Archives mensuelles : octobre 2017

La Rochelle 2017
Anne CHARRIER sacrée meilleure comédienne

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Elle a un sourire ravageur, une personnalité attachante.
2017 aura été une belle année pour elle puisque, hormis le prix d’interprétation féminine raflé à la Rochelle pour le film de Thierry Petit « Prêtes à tout », un téléfilm pour France 2, elle était aussi de la partie avec « Marjorie » réalisé par Mona Achache, une série 90’/collection toujours pour France 2, où l’on retrouve François Vincentelli et Thierry Frémont entre autres, elle à l’affiche du film d’Eric Gravel « Crash test Aglaé » et elle a joué au théâtre, durant un mois à Avignon « En attendant Bojangles » d’Olivier Bourdeaut.
Année chargée donc pour cette belle comédienne.

« C’est vrai -me confie-t-elle – ça a été une année très dense.
Pas trop de stress à la Rochelle ? (La remise des prix n’avait pas eu lieu)
Non aucun, que du plaisir d’être là. Le stress, on l’a avant et pendant le tournage. Et si l’on est sélectionné pour la Rochelle c’est que ça s’est bien passé !
Comment fait-on pour gérer une telle année ?
On s’organise et on se dit que ça vaut pour les années où il y a moins de projets !
Lorsqu’on vous propose de jolies choses à faire, on essaie de les faire, même si, quelquefois, le planning est serré. Il y a des années plus denses que d’autres et c’est une grande joie que d’avoir de jolies propositions.
Depuis la série « Maison close », il semble qu’on vous offre beaucoup de rôles de mère !
C’est vrai mais à chaque fois, c’est une mère différente. Et j’arrive à un âge où l’on me propose ce genre de rôles, étant moi-même mère et donc, pouvant y apporter mon expérience, mon vécu.
Et comment ça se passe à la maison ?
(Elle rit) Je suis une mère normale et mes enfants considèrent que je fais un métier comme un autre. La porte de la maison fermée, on ne parle que très rarement de mon métier… même si, quelquefois, ils m’aident à répéter un rôle… comme je les aide à réviser leurs devoirs !
De plus, je n’ai pas une notoriété qui les gênent à l’école ou dans la vie. Quelques copains savent ce que je fais, ça s’arrête là. Et surtout, je ne les oblige pas à me voir à l’écran. Ils sont libres.

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Cependant je crois que votre fille à des velléités de comédienne !
C’est vrai, on en parle, mais si ça reste sa vocation, son envie, elle fera ce qu’elle veut. Elle sait que c’est un métier difficile mais si c’est son désir…
Les parents sont des tuteurs, nous les aidons à avancer, nous sommes là pour les accompagner dans leur jeune vie et nous restons attentifs, à leur écoute. Après, c’est eux qui décideront.
Je reste une maman avant tout.
Vous jouez, dans « Prêtes à tout » une maman qui peut aller jusqu’à tuer… Et dans la vie ?
Je crois vraiment que pour mes enfants, je serais prête à tout. Après, entre ce qu’on dit, ce qu’on pense et ce qu’on ferait dans une situation donnée, comment réagirait-on ? Il faut, je crois, être dans une situation extrême.
Comme dans le film ?
Exactement. Je joue Aline, le rôle d’une maman qui va, avec une autre maman, Nadia, que tout sépare, de leurs origines à leur classe sociale en passant par leurs convictions et leur façon de vivre, qui vont être confrontées par la situation de sauver leur fils de la drogue et même de la mort. Tos leurs préjugés, toutes leurs pensées vont être remis en question. Elles vont s’épauler dans l’adversité.
C’est un très beau sujet qui pose beaucoup de questionnements.
Dans « Marjorie », vous n’êtes pas une mère !
Ce n’est pas une spécialité ! Non, je vais aider un prêtre qui découvre l’amour et qui a beaucoup de mal à revenir à la vie civile, qui se pose beaucoup de questions et à qui elle permettra de retrouver un sens à sa vraie vie.

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L’équipe de « Marjorie » – « L’équipe de « Prêtes à tout »

A Avignon, les critiques ont été belles à Avignon pour « En attendant Bojangles »…
Où je joue une mère ! encore très différente, éprise de danse, avec son mari, quelque peu déjantée, qui ne vit que pour le plaisir, dans la poudre de perlimpinpin jusqu’au jour où elle va entrer dans la folie. C’est une belle histoire tirée du livre éponyme d’Olivier Bourdeaut, le titre évoquant la chanson « Bonjangles » de Nina Simone, sur lequel ils dansent. On va le jouer en tournée de septembre à Décembre et certainement à Paris.
Sinon ?
Je vais jouer dans une mini-série pour France 2 et devinez quel rôle je vais jouer ? Une mère qui est commandant de police. C’est une histoire complexe autour d’un enfant. Puis je retrouverai le film de Rochdi Zem qui n’a pas encore de titre définitif. C’est l’histoire… d’une femme qui se retourne sur savie et qui n’a pas fait le bon choix.

En tout cas la belle Anne Charrier sait, elle, faire les bons choix.
Propos recueillis par Jacques Brachet

 

Opéra de Toulon

Vendredi 13 octobre 20h – Dimanche 15 octobre 14h30
Le Palazzetto Bru Zane et l’Opéra de Toulon présentent
MAM’ZELLE NITOUCHE (1883)
Vaudeville-opérette en 3 actes d’Hervé – Livret de Henri Meilhac et Albert Millaud
Direction musicale Jean-Pierre Haeck
Mise en scène Pierre-André Weitz, assisté de Victoria Duhamel
Costumes, scénographie et maquillage Pierre-André Weitz
Assisté de Pierre Lebon et Mathieu Crescence
Production Bru Zane France – Coproduction Opéra de Toulon – Angers Nantes Opéra –
Opéra de Limoges – Opéra de Rouen Normandie – Opéra Orchestre national Montpellier Occitanie
Avec : Lara Neumann, Eddie Chignara, Antoine Philippot, Damien Bigourdan, Samy Camps, Olivier Py, Pierre Lebon, David Ghilardi, Piero (alias Pierre-André Weitz), Miss Knife, Sandrine Sutter, Clémentine Bourgoin, Ivanka Moizan
Orchestre et Chœur de l’Opéra de Toulon

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L’organiste Célestin, professeur de musique au Couvent des Hirondelles où il a pour élève la jeune Denise de Flavigny, devient chaque soir « Floridor », compositeur à succès de musique légère.
Attirée par les feux de la rampe, Denise suit son mentor et se fait bientôt rebaptiser « Mam’zelle Nitouche », chanteuse à succès. C’est sous ce déguisement qu’elle séduit son propre fiancé, le lieutenant des dragons Fernand de Champlâtreux.

PIERRE-ANDRÉ WEITZ
Mise en scène, costumes, scénographie et maquillage

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Pierre-André Weitz fait ses premiers pas sur scène au Théâtre du Peuple de Bussang à l’âge de 10 ans. Il y joue, chante, fabrique et conçoit décors et costumes jusqu’à ses 25 ans. Parallèlement, il étudie à Strasbourg l’architecture et rentre au conservatoire d’art lyrique. Pendant cette période, il est choriste à l’Opéra National du Rhin.
En 1989, il rencontre Olivier Py. Il réalise depuis tous ses décors et costumes. De cette collaboration décisive va naître une pensée de scénographie où les changements de décor sont dramaturgiques et revendiqués comme chorégraphie d’espace. Il signe plus de 150 scénographies depuis ses 18 ans avec divers metteurs en scène au théâtre comme à l’opéra (Jean Chollet, Michel Raskine, Claude Buchvald, Jean-Michel Rabeux, Ivan Alexandre, Jacques Vincey, Hervé Loichemol, Sylvie Rentona, Karelle Prugnaud, Mireille Delunsch, Christine Berg…).
Cette recherche sur l’espace et le temps le pousse à se produire comme musicien ou comme auteur sur certains spectacles. À l’Opéra de Paris dans Alceste de Gluck, il dessine pendant trois heures tous les décors en direct affirmant ainsi une esthétique picturale de l’éphémère ; métaphore de la musique.
Sa première mise en scène à Strasbourg est une recherche de l’espace et du temps, jouant trois fois de suite la Soeurinette d’Olivier Py dans trois dispositifs différents et trois esthétiques différentes créés avec vingt scénographes. Il prouve ainsi que la scénographie peut changer le sens et l’essence d’une oeuvre sans la trahir.
Il enseigne cette discipline depuis vingt ans à l’école Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg.

Samedi 21 octobre 20h
«PASTORALE»
Par l’Orchestre Symphonique de l’Opéra de Toulon dirigé par Dmitri Liss
Piano : Yulianna Avdeeva
DMITRI LISS direction musicale

Dmitri Liss est diplômé du Conservatoire de Moscou où il étudie avec Dmitri Kitaenko, directeur musical de l’Orchestre Philharmonique de Moscou. Dmitri Liss commence à travailler avec cet orchestre en tant qu’assistant. Après avoir obtenu son diplôme en 1984, il devient chef de l’Orchestre Symphonique de Kuzbass. En 1995, Dmitri Liss remporte le premier Concours International des Jeunes Chefs d’orchestre «Lovro von Matacic» à Zagreb. Il est depuis directeur musical et principal chef de l’Orchestre Philharmonique de l’Oural. Entre 1997 et 1999, il est le principal chef russe de l’American-Russian Young Orchestra, puis de 1999 à 2003, chef associé du Russian National Orchestra. Il effectue des tournées aux États-Unis, Canada, Japon, Corée, Taiwan et dans de nombreux pays d’Europe. En tant que chef invité, il se produit dans de prestigieux festivals et de nombreuses salles avec les orchestres russes comme l’Orchestre National Russe, l’Orchestre Philharmonique de Moscou, l’Orchestre Philharmonique de Saint-Pétersbourg, le Grand Orchestre d’Etat Tchaïkovski ainsi que de nombreux orchestres de l’ex-URSS. Il a également dirigé l’Orchestre National de France, l’Orchestre National de Lille, le KBS Symphony Orchestra (Corée), le Bergen Philharmonic Orchestra, le Trondein Symphony Orchestra, le Dutch Radio Symphony Orchestra, l’Orchestre de la Résidence de la Haye, l’Orchestre National d’Ile de France… Il se produit avec de grands solistes comme Mstislav Rostropovich, Mikhail Pletnev, Andrey Gabrilov, Gidon Kremer, Wynton Marsalis, Yuri Bashmet, Alexander Kniazev, Shlomo Mintz, Akiko Suwanai, Natalia Gutman, Cyprien Katsaris… Il est invité dans de nombreux festivals internationaux prestigieux tels que : La Folle Journée de Nantes et Tokyo, le Festival de Radio France et Montpellier, le Festival de La Roque d’Anthéron, le Festival Europalia, le Festival of the World’s Symphony Orchestras à Moscou…
Dmitri Liss a enregistré de nombreux CD parmi lesquels l’intégrale des concertos de Rachmaninov avec le pianiste Boris Berezovsky.

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YULIANNA AVDEEVA piano
Yulianna Avdeeva commence ses études de piano à l’Académie Russe de Musique Gnessine avec Elena Ivanova et Vladimir Tropp, elle intègre ensuite la Hochschule der Künste de Zurich où elle étudie avec Konstantin Scherbakov, puis l’Académie Internationale de Piano du Lac de Côme où elle reçoit l’enseignement de William Grant Naboré, Dmitri Bashkirov et Fou Ts’ong.
Après avoir remporté plusieurs concours internationaux, dont celui de Brême en 2003 et de Genève en 2006, elle se distingue en 2010 lorsqu’elle reçoit le Premier Prix du Concours Chopin de Varsovie. Elle est alors la première femme à obtenir ce prix depuis Martha Argerich en 1965. Elle poursuit depuis lors une exceptionnelle carrière qui l’amène à se produire en récital sur les plus belles scènes du monde et en soliste avec des orchestres renommés : NHK Symphony Orchestra, Deutsches Symphonie-Orchester Berlin, Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin, Royal Stockholm Philharmonic, Finnish Radio Symphony, London Philharmonic Orchestras, Orchestra dell’Accademia Nazionale di Santa Cecilia, Orquestra Sinfônica do Estado de São Paulo, Tchaikovsky Symphony Orchestra, Orchestre Symphonique de Montréal, Orchestre National de Lyon, Orchestre de chambre d’Europe…
Chambriste accomplie, elle joue régulièrement avec la violoniste Julia Fischer, la Kremerata Baltica ou les membres de la Philharmonie de Berlin. Le répertoire de Yulianna Avdeeva s’étend de Bach aux compositeurs du XXe siècle. Elle a collaboré avec des chefs tels que Frans Brüggen, Sir Neville Marriner, Kent Nagano, Vladimir Fedosseïev, Marek Janowski…

Sanary – Hôtel la Farandole
La Russie à l’heure provençale

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Durant 15 jours, trois jeunes artistes russes ont été invités par Olesya Sudzhan, propriétaire de la galerie Kvartiras à Moscou et Eugeniya Plokhikh, responsable de la communication, en résidence à l’hôtel la Farandole afin de découvrir notre Provence et de nous en offrir leur vision à travers des toiles qu’ils ont peintes sur place.
C’est la troisième fois que la galerie organise un tel événement et cette année, aidée en cela par Georges Klimoff, le thème choisi était cette année « La route des vins ».
Ainsi nous trois artistes, Ekaterina Lebedeva, Viktoriya Pushina et Maksim Martirosyan, ont-ils sillonné à travers châteaux et domaines et nous ont fait découvrir en ce 7 octobre, soir du vernissage, leur ressenti, leur vision toute personnelle de ce que pouvait évoquer pour eux notre patrimoine viticole.
Une foule très mélangée lors de cette soirée, où se mêlaient la langue des steppes russes à celle de notre pays saupoudrée d’accents méditerranéens, en présence du Consul  de Russie à Marseille Alexander Pushnin, de ses deux vice-consuls, de Guillaume Tari, président des Vins de Bandol et parrain de cette manifestation.
Nos trois artistes ont fait de l’excellent travail et nous ont vraiment offert trois visions différentes de ce qu’ils ont vécu durant ces quinze jours à travers les vignes.
Nous avons eu le temps de bavarder avec nos trois artistes et de recueillir leurs impressions.

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Ekaterina LEBEDEVA
Reconnue à Moscou pour ses oeuvres abstraites, l’Europe, la Chine et l’Amérique s’intéressent à cette talentueuse artiste et déjà nombre de collectionneurs possèdent ses oeuvres.
« Je peins au couteau en des couches épaisses, sur de grandes surfaces… et c’est très lourd ! – me confie-t-elle en riant – je viens d’exposer un mois à Moscou avec succès.
Ici, j’ai trouvé mon émotion dans la nature, particulièrement dans les arbres, qui sont de véritables sculptures. Lors de ces séances « plein air », je choisissais un lieu totalement isolé, sans voitures, sans personne et je n’en bougeais plus.
J’ai découvert des endroits où j’aimerais vivre !
C’est la première fois que je viens en France et c’est très différent de ce à quoi je m’attendais à découvrir. C’est encore plus beau car la nature, ici, est magnifique ».
Maksim MARTIROSYAN
De formation classique, il est à la fois portraitiste, caricaturiste mais là où il se sent le mieux, c’est dans les paysages qu’il traite à l’huile, à l’acrylique, à l’aquarelle, au pastel. Ses oeuvres sont très réalistse.
« Ici où que je pose mon regard – me confie-t-il – je vois des paysages, des vues, des cadres qui m’inspirent. J’étais déjà venu dans la région, Toulon, Bandol et je crois que si je restais longtemps ici, je ne cesserais pas de peindre !
J’ai visité, ces jours-ci, de nombreux domaines et châteaux et j’avoue que c’est très impressionnant !
En une semaine, j’ai eu le temps de m’imprégner des paysages, je m’y suis immergé, ce qui a totalement changé ma vision de la Provence.
De plus ici, les contacts humains sont faciles, les gens sont souriants, la barrière des langues n’est pas gênante.
Je vais vous faire une confidence : je suis fou des croissants français et, avec le vin, ça complète mon bonheur d’être ici ! »

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Viktoria PUSHINA
Elle est la benjamine du trio mais aussi la fille du Consul et poursuit ses études d’architecture et de rénovation à Moscou. Elle a vécu cinq ans à Bruxelles, deux ans à Paris, d’où sa maîtrise de notre langue.
En souriant, elle me dit : « L’architecture, ça me plait « moyen » mais ça me permet d’apprendre l’art, la technique, la rigueur, d’autant que dans l’université où je suis, je suis aussi des cours de dessin, de croquis, tout un éventail de pratiques artistiques.
Dans l’architecture, sont inclus la nature et la peinture et cela me donne de bonnes bases et une grande discipline. Ca me permet de suivre le bon chemin.
Ce que j’aime particulièrement, c’est découvrir les gens, leurs modes de vie et l’approche ici est très différente que chez nous. Je pense que la mer, le soleil, la température, la lumière ont forgé leur caractère.
Ici, j’ai surtout peint des personnages… avec souvent un verre ou une bouteille à la main ! »

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Propos recueillis par Jacques Brachet
Photos Monique Scaletta

France 2
Bienvenue dans l’univers de « Broadchurch »
pour la troisième et dernière saison.

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Quelle aventure extraordinaire ! Quel chemin parcouru ! Depuis les débuts modestes inspirés d’une balade en 2011 sur la Côte jurassique – où je réside – jusqu’au succès mondial dans 180 pays, deux remakes internationaux et une adaptation romanesque ont été réalisés… sans parler des excursions, qui reprennent le parcours de ma promenade originelle !
Dans cette dernière saison, Ellie Miller et Alec Hardy enquêtent sur une affaire de violences sexuelles. Pour élaborer ce nouvel opus, nous avons consacré beaucoup de temps aux recherches. La scripte Samantha Hoyle et moi-même avons travaillé en étroite collaboration avec des associations d’aide aux victimes de violences sexuelles, des conseillers spécialisés, la police chargée de ces crimes, mais aussi avec les survivants. Ces personnes nous ont apporté leurs conseils à chaque étape : du scénario au script, du tournage au montage des épisodes – certains conseillers apparaissent même dans une séquence. Parce que ce type d’agressions est en hausse, je tenais à raconter l’histoire de Trish. Les statistiques rapportent une augmentation de 41 % des plaintes pour viol – par rapport à l’année précédente. Les images sexualisées sont omniprésentes, l’accès à la pornographie est devenu très simple et apparemment très courant.
C’est un problème pour les couples, pour les parents et les familles, pour les individus et la collectivité.
J’avais donc besoin que le lieutenant Ellie Miller et l’inspecteur Alec Hardy
reprennent du service pour explorer le sujet. Ce chapitre débute trois ans après les derniers événements à Broadchurch. De l’eau a coulé sous les ponts. Certaines personnes sont parties, d’autres se sont installées. Cette nouvelle enquête vient mettre au défi l’efficacité de l’ancien duo. Des suspects apparaissent, des vérités éclatent, et Broadchurch se dévoile comme jamais, avec de nouveaux lieux et ses paysages exceptionnels capturés dans la région du Dorset.
Les prouesses et le talent des acteurs de la série se révèlent immuables. Cette saison, l’incomparable Olivia Colman, secondée par David Tennant, Jodie Whittaker et Andrew Buchan sont rejoints par de nouvelles recrues de qualité : Julie Hesmondhalgh, Sarah Parish, Lenny Henry, Mark Bazeley, Georgina Campbell, Charlie Higson et Roy Hudd.
Broadchurch a été une expérience bouleversante autant pour moi que pour l’équipe qui travaille dessus. J’ai été profondément surpris et touché par la passion du public pour cette histoire et les personnages. Mais toutes les belles histoires ont une fin. Et j’espère que celle-ci saura tirer sa révérence avec une bonne dose de rebondissements, de rires et de larmes.

Chris Chibnall
Producteur et scénariste

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Olivia Colman, lieutenant Ellie Miller
Parlez-nous de votre duo avec David Tenant
Chris Chibnall a superbement mis au point les personnages. Ellie et Alec sont de très bons amis, peut-être des âmes sœurs. Ils se chamaillent tout en se respectant et en se défendant l’un l’autre avec détermination face au monde entier. Le fait que David et moi nous entendions si bien facilite notre travail et celui du réalisateur. Nous aimons passer du temps ensemble, cela rend les choses plus simples. Travailler avec lui va me manquer. Si on pouvait être tous les jours sur le même tournage, je serais heureuse ! On rigole, il n’est jamais en retard, il connaît son texte… C’est le partenaire de rêve !
Où en est Ellie après la saison 2 ?Nous apprenons que son père vit avec elle depuis le décès de sa mère. Même si Ellie ne semble pas « très famille », elle est seule, et l’aide de ce dernier est la bienvenue. En revanche, avec son fils, les choses ne sont pas faciles depuis qu’il sait la raison del’incarcération de son père…
La relation entre Ellie et Beth semble s’être améliorée…
Elles prennent soin l’une de l’autre. Cette amitié est extraordinaire, quand on pense à ce qui s’est passé. Que Beth soit encore capable d’apprécier Ellie relève du miracle. Cela fait d’elle une femme exceptionnelle.
Ellie et Alec ont le privilège de côtoyer tous les nouveaux acteurs grâce à leur rôle d’enquêteurs…Nous avons vraiment la meilleure place ; nous sommes aux premières loges pour assister aux interprétations phénoménales des acteurs, comme à celle de Julie
Hesmondhalgh. Penser qu’à tout moment, chaque jour, il y a une personne qui vit une abomination pareille…
Le courage de Trish est tellement beau à voir .Il y a aussi toutes ces personnes qui aident ,donnent de leur temps, de la protection et de la tendresse aux victimes. J’espère qu’elles seront satisfaites en voyant une partie de leur boulot portée à l’écran. C’est anormal et choquant que, par manque de financement, leur travail soit bénévole.
Il n’y a pas d’applaudissements pour elles.

David Tennant, captaine Alec Hardy
Où en est Alec Hardy au début de la saison 3 ?
Plusieurs années se sont écoulées. À la fin de la saison 2, on ne savait pas si Alec allait partir ou rester… Il est parti pour mieux revenir à Broadchurch et refaire équipe avec Ellie. Il se rend compte qu’elle est ce qui se rapproche le plus d’une meilleure amie, et qu’il est, probablement, à sa place à Broadchuch.
Alec est dans une phase d’acceptation, il ne blâme plus le monde entier. On le découvre
aussi sous un angle nouveau, celui de père, un rôle dont il essaie d’être à la hauteur mais il n’a pas beaucoup d’expérience ni de facilité en la matière. Cette saison a demandé beaucoup de
préparation…
Chris Chibnall a mené des recherches incroyables.
Nous avons été particulièrement affectés par notre rencontre avec des femmes chargées du suivi et du soin des victimes. Dans cet ensemble de services largement sous-financés, nous avons trouvé, chez les intervenants, une humanité et une attention inébranlables ; ça a été une grande leçon d’humilité. J’espère que nous aurons su rendre compte fidèlement de leur réalité dans la série.
Comment expliquez-vous le succès du duo formé par Alec et Ellie ?
Difficile de répondre en toute objectivité ! La présence d’Olivia Colman y est pour beaucoup évidemment ; elle compte tant pour moi. Durant toutes ces années, ce « partenariat » avec elle a été une vraie partie de plaisir. On s’est amusé, autant dans les loges que devant les caméras !
Chris a mis au point deux personnages qui s’imposent d’eux-mêmes et qui travaillent bien ensemble. Olivia a incarné Ellie, dans toute sa force, dès les premières paroles qu’elle a prononcées, j’ai donc beaucoup de chance d’être à ses côtés.
C’est la troisième et dernière saison…
C’est triste de penser que nous ne reviendrons pas à cet univers et à ses personnages que je porte dans mon cœur. Mais je me sens fier d’avoir joué un rôle dans cette série. Nous avons tous le sentiment d’avoir participé à quelque chose de spécial. Et nous avons tous tissé des liens forts entre nous. Ce qui va particulièrement me manquer ? Lire les scripts de Chris ; j’espère d’ailleurs que ce n’est pas la dernière fois que l’on travaille ensemble.

Toulon – Le Liberté
François MARTHOURET… va bien !

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« Ca va ? ».
Un mot que l’on dit sans cesse lorsqu’on rencontre quelqu’un sans que, quelquefois, la réponse ne nous intéresse plus que ça.
C’est à partir de ce constat de Jean-Claude Grumberg a écrit cette pièce justement intitulée « Ca va ? », qui est en tournée avec François Marthouret, Pierre Cassignard et Eric Prat… et un invité surprise, dans une mise en scène de Daniel Benoin.
Pièce que vous pourrez découvrir les vendredi 6 et samedi 7 octobre au Liberté à Toulon

Rencontre avec François Marthouret : « Je vais enfin faire rire »
François Marthouret, pouvez-vous nous expliquer le fonctionnement de cette pièce ?
C’est une série de saynètes plus ou moins longues qui se déclinent autour de l’expression « Ca va ? », dans diverses situations, qu’elles soient humaines ou sociales, toujours entre deux personnes. Nous sommes trois et nous jouons alternativement l’un avec l’autre. Ce sont de minuscules pièces, des gags qui durent quelquefois quelques secondes. C’est une sorte de collection de vies. C’est loufoque.
Alors, quel est ce comédien mystère qui vient s’ajouter à vous trois ?
Ca, ce n’est pas au départ dans la pièce de Grumberg, c’est Daniel Benoin qui a imaginé de faire intervenir quelques amis au cours des spectacles. Le comédien invité entre dans le jeu et remplace l’un des trois au fil des sketches. Ainsi sont déjà venus nous rejoindre Charles Berling, Michel Boujenah, Gérard Jugnot et à Toulon, ce sera je pense Lorant Deutsch.
C’est donc un spectacle comique ?
Oui et c’est pour moi un plaisir car en 50 ans de carrière, on compte les rôles que l’on m’a proposés et qui font rire. C’est presque pour moi une première fois !
On ne vous a jamais proposé de pièces ou de rôles comiques ?
Bizarrement non. J’ai toujours eu des rôles sérieux, dramatiques. On me propose facilement du Shakespeare, du Peter Brook… « La mort d’un commis voyageur », « Les affaires sont les affaires »… Alors le public va découvrir un nouveau François Marthouret.

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Avec Daniel Benoin, il y a une grande complicité…
Oui, il m’a souvent mis en scène : « Le souper » de Brisville, « Le nouveau testament » de Guitry, « Le collectionneur » de Christine et Olivier Orban… Nous nous connaissons depuis longtemps, tout comme Jean-Claude Grumberg d’ailleurs qui est un vieil ami mais dont je n’avais jamais joué de pièce de lui… Ca fait partie des mystères du métier.
Cette année vous avez tourné deux films pour la télévision
Oui : « La loi de Julien » de Christophe Douchaud et « Tantale » réalisé par Pierre Porte qui fut mon chef opérateur sur le film que j’ai tourné.
A ce propos, vous êtes comédien mais aussi metteur en scène et réalisateur.
Oui, au théâtre c’est en quelque sorte le prolongement du métier de comédien. Le cinéma et la télévision, c’était une envie. J’ai réalisé trois films pour France Télévision : « Mémoire de fuite », « Comment va la douleur ? », « Le grand Georges », avec chaque fois la foi du débutant… qui s’est soldée par des prix !
Et puis j’ai réalisé en 2015 un film « Port au Prince, dimanche 4 janvier » que j’ai tourné à Haïti et en Guadeloupe. J’ai mis deux ans et demi pour le faire !
Ca vous a-t-il plu et recommencerez-vous l’expérience ?
J’avais très envie de vivre cette aventure extraordinaire car c’est une facette du métier totalement différente. Mais je reste surtout comédien. Il faut aussi avouer que je suis assez paresseux et que monter un film est un boulot de fou. Mais je ne dis pas que je ne recommencerai pas !

Propos recueillis par Jacques Brachet
Photos : Unifrance Films -Philipducap

 

 

 

Six-Fours – Six N’étoiles
Tarek BOUDALI & Philippe LACHEAU : Deux Doux Dingues !

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Ils sont comédiens, scénaristes, réalisateurs. Et potes.
Et de potes à époux, il n’y avait qu’un pas à franchir
Explication : Tarek et Philippe sont potes depuis des années. Au point qu’ils ont décidé de tout faire ensemble. Ce qui a déjà donné « Alibi.com » et « Baby sitting 1 et 2 »
Et ils sont tellement potes qu’ils sont échangistes, c’est à dire que si l’un des deux écrit le scénario, l’autre le joue et quand l’un joue dans le film c’est que l’autre le réalise… lorsqu’ils ne cumulent pas les deux ou trois fonctions !
De racine marocaine, Tarek a obtenu un brevet de technicien supérieur alors que Philippe a commencé, lui, comme animateur à la télé.
Rien donc ne devait les réunir et pourtant aujourd’hui ils forment un duo d’humour imparable avec succès à la clé.
Et ils nous proposent nouveau film totalement foldingue et percutant : « Épouse-moi, mon pote »

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L’histoire
Yacine a obtenu un visa pour faire ses études d’archi à Paris. A la veille de l’examen, ses copains le font boire et le lendemain, il rate l’heure de l’examen.
Il va donc se retrouver en situation irrégulière et contraint de repartir au Maroc. Il préfère rester clandestin, vit de petits boulots, jusqu’au jour où il a une proposition. Mais il faut pour cela qu’il se marie. Ne trouvant pas de femme il demande à Fred, son co-loc de l’épouser !
A partir de là la situation va dégénérer dans la mesure où il jongle avec une double vie, entre normalité et gay attitude, d’autant qu’il est traqué par un certain inspecteur Dussart qui sent le coup fourré et le mariage blanc, que sa mère débarque pour connaître… sa femme et préparer le mariage marocain et qu’il a retrouvé la femme dont il est amoureux…C’est un film à 200 à l’heure truffé de gags et de situations loufoques qui s’entrechoquent.
Une histoire surréaliste, des gags de potache, des personnages déjantés, bref, un film totalement iconoclaste et irrésistible, de la même veine que les précédents, avec des comédiens épatants, deux doux dingues qu’on a plaisir à rencontrer au Six N’étoiles à Six-Fours.

Tarek, Philippe, à peine sorti du film « Alibi.com », vous revoilà sur les écran en moins d’un an !
Philippe
: Oui, neuf mois après !
Tarek : Il faut dire que nous les avons écrit en même temps, Philippe avec « Alibi », moi avec « Épouse-moi » et que nous les avons tournés dans la foulée l’un de l’autre.
Vous collaborez ensemble depuis combien de temps ?
Tarek :
Ça fait 18 ans que nous nous connaissons
Philippe : Nous nous sommes connus en BTS. J’étais ami avec Julien Arruti et Tarek est venu faire le troisième
Tarek : c’est la sixième fois que nous collaborons.
Philippe : Enfin, pour les deux premiers films nous n’étions que comédiens et nous avions des rôles secondaires : « L’arnaqueur » et « Paris à tout prix ». Après il y a eu les deux « Baby sitter », « Alibi.com » et « Épouse-moi mon pote » qui sort le 25 octobre.

D C

Aujourd’hui, vous êtes, comme on dit « banckable » !
Tarek :
Je ne sais pas si l’on peut dire ça mais c’est que ça a été très long à démarrer et qu’aujourd’hui, vu le succès, on nous prend au sérieux.
C’est pour ça que vous vous êtes lancés dans l’écriture ?
Tarek :
Tout jeunes, nous avons toujours voulu être comédiens mais il faut du temps pour être connus et reconnus. Heureusement que pour moi, le déclencheur a été la série « En famille » qui a commencé à me faire connaître… et qui m’a permis de vivre de ce métier ! Nous en sommes à la 7ème saison.
Philippe : Si nous avons fait de la télévision c’est pour pouvoir aller vers le cinéma. Au départ ça a été difficile. J’écrivais des sketches, je faisais des vidéos que j’envoyais à toutes les chaînes. Seule Fun TV m’a répondu et de là je suis passé à Canal +. Malgré ça, comme personne ne nous appelait, qu’on n’intéressait personne, on a décidé de faire notre propre film.
Tarek : figure-toi que l’on nous disait qu’on écrivait trop « A l’américaine » et que ça ne marcherait jamais en France parce que les Français ne savaient pas faire ce genre de films.
Philippe : Alors on a cherché à écrire des scénarios plus économiques qu’artistiques pour pouvoir réaliser nous-mêmes. Ca ne s’est pas fait sans mal pour trouver l’argent.
Tarek : Et ça a marché, à notre grande surprise et à notre grande fierté ! Du coup, on a commencé à s’intéresser à nous.
Philippe : vu ce qu’il a coûté et rapporté, le premier « Baby sitting » a été élu le film le plus rentable de l’année !
Vous êtes tous les deux comédiens, scénaristes, réalisateurs. Comment vous répartissez-vous les tâches ?
Tarek :
C’est mon premier film en tant que réalisateur et scénariste. Je l’ai écrit tout seul.
Philippe : Moi j’écris avec Julien Arruti. Mais chacun écrit de son côté puis fait lire le scénario à l’autre afin de voir si tout fonctionne. Et chacun reste maître de son film.

EF

Tarek, pour un premier film, y être comédien, scénariste, réalisateur, ce n’est pas un peu compliqué ?
Oui et très stressant. Le film terminé j’étais aussi fatigué physiquement que moralement. C’est très dur d’être partout. Mais j’étais déterminé et… j’ai déjà envie de recommencer !
Et toi, Philippe ?
Pour moi, ça a été cool, je n’étais que comédien ! Mais je prépare déjà un autre film qui devrait sortir en 2019. C’est tiré d’un dessin animé que j’ai connu petit au Club Dorothée : « Nick Larson ». Ce sera une comédie d’action.
Vous faits des films comiques, dont on a bien besoin en ce moment. Quels sont ou ont été vos modèles ?
Philippe :
Moi, c’est Pierre Richard. J’ai grandi avec ses films et c’est lui qui m’a donné l’envie de faire ce métier. D’ailleurs, au festival d’Avoriaz, nos chambres étaient mitoyennes et j’ai eu la joie de le rencontrer et de le lui dire. Il ne savait pas qui j’étais mais je suis heureux de cette courte rencontre.
Tarek : Moi c’est Peter Sellers. Pour moi « La panthère rose » c’est un film culte… Mais j’aurais du mal à le lui dire !
C’est donc bien parti pour vous ?
Tarek :
Oui… pour le moment. On en profite au maximum tout en gardant les pieds sur terre car notre but, c’est de durer.
Philippe : Nous sommes lucides et nous savons que dans ce métier, tout peut s’arrêter du jour au lendemain..
Tarek : On vit un rêve éveillé, on essaie de vivre tout ça intensément…
Philippe : Et même si ça devait s’arrêter, on se dit que c’est toujours ça de pris. Ces moments que nous vivons, personne ne pourra nous les enlever

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Propos recueillis par Jacques Brachet

Six-Fours – Théâtre Daudet
Ghislaine LESEPT…
Quand Gigi passe des olives… aux bigoudis !

B

Gigi est une fille drôlement culottée… et dénoyautée !
Normal, elle vend des olives… Enfin, elle en vendait car entre son one woman très culotté et ses noces de rouilles qui lui ont apporté beaucoup d’embrouilles, si elle a gardé le mari, elle a dû se séparer du magasin, les olives ne faisant pas son beurre. Du coup, elle décide de devenir coiffeuse. Je dis bien « devenir », car elle ne l’a jamais été de sa vie et va apprendre le métier… sur Internet. Son salon de coiffure a pour nom tout un programme : « Faudra Tif air » !
Du coup, ce sont les spectateurs – pardon, les clients – qui vont faire les frais de ses coupes, de ses teintures, de ses soins miracle qui, quoique catastrophiques au départ, vont la mener au championnat du monde de la coiffure !
Entre temps quelques clients auront perdu, sinon la tête, du moins quelques cheveux !
Normal, son nouveau « one woman » s’intitule « Gigi vous décape la tignasse ».
Meffi, messieurs et dames, ce spectacle vous promet, ou vous menace de quelques surprises.
En plein filage au Théâtre Daudet où aura lieu la première de son nouveau spectacle, Ghislaine Le sept s’active sur son décor et elle nous offre un superbe salon de coiffure et une immense salle d’attente puisque c’est la salle entière qui va attendre son tour.

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Notre Gigi a donc redémarré la saison dans ses divers lieux de Six-Fours-Toulon-le Revest où elle propose, tout au long de l’année de découvrir des spectacles uniquement drôles et humoristiques, ce qui nous permet de nous changer les idées.
Par ailleurs, elle est toujours en tournée en France avec « Noces de rouille, les débuts de l’embrouille » qui n’arrête pas de venir et revenir un peu partout avec un beau succès puisque la pièce a dépassé à ce jour les 22.000 spectateurs. Si vous avez raté cette pièce, séances de rattrapages les vendredi 6 et samedi 7 octobre 20h30, au Théâtre Daudet;
Elle ne peut donc être que ravie malgré une ombre qui plane sur son association « la Barjaque », puisqu’il est question que le gouvernement supprime les emplois aidés. Et sans cette aide, elle devra mettre la clef sous la porte.
La France, ta culture fout le camp !
Espérons donc que cette menace ne se concrétisera pas et que l’on pourra continuer à rire et s’amuser en découvrant son programme.

A

En attendant « Gigi vous décape la tignasse » sera jouée les vendredi 13 et samedi 14 octobre 20h30 au Théâtre Daudet et si vous voulez passer un réveillon original et rigolo, elle y reviendra les vendredi 29, samedi 30 décembre à 20h30 et le dimanche 31 décembre à 19h et 21h.
Entre temps, elle s’installera également le vendredi 24 novembre à 20h30 et le samedi 25 novembre à 18h et 20h30, au Café-Théâtre de la Porte d’Italie.
Un conseil : venez casqué !

Jacques Brachet
www.labarjaque.com – labarjaque1@gmail.com – – 06 65 62 59 69

Six-Fours
Un Téléthon ENSEMBLE

Dany

Lorsqu’on évoque le Téléthon à Six-Fours les Plages, aussitôt un nom vient à l’esprit : Dany Cayol.
Elle en est l’âme depuis pas mal d’années tant il est vrai que, tout au long de l’année, elle se démène pour trouver des aides, des collaborations, des bonnes volontés et Dieu sait qu’avec sa gentillesse et son art de la persuasion, chaque année avec l’aide des clubs, des associations, des entreprises, des particuliers, elle fait des miracles.
Car il faut savoir que si le Téléthon « officiel » dure deux jours… ailleurs, à Six-Fours, elle le fait tourner près d’un mois et demi. La preuve : cette année, si les 2 jours officiels sont le 8 et le 9 décembre, à Six-Fours il démarrera le 6 novembre pour se terminer le 15 décembre !
Il faut dire que dès la fin de l’année, à l’heure où tombent le bilan et les comptes, elle redémarre aussitôt pour le prochain.
« L’an dernier – me confie-t-elle heureuse – il a rapporté 21.200€… 200€ de plus que l’année d’avant !
L’on est heureux et fier de pouvoir ainsi montrer l’énorme participation de tous les six-fournais, ces résultats permettant d’aider au maximum la recherche des myopathies et autres maladies génétiques neuromusculaires comme la mucoviscidose.
Ce qui est formidable aujourd’hui, c’est que nombre de clubs ou d’associations décident de s’unir pour organiser des manifestations, tels tous les clubs d’arts martiaux qui organiseront le vendredi 8 décembre à la halle aux sports, une soirée où seront mêlés toutes ces disciplines : judo, karaté, kempo budo, kanku daï karaté… Les clubs Léo Lagrange, VLC et Cuvée d’Automne proposeront un concert choral.
Ca veut dire qu’aujourd’hui plein de gens s’investissent ENSEMBLE pour être plus forts et attirer le plus de monde possible.
Tous les lycées et collèges participent en organisant des manifestations, des spectacles, cette année le Six N’étoiles se joindra à nous en proposant une soirée cinéma, les jeunes sapeurs pompiers sont toujours auprès de moi… Ils ont intérêt car je suis leur marraine ! ils feront le tour de ville à vélo. C’est vrai qu’ils me sont fidèles. Le karting de Six-Fours se joindra également à nous. Le lycée de la Coudoulière ouvrira son atelier coiffure du 4 au 8 décembre pour coiffer tous ceux qui se présenteront. Tout l’argent récolté sera reversé au Téléthon. Toutes les associations sportives et les clubs handisport créeront des événements sur terre, sur l’eau, en piscine, sur mer. Toutes les résidences autonomes proposeront des événements, des ventes d’objets divers, des lotos,
Le 7 décembre aura lieu le traditionnel défilé aux lampions avec les majorettes, des ventes de vin, de chocolats chauds accompagneront les manifestations extérieures.
Les clubs et associations de danse, de musique, offriront des spectacles, le Théâtre de la Godille proposera une pièce… »
Difficile de tout nommer tant il y aura de manifestations non stop sur toute la commune.
Et tous les jours, depuis la rentrée, Dany reçoit des propositions d’aides tout azimut.
Si vous voulez participer à cette grande fête, il vous suffit d’appeler Dany Cayol, de lui faire des propositions, elle est à l’écoute de tous tant cet événement lui tient à cœur.
C’est peut-être un peu tôt pour connaître le programme définitif tant il s’enrichit de jour en jour mais nous vous le communiquerons dès que possible.
Vous pouvez joindre Dany au 06 15 08 77 42 ou par mail : dany.cayol@mairie-six-fours.fr

Jacques Brachet

Sanary – Hotel la Farandole
Amicale rencontre artistique provenço-russe

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Eugeniya Plokhikh, Ekaterina Lebedeva, Viktoriya Pushina, Maksim Martirosyan, Lydie Filoni, Olesya Sudzhan, Serge Klimoff devant les œuvres de Lydie Filoni

Pour sa quatrième édition, Olesya Sudzhan, propriétaire de la galerie Kvartiras à Moscou, et Eugeniya Plokhikh, responsable de la communication, organisent, à l’Hôtel la Farandole à Sanary, avec l’aide de Georges Klimoff une rencontre pas comme les autres : l’invitation de trois artistes peintres russes venus découvrir notre Provence pour nous offrir leur vision de notre région, dont le thème, pour cette session, est « Sur la route des vins ».
Ainsi, depuis le 23 septembre, nos trois artistes choisis : Ekaterina Lebedeva, Viktoriya Pushina et Maksim Martirosyan, sont partis à la découvertes de nos domaines et châteaux bandolais pour s’imprégner de notre Provence et en réaliser des tableaux afin de nous montrer les émotions, les sensations, leur vision et leur ressenti dans ces paysages de fin d’été. Nous découvrirons donc en avant-première, ces oeuvres samedi 7 octobre à partir de 17 heures, (au nombre de 28) et nous pourrons découvrir le regard de trois artistes à la personnalité différente.
« Ce n’est pas seulement – nous précise Olesya Sudzhan, – le vin qui leur a inspiré leurs oeuvres mis aussi les habitudes, le mode de vie des gens, la végétation, les fragrances, les couleurs, la lumière, les vins de Bandol a joutant à leur vision avec juste ce qui faut d’euphorie » ajoute-t-elle en riant, avec son bel accent russe.

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Lydia Filoni

A leurs côtés, une magnifique artiste de notre région : Lydie Filoni, nous présentera son remarquable travail dont le thème tourne toujours autour de sa chère Provence, dans des tons joyeux, ensoleillés, une explosion de joie, de couleurs chatoyantes qui représentent une Provence sereine et vibrante.
Perdue sur les hauteurs de Solliès-Toucas, elle n’a pas loin à aller pour aller trouver son inspiration : la nature qui l’entoure, un olivier, « des fleurs, des fruits, des feuilles et des branches », des plantes grasses, des animaux en liberté, des objets rustiques posés ça et là, et la voilà qui compose une œuvre où resplendit la liberté, la Provence, les petits bonheurs simples de vivre, tout simplement.
Bardée de prix et de diplômes, elle va de temps en temps trouver l’inspiration au bord de la mer, dans le vent et les vagues ou dans une rue pluvieuse et sombre dont elle fait un lieu magique et mystérieux.
Elle crée dans la sérénité et le silence, sinon le chant des cigales l’été, entourée de sa collection d’ours en peluche.
Elle sera donc l’une des marraine de cette exposition où elle est l’invitée d’honneur, avec Guillaume Tari, propriétaire du Domaine de la Bégude et président des vins de Bandol, la troisième marraine étant une habituée des lieux, Geneviève Canto, belle artiste aussi, qui a créé l’Académie d’Art de Bandol.

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B C

Geneviève qui, au cours de la venue de nos trois artistes, leur a proposé une master class autour d’un thème tout trouvé : la transparence autour d’un verre. Tous trois ont donc réalisé l’œuvre ultime de leur séjour.
A noter qu’à côté de ces quatre artistes, Geneviève présentera quelques œuvres de ses élèves.
Revenons donc à cette soirée du 7 octobre qui promet d’être longue, chaleureuse, les langues russe, française, anglaise se mêlant autour des vins de Bandol que chacun pourra déguster en musique, en découvrant cette exposition et les artistes réunis autour d’un buffet..
Le lieu est magnifique, le patio planté d’oliviers donnant sur la plage, la grande salle étant tout aussi belle et chaleureuse où seront exposées les œuvres aux murs et des chevalets et nos hôtes recevant dans la simplicité et le bonheur, comme savent le faire les Russes.
Mais si ces peintres sont venus jusque chez nous, invités par Olesya, cette dernière est en train de planifier avec le consul de Russie, un échange, en faisant venir dans leur pays, des artistes français.
« Par contre – nous dit-elle – si l’on peut bien sûr les recevoir dans notre galerie ou dans de grands hôtels, ce qui se fait beaucoup aujourd’hui, nous voulons trouver un lieu exclusif et prestigieux pour les recevoir et mettre les artistes français et la France à l’honneur ».
A l’occasion du vernissage, l’on vous présentera des trois artistes autour de leur interprétation de la Provence.
A suivre…

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Jacques Brachet
Photos Monique Scaletta
06 61 22 90 17 – contact@hostellerielafarandole.com