Archives mensuelles : octobre 2015

Toulon – Théâtre Liberté :
« En attendant Godot »

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Texte Samuel Beckett
Mise en scène Jean Lambert-wild, Lorenzo Malaguerra et Marcel Bozonnet
Avec Fargass Assandé, Marcel Bozonnet en alternance avec Lorenzo Malaguerra, Michel Bohiri, Jean Lambert-Wild et Lyn Thibault

vendredi 16 et samedi 17 octobre > 20h30

« En attendant Godot » résonne aujourd’hui avec une forme d’évidence. En ces temps de flux migratoires, où des populations entières cherchent à échapper aux guerres fratricides, aux famines, à la pauvreté, à l’absence concrète d’une possibilité d’avenir, ce sont des hommes et des femmes qui accomplissent le chemin mouvementé de l’exil.
Il en est aussi qui, lors du trajet, s’empêtrent dans des lieux sans identité, pour toute une série de raisons : attente du passeur, attente d’un visa, attente d’un renvoi, attente d’une soeur ou d’un fils. Ces situations où le but recherché s’efface devant la nécessité de rester là nous ramènent au coeur d’En attendant Godot. Vladimir et Estragon pourraient être ces migrants, collés à une route et sous un arbre, dans l’attente de quelque chose ou de quelqu’un qui leur est indispensable pour aller ailleurs, vers la vie rêvée. Des êtres qui, pour rendre supportable l’insupportable, s’inventent des jeux, des dialogues, des compères, des lunes, des nuits et des jours.
« En attendant Godot « n’a rien d’absurde, si ce n’est l’absurde du monde à l’intérieur duquel
on cherche à créer du sens. Ancrer la pièce, sans en réduire la portée universelle, dans la tragédie d’aventures humaines qui se déroulent à nos portes – et parfois sous nos yeux – nous permettra, c’est notre projet, de la faire entendre sous un jour nouveau à nos contemporains.

Jean Lambert-wild, Marcel Bozonnet et Lorenzo Malaguerra

Lever de Rideau (Ed Presses du Midi)

Jbrachet

Comme tous les journalistes, j’ai ma galerie de stars.
Débutant en 1966, j’en ai rencontré beaucoup, interviewé des masses, connu des tas et certaines sont devenues des amies, avec qui j’ai eu ou des relations plus ou moins amicales, avec qui j’ai noué des liens plus ou moins étroits.
Les relations avec certaines me permettraient de leur consacrer un livre. Mais il y en a beaucoup d’autres que j’aime, que j’admire mais qui ne sont pas nécessairement devenues des amies. Je n’ai pu que les croiser mais beaucoup m’ont laissé un souvenir impérissable, positivement ou négativement d’ailleurs. Heureusement, peu m’ont laissé de mauvais souvenirs. Plutôt des rencontres ratées parce que je n’arrivais pas au bon moment, parce qu’elles n’étaient pas ce que je croyais, parce que je n’étais pas à la hauteur…
Que sais-je encore ?
Mille raisons que je n’ai pas analysées.
Je comprends très bien qu’un artiste soit fatigué de répondre à de sempiternelles questions, même si cela fait partie des « inconvénients » de son travail. Il y a quand même travail plus pénible et puis, une fois accepté le rendez-vous, il faut savoir jouer le jeu. Certains oublient que, même avec beaucoup de talent et de chance, la presse est là pour en rendre compte. Sans faire savoir, le savoir faire reste dans l’ombre…
J’avoue que, ayant côtoyé les quatre milieux : chanson, cinéma, télévision, théâtre, c’est dans le théâtre, suivi de près par la télévision, que j’ai rencontré les gens les plus intéressants, les plus intelligents, les plus humbles, les plus abordables, même si dans les quatre disciplines les exceptions confirment la règle. Et même si, dans certains cas, on retrouve les mêmes dans deux ou trois de ces disciplines.
Aujourd’hui, c’est toujours le cas. D’autant que la chanson a pris un très mauvais tournant : On fait des stars avec n’importe qui, on médiatise n’importe quoi, les artistes ou pseudo-artistes n’ont pas encore fait leur preuves qu’on les monte au pinacle et pour les aborder, il faut presque supplier et pratiquer le parcours du combattant. Difficile aujourd’hui de s’en faire des amis, des relations suivies.
Tout ça pour dire que mes coups de cœur d’aujourd’hui n’ont pas 18, 20 ans mais un peu plus, à quelques exceptions près. Ce sont des gens de talent, qui ont fait leurs preuves et qui sont des personnalités incontournables. Même si les unes ne m’ont pas reçu comme je l’aurais voulu, même si les autres ne m’ont pas consacré assez de temps.
J’ai toujours été attiré par les artistes femmes et là encore, au départ, je voulais ne faire le portrait que de ces dames que j’admire et qui n’ont pas déçu mes espoirs de rencontre.
J’ai beaucoup d’admiration pour elles car si elles arrivent à faire de grandes carrières, c’est souvent au prix de mille efforts ou aux dépends de leur vie de femme ou de mère. Une star femme est souvent une femme seule parce qu’elle doit sacrifier une part de vie pour réussir dans la vie. Mais sans être stars, certaines ont mené de belles carrières tout en réussissant leur vie au foyer.
De toutes manières, toute vie est faite de joies, de peines, de réussites, d’échecs, de concessions. Le tout est que le regret ne prenne pas le pas sur le choix qui a été fait.
Et puis quand même, il y a les hommes car, malgré mon attirance pour les femmes, il est quelques hommes qui m’ont aussi marqué par leur talent, leur humour, leur simplicité, leur sincérité.
Certains aussi sont devenus des amis. Ils sont beaux, eux aussi et ç’aurait été dommage que je les laisse de côté.
Voilà ce que je voulais dire en préambule.
Le rideau va s’ouvrir , les trois coups sont frappés, le rideau se lève…..

Jacques Brachet

Toulon – Willy ROVELLI revient !

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Willy revient avec un nouveau spectacle, en encore plus fort, plus fou et plus vrai que jamais !
Voix de cartoon, physique d’allumette, perpétuellement en surchauffe, Willy se sert de sa gestuelle pour apostropher le public et soutenir ses thèses sur ses origines modestes en HLM…
Il nous parle aussi de sa famille Italienne, ses complexes, son désir d’enfant et son nouvel
appartement. Agrémenté d’une revue de presse, ce one man show « encore plus grand » où l’autodérision est le « mètre » mot, ne laissera pas le public indemne.
Willy ne triche pas, et ça se voit !
Vous le voyez dans Fort-Boyard sur France 2, vous l’entendez sur Europe 1, vous le voyez à la présentation de l’école des fans sur Gulli, vous l’avez applaudi en Auguste Ramard dans la comédie musicale « 1789 » eh bien venez maintenant rire sur scène avec son tout nouveau one man show mis en scène par Roger Louret.
C’est le vendredi 9 octobre à l’Oméga Live de Toulon

Le Festival de Musique de Toulon et sa Région

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Comme il est de coutume à chaque rentrée le « Festival de Musique de Toulon et sa Région » présentait au Café Théâtre de la Porte d’Italie les activités de la saison 2015-2016. Après les remerciements d’usage le Président Claude Pinet et le Directeur artistique Claude-Henri Bonnet entraient dans le vif du sujet avec humour et bonne humeur.
Un grand virage est pris. D’un commun accord les Classiques du festival s’associent aux Concerts Symphoniques de l’Opéra sous l’appellation « Grands Concerts », afin, comme le précise Claude-Henri Bonnet, de se réunir pour créer une force capable de continuer à programmer de grands concerts de cette musique exigeante qu’est la musique classique. D’autant que les subventions se sont réduites substantiellement et que la Caisse d’Epargne a décidé d’arrêter son aide financière.
Pour cette saison il est programmé 12 grands concerts qui ont débuté le 18 septembre et qui se poursuivront jusqu’au 27 mai 2016. Ils se dérouleront en différents lieux de Toulon : Le Palais Neptune, l’Eglise Saint-Paul, l’Opéra, le Théâtre Liberté, le Collège de la Marquisanne.
Ces grands concerts seront assurés par des solistes et des orchestres de grande qualité et de réputation internationale : Les pianistes Adam Laloum, Christian Zacharias, Frank Braley, David Kadouch ; les violonistes Alina Ibragimova, Simone Lamsma ; les violoncellistes Henri Demarquette, Edgar Moreau ; les Chefs Frédéric Lodéon, Dmitri Liss, Jurjen Hempel, Dietrich Paredes, Florent Fabre, Fayçal Karoui, Alexandre Myrat, Jean-Christophe Spinosi ; pour les ensembles, l’Orchestre symphonique de l’Opéra de Toulon pour un grand nombre de concerts, le Chœur de Jésus College Cambridge, le Quatuor Modigliani, l’Ensemble Polychronies, l’Ensemble Calliopée.
Dans le cadre de son action culturelle le Festival poursuit la résidence au Collège de La Marquisanne avec le Quatuor de l’Azur Symphonic Orchestra et les élèves du collège et du primaire sous le dispositif « Musiciens en herbe » résidence qui se terminera par un grand concert.
Également une résidence au Lycée Dumont d’Urville.
Des rencontres entre un soliste et une classe de collège emmenée par son professeur de musique.
Les passionnantes conférences de Monique Dautemer (Photo) « Une heure avec… » avant chaque concert

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De nouvelles innovations, de poids !
-La nuit du piano, de 18h à minuit à l’Opéra de Toulon avec les pianistes Wilhem Latchoumia, Vanessa Wagner, Rémi Geniet, Marie Vermeulin. « Un camaïeu d’œuvres et de solistes en continu ».
-L’astrophysicien Hubert Reeves pour une conférence-musique « Mozart et les étoiles » avec l’Ensemble Calliopée et des images du cosmos de Didier Bertrand.
-« Yumé, au carrefour des songes », livret de Jacques Kériguy, musique de Kazuko Narita, mise en scène de Yoshi Oïda, avec un chanteur, une danseuse, des marionnettes et l’Ensemble Polychronies dirigé par Florent Fabre. Cette œuvre a été créée en 2014 à l’Opéra de l’île de France.
On trouve dans ce programme de quoi satisfaire les amateurs les plus exigeants, et l’occasion de découvrir des œuvres du passé et d’aujourd’hui.
Avant de laisser la place à la musicologue Monique Dautemer, Claude Pinet et Claude Henri Bonnet tinrent à saluer le dévouement, l’investissement et le travail des bénévoles et l’association des Amis du Festival présidée par Colette Gluck, ceux sans qui ce festival ne pourrait avoir lieu.
Avant le pot traditionnel Monique Dautemer nous présenta avec le brio et le savoir qu’on lui connaît les « Passages du clavecin au piano ». Elle rappela que l’origine des instruments à cordes frappées remontait à 300 ans avant Jésus-Christ. Elle expliqua comment fonctionnaient les mécanismes de l’épinette, du clavicorde, du clavecin, et du piano. Présenta les différentes possibilités d’expression de ces instruments, faisant écouter des extraits d’œuvres écrites pour ces instruments-là. Rappela que l’invention du pianoforte était l’œuvre de Bartolomeo Cristofori (1655-1732) à Florence vers 1709. Puis avec des exemples musicaux elle nous fit parcourir l’évolution des techniques de jeu du piano de Jean-Sébastien Bach à Beethoven et aujourd’hui, en passant par Mozart.

Serge Baudot
Renseignements : www.festivalmusiquetoulon.com – tel : 04 94 18 53 07

Toulon – Théâtre Liberté
Jouons collectif

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Allez ! Jouons collectif, et lançons les dés pour la nouvelle saison du Théâtre Liberté avec ce premier Théma, présenté par la directrice Pascale Boeglin-Rodier, Philippe Berling et le photographe invité Max Armengaud, auteur de la grande exposition offerte aux yeux du public dans le hall.
« Le Théma « Jouons collectif » questionne les liens entre individu et groupe, entre singulier et pluriel, entre l’un et les autres. Faire le portrait de ces groupes, connaître leurs ressorts et leurs relations aux individus qui les composent. »
Après la présentation des spectacles et des diverses activités pour les mois d’octobre et novembre par Pascale Boeglin-Rodier, Philippe Berling, lequel quitte la co-direction du Liberté, présenta l’œuvre du photographe exposée dans le hall, car il en est à l’origine, ayant permis au photographe de travailler à l’Opéra de Paris et au Rugby Club Toulonnais, ce qui présentait pas mal de difficultés à vaincre.
Depuis 30 ans Max Armengaud « poursuit un travail de dévoilement et de confrontation d’institutions célèbres : Opéra de Paris, Cité du Vatican, Villa Médicis, Château de Prague, Arènes de Madrid, Palais de l’Elysée, Casa de Velàzquez, Mairie de Marseille, Assemblée, Nationale, Mont Saint-Michel ». Sa démarche consiste à investir le lieu en rencontrant ceux qui y travaillent, parler avec chacun, partager la vie de l’institution avec ceux qui la font vivre quotidiennement. C’est l’humain qui intéresse l’artiste. Puis il fait des portraits de chacun. C’est à chaque fois un travail sur la durée, souvent plusieurs années. Le but n’est pas de réaliser des portraits pour eux-mêmes, mais de donner une vision globale de l’institution par la représentation de ceux qui la font, mais chaque photo renvoie à l’œuvre globale, qui est une métaphore de l’institution, et peut bien sûr être prise comme une œuvre en soi. Percevoir le collectif par les portraits qui sont des fragments du lieu.

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Max Armengaud nous dit que son œuvre est une relation au temps et à l’histoire, avec la volonté de laisser une trace pour les archéologues du futur. Il met l’accent sur le fait que ses œuvres sont des choix personnels et non pas des commandes des institutions.
L’œuvre est présentée sous le titre « Antichambre » : lieu de l’attente, avant d’être introduit, avant qu’il se passe quelques chose…
Il faut dire que la réussite est totale. Au départ on découvre l’Opéra de Paris, et le Rugby Club Toulonnais comme jamais on ne l’avait vu. Et puis, la curiosité passée on oublie le lieu, et on entre véritablement dans la l’œuvre avec toutes les émotions qu’elle suscitent et les ailleurs dans lesquels elle nous entraîne.
C’est un travail en noir et blanc, et pourtant dans l’œuvre RCT quelques portraits couleurs apparaissent, mais en somme des couleurs « noir et blanc ». A ma question l’artiste répondit qu’il avait toujours travaillé en noir et blanc, d’une part à cause de la mise en distance, et d’autre part parce qu’il pouvait faire les tirages, les agrandissements, lui-même. Et le temps passant il a pris conscience que la couleur était partout dans la photo, le film et la télé, et que donc il avait envie d’y faire une incursion, de la questionner. Je vous engage à regarder ces photos couleurs, on peut voir qu’elles ont la force et l’expressivité du noir et blanc. Pour réaliser cela il y faut un artiste.
Max Armengaud est né en 1957 dans le Tarn. Il commence à photographier en autodidacte, puis rejoint à Paris une troupe de comédiens et devient photographe indépendant dans le milieu théâtral. Il a participé à nombre d’expositions personnelles et collectives en France et à l’Etranger. Ses œuvres font partie de collections publiques et privées. Il enseigne la photographie à l’Ecole Supérieure d’Art et de Design Marseille-Méditerranées depuis 1999.
Un second volet de l’exposition est présenté à la Maison de la Photographie (rue Nicolas Laugier à Toulon) du 10 octobre 2015 au 9 janvier 2016.
Pour ce Théma, en plus des expositions, il y aura des tables rondes, des films, des documentaires, des rencontres.

Serge Baudot

Programme détaillé et renseignements www.theatre-liberte.fr et dans les lieux habituels.
Tel : 04 98 00 56 76

Toulon – Fête du Livre 2015

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Une Fête du livre, cette année, un peu en demi-teinte.
Plusieurs raisons pour cela mais en priorité, la date.
Alors que le mois de novembre était une date idéale, pourquoi l’avoir avancée au mois de septembre alors que des gens sont encore en vacances, qu’il y a la rentrée des classes, les impôts divers qui tombent et la mer qui nous tend les bras avec son soleil encore chaud.
Chaud, nous l’avons eu sous ces barnums sur lesquels tapait le soleil.
En novembre, à l’approche de Noël, on pense aux cadeaux et on a plus tendance à se lâcher sur les livres. A septembre, il y a d’autres priorités.
Tout cela faisait que moins de monde semble-t-il s’est précipité sous la tente pour rencontrer les écrivains.
Il est vrai aussi qu’en cette saison, aucun prix n’est encore tombé, donc si certains auteurs sont nommés on ne sait pas encore qui sont les gagnants et le public est friand d’acheter et se faire signer « le » Goncourt, « le » Fémina, qui sera leur achat de la Fête. Car les bourses étant quelque peu plates, peu de gens achètent un grand nombre de livres. C’est aujourd’hui un choix obligé, donc on réfléchit plus, on feuillette prudemment, on va de stand en stand avant de se décider… lorsqu’on se décide.
Tout cela fait que la fête n’était pas très joyeuse cette année d’autant que le public populaire est aussi friand de « vedettes » qui, cette année, ne brillaient pas par leur présence.
Reste le plaisir de rencontrer des auteurs, d’écouter des débats et de passer un moment de balade entre les stands.
Ah, autre détail : cette année la Fête du Livre inaugurait une nocturne jusqu’à 21 heures… Mais pour qui ?
Car, sur le stand des animations s’est installé un orchestre qui, durant une heure, a interprété des extraits musicaux de « Stars War ». Belle interprétation au demeurant mais très bruyante sous la tente et le peu de public présent est allé s’installer pour écouter le concert, pendant que les écrivains restaient seuls derrière leurs stands. Quant aux rares passants, impossible d’avoir une conversation avec eux, vu le bruit de l’orchestre.
Il faudrait donc peut-être revoir tout cela pour l’année prochaine car cette fête reste un grand moment de la vie culturelle toulonnaise et varoise et il serait dommage qu’elle perde de cette excitation, de ce plaisir qu’elle a toujours été depuis sa création.

Jacques Brachet

B C
D E

Photos :
Les Varois étaient nombreux :
Gérard Chevassut propriétaire de la librairie Périclès, qui recevait ses auteurs des Presses du Midi à Toulon, a eu la visite de l’invité d’honneur de cette fête du livre, l’auteur égyptien Alaa El Aswany. (Photo 1)
Arlette Aguillon écrit depuis longtemps et entre deux livres, elle cultive ses oliviers du côté de Néoules. Elle nous propose toujours des romans originaux qu’ils soient polars ou d’aventures, toujours quelque peu teintés d’érotisme. Et ce nouveau roman « L’assassin est à la plage », ne déroge pas à la règle !
Dans un tout autre registre, la Toulonnaise Denise Beau-Lofi nous raconte, nous raconte l’histoire de son père, Alexandre, qui répondit présent à l’appel du Gl de Gaulle et fut l’un des 77 soldats du commandant Kieffer à vivre le débarquement. Une épopée, une aventure vraie, mais aussi une histoire d’amour car Simone, sa mère a suivi Alexandre partout où il allait, au péril de sa vie.
Le Toulonnais Jean-Claude Guégan est officier de police à la PJ de Marseille. Et qu’écrit-il ? Evidemment des polars issus de son vécu et derrière son héros, Benjamin Lecomte , il y a certainement du Guégan qui se cache !
Si elle est adjointe à la Culture à Solliès-Pont, ça n’empêche pas Marie-Aurore Smadja d’écrire des romans historiques. Voici donc le deuxième tome de Ninon la Révolutionnaire, qui se passe à Toulon en 1792, sous-titré « la cité maudite ».
Deux comédiennes qui écrivent, aujourd’hui c’est monnaie courantes et du coup Mylène Demongeot, varoise de cœur puisque ayant longtemps vécu à Porquerolles et nous raconte les belles rencontres qu’elle a faites durant 60 ans de carrière: « Mes monstres sacrés », a retrouvé à ses côtés Agnès Soral qui règle ses comptes avec son frère dans ce livre intitulé « Frangin ».

F

Ils sont jeunes, beaux, talentueux et poètes.
Ils ont créé à Toulon l’association « Parole d’auteur » et mettent en valeur tout un groupe de poètes, sinon maudits ou disparus, du moins bien vivants et essayant de se faire entendre et lire à travers une revue trimestrielle intitulée « Teste » qui promeut la poésie et les arts visuels. Et ils sont ouverts à tous les artistes à la librairie Au Carré des Mots à Toulon.

G H
I J

Fidèle à cette fête qu’il a créée, le Maire de Toulon Hubert Falco l’a inaugurée avec nombre d’édiles et a participé à la remise des prix des lecteurs varois et du prix Encre Marine.
L’Encre Marine a été dévolu à Sylvain Coher pour son livre « Nord-Nord Ouest » et remis par le préfet maritime de la Méditerranée, le vice-amiral d’escadre Yves Joly.
Parmi les prix des lecteurs du Var, le prix du premier roman a été attribué au jeune réalisateur Ivan Calbérac qui, coïncidence, a appris la nouvelle alors qu’il présentait à Toulon son nouveau film « L’étudiante et Monsieur Henri ». Son livre « Venise n’est pas en Italie » fera d’ailleurs l’objet de son prochain film.

Toulon – Espace Comédia

1-Ruy Blas-®Editions austreales

Vendredi 9 octobre à 20h45
« Ruy Blas ou la folie des moutons noirs »
Le Chef-d’œuvre de Victor Hugo revisité par les Moutons Noirs.
Ruy Blas, un simple valet, est utilisé par son maître Don Salluste, un Grand d’Espagne déchu de ses titres, pour se venger de la reine d’Espagne.
Don Salluste invite son laquais Ruy Blas, à se faire passer pour Don César, dans le but de séduire la Reine et ainsi la confondre. Ruy Blas, secrètement amoureux de la Reine, se prête volontiers au jeu. Les premiers jalons du piège machiavélique de Salluste sont posés.
Intrigues, pouvoir, vengeances, amour impossible. Tous les éléments du drame romantique sont présents. Que fera Don Salluste pour assouvir sa vengeance? Que deviendront nos deux amants?
Les Moutons Noirs racontent l’histoire de Ruy Blas, ce «ver de terre amoureux d’une étoile», avec fantaisie, humour, modernité et vous offrent un véritable voyage musical et théâtral au rythme haletant dans la pure tradition du théâtre populaire.

Le temps d'après

Vendredi 16 et samedi 17 octobre à 20h45
« Le temps d’après » – Cie Un mot, une voix
Un homme sort de prison. Il retrouve sa compagne après une assez longue absence. Commence alors un travail de reconstruction pour ce couple qui va se confronter très vite à des problèmes liés à l’espace, à la lumière, mais aussi à la communication. L’amour qui leur a été privé, les rêves brisés, les espoirs perdus, sont autant de blessures qui ravivent un passé lointain mais toujours présent. Un troisième personnage va faire son apparition et rendra ces retrouvailles difficiles. Ce personnage, c’est le Temps.
Un huis-clos entre un homme et une femme confrontés au travail du temps pendant l’absence, qui ouvre des cheminements à la fois semblables et différents, pour l’un et l’autre, à des rythmes différents. La pièce pose la question de l’amour face au Temps qui, inexorablement, trace des sillons parfois cruels.

Tarifs : 16€, 14€, 12€ et 8€
Réservations au 04 94 42 71 01 et sur www.espacecomedia.com

Opéra de Toulon : Amstrong Jazz Ballet

photo dance

Lack Source Dance Theater
Samedi 24 octobre 20h30
Direction artistique Géraldine Armstrong
Assistée de Nicolas Godefroy
Costumes Géraldine Armstrong
Réalisation Sylvette Meauport, Marie Dumond

GÉRALDINE ARMSTRONG
Née dans l’île de Grenade, Géraldine Armstrong arrive en 1967 à Londres où elle étudie la danse avec plusieurs professeurs parmi lesquels Matt Mattox dont elle intègre la Compagnie Jazz Art.
En 1975, en tournée à Paris, elle rencontre Line Renaud qui l’engage comme soliste dans son spectacle Paris Line. Elle travaille avec de nombreuses stars de l’époque comme chorégraphe ou soliste.
Elle travaille pour plusieurs compagnies, notamment celles de Rick Odums, Rene Deshauteurs et Gianin Loringett. En 1988, elle fonde sa propre compagnie de renommée internationale Armstrong Jazz Ballet qui se produit régulièrement en France, Allemagne, Hollande, Suisse, Afrique du Nord et les territoires d’Outre-Mer. La compagnie porte aujourd’hui le nom de Black Source Dance Theater. Elle est régulièrement invitée comme chorégraphe en Russie, Italie, Angleterre, Martinique où elle règle des ballets pour de nombreuses compagnies. Elle donne souvent des master classes dans les principaux festivals et stages internationaux.

Armstrong4 Loren Tarillon

LA COMPAGNIE
Fondé en 1988 par Wayne Barbaste et Géraldine Armstrong, disciples de Matt Mattox, et d’Alvin Ailey, Armstrong Jazz Ballet/Black Source Dance Theater participe au développement de la danse jazz tant en France qu’à l’étranger. Géraldine Armstrong interroge de façon festive la notion de racines et d’identité, de filiation et d’empreintes, à travers des écritures chorégraphiques singulières et des choix musicaux aux sources de la danse jazz.
Géraldine Armstrong a su rester fidèle au style unique d’Alvin Ailey, composé d’une alliance de la danse classique et de la danse traditionnelle noire, d’une part, d’une compréhension géniale des musiques les plus diverses et de leur rapport avec la spécificité du mouvement, d’autre part. Au travers de pièces étourdissantes de prouesses techniques et artistiques, elle sait transcender un public alors en parfaite communion avec ses danseurs. Cris de joie, de souffrance, Géraldine Armstrong danse tous les combats, mais aussi la mémoire du peuple noir américain. On vit, on meurt, on s’aime, on se hait, dans cette danse de la vie où se révèle tout le savoir et surtout toute la maîtrise du mouvement et de son espace affiché.
Les musiques des plus grands compositeurs de jazz, gospels, blues, afro, new âge ou encore jazz rock favorisent les vibrations du corps comme celles des rythmes et des élans de l’âme.

La Seyne-sur-Mer : Jazz au Fort Napoléon

Nico-5te

ASSOCIATION ART BOP
SAISON 2015 2016
L’association Art Bop reprend ses concerts au Fort Napoléon à La Seyne sur Mer, avec courage et détermination, malgré la réduction des subventions et autres effets de la crise.

– 16 octobre 2015 : Jo Labita et Michèle Bréandon 4tet chansons françaises :
Jo Labita, accordéon – Michèle Bréandon, chant – Eric Méridiano, piano – Jean Marc Pron, contrebasse.
Le jazz a toujours fait bon ménage avec la chanson française. Qu’on se souvienne de Charles Trénet, George Brassens, dont les chansons servent souvent de standards ; que dire des Feuilles Mortes de Kosma devenues un thème incontournable du jazz sous le titre « Autumn Leaves » ; et Claude Nougaro qu’on peut considérer comme un chanteur de jazz. Donc tout est en place pour une rentrée effervescente.
– 13 novembre 2015 : Sempéré trio
Jean Philippe Sempéré, guitare – Lionel Dandine, orgue Hammond – Philippe Jardin, batterie
Les trios de ce type sont devenus choses rares ; une bonne raison pour ne pas rater celui-ci, d’autant qu’on a affaire avec trois musiciens remarquables. Et l’orgue Hammond vous emmène au plus beau des voyages…
– 27 novembre 2015 Martine Kamoun 4tet « Cétrébo »
Martine Kamoun, chant – Gilles Labourey, piano – Bernard Abeille, contrebasse – Gérard Murphy, saxophone.
Martine Kamoun est une délicieuse et délicate chanteuse dans la belle tradition des chanteuses de jazz, avec une voix charmeuse et une belle diction. Elle est accompagnée par un trio aux petits oignons.

*Ouverture des portes à 21 heures – Concert à 21 heures 30
*Pas de réservations
*Renseignements: 04 94 09 47 18 – 06 87 71 59 30 – michel.le-gat@orange.fr