Archives mensuelles : juillet 2016

Solliès-Pont – Festival du Château….
Une belle réussite

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C’est sur une note de charme que s’est clos le Festival 2016 du Festival du Château de Solliès-Pont, avec nos belles « Brigitte », ces deux « glamour girls » (devenues blondes) qui sont réunies sous ce prénom. à la fois charmant et sulfureux.
Sulfureuses, elles ne le sont pas, charmantes, oui et aussi sexy et talentueuses car elle font souffler un vent nouveau sur la belle chanson française, nous offrant de jolies mélodies et surtout des textes ciselés, à la fois pleins d’émotion et d’humour qu’elles partagent avec un public admiratif, aussi bien de leur plastique que de leur répertoire.
Le lieu n’était peut-être pas vraiment adéquat pour ce spectacle plutôt intimiste, plus adapté à des petites ou moyennes salles qu’à des grands lieux de plein air car il faut pouvoir les voir et les gradins sont très loin et, la sono pas très bien réglée, nous a fait perdre beaucoup des paroles de leurs chansons qui méritent d’être écoutées.
Mais ne boudons pas notre plaisir à ce beau spectacle qui a fini sur une note nostalgique car c’était leur tout dernier spectacle après deux ans de tournée et, pour être au plus près de leur public dont elles sont reconnaissantes, elles ont fait asseoir tout le parterre et sont venues au milieu de celui-ci, chanter une dernière chanson a capella. Moment fort et beau qui a fait terminer en beauté ce festival dans ce cadre idyllique.
Auparavant, comme seul sait le concocter Rabah Houia, qui préside aux destinées de Sud Concerts, le programme fut éclectique et il y en eut pour tous les goûts et pour toutes les générations.
Ce festival a donc démarré dans la folie « d’jeun’s » de la nouvelle idole Kenji Girac. Rien à vous dire dans la mesure où nous n’avions pas l’autorisation de photographier l’artiste… Eh oui, à peine sacré vedette, les portes se referment sur la star de « The Voice » déjà devenue inabordable. Tant pis pour nous… et pas pour le public qui, lui, a le droit de photographier et même filmer tout le concert avec iphones à l’appui, souvent photos de mauvaise qualité que l’on retrouvera sur les réseaux sociaux alors que le photographe, lui, est banni du concert… C’est la nouvelle politique de ce show-biz qui ne tourne définitivement pas bien.

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Et puis Mika est arrivé avec sa belle énergie, sa joie de vivre, sa communion avec le public avec qui il est en totale osmose. Chanteur bondissant et plein de rythmes, il doit posséder trois ou quatre octaves, faisant ce qu’il veut de cette voix puissante qui est en lui. Original, sympathique, il nous offre des chansons qui donnent envie de danser avec lui, ce dont le public ne se prive pas. Tout est dans sa démesure, des lumières superbes à son orchestre anglais au top niveau et notre lutin bondissant qui passe d’un immense fauteuil au piano dont il joue superbement bien… et où se retrouve grimpé pour chanter et danser. Bref, un superbe show plein de fantaisie qui nous a totalement charmés.

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Puis nous sommes passés à l’humour avec le retour des Chevaliers du Fiel. Nos deux complices nous ont fait rire, se sont fait rire car ils arrivent à se surprendre l’un l’autre et nous faire entrer dans leur folie. Le spectacle est peut-être un peu moins abouti que le premier, un peu plus décousu, le sujet étant une espèce de radio crochet où se présentent tous les ringards qui pensent pouvoir devenir des stars. C’est donc une suite de portraits qui, peut-être, devient un peu répétitive, même s’il y a des moments d’anthologie comme ce « fada » qui fait le loup, cette mamie obsédée sexuelle et ce Jean-Luc (nommé Garron, comme le maire de Solliès-Pont et qui est sensé être le frère de celui-ci !) devenue danseuse étoile ! Et au milieu de tous ces personnages, nos deux employés communaux qui reviennent comme un cheveu sur la soupe.
Mais bon, ils nous ont bien fait rire et quel plaisir de les retrouver après le show, en compagnie de notre ami Yves Pujol, le leader du groupe « Aïoli » et humoriste accompli, autour d’un cocktail qu’ils n’auront pas eu le temps d’approcher tant tous les invités voulaient faire de selfies avec eux… Si tous les artistes étaient ainsi !!!

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Et puis, séquence nostalgie : Michel Polnaref plus star que star, qu’il faudra photographier des gradins avec un télé-objectif tant il aime toujours autant les photographes, et la presse en général à qui il ne daigne pas accorder un moment.
Mais c’est Polnareff et son usine à tubes, ses superbes mélodies qui sont autant de succès. On ne peut que regretter qu’au bout de 25 ans de silence, hormis sa tournée 2007, il ne nous propose pas de nouvelles chansons. Son inspiration serait-elle tarie ? Comme l’Arlésienne, il nous promet à chaque fois un nouveau disque et comme sœur Anne, on ne voit rien venir.
Les nostalgiques des années 60/70 y ont quand même trouvé leur compte en reprenant avec lui ses dizaines de tubes qui font aujourd’hui partie intégrante de la belle chanson française.

Voilà.
Le Château a refermé ses portes sur un festival qu’avec courage et détermination, M Garron, maire de Solliès-Pont, a maintenu malgré toutes les appréhensions que l’on pouvait avoir. L’organisation fut parfaite, la sécurité éprouvée et les spectateurs ont joué le jeu des fouilles, même si quelquefois ça s’embouteillait un peu au portillon. Chacun sachant que c’était important et nécessaire dans cette ambiance on ne peut plus délétère que nous vivons.
Tout s’est dont merveilleusement passé et l’on ne peut qu’espérer un festival 2017 aussi convivial et de haute tenue que celui que nous venons de vivre.

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 Jacques Brachet

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Voici Serge Gonnet, alias Markis Sarkis, qui reprend la route de la musique en groupe avec ce « Gut Gut » en compagnie de jeunes musiciens qui furent ses élèves. Donc après les mythiques Madame Rose, Kissing Jane (3 albums), MAAM qui produira en 2003 l’album Trans-hôtel et fera partie du spectacle du même nom, trois groupes qui enflammèrent la scène rock, et particulièrement celle du Sud.
On a affaire ici avec une musique composite d’influences diverses : rock, flamenca, orientale, et particulièrement Pink Floyd dans la façon de traiter l’harmonie, les glissements d’accords d’une tonalité à l’autre, jusque dans la mélodie des chants, ce qui renforce encore l’attrait de cette musique. Renouvelant l’expérience de Magma, Markis-Sarkis invente un langage « à base de phonétiques recherchées pour leur couleurs sonores… » ; ce langage, dans les chœurs, avec l’aide d’harmonizeurs, crée un nouvel instrument ; de plus il se produit le même mystère qu’avec certains poèmes d’Henri Michaux, bien que les mots en soi n’aient aucun sens, on perçoit un discours.
Les trois musiciens se donnent à fond et dans la joie partagée sur une gamme d’instruments particuliers outre les diverses guitares. Ils ne cherchent pas l’exploit, la virtuosité, mais un son de groupe, une osmose, réussie, de tout ce matériau. On se laisse vite emporter par ce flux orchestral profondément rythmique. Ça chauffe dans les caisses des guitares. Le traitement de la rythmique par des percussions au lieu d’une batterie traditionnelle ajoute à la couleur particulière du groupe.
Les trois guitares jouent souvent en accords pleins, façon manouche, qui font sonner le trio comme un big band. Musique assez répétitive, qui produit un effet d’hypnose, ou plutôt de transe tant ça balance.
Citons quelques morceaux phares : « La Entrada » qui met tout de suite dans l’ambiance du groupe ; « Rega Rega » est une sorte de reggae balkanisant assez réjouissant ; « Zoüt » hispanisant avec un chant qui fait penser à David Bowie, et c’est un compliment ; « AtlantaÏ » un emballant mélange Bowie-Pink Floyd, mais foin des références c’est très fort et c’est beau.
Reste à souhaiter longue vie à Gut Gut, et qu’on l’invite à se produire sur scène, tant le son et le concept de ce groupe sont décalés et roboratifs.

Serge Baudot

Petite remarque : Manquent sur la pochette le nom des instruments attribués à chaque musicien, ainsi que la date et le lieu d’enregistrement ; nécessaires pour la discographie.
Peinture et pochette : Markis Sarkis.
Contact : gutgut777@hotmail.com – 06 66 32 91 36

Roquebrune sur Argens
La Maison du Terroir fête ses 10ans!

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Trait d’union entre les maures et l’Esterel, un patrimoine naturel, culturel ou architectural, une terre gourmande… une cité provençale incontournable.
La Maison du Terroir est le lieu incontournable pour consommer local !
Gérée par la SEML SARGET et L’Office de Tourisme, la Maison du Terroir souhaite contribuer au maintien du savoir-faire et à la mise en valeur de notre agriculture locale, une volonté de boutiques raisonnées.
Les engagements de la Maison du Terroir pour garantir des produits locaux de qualité :
100% des vins, des miels, des huiles d’olives sont issus de Roquebrune-sur-Argens.
Toutes les autres gourmandises salées et sucrées sont issues de Provence.
Les produits de beauté et bougies Durance sont fabriqués dans la Drôme.

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Nouveauté cet été, la Maison du Terroir élargit son offre avec l’arrivée d’une offre de tissus provençaux, fabriqués par l’Ensoleillade à Draguignan : trousses de voyages, jupes, robes et accessoires pour petites filles, torchons, gants de cuisine…
Une belle dédicace à la Provence…
Le 26 juillet prochain, la Maison du Terroir fêtera ses 10 ans ! Un concept fort, un succès incontestable ! Pour fêter cet anniversaire, La Maison du Terroir proposera une dégustation / découverte autour d’un apéritif convivial tous les mardis à 18h30 durant l’été !
Cet été, la Maison du Terroir part à la rencontre des vacanciers ! Retrouvez un stand de la Maison du Terroir sur le marché provençal des Issambres tous les lundis matins de juillet et août !

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Cogolin
Marc Ferrero joue les prolongations au Château Saint-Maur

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Forte de son succès, l’exposition de Marc Ferrero, créateur du Storytelling Art, est prolongée jusqu’au 31 août au château Saint-Maur, Cru Classé, à Cogolin.
Situé à quelques encablures de Saint-Tropez, dans l’un des plus beaux paysages provençal, le Château Saint-Maur reflète à nouveau le prestige des Crus Classés
Lorsqu’en 2011 Roger Zannier, leader de la mode enfantine, acquiert ce domaine de 100 hectares dont 60 hectares de vignes à Cogolin, il n’a qu’une idée en tête : en faire l’un des crus les plus prestigieux de Provence. Passionné de vin, perfectionniste, Roger Zannier est déjà propriétaire de la fabuleuse Quinta de Pessegueiro qu’il a amené au plus haut niveau qualitatif. Il confie alors à son gendre Marc Monrose son « portefeuille vinicole » et ce dernier est incontestablement l’artisan de la renaissance du Château Saint-Maur, qui est très vite rentré dans la cour des grands.
Ainsi, Marc Ferrero, créateur du Storytelling Art investit le château Saint-Maur.
Après New York, la Saatchi Gallery de Londres ou encore Kyoto, c’est au Château Saint-Maur que Marc Ferrero, artiste de renommée internationale crée l’exposition « Storytelling Art Revolution » qu’il présente pour la première fois en Provence avec une destination qui a du sens.
En effet, le château Saint-Maur s’est engagé depuis 3 ans dans l’art contemporain avec la mise à l’honneur de grands artistes qui exposent leurs oeuvres durant l’été au cœur du domaine.
Marc Ferrero expose une soixantaine d’œuvres grands formats et vous invite à découvrir son mouvement du « Storytelling Art ». Un courant novateur dépeint par l’artiste qui « crée des histoires et des personnages fictifs et qui permet la création d’ambiances émotionnelles afin de générer du suspens par l’image ».

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Un jeu entre découpages narratifs et variations de plans qui permettent à chaque oeuvre d’être le prétexte à une aventure extraordinaire. Des histoires qui font voyager dans un univers haut en couleurs et en imagination, invitant cultures et personnages fictifs à se mêler pour raconter des histoires hors du temps.
Aventurier et baroudeur depuis l’âge de 16 ans, Marc Ferrero invite son public à refaire ses voyages avec lui, à rencontrer des personnages hors norme et à découvrir le « Storytelling Art », un nouveau courant pictural d’un « monde imaginaire où d’autres règles et probabilités rythment la création ».

Château St Maur
Du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14 h à 19h – Le samedi 9h à 12h et de 14 h à 18h
700, Route de Collobrières – Cogolin – 04 94 95 48 48

Le QVC Tour passe à Marseille !

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Cet été, un vent de nouveauté souffle sur la France !
Du 25 juin au 31 juillet, QVC part à la rencontre des Françaises à travers la France et leur propose un festival shopping inédit : le QVC Tour !
QVC, la nouvelle destination shopping à la TV et sur Internet prend ses quartiers d’été à Paris, Nantes, Toulouse, Marseille et Lyon pour aller à la rencontre des femmes, avec la première édition du QVC Tour. L’occasion pour ce distributeur multicanal, arrivé en France l’été dernier, de célébrer les Françaises en leur proposant de se faire chouchouter pendant des ateliers personnalisés Beauté, Mode et Cuisine ouverts à toutes : une expérience inédite pour découvrir de nouvelles marques et bénéficier de conseils d’experts.
Quand shopping rime avec plaisir !

QVC PLUS PROCHE QUE JAMAIS DE SON PUBLIC
Intitulé, QVC Tour, cet évènement gratuit présentera aux fashionitas, beautistas et gourmets, une sélection de nouveautés et des marques à tester dans un espace éphémère en plein air spécialement conçu pour l’occasion.
Installé en centre-ville, le QVC Tour, offrira des ateliers gratuits dédiés à chaque univers et réunira les visiteurs autour d’un plateau central où présentateurs, experts et invités surprise présenteront toute l’actualité shopping, des astuces pratiques et des marques incontournables.
QVC va à la rencontre des femmes pour les accompagner, les écouter, les orienter, les chouchouter et les conseiller. Qu’elles soient sur place ou via la page facebook, #qvctour, les Françaises pourront vivre en temps réel l’expérience QVC où shopping et plaisir ne font qu’un.
Ce leadership à l’international repose sur des valeurs fortes : une relation de confiance conviviale ; un service client de haut niveau e tun large choix de marques de qualité reconnues à travers le monde.

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Ces valeurs se retrouvent tous les jours durant huit heures quotidiennes de direct (jusqu’à 12 heures le week-end) avec des émissions dynamiques et conviviales qui permettent aux téléspectateurs de découvrir des produits qu’ils aiment. Et c’est ce QVC Tour va leur offrir : elles découvriront cette expérience shopping inédite, celle qui fait sonsuccès planétaire depuis 30 ans et qui a convaincu 14 millions de clientes à travers le monde.
Sur www.qvc.fr/qvctour, il sera possible de s’inscrire en ligne pour réserver le ou les ateliers
gratuit(s) de son choix pour partager des moments de convivialité seule ou entre amies en fonction des envies.

DES CADEAUX POUR TOUTES LES FEMMES !
Chaque participante aux ateliers aura la chance de repartir avec un tote bag garni d’une sélection de produits beauté. En parallèle, un jeu concours en ligne est disponible pour remporter 30 QVC Box d’une valeur de 200€ en s’inscrivant directement sur le site dédié au QVC Tour. www.qvctour.fr
Et il y aura bien d’autres surprises sur place ! Pour vivre en direct ce parcours, partager
et revivre tous les moments forts : #qvctour

MARSEILLE
Lieu : Place du général De Gaulle
Dates : Samedi 23 et Dimanche 24 juillet
Horaires : 10h00-20h00

Solliès-Pont
Mika et Brigitte investissent le Festival du Château

MIKA… Tout pour la musique

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Si aujourd’hui, il est difficile de rencontrer Mika, tout comme autre chanteur d’ailleurs dont les équipes qui les entourent les encagent, les surprotègent, les éloignent du monde des médias (surtout lorsqu’ils sont régionaux !) et même de leurs fans, j’ai eu la chance de rencontrer Mika par deux fois. Et par deux fois, ce furent des rencontres chaleureuses, l’homme étant d’une gentillesse et d’une simplicité désarmantes… Ce qui n’est pas le cas de son entourage !
La première fois était au MIDEM où Frédéric Mitterrand lui remettait la médaille de chevalier des Arts et Lettres. Et l’on avait pu discuter avec lui sans problème. Il nous avait beaucoup parlé de la France et de l’honneur qui lui était fait avec cette médaille.

« La France, c’est mon enfance et une partie de ma jeunesse. J’ai été bercé par les musiques et les chansons de France. Il y a trois mots qui riment dans ma tête : France, enfance, tolérance.
Et mon amour de la musique vient de la France… Donc je ne peux qu’être heureux et honoré de recevoir ce témoignage.
Que représente justement la musique pour vous ?
Tout… ou presque. Enfant, j’ai beaucoup voyagé, j étais timide, solitaire, isolé et c’est la musique qui m’a aidé à m’intégrer, m’imposer. C’est pour cela que j’ai vraiment tenu tête aux maisons de disques qui voulaient que je fasse autre chose que « ma » musique. Je savais ce que je voulais et je crois que j’avais raison !
Vous écoutiez quoi ?
Beaucoup de choses car j’étais très éclectiques. J’écoutais Barbara, Aznavour, Gainsbourg, ce qui ne m’empêchait pas d’aimer la Callas ou les Beatles et de regarder « Les enfants du rock » ! J’ai aussi beaucoup voyagé, ce qui m’a ouvert à toutes les musiques car j’y étais sensible ».

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Je devais le retrouver à Nice en 2011 pour un concert mémorable où il chantait aussi pour la première fois en Français. Et l’on avait repris la conversation tout aussi simplement.
Vous avez mis du temps à chanter en Français… !
Il y avait longtemps que j’ai envie de le faire mais, si je m’exprime assez bien en français, il n’en est pas de même pour écrire. Il me fallait donc trouver la bonne personne et avec Dorian, je me suis trouvé un alter ego. Nous sommes sur la même longueur d’onde, il comprend ma sensibilité et tout de suite nous nous somme reconnus. Lors de l’enregistrement de ce disque nous nous sommes enfermés dans un petit studio de St Rémy de Provence et très vite nous avons écrit la première chanson : « Karen », souvenir d’une rencontre dans un bar parisien, le 82.
Que vous a apporté Dorian ?
Une certaine façon de voir les choses, une façon de me renouveler, d’avoir une nouvelle inspiration tout en restant le Mika que l’on connaît, que les gens aiment. Je pense que dans ces chansons comme « Elle me dit », on me reconnaît quand même. Et puis surtout, une nouvelle envie de rechanter.

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Vous n’aviez plus envie ?
A l’époque j’avais un peu perdue à cause de problèmes familiaux comme l’accident de ma sœur. Je me disais alors que par rapport à ces graves problèmes, chanter me semblait futile.
Et puis ma sœur s’est rétablie et la vie a repris… et l’envie de chanter aussi ».

Et il nous l’avait prouvé avec ce concert incroyable d’énergie, d’originalité. Loin du garçon presque timide de nos rencontres, il devient sur scène un personnage hors du temps, hors norme. Et il a cette belle phrase : « Je me perds dans la musique… et j’adore ça ! »
Et nous donc, qui allons le retrouver le mercredi 20 juillet au Festival du Château de Solliès-Pont, qui sera un superbe écrin pour ce nouveau spectacle.

BRIGITTE… L’aigle à deux têtes

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Quelle est la plus belle : Sylvie ? Aurélie ?
Non… c’est Brigitte !
Eh oui, nos deux jolies demoiselles se sont trouvé un troisième prénom qu’elle ont fait siens.
Pourquoi Brigitte… et surtout pas « les » Brigitte car, direct, Amélie s’insurge :
« Vous dites « les » Téléphone ? Non, eh bien pour nous, Brigitte, c’est une entité
On peut quand même avoir une explication ?.
Brigitte, est venu par le fait que, paradoxalement, c’est à la fois un prénom désuet que portent nos mamans, notre boulangère, mais il est aussi porté par des femmes sulfureuses comme Bardot, Fontaine, Lahaie… Et Brigitte, en fait, c’est un peu tout ça : un mélange d’adolescentes attardées et néanmoins intelligentes, de femmes fatales et sensuelles, de provocatrices gentilles et mutines, qui semblent tout droit sortir d’une époque où le cinéma était encore en noir et blanc.
Vous avez quand même eu d’autres prénoms avant Brigitte !
Très jeunes – nous explique Amélie – nous étions, coachées par des hommes qui faisaient beaucoup de choses pour nos projets mais de ce fait, même si ce qu’ils faisaient était bien pour nous, cela nous empêchait de prendre confiance à nous. Nous pensions, chacune de notre côté que, tout en étant rassurées, ça nous rendait un peu prisonnières. D’ailleurs si, d’Amélie je suis passée à Mayane c’est parce que mon petit copain disait que mon prénom était ringard. J’ai donc pris mon prénom hébraïque. Aujourd’hui je trouve ça nul mais c’est ainsi ! Quant à Vendetta, ce n’était pas un prénom mais le nom du groupe de Sylvie.

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comment vous êtes-vous rencontrées ?
Nous fréquentions les mêmes lieux, les mêmes univers, nous ne nous sentions pas libres, tout ça nous a rapprochées et nous avons eu envie de travailler ensemble. Nous avons commencé à écrire ensemble, à réaliser, à réfléchir sur notre image et bien sûr notre nom…Du coup, nous nous sommes totalement libérées et aujourd’hui nous assumons tout toutes seules… Nous n’avons besoin de personne…
Comme dit une certaine… Brigitte !
Et vous vous en sortez ?
Évidemment ! Pourquoi faudrait-il qu’ils y ait des gens et surtout des hommes pour nous aider à exister ? Ce sont des rencontres, des copains, des gens qui viennent quelquefois sur un disque, un spectacle, comme nous le faisons nous-mêmes souvent mais je le répète : on n’a pas besoin d’aide, on fait tout, toutes les deux, de A à Z !
Et je pense qu’on se débrouille pas mal !

La preuve : elles font leurs chansons, elles réalisent leurs clips l’album « Et vous, tu m’aimes ? » a été double disque de platine et en 2012 elles ont remporté la Victoire révélation de l’année sur scène. Leur spectacle est un régal pour les yeux et les oreilles : sexy et mutines en diable, lascives et coquines, mélange de Rita Hayworth et Arielle Dombasle, leurs voix s’accordent à merveilles et, si l’on n’est pas obnubilé par leur physique, écouter leurs chansons vaut le déplacement.
Déplacement que vous pourrez faire le samedi 23 juillet dans le cadre du Festival du Château de Solliès-Pont.

Jacques Brachet
Photos Christian Servandier

Sanary
Renaud Hantson sous les étoiles

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Renaud Hantson est un artiste atypique.
Chanteur de rock, il a créé deux groupes « Fuius Zoo » et « Satan Jokers » puis il a bifurqué vers la comédie musicale, devenant le héros de Plamondon-Berger « La légende de Jimmy » où il jouait James Dean. On le retrouve dans la reprise de « Starmania » et il est le seul a avoir joué, sur deux périodes différentes Ziggy et Johnny Rockfort.et puis… un accident de voiture et la descente dans la drogue d’où il est aujourd’hui sorti et qu’il raconte dans sa bio « Poudre aux yeux » (Flammarion).
Entre temps, il a créé une école de chant et de batterie en 2002 qui vient de donner son spectacle de fin d’année. Aujourd’hui il revient sur scène avec un spectacle hommage à Michel Berger *

« Parle-moi de ce concert hommage à Michel Berger.
C’est un projet de longue date qui se finalise. Sa musique a toujours été en moi et d’avoir pu le chanter a été pour moi très important. Depuis, je l’ai toujours chanté. D’ailleurs dans le coffret « Live » que j’ai sorti avec 3CD et 1 DVD, l’un des CD est presque consacré aux chansons de Michel.
J’ai donc monté ce spectacle un peu périlleux mais entouré de grandes pointures : Alain Mandigo à la batterie, Pascal Arroyo qui, avant d’être la basse de Bernard Lavilliers, l’a été de Berger. Il y a Fred Augugliaro aux claviers et mes deux musiciens habituels Mike Zurita aux guitares et Teeve Victor au piano. Fred et Alain sont aussi les complices d’un spectacle « Super 8 » où l’on interprète les gros tubes mondiaux de musiques de films.

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Comment s’est fait le choix des chansons ?
Il y a des chansons de « Starmania », de « Jimmy », deux chansons de France Gall et des chansons de Michel qui sont toutes magnifiques même si, contrairement à ce qu’on peut croire, certaines sont difficiles à chanter. Et je me fais le plaisir de chanter « Le blues du Businessman », que j’aime par dessus tout. Aujourd’hui, à 50 balais, j’ai l’âge de la chanter et elle parle à tellement de gens France Gall est au courant ?
Je ne crois pas. Je suis allé voir « Résiste » que j’ai beaucoup apprécié et j’aurais aimé aller l’embrasser. Ca ne s’est pas fait. Je pense que pour elle, le chapitre est fermé, c’est un peu sa façon de continuer à avancer. Je peux la comprendre, je ne l’en aime pas moins et je serai toujours là pour elle.
Il y a des bruits qui courent que « Starmania » pourraît être remonté…
Oui, Luc Plamondon le dit, France aussi. Mais comme ils étaient fâchés, je ne sais pas où ça en est. Je repiquerais bien au jeu en jouant le troisième rôle, ce rôle de salopard séduisant qui a une vraie densité. Ca me ferait rigoler qu’on me le propose !
Tu écris toi-même un opéra rock ?
Oui, il est tiré de mon roman, que j’ai écrit après ma bio et un autre livre « Homme à failles » (Ed du Préau). Il s’intitule « Rock Star » (48 heures d’une vie rêvée – Ed Belles Lettres). Le scénario est tiré du roman et nous sommes en train de finaliser le disque. Il y a Gérald Dahan qui fait quelques voix de journalistes célèbres, Pablo Villafranca (Les 10 commandements), Laurent Ban (Zorro) et des artistes de télé-réalités… que j’écorche dans mon livre, ce qui est un clin d’œil ! D’autres s’y ajoutent, moins connus.
C’est Albert Cohen, qui a produit plusieurs comédies musicales, qui devrait me rejoindre sur le projet… »
En attendant, nous retrouverons Renaud Hantson sur trois dates cet été : le dimanche 24 juillet à Sanary dans le cadre de « l’été sous les étoiles », le vendredi 22 juillet à Vitrolles pour » la nuit du Rocher » et le vendredi 29juillet au Jardin de l’Enclos à St Maximin

Propos recueillis par Jacques Brachet

 

Le Brusc
Trois stars de l’écriture à la Prud’homie

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D’un côté, il y a Jérôme Levy, journaliste et néanmoins homme politique, qui oeuvre du côté de Solliès-Toucas.
De l’autre, il y a Didier Castillo, boulanger et néanmoins président du CLAB, qui est le Comité de Liaison des Associations du Brusc.
Étaient-ils faits pour se rencontrer ? Pourquoi pas, l’un organisant des événements plutôt littéraires, l’autre organisant des manifestations populaires pour animer ce petit port qui est un village dans la vile de Six-Fours.
Et voilà donc que de leur rencontre vont naître trois rendez-vous de haut vol avec des auteurs tellement célèbres qu’ils ont chacun des fans acharnés et des détracteurs éprouvés !
Ces rencontres se passeront à la Prud’homie à 18h30 et c’est PPDA, alias Patrick Poivre d’Arvor qui ouvre le cycle le lundi 18 juillet.
Journaliste, écrivain, animateur, il reste le plus célèbre présentateur du journal de 13 heures.
Ses activités sont multiples mais écrire reste l’une de ses passions. Son dernier ouvrage date de l’an dernier « Un homme en fuite » (Ed Robert Laffont). C’est l’histoire d’Aurélien, chirurgien réputé, qui, sous l’emprise de l’alcool, commet une faute durant une opération. Honteux et montré du doigt, il va s’enfuir pour essayer de ce reconstruire. Il le fera suite à la rencontre d’un gamin autiste.
Le jeudi 28 juillet, c’est JFK, alias Jean-François Khan qui s’y colle. Lui aussi, journaliste, homme sinon politique du moins polémique, c’est ce sujet qui reste son cheval de bataille. En 2015, il nous a proposé deux livres parus chez Plon : « A bas cette gauche là » et « L’ineffaçable trahison », des essais où il ne mâche pas ses mots, qu’ils soient oraux ou écrits.
Enfin, le vendredi 12 août, c’est FOG, alias Franz-Olivier Gisbert qui ferme la marche. Romancier quelquefois sulfureux, à cause de sujets qui peuvent choquer, le voici avec un nouveau roman « L’arracheuse de dents », histoire de Lucile Bradsock qui, allant sur ses 100 ans, décide de raconter sa scandaleuse vie, ayant rencontré Louis XVI, Napoléon, la Fayette, George Washington, et, redresseuse de torts, assassinant par ci, par là, les gens qu’elle n’aime pas dont le général Custer qui a fait beaucoup de mal aux Indiens.
Trois grandes rencontres donc, animées par Jérôme Levy, à la suite desquelles le public pourra poser des questions et se faire dédicacer le livre.
La lecture, la culture sous le soleil… Quoi de mieux ?

Jacques Brachet

Monument tracker, le guide touristique et culturel

Un tour du monde culturel et ludique en une seule application mobile
75 destinations à découvrir à travers jeux et activités inédites

Communiqu+® Monument Tracker World Guide 2016 09 05 2016-1

Vous manquez d’inspiration et de temps pour organiser vos vacances cet été, en couple, en famille ou en solo ?
La nouvelle version World Guide de Monument Tracker invite plus que jamais à une découverte ludique des lieux secrets des 75 destinations les plus visitées dans le monde.
Société d’édition de guides touristiques pour smartphones, Monument Tracker a été fondée en Septembre 2010 à Cannes par 3 associés issus du tourisme et de l’hôtellerie : Jean-Jacques Lottermoser, ancien Directeur du tourisme de Cannes, Claire Boucau détenant hôtels et casinos et Jean Astolfi, titulaire d’un Mastère en urbanisme.
Elle compte aujourd’hui 8 salariés dont 2 développeurs pour Apple et Android.
Simple, interactive et ergonomique, l’application permet une immersion à travers un large éventail d’histoires et de légendes, activités insolites, quiz, cartes embarquées offline et circuits thématiques personnalisés, avant, pendant et après le séjour du voyageur-nomade, en quête de sensations fortes !

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Les atouts plus du phone trotter World Guide
Alerte automatique
Dès l’ouverture de l’application, le mobinaute est informé des monuments géolocalisés proches de lui et de leur histoire en mode push, sans publicité intrusive.
Carnets de voyage personnalisés
Chaque mobinaute sélectionne les monuments qu’il souhaite visiter. En fin de journée, il dispose ainsi d’un historique détaillé des kilomètres parcourus, du tracé et des visites qu’il lui reste à faire. Il peut partager ses photos et stocker ses souvenirs sur son cloud personnel.
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World Guide version 2016 varie les plaisirs pour petits et grands : plus de 2000 quiz questions et photos à tester sur les destinations
Défis mondiaux entre joueurs
Plus de répit pour les joueurs invétérés et fans de culture générale. Débutants, amateurs ou experts peuvent affronter les mobinautes mondiaux et gravir le classement mondial, suivre leur progression et changer de statut.

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Nouveautés 2016
Vous privilégiez le culturel authentique et souhaitez suivre vos envies en toute liberté ?
Pour vous faciliter la vie et vivre des séjours sereins,
Monument Tracker World Guide version 2016 vous propose 6 dispositifs innovants :

City PASS VIP : une formule court séjour intense tout compris – transports, attractions, visites des monuments majeurs avant l’ouverture au public -au meilleur prix.
Plaisirs des Papilles : dîner spectacle comique d’arts martiaux à Séoul, Tapas à Barcelone, Soirée dîner et tournoi Sumo à Tokyo, visite gourmande à New York, dégustation de cicchetti à Venise, découverte de Saint Emilion à Bordeaux, visite brasserie Bavaroise à Munich, dîner flamenco à Madrid…
Séquences émotions : cours de Calligraphie japonaise, visites des forêts et grottes du Mont Fuji, tours de pirogue et de jeep, spectacle de samba à Rio, vol en hélicoptère à Chicago, motoneige ou chiens de traîneau à Montréal, soirée cirque à Moscou, Crazy Horse à Paris, journée Kayak sur l’archipel de Stockholm, Sur les traces d’Harry Potter, des Beatles ou de James Bond à Londres…
Billets coupe-file: finies les longues files d’attente ! Vous pouvez désormais réserver en ligne l’activité de votre choix (navette aéroport-hôtel, spectacles, haltes gourmandes).
Visites originales : chaque destination-partenaire propose des activités atypiques aux contenus de qualité, commentés par des professionnels pour voyager autrement : visite de la Havane sur la thématique « la Mafia à Cuba », visite de la tour Eiffel avec un comédien à Paris, Visite en GoCar de Barcelone, Croisière à New York à la tombée de la nuit, Autour du mur à Berlin, circuits films et séries à New York…

Brignoles : Le Bazar du Lézard

Visuel pr dossier

Le Bazar du Lézard, mené avec courage, ténacité et conviction par Fabienne Lacroix, et qui œuvre depuis plusieurs années déjà pour la promotion des arts modestes et de certaines formes de musique , offrant en outre diverses animations pour la jeunesse et autres classes d’âge, se met en quatre pour le mois de juillet avec une série de manifestations sous le label : « Tous à la plage ! »
Une belle opportunité à saisir puisque la mer n’a pas daigné monter ni jusqu’au moyen Var et encore moins jusqu’au Haut Var !
– Une exposition peinture, sculpture, du 21 juillet au 24 septembre 2016. Vernissage le vendredi 22 juillet, à 19h, avec : Cécile Ciaramitaro, Tomax Poum, Crom One, HaroldMak
Chacun a son propre univers, ses travaux, mais tous trois aiment relever les défis et ils se produisent avec plaisir lors de performances et réalisations à plusieurs mains.
Pour cette exposition, ils ont réalisé des grands formats, certains en duo (Tomax Poum et Crom One, pour « Coup de soleil à la plage »), ou en solo (« Sous les palmiers, la m… » d’HaroldMak) et quelques petites toiles et acryliques sur papier pour parler de la mer, de ses habitants, du monde,..
Un mini festival « rafraichissant », du 21 au 23 juillet, Place des Comtes de Provence :
On fait comme si… un peu de sable, des palmiers, quelques chaises longues, des parasols, un peu de musique lounge,..
– Vendredi 22 juillet, de 14h à 16h, « lecture à la plage », une proposition de la médiathèque, toujours avec Radio Lézard, en fond sonore. A 20h 30, concert de l’artiste Kaïa « Entre vents et marées ».
– Samedi 23 juillet, de 10h à 12h, « lecture à la plage », toujours avec la médiathèque et Radio Lézard. De 16h à 18h, atelier « poulpes » avec Cécile Ciaramitaro.
Toutes les activités sont gratuites, mais il est prudent de réserver;

Serge Baudot

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Le Bazar du Lézard, Galerie d’art modeste – 19 rue des Lanciers (à côté du Musée) est ouvert les mardi et vendredi de 15h à 18h30, les mercredi et samedi de 10h à 12h30 et de 15h à 19h – 04 94 86 01 63 et 06 71 58 73 – newsdubazar@gmail.com Le Bazar du Lézard – Facebook : Le Bazar du Lézard