les voici donc en trio avec Lou pour la chanson « M’en aller ».
On retrouve la voix de Lou, aux côtés de Jenifer, dans le second film d’animation consacré à Maya l’abeille « Les jeux du miel ». Elle y interprète Violette, adversaire de Maya.

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Enfin, pour revenir à la série « Demain nous appartient, dans laquelle Lou joue et chante le générique qu’elle a composé, elle retrouve le coach de « The voice Kids » Patrick Fiori qui joue le rôle de… Patrick Fiori, avec qui elle chante « Une fille du soleil ».
Comme on le voit, notre adorable Lou ne chôme pas et ce soir-là sous la pinèdes, tous les enfants et ados, handicapas ou pas, lui ont fait une ovation.
Et l’on a pu voir la déjà belle maîtrise qu’elle sur scène, tout à fait à l’aise et, on le sent, heureuse, ayant avec le public un contact immédiat et chaleureux.
Elle est vraiment une vraie graine de star, mêlant à la fois ses talents d’auteur-compositeur et de chanteuse à la voix déjà bien placée… Bref, une vraie pro !
Lou, ça a été un plaisir de te rencontrer.

Jacques Brachet
Photos Christian Servandier

Liane FOLY… Et maintenant, elle écrit !

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Je connais Liane depuis les tout débuts de sa carrière et au fil des rencontres, l’amitié s’est installée et je n’ai raté aucune occasion de la retrouver.
Et nous revoilà sous la pinède Gould à Juan les Pins, pour « Stars à Juan » ce grand concert organisé par l’association créée par Barbara et Fabien Ravaux « Enfants, Star & Match » au profit des enfants malades (voir article).
Lors de notre dernière rencontre elle était prête à tourner dans le film de Claude Lelouch « Chacun sa vie » et nous reprenons donc la conversation là où nous l’avions laissée.

Comment t’es-tu retrouvée sur ce film, Liane ?
Je connais Claude depuis trente ans, j’ai déjà fait deux films avec lui, c’est donc le troisième…
Je suppose que ça s’est bien passé ?
Tourner avec lui, c’est génial, ça se passe toujours bien. Celui-ci était un film choral exceptionnel et l’on s’entendait tous tellement bien que, le tournage terminé, on se retrouvait tous et il nous semblait qu’on continuait à tourner. On avait toujours l’impression de jouer !
Claude sait mixer les choses et les gens. Il est fin psychologue et sait qui mettre avec qui en sachant que ça se passera bien.
Tu chantes également le générique du film…
Ca s’est fait tout naturellement. Claude avait écouté mon disque « Crooneuse », il cherchait une chanteuse de jazz, mon rôle était donc tout trouvé. Dans le film, je chante diverses chansons et je lui ai proposé de chanter le générique. Je l’ai co-écrit avec Francis Lai et Grégoire Lacroix
Il y avait Johnny à tes côtés
Oui et l’on s’est beaucoup amusé, on a beaucoup ri. C’était vraiment super. Il a voulu écouter mon disque et une fois fait, il m’a dit : « Il est extraordinaire… mais je préfère le rock’n’roll ! ». J’ai adoré tourner la scène finale avec lui.

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Avec Véronique de Villèle

Alors, aujourd’hui, Liane, ton actualité ?
La première et la plus importante, c’est un livre qui sort en octobre chez Grasset, que j’ai écrit avec Wendy Bouchard, une amie qui est animatrice sur la 2 et la 3. Il s’intitule « Nos femmes de cœur ».
Nous y traçons des portraits de femmes qiui ont compté dans notre vie. Nous avons chacune parlé
des femmes qui nous ont marquées. Par exemple, elle parle de Brigitte Bardot, de Catherine Deneuve…
Et toi ?
Il y en a beaucoup, ça va de Simone Veil à Barbara en passant par mon amie Carla Bruni, Piaf et même Dorothée, qui a bercé mon enfance.
Ce sont toutes des femmes qui m’ont inspirée, qui m’ont transmis des choses, de mon enfance à aujourd’hui, toutes générations confondues. Il y a bien sûr mes divas du jazz mais encore Maritie Carpentier, Danièle Gilbert. Il y a même des personnages fictif comme la Claudine de Colette ou encore Angélique marquise des Anges qui m’ont révélée sexuellement !
Ca t’a donné envie de continuer ?
C’est peut-être un peu prétentieux mais nous voulons créer une collection où l’on aborderait divers thèmes comme : Nos hommes de cœur, nos villes de cœur, nos musiques de cœur…
Et côté musique, théâtre, cinéma ?
Je tourne toujours avec mon spectacle piano-voix et je suis en train de terminer d’écrire une pièce de théâtre qui sera jouée à Paris en 2019. Il s’agit d’une comédie qui s’intitulera « Comme deux gouttes d’eau »… J’ai d’autres projets mais je t’en reparlerai plus tard !

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Nous sommes sous cette fameuse pinède Gould où se sont déroulées les fameuses Roses d’Or et où il y a un fameux festival de jazz sur lequel tu as un joli souvenir !
Oui, je suis venu voir le concert de mon ami Michel Petrucciani et il m’a proposé de faire un duo avec lui. Nous avons interprété « Misty » et par bonheur il a été enregistré en live. Du coup, je l’ai ajouté sur mon disque « Lumière ». C’est d’autant plus émouvant, que je l’ai perdu quelques temps après. Tout comme Elie Kakou et Didier Derlich qui sont presque tous partis en même temps.
Tu sais, sur ma route, j’ai rencontré des gens extraordinaires, qui m’ont enrichie et fait évoluer.
Grâce à eux, je vois la vie de façon différentes ».

Propos recueillis par Jacques Brachet
Photos Christian Servandier.

Antibes-Juan les Pins
Enfants Star et Match… de la musique pour les enfants

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Barbara et Fabrice Ravaux

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Lou, Kyo, Jérôme Anthony

Originale et superbe journée sous le pinède Gould à Juan les Pins en ce 10 juillet.
Cette date vous dit quelque chose ?
Évidemment, ça se passait du côté de la Russie entre Français et Belges !
Mais nous n’étions pas là pour ça mais pour tout autre chose : la soirée « Stars à Juan » organisée par l’association Enfant, Stars & Match qu’a créé, voici dix ans, un magnifique couple nommé Fabrice et Barbara Ravaux, en faveur des enfants malades, souffrants, convalescents, en organisant des événements musicaux, culturels, sportifs et en les y faisant participer afin de les sortir de leurs hôpitaux et maisons de convalescence, de leur solitude, car pour cela, il faut de l’argent.

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Entourés de nombreux bénévoles, chaque année, notre couple réalise des prouesses et des manifestations diverses comme ce « Stars à Juan » qui réunit chaque année un plateau d’artistes qui y chante gratuitement.
En quelques chiffres : Ces événement ont déjà réuni quelque 2000 enfants malades, plus de 400 célébrités de tous horizons qui les soutiennent, plus de 100 bénévoles et plus de 30 hôpitaux partout en France.
Cette année donc on les retrouvait sous la pinède entourés de nombreux artistes de tous styles et de toutes générations, de Kyo à Liane Foly, de Lou à Nicoletta, de Shy’m à Soprano, de Madame-Monsieur, nos Français de l’Eurovision à Jérôme Anthony, sympathique animateur qui a aussi un sacré beau brin de voix.
Mais il y en a une qu’on ne peut pas rater : c’est Véronique de Villèle, du célèbre duo sportif Véronique et Davina de l’émission « Gym Tonic ». Rappelez-vous… too too too you too..

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Véronique de Villèle : Toujours là pour eux !
« Je connais Fabrice et Barbara – nous confie-t-elle – depuis 8/10 ans et ce qu’ils font est tellement magnifique que très vite, je suis entrée dans leur association et suis devenue leur ambassadrice. J’essaie de faire un maximum de bruit sur les réseaux sociaux, je partage, j’informe, je fais connaître ce qu’ils font. Ca me prend beaucoup de temps, d’autant que je ne fais pas que ça.
Ce qui veut dire…
J’ai créé, voici 13 ans, avec le docteur La Doucette à Paris, « Le Cercle de la forme », un truc de fou où j’entraîne des gens de tout âge… Et il y en a de plus en plus ! Durant un an, avec Liane Foly, j’ai eu une rubrique dans son émission…
Une rubrique sport ?
(Elle rit) Loin de là ! Elle s’intitulait « Les bonnes manières de la comtesse » où j’enseignais avec humour les us et coutumes, les bonnes manières qui ont tendance à disparaître.
Quelle idée !
C’est une constatation : je trouve que les enfants aujourd’hui sont de plus en plus mal élevés, répondent à leurs parents, se curent les dents à table, où ils se mêlent des conversations ou
lisent leurs messages, ou encore ne savent plus lever leur casquette en saluant quelqu’un. Tout ça se perd et j’ai essayé de faire passer le message durant toute une année.

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Véronique de Villèle durant notre entretien – Avec Jérôme Anthony et Fabrice Ravaux

Comment avez-vous connu Fabrice et Barbara ?
C’est Michèle Laroque qui est la marraine officielle de l’association, qui me les a présentés.
Ça a été un coup de foudre et nous ne nous sommes plus quittés. Dès qu’un événement se présente, j’accours. J’essaie, dans les soirées de galas, les mondanités, de faire comprendre aux gens qui, pour se donner bonne conscience, viennent y donner un chèque en profitant de l’occasion de sa montrer sur les réseaux sociaux. Je voudrais qu’ils comprennent que ce n’est pas suffisant d’apporter une obole car c’est toute l’année qu’on abesoin d’argent.
Ainsi ce soir je suis venue ouvrir le spectacle. Quelquefois je fais lever le public pour lui faire faire un peu de sport !
Nous organisons aussi beaucoup d’animations pour les enfants et j’y mets beaucoup d’énergie.
Que vous avez à revendre !
C’est vrai, même si quelquefois c’est fatigant. Mais je pense que si l’on sait se rendre utile, la vie nous le rend toujours un jour, c’est obligatoire.
Et à part ça ?
Ça va, merci ! Ah, je suis dingue de pétanque et je fais tous les concours qui se présentent, de France et d’ailleurs. J’ai été la partenaire officielle d’Henri Salvador.
Le 20 septembre j’organise un concours de boules au bois de Boulogne dont la recette sera reversée en faveur de la maladie d’Alzheimer.
Vous vous arrêtez quelquefois ?
J’avoue que j’ai du mal à me poser mais je ne veux rien laisser tomber.
Par exemple aujourd’hui j’avais mon cours à 14h30, j’ai pris une douche, ma valise et direct Orly pour venir ici avec quelques-uns de mes élèves. Demain 5h30, direction aéroport pour, dès mon arrivée à Paris, partir à mon cours.
Faut vous suivre ! A propos, avez-vous des nouvelles de Davina ?
Oui, elle vit heureuse dans un monastère où elle donne des cours de yoga et s’occupe d’une association pour les enfants du Tibet. Nous nous appelons tous les deux jours et elle va merveilleusement bien. Pour elle, c’est plus calme que pour moi ! »

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Liane Foly : On ne se quitte plus !
Durant cette rencontre, notre couple ne cesse de tourner, virer, étant à tous les postes, toujours avec une gentillesse et un sourire naturels. Entre lui qui n’a pas le temps, elle qui s’occupe de plein de choses, difficile de les attraper pour une interview !
Mais les amis se chargent de parler de l’association, comme ma complice de longue date Liane Foly, qui, à son tour, est entrée dans l’association et chante à cette soirée.
« Michèle Laroque, la marraine, était dans l’impossibilité de venir et du coup, elle m’a appelée pour la remplacer au gala qui a été donné la veille de la soirée à Juan. J’ai donc joué le rôle de la marraine remplaçante et dans la foulée, je suis venue chanter ici.
Tu connaissais Barbara et Fabrice ?
Je suis très amie avec Véronique et c’est elle qui m’a présenté Fabrice. Lorsqu’on l’approche, on ne peut qu’adhérer à la cause. Du coup, Fabrice m’a demandé de venir animer un après-midi au Carlton, le 28 janvier, avec des enfants malades. Nous sommes devenus amis, j’ai décidé de participer à l’aventure et quand Michèle m’a appelée pour la remplacer j’ai tout de suite dit oui et ce soir je retrouve avec grand plaisir ma nouvelle petite famille. »

F J
A2 B2 C2
DNicoletta, son mari Jean-Christophe, Madame-Monsieur, le groupe Kyo,…
On est en finale !

Et c’est vrai qu’une vraie famille s’est formée autour de ce couple hors du commun, que ce soient des personnalités ou des bénévoles qui sont à tous les postes avec la même banane que le couple, la même sérénité et le même sourire dans les moments de folie, la même patience.
Bravo et merci à eux et tout leur entourage pour cette si belle, si chaleureuse et si brillante soirée qui a attiré un monde fou malgré « the » match… qui était évidemment sur écran dans les coulisses où tous les artistes s’agglutinaient, jusqu’au moment où la France a marqué le but et où les hurlements et les pleurs sont parvenus jusque sur la scène alors que Nicoletta chantait « Mamy Blue ».
On se souviendra de cette belle soirée !

www.enfantstaretmatch.com

Jacques Brachet
Photos Christian Servandier
(A voir les interviews de Liane Foly, Lou et Nicoletta)

CHARLOTT’ à Toulon

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Défilé sauvage pour 150 emplois le lundi 16 juillet de 14h à 21h, au Cabanon, anse Mistral, plage du Mourillon
80 conseillères de Style et 3 mannequins défileront sur la plage de Toulon pour présenter les nouvelles collections lingerie et maillot de bain Charlott’ et proposer 150 postes de vendeuses dans la région.
Charlott’ est le leader de la vente de lingerie à domicile depuis plus de 20 ans. Avec 24 millions € de chiffre d’affaires, 2 800 vendeuses indépendantes et 1,5 millions de clientes, c’est une véritable référence dans son secteur.
Charlott’ se mobilise pour l’emploi en offrant aux femmes l’opportunité de prendre leur avenir en main et de vivre leur passion. L’entreprise propose également de devenir VIP Charlott’ : une hôtesse privilégiée qui reçoit un atelier Style chez elle, en mettant à disposition son salon et profite ainsi du moment !

Infos lecteurs : www.charlott.fr

LINE – ANNIE… 9O ans de belle jeunesse !

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Elles se nomment Jacqueline Enté et Léonie Cooreman.
C’est peut-être un détail pour vous mais pour moi… ça veut dire beaucoup !
Mais aussi pour des centaines de fans car derrière ces deux noms l’on découvre Line Renaud et Annie Cordy, deux amies de longue date puisque j’ai connu Annie en 1972, lors de sa triomphale tournée de « Hello Dolly » et Line en 1981 lors de sa non moins triomphale tournée de « Folle Amanda ».
Je vous parle d’un temps… où les vrais, les grands artistes se laissaient approcher, interviewer, photographier sans problème, sans crise d’angoisse, sans pêtage de plombs, sans ego… sans pour cela devoir faire le parcours du combattant à travers producteurs, agents, attachés de presse, tourneur, secrétaire, coiffeur ou garde du corps et le tour était joué. Pas de mail, de « phoning », de trucs absurdes qu’on nous impose aujourd’hui.
Et si ça se passait bien, l’artiste vous donnait lui-même ses coordonnées pour qu’on lui envoie l’article… auquel il répondait ! Ainsi de tissaient des liens épistolaires ou téléphonique et naissaient des amitiés. Ce qui s’est passé pour mes deux artistes, deux amies aussi fidèles que ce que je le suis.

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Lorsque je rencontrai Annie, ce fut à l’Opéra de Toulon avec « Hello Dolly », dans une ambiance de folie, tant il y avait de monde en coulisse, notre « Nini », pas encore « la chance » mais le charme, dirigeait la grande troupe, entourées de Monsieur Bruno, son mari-producteur-manager-auteur-compositeur et son chien qui, malgré son nom « Féroce », était loin de l’être !
Tout de suite le contact passa, elle fut prodigue en joyeuses confidences. En quelques minutes on se tutoyait et elle m’invitait à souper. Mieux : elle m’invitait à la rejoindre à Nice quelques jours plus tard pour fêter la 300ème de la comédie musicale. Journée mémorable sous le soleil avec gâteau, champagne et partie de pétanque. L’amitié était scellée, à travers nos écrits, nos appels, nos rencontres dans un théâtre, sur un tournage, sur les fameuses tournées « Age Tendre » et je l’invitais même à être la présidente du festival du premier film à la Ciotat.

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Line, coïncidence, je la rencontrai dans le même lieu où sa pétulance, son énergie, faisaient presque oublier Jacqueline Maillan dans « Folle Amanda ». Comédienne encore débutante elle fut d’une grande gentillesse, malgré deux heures de scène et après avoir reçu tous ses fans, elle m’accorda un long moment d’entretien. De ce jour-là, comme avec Annie, on s’est revu, on s’est reconnu, on s’écrivait, on s’écrit toujours et elle m’envoie la photo de chacun de ses nouveaux chiens, accompagnés de vœux et de remerciements pour mes articles… Comme Annie !
En dehors donc de cette amitié qui nous lie, Line et Annie ont beaucoup de points communs, ne serait-ce que leur naissance « nordique », l’une en Belgique l’autre à Armentières. Leur carrière a démarré très jeune grâce à leurs maris respectifs Loulou et Bruno, Pygmalion et producteurs, Loulou étant en plus auteur-compositeur.

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Une carrière exemplaire, des succès musicaux nombreux, revues pour l’une, qui l’amena jusqu’à Las Vegas, comédies musicales et opérettes pour l’autre puis, des succès au cinéma, au théâtre, à la télévision, Annie n’ayant jamais quitté la chanson, Line y revenant à l’Olympia avec le succès que l’on sait.
Toutes deux ont conquis leurs lettres de noblesse sur scène et derrière les caméras avec pour Annie, un titre de plus : celui de Baronne, adoubée par le roi des Belges.
Encore un point commun : pour leurs 90 ans, Line a reçu en cadeau un boulevard de Las Vegas qui porte son nom et Annie a aujourd’hui une place qui porte le sien en Belgique !
A quand, pour toutes les deux, une rue portant leur nom à Paris ?
Les années passent et elles ont toujours la même énergie, la même joie de vivre, malgré la disparition de leur époux. Bravement, courageusement, elles ont continué leur métier seule, ou presque car elles ont des amis sûrs et Annie, une nièce, Michèle, qui veille sur elle.
Et lorsque je leur demande ce qui les fait courir, même réponse : la passion du métier, la peur de rester sans rien faire, l’amour inconditionnel du public, des deux côtés, et sur trois, quatre générations ! Qui dit mieux ?

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A 90 ans, presque bon pied bon œil, en, tout cas même envie de bouffer la vie, une carrière incroyablement longue et prolifique… qui n’est pas finie car elle n’ont pas dit leur dernier mot !
Alors, attendons la suite et qu’il me soit permis de vous souhaiter, chère Annie, chère Line, un joyeux anniversaire, encore beaucoup de rencontres et une longue route accompagnées par ce public qui vous aime.
Et moi aussi, je vous aime. Mais ça, vous le savez depuis longtemps !

Jacques Brachet

Happy birthday, RINGO !

A
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En ce premier samedi de juillet, il fallait être à Nice, exactement au Hard Rock Café, qui fêtait les dix ans d’un événement international intitulé « Peace and love ».
Cet événement est né le 7 juillet 2008 à Chicago, sous l’impulsion de Ringo Starr, célèbre batteur des mythiques Beatles, qui invitait pour la première fois ses fans, ses amis, sa famille à se réunir dans la rue de cette ville pour fêter son anniversaire avec pour leit motiv « Peace and love », deux mots qu’ont toujours prôné nos quatre garçons dans le vent.
Et ça a marché au-delà de ses espérance car des milliers de gens se sont réunis dans la rue, les réseaux sociaux ont pris la suite et c’est alors devenu un événement mondial puisque dès la première année plus de vingt pays se sont réunis sous le bannière du désormais « Sir » Ringo Starr, adoubé chevalier de la monarchie britannique.
Cette année c’est donc au Hard Rock Café de Nice (les Hard Rock du monde entier étant partie prenante) que l’événement a eu lieu, en hommage à ce 14 juillet meurtrier de 2016, sur la promenade des Anglais à Nice. Evénement doublement symbolique, retransmis dans le monde entier grâce à la Fondation de David Lynch qui l’accompagne.

E C D
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Mais tout ne se passa pas vraiment comme prévu puisqu’au départ, un tapis rouge avait été installé devant le Hard Rock Café pour accueillir les invités et Mister Starr in person.
Rendez-vous était pris à 10h pour la presse, le photo call à 10h45, suivi d’interviews avec l’artiste et Ringo devait lancer « the salutation Peace ans love » à midi pile.
Effectivement, la presse fut accueillie au bar, avec café, croissant, jus de fruits à 10h10 pendant que dehors, commençaient à s’agglutiner les fans sous un soleil de plomb.

M N

Et l’attente commença, nous à la fraîcheur, les fans qui, durant deux heures, eurent le temps de suer… et de se faire suer !
Pas de Ringo à l’horizon, pas plus que d’invités VIP car aucun ne passa l’entrée, tous entrant par une porte dérobée, à l’abri des regards. L’on apprit alors que quelques privilégiés purent rencontrer Ringo à raison de… quatre minutes chacun.
Puis, deux heure après, une cinquantaine de VIP sortirent du fond du café avant que n’apparaissent l’idole, sa femme, Barbara Bach, ex James Bond Girl connu sur un tournage intitulé « L »homme des cavernes », titre on ne peut plus singulier, lui qui est né avec les Beatles à la Carvern de Liverpool !

L
K J

Ses musiciens, « The All Starr Band », étaient là aussi et la séance photo dura… quatre minutes… certainement chiffre imposé par la « starr » ou son staff !
Les musiciens entamèrent quelques succès des Beatles, rejoints enfin par Ringo qui chanta deux chansons dont le fameux « With a little help for ma friend », l’une des seules chansons qu’il composa du temps du groupe. Il ne chanta même pas le single qui vient de sortir « Give me more love », au son très Beatles puis déclara ouverte la fameuse journée « Peace and love » en jetant aux fans quelque peu frustrés, des bracelets en caoutchouc et des biscuits… comme au zoo, sans jamais s’approcher d’eux.

P O
F G H

Sa famille vint le rejoindre pour accueillir le gâteau et les deux pâtissiers qui l’avaient concocté. Le temps de prendre quelques photos dans une cohue indescriptible (les photographes sont une race à part, féroces et mal élevés, prêts à vous donner des coups de zoom pour faire « leur » photo !) déjà le gâteau reprit le chemin des cuisines sans qu’on en ait goûté la moindre miette !
Et l’on vint nous dire qu’il n’y aurait pas d’interview, pas plus de show case qu’attendaient les fans. Il devait d’abord se passer sur la plage mais, pour raison de sécurité, il aurait dû se dérouler à l’intérieur du café. C’est l’ersatz de ce mini-mini-concert qui le remplaça. Ils durent se contenter d’une chanson et demi chantée par leur idole et nous, de refermer blocs et appareil photos… La fête était finie !
Curieuse façon de célébrer la paix et l’amour !
Bon, ne boudons pas le plaisir d’avoir pu voir – sans le rencontrer – une idole mythique mais quand même, tout le monde resta sur sa faim… même du gâteau qui semblait appétissant !
Joyeux anniversaire quand même, Ringo Starr, en souvenir de notre jeunesse bercée par les chansons des Beatles.

Jacques Brachet