Archives mensuelles : février 2018

Rebecca HAMPTON
« J’ai deux amours : mon métier et ma fille »

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Déjà quatorze ans qu’on a découvert son beau regard bleu dans cette série aujourd’hui mythique qu’est « Plus belle la vie ». Sous les traits de Céline Frémont, notre belle comédienne s’est très vite imposée et aujourd’hui on ne concevrait pas la série sans elle.
Installée à Marseille avec sa petite Eléa qui a aujourd’hui, précise-telle 4 ans, 6 mois et quelques jours; elle vit la vie d’une femme heureuse, certes artiste et célèbre mais qui vit sa plus belle histoire d’amour avec sa fille, tout en vivant, au jour le jour, cette belle aventure de cette série marseillaise.
Entre temps elle fait plein de choses puisqu’on a pu la voir dans la série « Camping Paradis », l’autre série à succès « Meurtres à… » tournée à Carcassonne, mais aussi au cinéma dans « Amour, désamour » de Dominic Bachy, auprès d’Anthony Delon, Linda Hardy, Joy Esther, Denis Maréchal…
Mais ce n’est pas tout puisque aujourd’hui elle remonte sur scène et écrit un second livre…
On se connaît depuis quelques années, de Marseille à la Rochelle et même à Ste Maxime, où nous avons participé à « Stars en cuisine » avec nos amis Gui Gedda et Michel Hébréard.
Retrouvailles pour parler de tout ça et bientôt encore, à Toulon où, le samedi 10 mars elle jouera au Colbert « On meurt si on veut ».

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D’abord Rebecca, revenons à ce livre paru aux éditions Pascal Maurice « Nouvelles lettres de là-bas, qui est en fait le second, le prier s’intitulant tout simplement « Lettres de là-bas ».
C’est en fat un échange épistolaire avec Paul Melchior qui fut le dernier producteur de Colette Renard. Colette était depuis le début de l’aventure de « Plus belle la vie » et nous avions tissé de forts liens d’amitié. Nous étions le 6 octobre 2010, je sortais d’une répétition lorsque une radio vient m’interviewer pour parler de Colette Renard qui venait de mourir, ce que je ne savais pas J’étais totalement bouleversée et prise de court cr c’est une comédienne et une femme que j’aimais infiniment, mais je pus exprimer à quel point je l’aimais. C’est là que Paul Melchior m’a contactée pour savoir si je voulais participer à l’hommage qu’il voulait organiser. J’ai bien sûr dit oui et de ce jour, nous nous sommes beaucoup téléphoné, envoyé des SMS et enfin, nous avons commencé une correspondance.
Un jour, il m’a proposé d’en faire un livre. Pourquoi pas ? Seule condition : qu’on ne voit pas ma tête.
Tu n’as pas hésité ? Car c’était en fait une correspondance assez intime ?
C’est vrai mais je ne l’ai pas vu comme ça car il s’était passé quelque chose d’intense entre lui et moi, c’était un bel échange…

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Des amours, désamour

Et ça permettait de parler de toi sans sortir une biographie, non ?
C’est un peu ça mais c’était surtout pour qu’il reste quelque chose de cet échange épistolaire. La preuve : je n’en ai même pas parlé à mes parents ! Nous avons continué à nous écrire et il m’a proposé de faire un nouveau livre. C’est peut-être un peu plus intime cette fois, mais il y a toujours entre nous beaucoup de pudeur avec une photo d’enfant sur la couverture dont on ne sait pas si c’est moi ou ma fille dont je parle beaucoup dans ce livre et qui est ma lumière.
Il y a d’ailleurs des photos de toi et elle…
Oui mais toujours de dos car je n’ai pas envie qu’elle souffre d’âtre la fille d’une comédienne. Ce sont des photos importants pour moi, c’est pourquoi je les ai mises dedans car on y voit notre lien sans qu’on la reconnaisse. Ce sont des moments de vie importants pour moi. Mais je refuse toujours, lorsque je me balade à Marseille avec elle, que qui que ce soit la photographie.
Dans ce livre, en fait, on apprend beaucoup de choses sur toi, comme tes débuts sur scène avec Chantal Goya !
Oui, j’avais 8 ans et j’ai passé un casting pour jouer dans « Le soulier qui vole ». J’ai été prise, j’ai joué deux ans en tournée avec Chantal et nous avons même fait le Palais des Congrès !
D’ailleurs, lors de la reprise du spectacle, en clin d’œil, j’ai repris la chanson « L’alphabet ». J’étais aussi émue qu’elle et surtout de voir une petite fille porter « ma » robe ! Je crois que ma fille aurait ben voulu monter sur scène. Mais elle est trop petite d’abord et puis, je ne la lâcherai pas comme ça !
Tu as donc gardé des rapports avec Chantal ?
Oui, on n’est jamais loin l’une de l’autre, j’aime et j’admire cette femme, elle était tellement gentille avec nous ! C’est un de mes plus beaux souvenirs. Je suis toujours là pour elle, où qu’elle soit, quoiqu’elle fasse.
En ce moment tu est toujours sur « Plus belle la vie » et tu joues une pièce de théâtre.
Oui, j’adore la série et je dis toujours, lorsqu’on me demande si je n’en ai pas marre, que tant que j’aimerais la tourner, que je m’amuserai, je resterai. Mon personnage évolue au fil des saisons, c’est toujours nouveau et j’aime ça.
Ce qui ne m’empêche pas d’aller m’aérer ailleurs de temps en temps.

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Comme avec ces « Contes de la plume blanche » (Ed Cherche Midi)
Que je n’ai pas écrit ! C’est Anne-Laure Filière qui a écrit le conte et l’a illustré. Son mari m’a proposé d’en faire une lecture au profit d’une association. J’ai proposé à mon ami Serge Dupire avec qui je joue dans PBLV et à un ami ingénieur du son de faire cette lecture.
Parlons donc de la pièce !
Effectivement. Elle s’intitule « On meurt si on veut », elle est signé, mise en en scène et interprétée par Anouk Franchini et je joue avec elle. Le sujet est très particulier : Ce sont deux femmes qui s’occupent d’une clinique qui a pour but d’assister des gens en bonne santé qui désirent mourir. C’est une comédie dramatique que j’adore jouer, que nous avons créée à Marseille, qu’on va rejouer et on fera quelques dates à Bandol et, le samedi 10 mars à 20h30 au Théâtre Colbert à Toulon.

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Alors, évidemment… rendez-vous au Colbert !
Propos recueillis par Jacques Brachet

LOU : La vie lui appartient

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C’est le genre d’adolescente qu’on aimerait avoir pour fille (enfin, pour ma part : petite fille !).
Elle est fraîche, jolie, naturelle, d’une belle simplicité, avec un petit accent qui nous vient du Sud puisqu’elle est née à Castres.
Elle est en ce moment en vacances chez ses parents et c’est son papa qui va la chercher. Elle est juste en face, chez une copine.

Alors Lou, à 14 ans, une carrière qui démarre en flèche… Comment vit-on tout ça ?
Avec joie car c’est très agréable mais je n’ai pas changé. Je vis normalement, chez mes parents. Ce qui a changé, ce sont les allers-retours Paris sinon je vis comme avant… ou presque. On me reconnaît dans la rue, je fais des interviewes, je passe à la télé. C’est sympa.
Pas de stress ? Pas peur que ça s’arrête ?
Non, je vis tout ça avec beaucoup de plaisir tout en me disant que tout peut un jour s’arrêter. Alors j’en profite et on verra pour la suite.
Parlons de cette aventure de « The voice kids ». Comment est-ce arrivé ?
Par hasard. Je passais quelques vidéos sur youtube et la directrice de castings de l’émission m’a vue. Elle m’a proposé d’y participer. Je ne savais pas à quoi ça ressemblait car la saison d’avant n’avait pas encore commencé et j’ai dit non car ça ne m’emballait pas de participer à un concours. C’est après avoir vu les premières émissions que j’ai changé d’avis et que je l’ai rappelée.

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Vous voilà donc dans l’équipe de Jenifer. La revoyez-vous ? Vous épaule-t-elle ?
Non, elle n’a pas désiré qu’on continue à se voir, je ne sais pas trop pourquoi. Nous nous croisons quelquefois sur des plateaux télé, nous ne sommes pas fâchées mais ça s’arrête là.
Parlons de ce disque qui vous ressemble : plein d’énergie et d’optimisme, d’espoir, de joie de vivre, comme vous, très positif…
Oui, c’est vrai que c’et un album qui me ressemble car j’ai la chance que de beaux auteurs et compositeurs* m’aient écrit de belles chansons et j’ai eu l’autre chance que l’on m’ait totalement laissé la liberté, le choix de faire celles que je ressentais dont beaucoup sont positives comme « La vie nous appartient », « Demain », « Hello, la vie m’appelle », « Toutes les chances du monde »…
Il y a entre autres « Demain » dont les paroles ont été écrites par Joyce Jonathan et qui est devenue le générique de la série TV « Demain nous appartient » sur TF1.
Oui, sans que je la rencontre elle m’a proposé cette chanson qui passe tous les soirs sur TF1. Et en plus, on m’a proposé de jouer dans la série !
Autre nouvelle aventure !
Oui et je suis très heureuse car j’ai tout de suite été intégrée dans l’équipe. L’ambiance est très chaleureuse.
Il y a aussi une jolie rencontre : celle avec Lenni-Kim !
Oui et là on s’est rencontré puisque Disney cherchait un duo pour le dessin animé « Miraculous, les aventures de Ladaybug et Chat Noir » et comme nous sommes dans la même maison de disques on nous a proposé de chanter ensemble. Le duo est sur le disque. Ce qui est formidable c’est que le dessin animé est diffusé dans 80 pays.

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Vous avez dû parler avec lui de « Danse avec les stars »… Ça vous dirait ?
Pourquoi pas ? J’adore cette émission et ce serait une autre belle aventure. D’autant que depuis un an je prends des cours de danse car j’ai envie de chanter, de danser, de jouer la comédie.
Née à Castres, vous chantez sur l’album « Fille du soleil », « Je viens du Sud »… Important pour vous ?
Plus que ça ! Je ne pourrais pas vivre sans campagne, sans soleil et surtout, je ne pourrais pas vivre à Paris ! Je n’y vais que lorsque je dois y travailler et dès que je peux, je reviens chez moi… profiter du soleil !
Chimène Badi a déjà chanté « Je viens du Sud », Louane « Je vole »… Qu’avez-vous toutes avec Michel Sardou ???
(Elle rit). Pour les autres je ne sais pas mais on m’a proposé de participer au disque hommage à Sardou par la jeune génération. Et j’ai trouvé que cette chanson était appropriée. car elle me correspond.
le disque, la télé… Et la scène, c’est pour quand ?
Pour… très vite puisque je vais partir en tournée. Je démarre en Belgique le 24 mars, premier concert à Liège puis le lendemain je serai à l’Olympia avec The Voice Kids et je continue à travers la France…

EPISODE 28 / SAISON 1

EPISODE 28 / SAISON 1

Voici donc notre adorable Lou partie pour une nouvelle aventure : la scène.
On a déjà pris rendez-vous !

Propos recueillis par Jacques Brachet
*Auteurs : Joyce Jonathan, François Welgryn, Laetitia Vanhove, Serge Mounier
Compositeurs : Davide Esposito, Mathieu Mendès, Renaud Rebillaud, Fabien Nataf, Sirius.

L’escale de L’Hermione à Toulon du 5 au 9 avril 2018

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TPM et la ville de Toulon sont très heureux d’accueillir ce voilier prestigieux lors de son voyage 2018. L’Hermione sera amarrée au quai de la Corse à Toulon du 5 au 9 avril 2018. Mais dès aujourd’hui, la réservation des places pour la visite du voilier légendaire est disponible en ligne.

Après son grand périple aux Amériques en 2015, l’Hermione met le cap sur la Méditerranée. Parti le 30 janvier de Rochefort avec à son bord 350 jeunes régatiers de 34 nationalités, le voilier poursuivra pour son voyage 2018 douze étapes dont une escale à Toulon du 5 au 9 avril.
Amarrée au quai de la Corse, la frégate de la liberté sera ouverte au public pendant 4 jours. Un village gratuit présentera les métiers manuels de la navigation, un atelier jeune public, des animations musicales et un stand tourisme du territoire. En centre-ville et sur le port, des animations gratuites: spectacles de rue et déambulations, concerts, expositions et conférences prendront place durant cette escale.
Accueillir l’Hermione à Toulon est une belle opportunité pour les habitants de renouer avec une page glorieuse de leur histoire locale et de confirmer ainsi une vocation maritime bien ancrée sur le territoire de la métropole Toulon Provence Méditerranée ; c’est aussi l’occasion de participer à une grande fête populaire.

Réserver sa visite de l’Hermione 
Depuis le 14 février, la visite peut être réservée en ligne sur www.digitick.com/index-css5-hermionetoulon-pg1.html ou sur le site de www.hermione.com
Tarifs : Gratuit pour les moins de 6 ans – 2 euros pour les jeunes de 6 à 15 ans -5 euros pour les adultes
Visites du 5 au 8 avril inclus, tous les jours de 10h à 17h30, sauf le jeudi 5 avril de 14h à 17h30
Toutes les infos en ligne
Programme détaillé, histoire de l’Hermione, l’équipage « Libres ensemble », infos pratiques, mais aussi des vidéos… Retrouvez la rubrique consacrée à l’escale de l’Hermione à Toulon sur :
www.metropoleTPM.fr/Hermione et www.hermione.com
Un évènement Facebook a été créé, en voici le lien :
https://www.facebook.com/events/882999681872418/

OPÉRA de TOULON

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WONDERFUL TOWN
La création française de « Wonderful Town » à l’Opéra de Toulon les 26 – 28 et 30 janvier 2018, à l’occasion des 100 ans de la naissance de Leonard Bernstein, a été un triomphe.
Succès à la fois public et critique, ce spectacle ancre, de manière pérenne, le positionnement de notre maison dans la découverte des grandes comédies musicales américaines, après « Street Scene » en 2010 et « Follies » en 2013.
Plus de 5000 personnes ont assisté au spectacle
1173 jeunes de moins de 26 ans
380 partenaires et mécènes qui soutiennent l’Opéra
« Wonderful Town » a fait l’objet d’une captation pour une diffusion par France Télévisions. Un DVD est également prévu.

LUCIA

Vendredi 9 mars, mardi 13 mars 20h – dimanche 11 mars 14h30
LUCIA DE LAMERMOOR
Mise en scène & lumières Henning Brockhaus – Chorégraphie Valentina Escobar – Décors Josef Svoboda – Réadaptation des décors Benito Leonori – Costumes Patricia Toffolutti
Avec Serenad Uyar, Julie Pasturaud, Roberto De Biasio, Jean Teitgen, David Bizic, Mark Van Arsdale, Pierre-Emmanuel Roubet
Orchestre et Chœur de l’Opéra de Toulon dirigés par Francesco Lanzillotta
Coproduction Teatro Comunale di Modena, Fondazione Teatri di Piacenza, Fondazione “I Teatri” di Reggio Emilia, Teatro Regio di Parma, Fondazione Pergolesi Spontini di Jesi
Francesco Lanzillotta
Né à Rome, Francesco Lanzillotta a étudié la direction avec Bruno Aprea et la composition avec Luciano Pelosi au Conservatoire Santa Cecilia de Rome. Il a également étudié le piano avec Velia De Vita. Il se perfectionne avec Harold Farberman à New York et avec George Phelivanian à Madrid.
En 2010, il a été nommé chef invité de l’Opéra d’État de Varna (Bulgarie), où il a dirigé Cavalleria Rusticana, Pagliacci, Le Nozze di Figaro, Tosca, La Traviata, Carmen et La Bohème.
Il est régulièrement invité par les des opéras italiens prestigieux, dont la Fenice, le San Carlo de Naples, le Teatro Verdi de Trieste, le Filarmonico de Verone et le Lirico de Cagliari.
Il a également collaboré avec d’importantes formations comme l’Orchestre National de la RAI de Turin, l’Orchestre de la Suisse Italienne, l’Orchestre I Pomeriggi Musicali de Milan, l’Orchestre Haydn de Bolzano, la Filarmonica Toscanini de Parme, l’Orchestra Regional de Toscane de Florence, l’Orchestra de jeunes de l’Accademia Nazionale Santa Cecilia à Rome, Orchestre du Filarmonico de Vérone, Orchestre du San Carlo de Naples, Orchestre du Teatro Verdi de Trieste, Orchestre Philharmonique de Suwon (Corée), Orchestre Philharmonique de Sofia.
Après plusieurs concerts avec l’Orchestre Symphonique Arturo Toscanini, il est nommé chef principal pendant trois ans.

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Il a également dirigé des productions remarquées : La Traviata au Teatro Verdi de Sassari, L’Italiana in Algeri au Filarmonico de Vérone, La Bohème au Comunale de Ferrara, Don Checco de Nicola De Giosa au San Carlo, la création mondiale de Giorgio Battistelli, Il Medico dei Pazzi, à l’Opéra de Nancy et à la Fenice. Il a également dirigé de nombreuses oeuvres de compositeurs contemporains comme Matteo D’Amico, Marcello Panni, Ennio Morricone, Ada Gentile, Luciano Pelosi, Carlo Galante… Dernièrement, il a dirigé Gina à Venise, L’Elisir d’Amore à Essen, Gianni Schicchi et La Notte di un Nevrastenico à Montpellier, Norma à Tokyo, Torvaldo e Dorliska à Pesaro, Nabucco à Berlin, L’Italiana in Algeri à Budapest. Prochainement, il sera à Macerata pour L’Elisir d’Amore et à Naples pour Don Checco.

Vendredi 13 mars 20h
« APOTHÉOSE »
Par l’Orchestre Symphonique et les chœurs de l’Opéra de Toulon dirigés par Jurjen Hempel
Saxophone : Femke Ijlstra – Violon : Chad Hoopes (Veldhuis, Sibelius, Beethoven)
Jurjen Hempel
Jurjen Hempel a suivi des études de direction avec David Porcelijn et Kenneth Montgomery au Conservatoire d’Utrecht. Durant ses études, il a été invité à assister Edo de Waart, Hans Vonk et David Robertson. Sur l’invitation de Seiji Ozawa, il se perfectionne dans la direction d’orchestre à Tanglewood où il a travaillé avec Bernard Haitink et Lorin Maazel. Il a été finaliste et a remporté un prix du 1er Concours de chefs d’orchestre Sibelius en 1996 à Helsinki ce qui lui a valu une importante reconnaissance. Il fut ainsi invité par un grand nombre d’orchestres finlandais. En 1996/97, il a été nommé chef assistant de Valery Gergiev avec le Rotterdam Philharmonic Orchestra.

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Jurjen Hemper – Femke Ijlstra – Chad Hooper

En 1997, il fait des débuts remarqués avec cet orchestre au Concertgebouw d’Amsterdam, puis avec l’Orchestre de la Résidence de la Haye. Sa réputation de spécialiste de musique contemporaine l’amène à travailler avec des ensembles tels que le London Sinfonietta, le Asko Ensemble, le Nieuw Ensemble, le Netherlands Wind Ensemble, l’Ensemble Contrechamps à Genève, le Schönberg Ensemble et l’Orkest de Volharding, le Netherlands Youth Orchestra. Il dirige de nombreux opéras dont Salomé au Théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg et au New Israeli Opera de Tel Aviv. En 2004, il a dirigé Shadowtime de Brian Ferneyhough à la Biennale de Munich, spectacle repris ensuite à Paris, Londres et New York. Jurjen Hempel a dirigé le Netherlands Radio Philharmonic Orchestra, le Helsinki Philharmonic Orchestra, le Finnish Radio Symphony Orchestra, le Tapiola Sinfonietta, l’Orchestre Philharmonique de Liège, l’Orquestra Nacional do Porto, le Basel Symphony Orchestra, le Bochum Sinfoniker et le Iceland Symphony Orchestra, le BBC Symphony, le BBC Scottish, le Rotterdam Philharmonic Orchestra… En 2005, il est nommé directeur musical de l’Ensemble Contrechamps. Il fait ses débuts au BBC Proms au Royal Albert Hall avec le BBC Symphony Orchestra. En 2006, il a dirigé Don Giovanni avec l’Opera Zuid Company.
À l’Opéra National de Bordeaux, il a dirigé L’École des Femmes de Rolf Liebermann ainsi que Die Zauberflöte. Il a dirigé l’Orchestre de Poitou-Charentes et l’Orchestre Lamoureux au Théâtre des Champs-Elysées, l’opéra de Philip Glass, Akhnaten à Maastricht, La Damnation de Faust à Limoges. Récemment, il a dirigé le Shanghai Philharmonic, l’Ensemble Intercontemporain ansi que le Royal Concertgebouw Orchestra d’Amsterdam où il a eu un immense succès.
Jurjen Hempel est le directeur artistique et le directeur musical du Joensuu City Orchestra (Finlande) depuis 2013.
En 2015, il a dirigé un concert avec l’Orchestre Symphonique de l’Opéra de Toulon et en 2016, L’Enlèvement au Sérail. En septembre 2018, il prendra ses fonctions en tant que directeur musical de l’Opéra de Toulon
En partenariat avec le Festival de Musique de Toulon et sa Région

 

Six-Fours – Phot’Azur
Elian BACHINI, de Chateauvallon à Avignon
en passant par Six-Fours

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Henri Chich, président de Phot’Azur et Elian Bachini

Belle trajectoire que celle du photographe toulonnais Elian Bachini.
Peintre, professeur d’Italien, il arrive un jour à Chateauvallon qui balbutie et qui, avec la présence de Gérard Paquet et d’Henri Komatis, va devenir durant près de 20 ans, le temple de la danse contemporaine.
Et voici qu’arrive Elian, qui vient de découvrir la photographie et qui va faire ses premières armes sur l’un des sujets photographiques les plus difficiles du monde : la danse.
Mais il est passionné, il est surtout doué et du coup, devenu le photographe officiel de ce beau lieu culturel varois, il sera amené à voir passer devant son objectif les plus grands danseurs et chorégraphes, d’Angelin Preljocaj à Martha Graham en passant par Maurice Béjart, Rosella Hightower, William Petit, Maguy Marin, George Dunn et bien d’autres.

B D C
Quand les visages et les corps deviennent sculptures

Très vite ses photos vont faire le tour du monde, allant jusqu’au Japon, exposant dans les plus grandes manifestations de photographie, Marseille, Nice, Avignon… jusqu’au MUCEM où il était invité voici quelques jours pour l’événement autour de l’amour « Coup de foudre », avec le groupe théâtral « Agence de voyages imaginaires » issu du fameux Cartoon Sardines, avant de partir pour les fameuses « Hivernales » d’Avignon, festival international de la photographie qui fête ses 40 ans, où il en est l’invité d’honneur.
Il fera ainsi le tour de la danse contemporaine, allant jusqu’à créer une exposition autour du Buto, qui est une danse née au Japon dans les années 1960. Cette « danse du corps obscur » symbole de souffrance après les événements Hiroshima.

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Le Buto

Mais Elian est toujours curieux de nouveaux sujets, de nouvelles techniques et au fil des années il passera du théâtre au portrait, du nu au minéral et jusqu’à de remarquables travaux sur tissus, dont la toile de Jute.
Son talent, son originalité, ses techniques sont à la fois novateurs et inventifs et ce sont toutes ces facettes qu’il est venu présenter pour une soirée à l’auditorium du collège Reynier, invité par le club photo Phot’Azur.
Aussi passionné que passionnant, n’ayant pas oublié son métier premier de peintre, il nous a expliqué comment une simple photo peut se transformer en véritable œuvre d’art par le mélange des techniques qu’il a acquises au fil des décennies, comme ces portraits qu’il incorpore dans des pierres ou des sculptures, photos qu’il a ramenées de ses lointains voyages.
Et comme il aime découvrir, expérimenter, s’amuser dans des recherches originales, le voici
photographiant à sa manière, très décalées, les fontaines de Brignoles, exposition que lui a demandé cette ville, ou encore, décorant, toujours à sa manière, l’intérieur des portes des WC d’Auchan, travail totalement iconoclaste et génial sur le thème « Civilisation aquatique » !

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Les fontaines de Brignoles revues par Elian – La « civilisation aquatique dans les WC d’Auchan – L’Agence de voyages imaginaires

« J’aime – dit-il – qu’on me fasse des propositions inattendues, qui sortent de l’ordinaire, qui me font me dépasser, m’exprimer autrement; pour Brignoles, photographier des fontaines ne m’intéressait pas plus que ça mais j’ai eu cette idée de les décaler, de les réinventer et la ville m’a donné le feu vert, ce qui a été pour moi un moment de jubilation ».
Elian fait aujourd’hui partie des grands photographes dont la réputation a, depuis longtemps, dépassé le Var où il vit toujours et où il ne cesse de créer, d’imaginer, d’essayer des choses nouvelles. Il est d’ailleurs entré dans le dictionnaire de la danse et est demandé un peu partout pour présenter ses travaux divers et variés.
On est heureux qu’il ait bien voulu accepter l’invitation de Phot’Azur pour la seconde fois, son œuvre étant infinie et n’ayant pas fini de nous surprendre, de nous étonner, de nous subjuguer.

Jacques Brachet

Six-Fours – L’atelier des Artistes
Michaël MILBURN-FOSTER : 2ème chance, 2ème vie

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Quel plaisir de retrouver, quatre ans après sa première exposition à l’Atelier des Artistes, Michaël Milburn-Foster – ce Gallois devenu Sanaryen ! – en ce même lieu.
Avec d’autant plus de plaisir de le revoir souriant, serein après un cancer en 2015, soigné à l’Hôpital des Armées de Toulon, ce qui l’a éloigné un temps de son atelier de Sanary.
Jusqu’au 28 février, on le retrouve donc, tout aussi talentueux, inspiré, original dans ce lieu où tout a commencé lorsque le maire de Sanary, Ferdinand Bernhard lui a ouvert les portes de l’atelier et proposé sa première exposition créée en grande partie en ce lieu.
Entre temps, après une exposition à Paris, une autre à Bayonne et une troisième au Luxembourg, il s’est remis au travail après un périple aux Etats-Unis, qu’il a traversés avec son épouse dans une Cadillac ! Un rêve de jeunesse.
S’il a gardé l’esprit de sa première exposition intitulée « Women dancing », c’est-à-dire créer l’illusion du mouvement dans une image statique, il n’y a pas dans celle-ci, « Energie et mouvement », de thématique – sinon… l’énergie et le mouvement chers à sa façon de travailler – et l’on retrouve ainsi des danseurs, des lutteurs, des sauteurs, toujours dans une dominance de camaïeux de bleus, couleur dont il ne peut se défaire car, dit-il, « c’est la couleur du ciel, la couleur de la mer que je côtoie journellement, toujours avec la même joie, la même surprise, la même inspiration ».
Ex metteur en scène de films, il travaille toujours avec des réalisateurs qui lui proposent des films avec des gens en mouvement, qui courent, dansent, luttent et même se meuvent au fond de l’eau. De ces films il extrait des images qu’il décline à travers ses tableaux.

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Rencontre avec un bel artiste.
Michaël, est-ce que votre maladie a changé votre façon de vivre ?
(Grand sourire). Oui, ça a changé beaucoup de choses, dans ma vie d’abord, car je vois la vie autrement, heureux d’être toujours là à apprécier les choses belles et simples, à relativiser beaucoup de choses, à aller à l’essentiel.
Durant mon périple aux Etats-Unis, j’ai fait des escales dans ma famille, chez des amis. Je me suis alors mis au portrait que je leur ai offerts. J’ai aussi fait le portrait de mon ami écrivain Robert Cohen, qu’on peut voir dans la galerie et de Gauguin que j’admire particulièrement.
Pourquoi Gauguin ?
Parce que c’est mon héros, mon maître, mon inspiration.
Exposerez-vous un jour ces portraits ?
Non, à part Robert Cohen car je ne peux dessiner et peindre que des gens que j’aime… et je leur offre mes tableaux !
Et dans votre travail, est-ce que ça a changé votre façon de travailler ?
La aussi je vis aujourd’hui à l’essentiel. Mon travail est plus épuré et mes tableaux sont plus petits afin que plus de gens qui aiment ce que je fais, puissent acquérir une oeuvre. Je suis plus près de ce public qui s’intéresse à ce que je fais et à qui je veux faire plaisir, plutôt qu’à des personnalités ou des collectionneurs. Je considère avoir une seconde chance et, comme Matisse, je me dis que j’ai une seconde vie et je vais donc à l’essentiel, et dans ma vie et dans mon travail.
Pourquoi avoir choisi Sanary ?
Ca a été un coup de foudre pour mon épouse et moi. Gauguin a justement dit : « L’endroit où vous êtes né est un accident mais vous appartenez à l’endroit où vous avez décidé de vivre ». Je suis né au Pays de Galles, j’ai choisi de vivre à Sanary.

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C’est donc définitif ?
(Il rit), Oui, d’abord parce que Sanary, parce que le ciel, parce que la mer et aussi parce que cette ville a une joie de vivre et parce qu’elle a un maire qui fait beaucoup pour la culture, ce qui devient rare aujourd’hui !
Des projets, Michaël ?
J’ai rendez-vous le 8 mars à Paris avec le directeur du Musée d’Art Moderne et celui du Centre Pompidou, qui veulent acquérir des toiles, ce qui est très flatteur pour moi. Puis je prépare des expositions à Nice et à Naples avec la Galerie Monte Oliveto et une à Budapest, où j’ai vécu, avec la galerie Ari Kupsis.

Belle renaissance pour cet artiste d’exception que notre région inspire et que nous sommes si heureux de retrouver « plein d’usage et raison » et surtout avec plein de joie de vivre, d’inspiration et de beaux projets.

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Jacques Brachet

 

Six-Fours – Maison du Patrimoine
Michel DUFRESNE revient de « l’eau delà »

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Authentique varois ayant peu quitté le triangle le Revest – Toulon – la Seyne, il est aussi un authentique artiste qui fut professeur à l’école des Beaux-Arts de la Seyne après avoir été l’élève de Pertus aux Beaux-Arts de Toulon, et s’est installé depuis des années ans un atelier du Revest-les-Eaux.
Du plus loin qu’il m’en souvienne – comme le chantait Barbara – j’ai toujours vu œuvrer cet ami de longue date, pour l’Art avec un grand A, nous surprenant à chacune de ses expositions, initiateur de l’association ELSTIR qui, chaque année, nous fait découvrir de nouveaux talents en nous proposant l’annuel « Rendez-vous des Jeunes Plasticiens ». Mais plus loin encore, il fit très jeune parti du fameux Groupe 50.
Cinq ans après, le revoici donc à la Maison du Patrimoine de Six-Fours, installant ses nouvelles œuvres jusqu’au 18 mars... Et quelles œuvres car cette fois encore, il nous fait « du Dufresne » ni tout à fait autre, ni tout à fait le même tant il a cet esprit créateur et curieux de découvrir d’autres façons de s’exprimer.
Cette expo intitulée « L’Eau delà » est un jeu de mots pour nous emmener sur toutes les eaux, même « l’eau de là haut ». Ce pourrait être une fin en soi que l’au-delà, c’est en fait une renaissance autour de cet élément de vie indispensable qu’il conjugue à tous les temps, allant de la mer à la piscine, de la rivière à l’eau de pluie, tantôt résolument figuratif, tantôt presque impressionniste ou encore abstrait, et jamais en perspective mais nous offrant des images frontales comme l’œil ou un appareil photo peuvent nous les offrir.
Ainsi a-t-il choisi des formats originaux, tout en « cinémascope », en bandes très longues et très étroites. puis on peut admirer en clin d’œil, ces croquis à la gouache, de gens allongés sur le sable qui nous font devenir voyeurs d’anonymes se prélassant au bord de mer.
La mer, on la voit presque danser dans ce tableau dans lequel il a inclus des irisations métalliques qu’il a collées puis pressées sur la toile et on peut imaginer le soleil frappant ces vagues, lui donnant des reflets d’argent. Après quoi l’on passe sur ses « variations chromatiques » se déclinant sur des dizaines de petits formats aux camaïeux aussi inventifs qu’agréable à l’œil.

B C
Avec Dominique Ducasse, adjointe aux Affaires Culturelles de Six-Fours et Dominique Baviera,directeur du service culturel.

Il nous fait ainsi voyager dans son monde, en nous offrant des paysages varois, corses et même polynésiens, certaines œuvres étant accompagnées de jolis textes poétiques signés Raymond Jardin, Daniel Lemaire, Guy de Maupassant et… Dufresne himself car il n’en est pas moins poète. Poésie que l’on retrouve dans toutes ces œuvres présentées, diverses et variées.
« J’aime mettre en valeur cet espace marin grâce aux horizontales, aux couleurs, aux jeux de lumière et ce thème dont le titre est bien sûr un jeu de mot, me permet de le décliner en profondeur. J’ai essayé d’être très personnel dans le rendu plastique », me confie-t-il.
Et il y réussit à merveille, en nous entraînant dans son monde liquide plein de charme, de poésie, de couleurs, de sérénité.

Michel, on peut aussi le découvrir en « autoportrait » dans le cadre de l’expo-hommage à Alain-François, à la Maison du Cygne.
Et puis, si vous voulez en savoir plus, rencontrez l’artiste autour d’un « Art-Thé », le samedi 10 mars à 15h, autour de ses œuvres installées à la Maison du Patrimoine.
On le retrouvera également à la cave-coopérative de Ste Anastasie, du 6 au 16 avril, où il proposera d’autres œuvres.

Jacques Brachet

France 5 – Claire CHAZAL invite Charles BERLING

rentrée 2017

L’on avait déjà rencontré Claire Chazal dans les couloirs et sur la scène du théâtre toulonnais Le Liberté, où elle était venue animer un débat sur le thème : Le dépassement de soi ».
Le comédiens Charles Berling et Pascale Boeglin-Rodier, codirecteurs du théâtre, lui avaient alors proposé le poste vacant de présidente, rôle qu’elle a accepté avec plaisir et intérêt.
Juste retour des choses : Claire Chazal a proosé à Charles Berling d’être l’invité d’honneur de l’émission qu’elle anime sur France 5 : Entrée libre ».
Il y viendra donc le lundi 19 février à 20h20, accompagné d’amis artistes qu’il a lui-même choisis.
A noter que notre ami Charles joue en ce moment à Paris au Théâtre Antoine, la pièce de Yasmina Reza « Art », aux côtés de Jean-Pierre Darroussin et Alain Fromager.

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Les invités
Bettina Rheims-Robert Badinter
La photographe Bettina Rheims est partie à la rencontre de femmes en prison dans « Détenues », un ouvrage et une exposition qui regroupent 46 portraits de femmes incarcérées dans quatre prisons françaises. C’est Robert Badinter, qui a été interprété par Charles Berling dans « L’abolition », téléfilm de Jean-Daniel Verhaeghe, qui a encouragé Bettina Rheims dans ce projet.
Mata Gabin
Cette belle comédienne est à l’affiche du film « Le bleu blanc rouge de mes cheveux », de Josza Anjembe, nommé pour le César du meilleur court métrage 2018. Elle fut aussi la partenaire au théâtre de Charles Berling dans la pièce de Bernard-Marie Koltès « Dans la solitude des champs de coton », vu au Liberté.
Carla Bruni
Amie de longue date de Charles Berling, dont elle fut un temps la compagn, la chanteuse est en ce moment en tournée internationale avec « French Touch », son dernier album.

« Entrée Libre » est le rendez-vous de la culture au quotidien, présenté par Claire Chazal. Cinéma, théâtre, peinture, danse, expositions, photographie, portraits d’artistes, … Entrée Libre, c’est une ouverture sur la culture au sens large. Le lundi, une personnalité évoque, en plateau, ses coups de cœur, ses goûts et ses projets. Régulièrement, l’animatrice pousse les portes d’un lieu culturel pour en découvrir les coulisses. Le dimanche, le magazine revient sur les meilleurs moments de la semaine.

Du 1er au 31 mars 2018
Au cinéma pour les droits humains

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Le festival de cinéma d’Amnesty International en Paca, Corse et Languedoc
Du 1er au 31 mars, à l’occasion du festival Au cinéma pour les droits humains, les militants et sympathisants d’Amnesty International France convient le public des régions Paca, Corse et Languedoc à la découverte d’oeuvres cinématographiques qui jettent un regard sans concession sur nos sociétés mais sont aussi porteuses d’espoir pour l’humanité.
Une programmation inédite et internationale pour les droits humains
Le festival Au cinéma pour les droits humains propose tout au long du mois de mars un espace de rencontres et d’échanges autour de trente-six oeuvres cinématographiques Ŕ courts ou longs métrages Ŕ dont certaines totalement inédites en France.
Œuvre de fiction ou documentaire, comédie, drame, portrait, approche intimiste ou cinéma d’action, démarche individuelle ou lutte collective, témoignage d’un itinéraire personnel actuel ou transmission de mémoire d’ici ou d’ailleurs, chacun des films invite les spectateurs au questionnement sur le sens accordé à la dignité humaine et au dépassement des préjugés sur l’autre.

À la rencontre du public en Paca, Corse et Languedoc
Le festival Au cinéma pour les droits humains se déroule dans plus de trente villes et villages, en Paca, Corse et Languedoc et est ouvert à tous les publics.
« En faisant appel à l’image, à la force des scénarios et à l’intérêt du public pour le cinéma, nous souhaitons faire partager au plus grand nombre l’engagement d’Amnesty International et de ses partenaires pour la défense des droits humains, notamment grâce à des projections pour les jeunes avec le soutien de l’Éducation nationale », explique Dominique Gioanni de Rigal, l’organisateur de l’événement.
Militants et sympathisants d’Amnesty International France seront présents dans les salles de cinémas, les centres sociaux, les écoles, les lycées et les universités afin de sensibiliser le public aux combats en faveur d’un monde plus juste dans lequel tous accèderaient à l’intégralité de leurs droits. Chaque séance sera suivie d’un débat en présence d’invités, de témoins, de réalisateurs et/ou de partenaires.
Le public sera invité à voter pour récompenser cinq oeuvres, parmi les courts et longs métrages, les documentaires et fictions présentés.

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Cécile Coudriou, nouvelle présidente d’Amnesty International, France
Le réalisateur Cyril Brody, invité du Six n’Etoiles

 CINÉMA SIX N’ÉTOILES – SIX-FOURS
Lundi 12 mars – 19h
TÉMOINS
De David Koch France 2016, 29 min, Court métrage fiction
En Syrie, les actions militaires font rage. Lors d’un combat sanglant, la reporter de guerre indépendante Stéphane fait une photo d’Omar, un jeune médecin. Mais une fois diffusée par les médias, cette photo « choc » s’avère lourde de conséquences, tant pour le médecin que pour la photographe.Sélection meilleur court métrage Oscar 2018. Gratuit
SOURYDe Christophe SwitzerFrance 2017, 19 min, Court métrage fiction
Wassim, réfugié syrien, cherche à rejoindre Avignon. Perdu dans la campagne provençale, il croise un vieux vigneron bourru qui parle arabe…Gratuit
MRS MC CUTCHEONDe John Sheedy Grande Bretagne 2017, 16 min, Court métrage fiction
Ayant toujours senti qu’il était né dans le mauvais corps, Tom, 10 ans, choisit le nom de Mme McCutcheon plutôt que le nom qui lui avait été donné à sa naissance. Quand il arrive dans sa nouvelle école, Tom a des difficultés à trouver ses marques et à être accepté par ses nouveaux camarades…Gratuit

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Jeudi 15 mars – 20h30
LES CONQUÉRANTES
De Petra Biondina VolpeSuisse 2017, 1h36, Long métrage fiction
Comédie historique instructive sur le droit de vote des femmes en Suisse… en 1971 ! Porté par un personnage féminin touchant, « les Conquérantes » retrace avec sensibilité et humour cette lutte qui semblait au départ improbable dans le petit village suisse d’Appenzell.
Festival de Trebica 2017 : Prix du public pour la meilleure actrice et la meilleure réalisatrice. Tarif réduit : 5€50
Jeudi 22 mars – 20h30 – Vendredi 23 mars – 14h
LATIFA, LE CŒUR AU COMBAT
De Cyril Brody et Olivier Peyon France 2017, 1h37, Long métrage documentaire
L’histoire de Latifa Ibn Ziaten, c’est celle d’une jeune fille de Tétouan, pleine de rêves, qui traverse la Méditerranée à la fin des années 70 pour vivre en France. Trente ans plus tard, son fils Imad, militaire français, est assassiné par Mohammed Merah. Deux jeunes hommes nés en France de parents immigrés, tous deux musulmans, mais aux destins contraires.
En présence de Cyril Brody, un des réalisateurs. Tarif : 5€50
Jeudi 29 mars – 20h30
L’ŒIL DU CYCLONE
De Sékou Traoré Burkina Faso, 2015, 1h40, Long métrage fiction –
Dans un pays d’Afrique, une jeune avocate se voit proposer de défendre un dangereux rebelle accusé de crimes de guerre. Alors que son instinct la pousse à refuser, elle va tout tenter pour le sauver au nom d’un idéal de justice, quitte à mettre en danger sa carrière et sa vie. Mais peut-on réellement sauver un ex enfant-soldat ?

Guedeguian
ROBERT GUÉDIGUIAN, PARRAIN DU FESTIVAL 2018
« Le partage est le seul avenir possible de l’humanité ! Participer au festival cinéma pour les droits humains c’est agir en ce sens, pour ne pas rester indifférents à nos semblables, pour aller vers un monde qui appartienne à tout le monde. »

 

Philippe HAMON
La passion photo – La passion rock

Philippe Hamon

Philippe Hamon a deux passions : la photographie et le rock. Et cela, depuis l’enfance.
La voie était alors toute trouvée pour cet adolescent qui va faire son métier de ses passions.
Sa musique c’est le rock. Il sera donc « photographe de rock ». et il réussira a devenir l’un des plus grands photographes en ayant pour sujets David Bowie et Téléphone, Mick Jagger et Higelin, Joe Cocker, Ray Charles et Charlélie Couture, Police et Freddy Mercury… Et bien d’autres.
Travaillant pour l’agence Gamma, aujourd’hui ce travailleur de l’ombre a décidé de mettre son travail en lumière par une somptueuse exposition intitulée « The Spirit of rock » qu’il présentera du 23 mars au 10 avril à la Galerie Joseph, 116 rue de Turenne, dans le troisième arrondissement de Paris.
Mais comment tout a commencé ? Je suis allé le lui demander.

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Philippe Hamon, par quoi tout a commencé : photo ou rock ?
Je pourrais vous répondre… Les deux. Ou presque parce que la photo est venue un tout petit peu avant. J’avais 16 ans et j’étais alors passionné de cyclisme. C’est avec ce sport que j’ai commencé à balbutier dans la photo, en allant photographier les cyclistes sur le Paris-Roubaix. Merckx a été l’une de mes premières photos.
A la même époque, j’ai commencé à m’intéresser au rock des années 70/73, les baba cool, le hard. J’avais déjà dans l’idée de vouloir publier mes photos dans les journaux.
Comment ça s’est fait ?
Pas tout de suite puisque je suis entré à l’agence Gamma en 77 mais… au laboratoire, pour développer les photos des autres, dont Depardon. Développant les tirages en noir et blanc, j’ai appris ce métier sur le tas, ce qui m’a bien servi par la suite.
Jusqu’au jour où le directeur de l’agence m’a proposé de rejoindre le staff des photographes.
Et là, vous avez aussitôt photographié les stars ?
Bien sûr que non. Comme tous les autres, je faisais les conférences de presse, je réalisés des reportages divers et variés comme le marathon de Paris… Mais à l’époque, les photographes travaillant toute la journée, n’avaient pas envie d’aller encore travailler la nuit sur les spectacles. Je me suis donc proposé. Et tout est parti de là.
C’était facile alors ?
Oui, c’était relativement facile de faire des photos en concert, de photographier les artistes sur scène. On ne vous demandait rien. C’est devenu plus difficile à partir des années 95. D’ailleurs, les premières photos que j’ai réalisées étaient celles d’un concert d’Alice Cooper à Paris. C’était en 75, je n’étais pas encore à Gamma. Le premier concert que j’ai couvert pour l’agence a été Johnny Winter au Palace.
Vous avez toujours fait du noir et blanc ?
Essentiellement, oui. J’ai fait certains reportages en couleur car les journaux étaient demandeurs. Mais j’ai gardé le noir et blanc pour les concerts et je traitais moi-même mes photos.

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Vous êtes-vous fait, sinon des amis, du moins des relations de tous ces artistes que vous avez rencontrés ?
Pas tant que ça car il est difficile d’entrer dans leur intimité. Mais au bout de deux, trois, quatre reportages, certains sont arrivés à me reconnaître et des relations sympathiques arrivent à la longue à s’instaurer comme avec Joe Cocker que j’ai photographié en France, à New-York ou encore Brian Ferry que j’ai rencontré dans les studios d’Hérouville.
Et pour les Français ?
Ça a été plus facile et je garde de belles relations avec Jacques Higelin, Téléphone, Charlélie Couture, Axel Bauer, Christophe…
Christophe… c’est un rocker ?
(Il rit)… Mais oui ! Bien sûr, à 12/13 ans, j’écoutais comme tout le monde les chanteurs dits « yéyé » dont Christophe qui chantait « Aline ». Puis il y a eu « Les mots bleus » et aujourd’hui, ce qu’il fait est énorme. Ce n’est plus de la variété. Et il est reconnu comme tel.
Et puis il y a eu votre découverte du rap !
Oui, à la radio comme tout le monde mais aussi parce que certains étaient mes voisins à Sarcelles, que j’ai appris à les connaître, que j’ai découvert leurs textes, que je trouve plus forts que le rock. Je me reconnais en eux car je suis un produit de la banlieue et j’ai pu ainsi entrer dans leur intimité.
C’est votre première grande expo. Comment s’est fait le choix de ces quelque 200 photos qu’on découvrira à l’expo ?
D’un côté, il y avait moi et mes photos et j’avais une vision un peu ancienne de ce que je voulais faire. Et il y a eu la rencontre d’Alain Val et Stéphane Langlet, de l’agence Colfing, qui m’ont proposé leur vision et qui m’on convaincu. Nous avons vraiment travaillé ensemble et je suis à la fois étonné et ravi du résultat. 850 m2 d’expo… c’est incroyable !
Cette expo tournera-t-elle ?
Il y a des sollicitations, des projets, en France et à l’étranger… Mais on n’en est pas là. Et puis, je vais vous faire une confidence : ce qui me fait le plus vibrer, c’est lorsque je découvre une de mes photos à la une d’un magazine. C’est ce pourquoi j’ai toujours voulu travailler.

 Propos recueillis par Jacques Brachet
A noter qu’un livre au titre éponyme sera édité en parallèle à l’exposition.