Archives mensuelles : août 2017

La ROCHELLE – 13/17 SEPTEMBRE
19ème FESTIVAL DE LA FICTION TV 2017

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Sylvie Testud , présidente du jury

Professionnels et amateurs de fictions se retrouveront à La Rochelle pour découvrir le meilleur de la création audiovisuelle francophone et européenne du 13 au 17 septembre 2017.
À l’image des beaux succès d’audience et d’exportation de la fiction française, le Festival de la Fiction TV est le rendez-vous incontournable de la rentrée audiovisuelle des acteurs du secteur qui se réuniront pour débattre et construire la fiction de demain autour d’études de cas, de tables rondes, de cours magistral et d’une journée spéciale consacrée à la production audiovisuelle de la Corée du Sud, invitée d’honneur du festival.
Plus de 35 000 spectateurs et 2 200 professionnels sont attendus pour découvrir plus de 50 œuvres inédites françaises et internationales, sélectionnées en compétition et proposées hors compétition, et partager leur passion pour la télévision et la création.

UNE FENÊTRE UNIQUE SUR LA CRÉATION EUROPÉENNE ET INTERNATIONALE
Le Festival consacrera sa journée du jeudi 14 septembre à son invitée d’honneur, la Corée du Sud. Lors de cette journée, trois dramas seront diffusés, dont un en exclusivité internationale : « The Package« . Un atelier autour de la production audiovisuelle sud-coréenne sera animé par Denis Bertrand, suivi d’une session de rencontre.
10 fictions européennes et 6 fictions francophones étrangères seront présentées parmi les 41 œuvres de la compétition officielle.

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Alain Chamfort – Claire Borotra – Arnaud Ducret

GRAND DÉBAT
L’ensemble des créateurs de l’audiovisuel se réunira le vendredi 15 septembre à 11h au Théâtre Verdière, La Coursive, lors du Grand Débat dont le thème cette année est « Quelles nouvelles opportunités le big bang audiovisuel offre-t-il à la création ? »

UN REGARD SUR LE MEILLEUR DE LA FICTION FRANÇAISE
25 œuvres françaises inédites, en compétition officielle, reflèteront le meilleur de la rentrée audiovisuelle : 7 Téléfilms – 4 Séries 95′ /Collections – 4 Séries 52 – 3 Séries 26’- 3 Programmes courts – 4 Séries Web et Digitales
Ces œuvres seront soumises au regard du Jury qui décernera 16 prix lors de la Cérémonie de Remise des Prix, le samedi 16 septembre à 21h à La Coursive.
En marge de la compétition officielle, les chaînes présenteront en hors compétition leur fiction inédite, grands rendez-vous de la rentrée audiovisuelle 2017 – 2018, lors de projections qui se tiendront chaque soir à La Coursive.
En partenariat avec Télé Star et Télé Poche, le Festival remettra le Prix de la Meilleure Série de l’année, attribué à une œuvre diffusée entre septembre 2016 et juillet 2017.
Deux autres prix seront décernés, le premier par les lecteurs de Sud Ouest/Nouvelle-Aquitaine et le second par les collégiens de la Charente-Maritime.

LE RENDEZ-VOUS DU GRAND PUBLIC AVEC LE MEILLEUR DE LA FICTION TV
Plus de 35 000 téléspectateurs se donnent rendez-vous chaque année sur le Cours des Dames à La Rochelle.
Les projections sont accessibles au grand public gratuitement, dans la limite des places disponibles. Les passionnés de séries et de fictions pourront rencontrer les nombreux comédiens présents à La Rochelle, à lissue des séances photos qui se dérouleront chaque
jour et à l’occasion des séances spéciales de dédicaces organisées dans le Village du Festival.

Stéphane Strano

LE MOT DU PRÉSIDENT
Chères Festivalières, Chers Festivaliers,
Le temps est venu de nous retrouver pour la grande fête de la création.
La ville est belle, elle s’est apprêtée pour vous accueillir encore plus nombreux dans un village du Festival repensé autour de vos rencontres, de vos retrouvailles avec l’ensemble de la profession réunie.
Le cinéma le Dragon est, cette année, épaulé par l’Olympia pour vous permettre de découvrir des sélections officielles qui nous nourrissent, nous divertissent, nous font grandir.
La sélection française riche de nos inspirations, de notre savoir faire et de notre dynamisme, la sélection européenne qui des quatre coins de notre Union nous livre une idée de ce que nous sommes, de ce que nous pouvons faire dans notre Chère Europe.
Une sélection francophone que j’affectionne particulièrement qui nous donne la mesure de notre potentiel. Un territoire gigantesque qui parcourt tous les continents en Français dans le texte et sur nos lèvres.
Le Festival de la Fiction de la Rochelle est d’ailleurs fier d’annoncer la création cette année de la Résidence des Écritures Francophones de La Rochelle. Cette Francophonie qui parfois encore nous gêne est un joyau considérable. Elle est un voyage et une invitation.
Ainsi, nous avons la joie d’accueillir en tant qu’invitée d’honneur la Corée du Sud, membre observateur de la francophonie, qui nous présentera une sélection de leurs oeuvres de fiction et partagera avec nous savoir-faire, culture et passion pour la culture française.
J’espère alors que la francophonie ne cessera plus de vous surprendre. Un grand tourbillon qui nous mène, en nous faisant découvrir l’autre, à nous-même.
Au cœur de toutes ces découvertes, il y a l’œuvre de création qui dans un contexte de révolution technologique et industrielle doit réaffirmer sa place centrale ; nous ne manquerons pas lors du Grand Débat de nous questionner sur notre avenir.
Pierre Grimblat disait que dans notre métier, il ne fallait jamais oublier de rire, amusez-vous
car aujourd’hui nous n’avons plus de limites.

Bon Festival !
Stéphane Strano,, Président du Festival de la Fiction TV

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Patrick Préjean – Hélène de Fougerolles – Julien Boisselier

LE JURY
Présidente : Sylvie TESTUD (comédienne), entourée d’Iris BUCHER (Productrice), Julien DESPAUX (Réalisateur), Loup-Denis ELION (Comédien), Laurent JUILLET (Compositeur), Stéphanie TCHOU-COTTA (Scénariste), Olivia COTE (Comédienne)

PLUIE D’ARTISTES
Parmi toutes les œuvres au programme, beaucoup de beaux artistes viendront présenter les films dans lesquels ils jouent et, pour certains, qu’ils viendront défendre. Parmi ceux qui pourraient venir on peut nommer : Bruno Salomone, Hélène de Fougerolles, Audrey Fleurot, Isabelle Renauld, Charlotte de Turkheim, Samuel Labarthe, Bruno Wolkovitch, Cécile Bois, Miou Miou, Isabelle Gélinas, Frédéric Difenthal, François Berléand, Julien Boisselier, Julie Depardieu, Grégoire Montana, Arnaud Ducret, Alain Chamfort, Léa Drucker…

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Léa Drucker – Grégoire Montana – Julie Depardieu

Sanary sous les étoiles
Disques d’Or 2017 : un excellent millésime

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Marjorie Guerdoux – Florent Marchand – Emma Cerchi

Depuis quelque quarante ans,, tous les étés Sanary est à la recherche de la nouvelle star avec ce fameux concours des Disques d’Or, qui a depuis longtemps dépassé les frontières de la ville et même du département puisque de Toulon à Avignon, de St Cyr à Aubagne, de Six-Fours à la Ciotat et même de quelques autres département limitrophes, des candidats de tous âges viennent offrir leur voix afin de gagner ce concours.

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Le jury et l’équipe organisatrice – Marjorie Guerdoux

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Organisé par le célébrissime duo Serge Loigne- Noël Lebreton (dit Nono !), organisateurs également des festivités estivales « Sanary sous les étoiles » ce concours se divise en trois temps : deux demi-finales qui sélectionnent trois enfants et huit adultes. C’est donc six enfants et seize adultes qu’on retrouve en finale.
Cette année la finale a eu lieu le 15 août.
Ces Disques d’Or sont le point fort de ce programme musical estival et le public est heureux de découvrir des talents en herbe, du moins pour certains et puis l’on retrouve ceux qui, d’année en année, ne désarment pas, ont un goût de « revenez-y » en espérant obtenir l’inaccessible étoile… que, pour certains, ils n’obtiendront jamais !
Mais quelle importance ? Il y a les jeunes qui espèrent pouvoir franchir une étape de ce qu’ils espèrent être un jour leur métier et il y a les moins jeunes qui veulent se donner du plaisir, le frisson de mettre les pieds sur une scène devant un public bon enfant.
Animé depuis des années par Yves Julien, et Jean-Marc Paloc qui, en contrepoint « musicalise » les entrées des candidats, tous deux voient donc certains candidats grandir, vieillir, passer de la section des « kids » à celle d’adultes toujours avec la même énergie.

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Ilona Allard-Caporgno – Eva Giordano – Emma Cerchi

Cette année encore, de très belles surprises, de très belles voix, de belles personnalités, des candidats folkloriques, des comme, dirait Brel « qui aimeraient avoir l’air mais n’ont pas l’air (ni la chanson) du tout » ! mais qui auront leurs trois minutes de gloire devant famille et amis.
La plus belle surprise cette année est de voir revenir la gagnante de l’an dernier, Marjorie Guerdoux, à la sublimissime voix, qui tient la note avec autant d’aisance que Céline Dion lorsqu’elle chante « All by myself » ou Lara Fabian lorsqu’elle chante « Adagio ».
En ouverture des demi-finales et de la finale elle est donc venue nous charmer en prenant, tout de suite après, sa place dans le jury 2017.*

M L N
Nolan di Rosa – Solène Martin – Florent Marchand

And the winners are….
Cette année la moyenne d’âge des finalistes a été exceptionnellement jeune et l’on a entendu des voix incroyables, des personnalités déjà très marquées, des présences qui s’affirment, surtout chez les plus jeunes. Et c’est attendrissant de voir des petits bouts de chou se défendre comme des grands, avec des voix qui vous laissent pantois.
Telle la petite Emma Cerchi, qui nous vient de Peypin (avé l’accent) et qui nous envoie, avec une incroyable assurance « I have nothing » de… Whitney Huston, s’il vous plait ! Je ne pense pas qu’elle sache encore ce que veut dire la chanson mais elle a fait lever la foule d’un seul bloc. Sa place de number one des juniors est amplement méritée. seconde et troisième place, l’on retrouvait Ilona Allard-Caporgno de Lambesc qui a chanté « Dans un autre monde » de Céline Dion et Eva Giordano d’Allauch qui a chanté « Comme toi » de Goldman.
Quant aux adules, une fille, deux gars (donc, avec Emma, la parité est assurée) qui, chacun dans leur style, on conquis public et jury.

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Florent Marchand – Emma Cerchi

La troisième est une rockeuse pure et dure malgré son physique d’ange : Solène Martin nous vient d’Alsace et, de sa voix roque et métallique, elle nous a balancé de l’AC/DC aussi fort que le groupe : « You shock me all night long » devrait leur plaire autant qu’il nous a…shocké !.
Le second vient lui aussi de loin puisque Nolan di Rosa débarque de Metz. Il a chanté sur trois octaves « Marylou » de Polnareff avec une émotion incroyable.
Enfin « the winner » is marseillais ! Il s’agit de Florent Marchand, sourire carnassier, pêche d’enfer et voix de tête ample et solide, qui a interprété « Versace on the floor » de Bruno Mars.
Des cadeaux ont été offerts aux gagnants dont le fameux trophée en plexi blanc et bleu, des bons d’achat de 100 et 150 € et, pour le gagnant, un séjour d’une semaine pour deux personnes dans la station de ski le Puy St Vincent, sponsor depuis de nombreuses années , toujours présent et fidèle.
Ce fut encore un beau millésime que ces Disques d’Or 2017, avec de belles surprises, de belles découvertes. Nul doute que parmi ces jeunes artistes, certains continueront sur leur lancée et qu’on entendra parler de certains.
Ainsi se termine avec panache cette saison 2017 de « Sanary sous les étoiles ».
Bravo et merci à Serge Loigne, Noël Lebreton et toute leur équipe qui oeuvrent tout l’été pour nous offrir du rêve, du bonheur… et de la musique !

Jacques Brachet

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Le jury + Yves Julien en noir, à gauche + Noël Lebreton au milieu, en bleu

*Nadine et Claude Millour (Groupe Guitar ZZ), Brigitte Julien, responsable cinéma à la Ciotat, Geneviève et Jean-Michel Machto (musiciens et chanteurs), Jacky Lacomba, producteur, Ludo Gouglier, Angélique Trabucot et Marjorie Guerdoux, chanteurs, Sonia Biancotto, professeur de chant, Daniel Darigot, exprésident du comité des fêtes de la Ciotat et votre serviteur.

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Jury et équipe animatrice sur scène, vus d’un drone !!!

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LES STENTORS… De grandes voix sous les étoiles

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Il est souvent des belles et grandes voix de France qui ont fait un tour à l’Opéra avant de venir à la variété.
Pour les Stentors c’est d’autant plus vrai que, s’étant mis à la chanson de variété – française, précise Mathieu Sempéré – ils continuent également à oeuvrer dans les opéras, les opérettes, les comédies musicales.
Dernière date d’un été très chargé, nos Stentors se sont arrêtés pour un soir sous les étoiles de Sanary et l’on peut dire qu’ils ont fait un tabac devant un parterre plein à craquer, mêlant chansons d’hier et d’aujourd’hui, chansons de province et airs d’opéras, ils nous ont offert un florilège de cette chanson française qu’ils défendent avec des voix… de stentors !
De « Mon amant de St Jean » à « Je viens du Sud », en passant par « Les Corons », « Les roses blanches » ou des titres de Stivell, des Muvrini, et pour finir « Nessun Dorma » tiré de l’opéra de Puccini « Turandot » qui fit lever le public totalement conquis par ces quatre magnifiques voix.
Voix qu’on avait retrouvées dans l’après-midi après les répétitions, confortablement installés dans le petit salon en plein air. Ces quatre mecs, en plus de leur talent, on un charme et un humour fous et l’on prit plaisir à converser avec eux.

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B C

Tout d’abord une petite présentation s’impose :
Mowgli LAPS :
Je suis ténor, je viens de la Guadeloupe, j’ai fait le Conservatoire de Paris et je chante dans les opéras, les opérettes, les comédies musicales.
Vianney GUYONNET : Je suis baryton, je viens de Pierrefond, petite commune de l’Oise, j’ai commencé chez les Petits Chanteurs à la Croix de Bois, j’ai également étudié au Conservatoire, j’ai eu quelques prix et j’ai suivi le même chemin.
Mathieu SEMPERE : Je suis ténor. Je viens… du Sud, puisque de Montpellier,, j’ai également été Petit Chanteur puis j’ai fait le conservatoire et la Sorbonne, j’ai fait de l’opéra et j’ai toujours aimé la chanson française.
Jean-Philippe CATUSSE : Je viens du Sud aussi, de Rodez exactement. J’ai été organiste, j’ai appris le chant et j’ai découvert l’opéra. Puis j’ai rencontré ces messieurs et j’ai remplacé le quatrième qui est sur le disque, Christian Ashe, car il était pris ailleurs.

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Comment, de l’opéra, vient-on à la variété ?
Mathieu :
Pour ma part j’ai toujours aimé la chanson française et j’avais envie d’explorer de nouvelles manières de chanter, et surtout de transmettre aux jeunes ces chansons qu’ils connaissent peu ou pas et qui sont notre patrimoine.
Mowgli : C’est aussi une façon d’aborder d’autres musiques que l’opéra, mais nous continuons à chanter de l’opéra.
Mais la variété est une autre façon de chanter !
Mathieu :
Oui, l’opéra est une technique où la voix doit porter très loin. Pour la variété, c’est une tout autre technique puisque, déjà, nous chantons dans un micro. Nous avons donc dû nous adapter, moduler la voix et savoir manier le micro selon ce qu l’on chante, tout en gardant la puissance émotionnelle de la musique mais aussi des textes, car nous choisissons des chansons avec des textes forts.
Vianney : L’intérêt de reprendre des chansons, c’est de créer des harmonies en chantant à quatre, en duos ou en trios afin de donner une couleur différente et personnelle à ces chansons.
Comment se fait le choix de ces titres ?
Mathieu :
Il faut d’abord qu’ils plaisent à tous les quatre, que nos voix s’accordent dessus et qu’elles s’adaptent au thème que nous choisissons puisque chaque disque qu’on a fait a un thème : « Histoires de France », « Le cinéma », « Ma patrie », qui est le titre de notre dernier album.
Dans ce dernier, il y a des titres inédits, signés Jacques Vénruso, Lionel Florence, Goldman… et Mathieu et Vianney !
Vianney
: Oui, nous écrivons aussi tous les deux et lorsque des gens comme Florence ou Vénéruso nous proposent une chanson, difficile de dire non !. Pour Vénéruso, c’est lui qui est venu nous écouter chanter et qu a eu envie de nous écrire du sur mesure. C’était un défi pour lui ! On lui a parlé de notre thématique et sa chanson est le titre de l’album « Ma patrie ». Quant à nos chansons, c’était l’envie d’ajouter une petite pierre à l’édifice.

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Aujourd’hui, vous allez continuer à chanter ensemble et à alterner avec l’opéra ?
Mathieu : Oui, si ça marche ! D’ailleurs, nous repartons en tournée fin septembre et nous serons le 19 décembre à l’église de la Garde pour un concert de Noël. Nous devrions enregistrer un disque de chants de Noël.
Mais j’ai en préparation un autre disque en solo. J’en avais déjà fait un en hommage à Luis Mariano. J’ai envie de faire redécouvrir des chansons d’artistes d’avant les « yéyés » comme Patachou, Colette Renard, Gréco, Gianni Esposito… afin de ne pas les oublier et avec un orchestre différent et un accordéon.
Vianney : J’ai aussi des envies de faire un album solo et explorer d’autres champs musicaux comme le pop-rock, avec des chansons que j’ai écrites.
Jean-Philippe : Je m’occupe de jeunes artistes à qui j’écris des chansons car je suis auteur-compositeur, et que j’aide des artistes en début de carrière, à devenir des chanteurs professionnels. Et bien sûr, je continue l’aventure avec les Stentors !
Mowgli : Comme tous, j’ai envie de faire mon propre disque même si je n’ai pas l’intention de quitter le groupe.
Vous êtes quatre, vous aimez les comédies musicales… N’avez-vous pas envie d’en créer une ?
Mowgli :
Ca, c’est une chouette idée que tu nous donnes ! « Les trois mousquetaires » c’est déjà fait… Pourquoi pas « Les quatre fantastiques » ?
Mathieu : Ca manque un peu de femmes… Il nous faudra beaucoup de danseuses !!!

Éclat de rires général avec ces quatre Stentors fantastiques qui ne manquent pas d’humour et qui ne se prennent pas la tête. Ce qui nous change de ces « stars » d’aujourd’hui au talent limité et qui « se la pêtent ». Avec nos quatre mousquetaire, c’est la simplicité, la décontraction, on parle, on rigole, on fait des photos et ils nous ont même proposé de monter sur scène à la fin du concert pour faire une photo avec la foule !
Ah, si toutes les rencontres avec les artistes étaient aussi simples et chaleureuses !

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Jacques Brachet

 

Olive TAMARI (1898-1980)
Biographie en bleu majeur.

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Au début des années 60 je fis partie d’un groupe « Carrefour des Arts » fondé par des Surréalistes dont la branche toulonnaise était présidée par le peintre Olive Tamari et animée par le poète Marius Bruno. Le but de cette association était de réunir les artistes de toutes disciplines, les philosophes qui vivaient dans la région, ou qui venaient à y passer. Nous nous rèunissions une fois par mois, au début au restaurant La Fontaine, place Gustave Lambert, puis au Café de La Rade sur le port. L’un d’entre nous organisait une causerie sur un sujet autour des arts, causerie qui se déroulait après un repas pris en commun. S’en suivaient des discussions animées et passionnantes jusque tard dans la nuit. Nouveau venu à Toulon c’est là que j’ai eu la chance et le plaisir de rencontrer François Cruciani, Pierre Caminade, Charles Lévy, Luc Estang, et pas mal d’autres gloires de l’époque. Je devins très vite ami avec Marius Bruno qui occupait un poste à la Bibliothèque municipale de Toulon ; il était non seulement un excellent poète mais aussi un érudit en poésie ; il suffisait de lui dire un vers et presque à chaque fois il savait non seulement de quel poète il s’agissait, mais il vous récitait le poème par cœur. Et bien sûr Olive Tamari, alors directeur de l’école des Beaux-Arts de Toulon, et peintre célèbre. J’ai pu apprécier sa gentillesse, son éclectisme, son ouverture d’esprit, son anticonformisme, son humour, ses talents divers, dont celui de cuisinier. J’ai fréquenté avec assiduité ses différents ateliers. J’étais toujours étonné de le regarder peindre, concentré sur sa toile, et pourtant capable de mener une discussion avec ceux qui se trouvaient là. Parfois il me demandait de donner un titre à un tableau, plus c’était farfelu, plus cela lui plaisait.
Ce fut une époque bénie, on savait qu’en se rendant dans l’après midi chez « Henri », son vrai prénom, on était sûr de rencontrer peintres, écrivains, journalistes, musiciens, chanteurs, dans une atmosphère amicale et libre, sans chichis, sans personne qui « se la joue » comme on dit aujourd’hui.
J’avais enfoui inconsciemment cette époque au fond de ma mémoire, et voilà qu’à l’enterrement de l’écrivain Pierre Moustiers une amie me présente Thierry Siffre-Alès qui mettait la dernière main à la biographie d’Olive Tamari, qui vient de paraître. Les souvenirs se mirent à affluer, une partie du passé se mit à revivre au fil des pages.
Thierry Siffre-Alès a réalisé une biographie qui est un modèle du genre, d’une écriture alerte, précise, assise sur une parfaite connaissance de l’histoire de l’Art et de ses techniques, donnant des analyses profondes et des descriptions en termes simples qui disent l’essentiel, le tout basé sur la connaissance de l’histoire locale. L’auteur s’est mis au service de l’artiste avec humilité, admiration, affection même, et compétence.
Henri Jean-François Olive, dit Olive Tamari, est né à La Seyne sur Mer le13 août 1988 au quartier Tamaris où il fut élevé, et décédé à Toulon le 11 août 1980.
Cette biographie nous fait vivre les grands moments de la vie du peintre, de l’enfance à la mort. On va découvrir l’enfance, la jeunesse et le développement de l’artiste, les petits et les grands moments de la carrière, l’aventure du « Caravansérail », les débuts sous l’influence d’Henri Mattio, les premiers pas à Montparnasse, sa formation autodidacte, la vie à Toulon, à Paris, les rencontres, les amitiés, les inimitiés aussi comme avec le critique Michel Ragon, les amours, l’épouse Olga morte jeune, douleur incicatrisable au cœur de l’artiste, la vie publique, la vie privée, la fille secrète et la reconnaissance, cela avec discrétion et délicatesse, parce que cela éclaire certaines œuvres ; aussi la guerre et la mobilisation, la carrière de directeur de l’école des Beaux-Arts de Toulon de 1955 à 1963, l’analyse des différentes périodes et des grands tableaux dans l’évolution du peintre, les expositions, le fameux « Bleu Tamari » :  Du bleu du bleu de toutes les couleurs, écrivait-il ; la description et la vie des différents ateliers, les amitiés avec André Derain, Léon Vérane, Charles Lévy, Jean Rambaud, Jules Muraire dit Raimu, Jean Cocteau, Roger Colombani, Paul Valéry, George Bernanos, Maurice Chapelan, Francis Carco, André Salmon, Joseph Delteil, Thomas Mann, Léon Gabriel Gros, Othon Frierz, Philippe Chabaneix, le poète André Martel qui avait inventé un langage et s’était proclamé le Papafol du Paralloïdre, Saint John Perse, les liens avec le Petit Théâtre d’Armand Lizzani, et Django Reinhardt venu jouer à l’atelier, le portrait de sa femme Naguine, Et tant d’autres…

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Non seulement Olive Tamari était peintre, sculpteur, graveur (la presse dans son atelier de la rue Hippolyte Duprat avait toute une histoire) mais aussi poète, et un remarquable poète, souvent profond, d’un lyrisme contenu, avec de fortes et originales images, ce qui n’empêchait pas des teintes d’humour. Rien que les titres sont déjà tout un voyage : « Je me retiens au mur qui tombe, Noir et Bleu, Tout est Icare, Couleurs du silence, C’est bon l’aspirine, Les pinceaux roses de chairs, Et qui disent son amour de la mer, cette Méditerranée de l’enfance : Le grand voyage de la mer, Cette mer qui allaitait l’aurore, Ici la mer prend fin, Vous aimiez la mer. (éditions Soleil Bleu). » (On peut trouver quelques recueils au Kiosc à Toulon, près du cinéma Le Royal, et sur internet)
Dire que de 1973 à 1977 il y avait « Le salon international d’art de Toulon » qui allait jusqu’à présenter plus de 300 artistes avec dans le jury outre Olive Tamari, des artistes comme César, Kijno, Comby, Edouard Pignon, Labisse. Sans compter à la même époque nombre de grands événements artistiques à La Seyne sur Mer.
Olive tamari fera sa dernière exposition en 1980 au Paris Sheraton Hôtel « en plein cœur de son cher Montparnasse ». Il meurt cette même année. La cérémonie funèbre eut lieu à l’église Saint-Louis de Toulon, et le peintre fut inhumé au cimetière de La Seyne sur mer accompagné par une foule imposante, retour à son lieu de naissance.
La postérité ne lui donne pas la place qu’il mérite. Espérons que cette biographie participera à une reconnaissance officielle. On attendrait qu’une grande artère ou une grande place de Toulon, ou de La Seyne, porte son nom.
Henri Jean François Olive, dit Olive Tamari, avait coutume de dire qu’il était un peintre de passage, c’est dire sa modestie et qu’il était sans illusion sur la durée de la gloire. Pour conclure citons l’auteur de cette indispensable biographie : « Il n’est que de voir près de quarante ans après sa disparition le souvenir révérenciel et vivace qu’en gardent ceux qui l’ont connu, pour juger combien demeure forte et durable, sur les plans artistique et humain, l’image de ce passager du pinceau qui se sentait éphémère. »
Cette biographie, outre le portrait complet de l’artiste, nous offre une plongée dans le Toulon et le Paris artistique du début du XX°siècle jusqu’à 1980, tout en redonnant vie à cette époque.

Serge Baudot

L’auteur, Thierry Siffre-Alès, a occupé des emplois à responsabilité à Toulon. Il a publié un roman : Reflets d’une âme en taille douce (Ed du Lau) – un essai : Werner – un recueil de poésie : L’escale. Il révèle sa passion pour l’art avec cette biographie.
Ouvrage en vente : Librairie Charlemagne, Toulon et La Seyne sur Mer – Chez l’auteur : siffre.ales@gmail.com
Deux expositions auront lieu à Saint Mandrier  du 25 août au 1° octobre 2017 :
– Olive Tamari « Entre terre et mer », domaine de l’Ermitage, chemin de le Coudoulière – du mardi au dimanche de 15 à 19 h
– Olive Tamari « La donation bleu tamari » à la Galerie Rancilio, avenue Marc Baron – du mardi au vendredi et dimanche de 16 à 19h et le samedi de 10 à 12h et de16 à 19h.

Carqueiranne – Trois beaux comédien « In Situ » :
Francis PERRIN – Patrick PREJEAN – Olivier LEJEUNE

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Chaque année, le seul festival de théâtre de la région renaît à Carqueiranne « In Situ », dans ce merveilleux lieu entre mer et forêt, véritable écrin pour les comédiens qui y sont reçus en princes et qui, une fois venus, ne désirent qu’une chose : revenir.
Cette année, le festival m’a offert trois beaux cadeaux avec la présence de trois amis que, depuis des années, je retrouve sur le chemin des tournées, des théâtres, des festival

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Francis PERRIN, Molière malgré lui
Cette année, le parrain du festival, 17ème du nom, l’ami Francis Huster, nous a fait faux bond en allant jouer au festival de Ramatuelle.
Mais son complice de deux Molière « Dom Juan » et « Le Misanthrope » joués sur cette scène, a fait l’ouverture du festival. Il s’agit de Francis Perrin qui nous a offert un « Molière malgré moi » ébouriffant. Une heure vingt seul en scène pour nous faire découvrir la vie et l’œuvre de Jean-Baptiste Poquelin, alias Molière, alias « le patron » car tel il est considéré par tous les comédiens. Et par Perrin entre autres qui, au fil de sa carrière théâtrale, a joué une grande partie des pièces de celui à qui il ressemble tant par sa passion du théâtre, sa joie d’être sur les routes pour s’offrir au public, son amour des mots et des comédiens.
Là, tout seule, il nous offre une performance formidable et l’on sort du spectacle enrichi sur tout ce qu’on doit savoir sur cet auteur-acteur qui a donné son nom à la récompense ultime donnée aux artistes.

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Passation de Molière entre père et fils

Avec Francis on ne se perd jamais de vue longtemps mais peut-être aujourd’hui nos rencontres se feront plus rares car ça y est, c’est décidé, il quitte les planches et se consacrera aujourd’hui à la mise en scène et aux caméras. D’ailleurs, à la rentrée, quatre épisodes de la série télé de France 3 « Mongeville » l’attendent à Bordeaux.
Entre temps, autre page qui se tourne : il quitte définitivement Paris pour aller habiter près de Vaison-la-Romaine… Peut-être alors nous y rencontrerons-nous ?
En tout cas, lundi soir à Carqueiranne, il a fêté la 300ème de cette pièce qu’il a écrite, mise en scène et qu’il joue encore pour quelques trente représentations à la Gaîté Montparnasse, sous les lumières signées du grand magicien des éclairages, Jacques Rouveyroullis, venu lui rendre visite le soir de cette dernière en province.
Encore un joli moment : lorsqu’à la fin du spectacle, Molière reçoit un… Molière bien mérité des mains de son fils Louis, qui a bien grandi et est un fou des gares, des trains et des métros sur lesquels il est incollable !

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Chasse aux abeilles – Avec Jacques Rouveyrollis

Autre moment, amusant celui- là : la chasse aux abeilles que nous avons faite durant tout le repas en enfermant ces délicieux petits insectes venus picorer nos mets sous des verres, avant qu’ils ne nous piquent. Et c’est Francis qui a gagné !
Beau départ donc, de cette 17ème mouture d’un festival unique en son genre dans la région et quel plus beau moment que de débuter ce festival dédié à l’humour par le maître des maîtres : Molière, et son fidèle et talentueux serviteur : Francis Perrin.
Molière, un rôle qui lui va si bien !

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 Patrick PREJEAN : Le parti d’en rire
Patrick Préjean n’est pas une star mais c’est un vrai, un grand comédien à la carrière très riche, passant du rire au drame avec dextérité, du cinéma au théâtre en passant par la télévision avec des rôles qui ont marqué les esprits.
Des « Gendarmes de St Tropez » aux « Pétroleuses » pour le cinéma, on le retrouve au théâtre avec « Angèle » de Pagnol, « Du vent dans les branches de Sassafras » d’Obaldia, « Désolé pour la moquette » de Bertrand Blier… Guitry, Feydeau, Anouilh font aussi partie de son répertoire. Quant à la télé, on le retrouve épisodiquement dans « Joséphine Ange gardien », « Tout feu, tout flamme », « Femmes de loi » ou encore « Une famille formidable »
Il est aussi en voix off dans des dessins animés comme « Winnie l’ourson », « Asterix », « Titi et Grosminet » et cette année, dans une mini-série américaine « Containment »…
Le voilà qui s’attaque à Pierre Dac avec une pièce concoctée par Jacques Pessis, « Le Schmilblic », expression inventée par Dac, reprise dans un sketch par Coluche et dans une émission de jeu de Guy Lux. Jacques Pessis était présent ce soir-là à Carqueiranne, présentant en préambule ce personnage haut en couleur dont il fut le secrétaire et dont il est aujourd’hui le légataire universel.

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Une vraie pièce de théâtre avec une vraie histoire montée de répliques, de pensées, de sketches, de mots d’humour de cet artiste original qu’en bon fils de son père, Albert Préjean, Patrick nous assène avec son complice Jérémy Prévost.
C’est un vrai feu d’artifice de bon mots, de situations et de dialogues absurdes et loufoques.
Une pièce qui est à la fois incroyablement difficile tant le tempo est rapide et les multiples bons mots font mouche durant une heure et demi. Fatigant aussi pour le spectateur qui ne doit pas lâcher prise une seule minutes tant les dialogues fusent à vitesse grand V !
C’est une grande performance pour ces deux magnifiques acteurs qui, on le sent, se régalent d’avoir tous ces mots, ces répliques en bouche. Exercice aussi exténuant, nous avoue l’ami Préjean qui, après leur énorme succès durant six mois au Théâtre Edgar, vont emmener cette pièce inclassable en tournée avant de la reprendre à Paris tant elle a eu de succès.

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Avec son complice Jérémy Prévost

Retrouver Patrick Préjean est toujours un grand moment d’amitié. Nous avons toujours mille choses à nous dire et surtout lui qui n’arrête pas de passer d’un style à l’autre, d’une discipline à l’autre puisqu’on l’a vu ces temps-ci dans le film de Michaël Cohen « L’invitation » et dans « Marie-Francine » de Valérie Lemercier.
Partager cette journée et ce repas avec lui, face à la mer, avec un superbe coucher de soleil, fut un vrai moment de partage et d’amitié.

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Le fameux schmilbibc

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L’équipe de « Tout bascule »… avec le maire en guest star !

Olivier LEJEUNE : Ca bascule depuis 15 ans !
Increvable !
La pièce « Tout bascule », signée, mise en scène et jouée par Olivier Lejeune, est increvable depuis sa création en 2002 !
Il n’arrête pas de la reprendre à Paris, en tournée, dans les festivals et à chaque fois c’est le succès assuré.
Il faut dire que, réglée comme du papier à musique et au rythme intensif, elle est digne des plus grands vaudevilles de Feydeau, avec les portes qui claquent, les gags et les coups de théâtre qui s’enchaînent à la vitesse grand V, les répliques qui fusent… Pas de temps mort durant 1h45 et les comédiens, croyez-moi, mouillent leurs chemises, surtout en cet été caniculaire !
Avec Olivier, l’on s’était quitté avec cette pièce cet hiver au théâtre Galli de Sanary et l’on se retrouve où, l’été dernier il jouait un Guitry avec Francis Huster « Une folie ».
Le revoici donc avec sa troupe qui n’engendre pas la mélancolie, dont Julie Arnold qui est là depuis la création et qui a seulement changé de rôle.

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Profitant d’un jour de relâche, la veille de Carqueiranne il s’est essayé au vélo électrique sur l’île de Porquerolles et a découvert ce nouveau moyen de déplacement en redécouvrant l’île avec ravissement. Ravissement qui a continué lorsqu’il a pu photographier un coucher de soleil magnifique en arrivant sur le fort de la Bayarde pour une courte répétition.
Au cours du repas, il m’a confié sa joie de voir que cette pièce était devenue un classique et il continuera à la jouer jusqu’à plus soif, avec ou sans lui d’ailleurs ! Entre deux spectacles avec « Tout bascule », il propose aussi durant cet été son one man show qu’à chaque fois il retravaille et qu’il joue avec autant de plaisir.

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Il va continuer durant un temps l’alternance, en attendant sa prochaine pièce, qu’il tarde à terminer tant il est toujours par monts et par vaux.
Après le spectacle, nous étions attendus par M Robert Masson, maire de Carqueiranne et ami d’Olivier, pour une sympathique coupe de champagne.
A propos du maire, je tiens à le remercier particulièrement pour l’aide qu’il m’a apportée afin de réaliser mes reportages et rencontrer mes amis dans les meilleurs conditions. Un grand merci également à Sylvie Léandri et toute son équipe pour l’accueil chaleureux que je reçois chaque année en ce lieu.
C’est sur ce verre de champagne entre amis que j’ai laissé se terminer ce festival, l’un des plus réussis de notre région et consacré au théâtre, le seul de la région.

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Jacques Brachet

Avec Frédéric DUMAS « Le fils de Poséidon »

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Les filles de Frédéric Dumas possédaient, en héritage, le journal de leur père, ce pionnier prestigieux, que j’ai bien connu lors de mon passage au GERS dans la Marine Nationale. Elles ont choisi Frank Machu pour en éditer un ouvrage sérieux . Elles ne pouvaient faire un meilleur choix, que ce passionné de la saga de ceux qui sont devenus les Mousquemers.
Il a d’ailleurs débuté en écrivant « Un cinéaste nommé Cousteau » une véritable bible sur celui qui nous a offert, grâce à son invention le scaphandre autonome, la découverte du monde sous-marin en images.
Ce qui pour lui était une véritable vocation.
Il en a donc tourné, des films qui sont maintenant des chefs d’œuvres historiques. Et si nous pouvons en connaître toutes les aventures et anecdotes de tournages, nous le devons à Frank Machu qui a choisi de ne pas s’arrêter là.
Il a décidé de faire encore mieux avec son ouvrage « Le fils de Poséidon » qu’il à mis cinq années pour traduire son journal et nous faire ainsi partager la vie de Frédéric Dumas.

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Franck Machu

Je peux vous dire qu’il a pris son temps, relançant tous ceux qui pouvaient encore lui parler de celui qu’il appelle, à juste titre, « Le fils de Poséidon » au vu de son aisance à toutes les profondeurs.
Je peux le confirmer, ayant eu l’honneur et le plaisir de faire de nombreuses plongées à ses côtés et sous sa tutelle. Sans oublier, ses nombreux conseils qui me permettent d’être encore en forme ce jour.
Tout cela Franck nous le conte en détail. Il n’a rien oublié, j’en suis certain, étant de ceux qu’il n’hésitait pas à questionner. Ce qui nous occasionnait des échanges passionnés.
Je m’arrête là, vous aurez le plaisir d’en savoir plus, en ouvrant les pages de cet ouvrage, qui devait être écrit
Bravo Franck, un vieux scaph, te dit que l’on ne pouvait pas faire mieux.

Gérard Loridon

Pour la commande, voir ci-dessous.

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