Archives mensuelles : octobre 2015

Au Castellet : écrivains, poètes, plasticiens… & boules carrées !

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Michèle Theuriet, Dominique Blanc, Hélène Botasso, Jacques Brachet, Georges Ailloaud

Quel peut être le rapport entre des livres, des artistes et des joueurs de boules… carrées ?
Tout simplement un week-end qui se déroulera dans le charmant village varois qu’est le Castellet les 31 octobre et 1er novembre.
En effet, deux associations amies « Li-Thé-Litho » et « la Boche carrado de Prouvènço » (traduction : la boule carrée de Provence), ont décidé de faire la fête sous le titre : « Le grand moment au Castellet c’est maintenant » !
Lecture & écriture
Li-Té-Litho est une association créée en 2003 par Dominique Blanc, qui a pour but d’élargir et de diversifier l’offre culturelle et sociale à l’aide de rencontres philosophiques, littéraires, picturales, musicales, sur le territoire varois. De réaliser également l’interface entre diverses associations, afin de valoriser le terroir et ses caractéristiques… Vaste projet qui a fait son chemin et qui varie donc les plaisirs culturels.
A ce titre, la romancière Michèle Baschièri-Theuriet fut invitée à une rencontre suivie d’une dédicace. Elle garda un tellement bon souvenir de son accueil qu’elle imagina très vite créer une animation littéraire et artistique, autour des artistes varois qui ne sont pas toujours très aidés dans leur propre département.
L’idée fit très vite son chemin et voilà qu’aujourd’hui elle prend forme et c’est quelque quarante écrivains qui viendront à la rencontre des visiteurs sur la place du Castellet, accompagnés de quelques artistes plasticiens et artisans d’art.
Ainsi un large public viendra lé découvrir, discuter avec eux, offrir des dédicaces et nombre de manifestations seront proposées autour d’eux comme « La bouteille à la mer » où chaque auteur pourra déposer un message littéraire, « La bibliothèque qui vous va » qui proposera cinq livres à découvrir, « Le mini-café des auteurs » où chaque auteur pourra s’exprimer en toute liberté. Et même faire découvrir, en dehors de ses propres œuvres, une œuvre qui l’a plus particulièrement marqué.
Nombre d’associations seront présentes ou représentées par leurs artistes, comme Les Plumes d’Azur d’Hyères, Passion d’Auteurs de la Seyne-sur-Mer, le Cercle des Auteurs Bandolais de Bandol, Provence Poètes d’Aubagne, Talents de Femmes du Castellet, L’Ambassade de Talents de Sanary, la Palette Ollioulaise d’Ollioules…
La Boche Carrado
Parmi elles donc, la toute nouvelle association nommée plus haut : la Boche Carrado de Prouvènço.
Il faut savoir que si la pétanque existe depuis plus d’un siècle, elle se joue avec des boules rondes. Mais il y a des lieux où il est impossible d’y jouer : les terrains en pente !
C’est alors qu’en 1980 a été créée à Cagnes-sur-Mer, ville en hauteur s’il en est, la fameuse boule carrée qui permet de s’adapter sur tout terrain pentu sans que la boule se perde dans un champ où aille s’éclater sur un mur.
Georges Aillaud a donc décidé de créer une association qui, partie de Toulon, s’étend aujourd’hui sur tout le Var et gagne peu à peu villes et villages. Il faut dire qu’aujourd’hui, cette boule carrée existe un peu partout en France, en Europe et même un peu plus loin dans le monde. Il existe aujourd’hui 36 championnats du monde et il faut savoir que le club de pétanque de Bandol est championne de France.
Aujourd’hui et très bientôt, la boule carrée va faire parler d’elle à Paris, exactement du 3 au 5 juin lors du Festival des Innovations Sportives… Un championnat devrait d’ailleurs se dérouler sur les coteaux de Montmartre !
Evidemment, Georges Aillaud, président de la FSGT (Fédération Sportive gymnique du Travail) y sera omniprésent.
Il vous propose donc, durant ce week-end au Castellet, de découvrir ce nouveau jeu – que dis-je : sport !- et de vous y initier car dit-il, c’est un loisir à la fois sportif, ludique, familial, social et culturel !
Voilà donc deux belles journées en perspective qui vont se dérouler le samedi 31 octobre de 10h à 16h30 et le dimanche de 12h30 à 16h30.
Entre le jeu, la lecture et les rencontres, si le soleil est de la fête, nul doute que ces deux journées seront un beau moment de convivialité.
A noter que durant ces deux jours, le parking sera gratuit.
Des projets pour Li-Thé-Litho
A noter également quelques prochaines dates du café littéraire :
– Le 19 novembre : « Un petit coin de Paradis ». C’est Corinne Brisedou qui nous invitera à visiter… ce qu’on appelle les petits coins, les toilettes, les waters ou WC !
– Plus romantique, début décembre, Elisabeth Perona nous parlera des rêves?
– En janvier, Daniel Israël nous fera découvrir Nostradamus, apothicaire provençal, et ses prophéties
– Le 8 mars, ce sera la journée de la Femme et nous découvrirons la vie et l’œuvre de Marie Curie.
Pour en savoir plus :
Li-Thé-Litho – Hélène Botasso : 06 80 00 99 37
La Boche carrado de Pouvènço – Georges Aillaud : 06 22 03 27 75

Toulon – Ça se passe au Comédia !

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Vendredi 16 & samedi 17 octobre, 20h45
« Le temps d’après » de Gilles Desnots par la Cie Un mot, Une voix
Un homme sort de prison. Il retrouve sa compagne après une assez longue absence. Commence alors un travail de reconstruction pour ce couple qui va se confronter très vite à des problèmes liés à l’espace, à la lumière, mais aussi à la communication. L’amour dont ils ont été privés, les rêves brisés, les espoirs perdus, sont autant de blessures qui ravivent un passé lointain mais toujours présent. Un troisièmème personnage va faire son apparition et rendra ces retrouvailles difficiles. Ce personnage, c’est le Temps.Un huis-clos entre un homme et une femme confrontés au travail du temps pendant l’absence, qui ouvre des cheminements à la fois semblables et différents, pour l’un et l’autre, à des rythmes différents. La pièce pose la question de l’amour face au Temps qui, inexorablement, trace des sillons parfois cruels.

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Mardi 10 novembre 20h45
« Par les semences de la lumière », texte Yvan Dmitrieff, musique Marc Tosello. Par la Cie Jubilation.
Seuls et complices, un homme et une contrebasse.
Entre poésie et jazz, le duo Dmitrieff-Tosello joue des règles de son art pour créer un univers ludique, intime et fraternel.
Il s’agit d’un dialogue vivant entre texte et musique, porté vers le public dans un souffle de liberté.La Cie Jubilation crée des spectacles poétiques, des lectures, des performances consacrés à des auteurs et musiciens représentatifs d’une expression artistique reliant philosophie et spiritualité.

Michel Orso – Pierre Charby… Allez Toulon !

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D’habitude, lorsqu’on emploi cette expression, c’est pour le rugby…
Pour une fois, on va l’utiliser pour la chanson avec deux chanteurs issus de nos années Age Tendre, qui ont toujours bon pied bon oeil… et qui ont gardé l’accent que l’on prend du côté de Toulon.
Né en Corse mais ayant vécu longtemps dans la quartier toulonnais de Besagne, Michel Orso qui, durant dix ans, fut la mascotte de la tournée « Age Tendre et Têtes de Bois » démarre sur les chapeaux de roues avec un tube né en 66 : « Angélique », suivi de « Ma vérité c’est toi ». Et le voilà sur les routes de France partageant la vedette de nombreux chanteurs des sixties. Après quelques années, le succès ne sera plus au rendez-vous mais il chantera toujours, là où on le demande, jusqu’à ce qu’il revienne en pleine lumière dans les Zéniths où il devient la coqueluche de la tournée.
C’est dans les années 70 qu’on commence à parler de Pierre Charby. Né à Meknès, il est rapatrié sur Toulon où il connaîtra sa première femme… et y restera ! Il gagne le premier prix de la Gazette en Chansons et enchaîne sur un tube qui fera le tour du monde : « You », en hommage aux Platters qu’il vénère… et avec qui il fera une tournée ! Comme Michel, il n’y aura plus de gros tubes mais il vivra toujours de son métier, beaucoup à l’étranger d’ailleurs.
nos deux amis se sont retrouvés sur ces fameuses tournées « Age Tendre » et n’ont jamais oublié Toulon et le Var où ils viennent souvent.

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Et ce dimanche c’est grâce à Anne Putti, présidente de l’Amicale des Racines Mandréennes que les revoilà réunis, avec aussi Henri Giraud, sosie de Coluche et David Castaldo pour un concert au Théâtre Marc Baron, Pierre présentant le spectacle et le clip de sa nouvelle chanson, tourné à St Mandrier, par Ken Nicolas chanson intitulée « Souviens-toi » et Michel chantant ses succès et rendant hommage à Tino Rossi et à Gilbert Bécaud, autre Toulonnais de l’étape.
Belles retrouvailles auxquelles nous étions conviés avec aussi l’équipe de RCB (Radio Côte Bleue)qui n’oublie jamais les artistes, même lorsqu’ils ne sont pas aux tops et autres hits et défend si bien la chanson Française. Auparavant, justement, Pierre avait fait escale à la radio pour une émission qui n’a pas engendré la mélancolie.
Belle journée de joie et de nostalgie avec toujours le plaisir de retrouver des amis, amitié qui a traversé les décennies.

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Jacques Brachet
Photos Christian Servandier

« Meursaults » au Théâtre Liberté à Toulon

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Le Théâtre Liberté de Toulon offrait du 1° au 17 octobre 2015 « Meursaults », d’après « Meursault, contre enquête » de Kamel Daoud, publié en France par Actes Sud, roman déjà traduit en 25 langues et récipiendaire de nombreux prix.
On le sait, Kamel Daoud, part de « L’étranger » d’Albert Camus, auquel il rend hommage par cette œuvre. Meursault a tué un Arabe sur une plage d’Alger. Ce Meursault est un personnage étrange, condamné surtout parce qu’il n’a pas pleuré à l’enterrement de sa mère. Le héros du roman de Daoud est Haroun (Aaron) frère de Moussa (Moïse) tué par Meursault (Moussa n’est pas nommé dans le roman de Camus). Haroun est un vieillard, 70 ans après les faits il veut redonner vie à Moussa, en soliloquant dans un bar d’Oran.
Philippe Berling a choisi environ 10% du roman, nous dit-il. Il a eu l’idée éminemment théâtrale de mettre en scène Haroun face à sa mère (qui en fait est déjà morte) dans la cour de la maison qu’ils ont occupée après le départ des Pieds Noirs en 1962. Le décor (de Nathalie Prats) est simple : deux murs de torchis en angle, une porte côté jardin pour l’appartement, une porte côté cour pour « l’ailleurs », un citronnier. Haroun soliloque, en fait il s’adresse à nous, parle à sa mère qui répond, dans la première partie, par des mimiques, des poses de corps, ou des chants. Le monologue d’Haroun est une plainte lyrique sur la mort du frère restée sans traces, et tout défile : les regrets du vieil homme, ses amours fantasmés (calqués sur ceux de Meursault et Marie chez Camus), la famille, l’Algérie française, la Révolte, l’Indépendance, le FLN, Dieu, le poids nouveau de la religion, le rapport à la mère. Cela avec un maximum d’objectivité et de connaissance de l’Histoire. Puis soudain, c’est la deuxième partie, la mère éclate et hurle, parle enfin, passionaria tragique, avant de revenir s’allonger dans sa tombe.

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Elle met son fils face à ses réalités. On pourrait penser que la comédienne (Anna Andreotti) en fait trop, mais non ! on est dans une culture méditerranéenne où les sentiments s’expriment d’une manière extravertie ; qu’on songe aux Pleureuses. Haroun (Ahmed Benaïssa) est parfait de retenue, tout en exprimant sa douleur contenue souvent rageuse d’autres fois, ses rêves plus que déçus, avortés. Lui aussi se sent étranger dans son pays, il voudrait mourir… La pièce se termine par cette phrase ambiguë : « Il faut que la haine soit sauvage » qui fait écho à la fin de « L’étranger » : «Pour que tout soit consommé, pour que je me sente moins seul, il me restait à souhaiter qu’il y ait beaucoup de spectateurs le jour de mon exécution et qu’ils m’accueillent avec des cris de haine. »
Faut-il avoir lu « L’étranger » et « Meursault, contre enquête » pour comprendre et apprécier cette pièce. Si on répond oui, Philippe Berling a tout raté. Mais bien sûr la réponse est non. La pièce met en scène et en jeu des personnages vivants, de chair, de sentiments et d’émotions. On entre dans leur vie, on se les approprie. Certes connaître les œuvres citées donne un supplément de plaisir, c’est comme écouter une œuvre musicale avec la partition sous les yeux, mais on n’a pas besoin de ça pour goûter la musique.

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Philippe Berling a réussi brillamment cette gageure d’intéresser le public pendant 1h15 aux souvenirs et à la vie de ce vieil homme issu de l’œuvre de Camus. Cette pièce ainsi conçue n’est pas une thèse, mais la représentation de l’humaine condition dans le vécu de quelques êtres à travers l’histoire mêlée de la France et de l’Algérie, histoire dans laquelle tant d’êtres humains sont morts pour rien.
Serge Baudot

Sainte-Maxime : Les stars se sont mises aux fourneaux !

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Comme chaque année depuis 15 ans, durant le Salon du Goût de Sainte-Maxime, les stars s’installent derrière un piano… debout !
Non, ce n’est celui dont jouait Michel Berger mais celui dont se servent les grands chefs cuisiniers pour nous mitonner des plats succulents !
En effet, deux chefs varois reconnus, Michel Hébréard et Gui Gedda, ont eu un jour l’idée de faire venir des artistes de tous bords, qu’ils soient chanteurs, comédiens, musiciens, écrivains pour faire la cuisine devant un public nombreux. Bien évidemment, tous ne sont pas des cuisiniers patentés, alors, on leur octroie, quand ils en ont besoin, un « vrai » cuisinier.
Ce qui donne des moments de fous-rires, de folie, de maladresse, de précipitations… et de bains de vapeur dans cette atmosphère où le soleil sur le barnum, le nombre de curieux, les fours lancés à vive allure et l’huile des poêles qui frétille et l’eau des casseroles qui frémit n’incitent pas à passer un polaire !
Le public est ravi de voir suer et courir nos artistes dans tous les sens, ou super-concentrés sur l’épluchage d’un oignon, ce que certains n’ont jamais fait de leur vie. Durant ces deux heures de pure folie, notre animateur de service, François Roboth vient les asticoter, suivre l’avance des plats et leur poser des questions, tout en mouillant sa chemise comme tous les participants.
Cette années, les habitués du Mistral, c’est à dire les comédiens issus de cette série devenue culte qu’est « Plus belle la vie », étaient venus en force puisque nous avions Jérôme Bertin, Alicia Hava et Michel Cordes aux fourneaux et, venu les encourager, Alexandre Fabre qui, lui, avait déjà concouru et s’est contenté de goûter les plats de ses collègues (Photo 7).
L’on découvrait aussi la belle comédienne québécoise Gabrièle Lazure, le non moins beau comédien Neil Narbonne et l’éternel romantique du fameux « Géant de papier », Jean-Jacques Lafon… d’ailleurs pas si romantique que ça, puisqu’il a passé son temps à déconcentrer les candidats, les bousculant, goûtant leurs plats, leur envoyant de la farine sur le tee shirt… Bref, la grosse rigolade dans une chaleureuse partie de cuisine.

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Chacun avait un compagnon de route : Gabrièle Lazure cuisinait dont avec l’incontournable chef international Yvan (Photo 1), Jérôme Bertin avait pour aide Dany Lambotin, fidèle au poste depuis les débuts de la manifestation (Photo 2), Michel Cordes était associé à Mireille Gedda, la fille du chef-créateur de l’événement (Photo 3), Alicia avait la chance de travailler avec Goeffrey Poesson, le chef de l’étape puisque possédant une étoile dans son restaurant de Ste Maxime « La Badiane » (Photo 4), Neil Narbonne avait tout simplement choisi de cuisiner avec son épouse (Photo 5) et enfin, le duo de choc, JJ Lafon et Jean-Louis Olivier qui ont mis le souk derrière les fourneaux ! (Photo 6)
En fin de journée – un jury, qui pour la cause n’avait pas mangé de plusieurs jours ! – devait donc goûter tous ces plats et donner une note pour le goût, l’originalité, la présentation.
Etaient réunis Dominique Fantino, Directeur Général de l’Office de Tourisme de Mougins et créateur des Etoiles de Mougins, Martine André, présidente du Salon du Goût, Charles Pitollet, directeur de l’hôtel quatre étoiles de Ste Maxime, « La Belle Aurore », où tous les invités se retrouvent, Maurice Zorzi, adjoint au Maire de Ste Maxime et Valérie, gagnante d’un concours lancé par France Bleu Provence.
Malgré la terrible tempête qui s’était déchaînée tout près de là, Ste Maxime avait été épargnée et, même si beaucoup ont eu une pensée pour les sinistrés, selon la formule « The show must go on » et Ces quinzièmes « Stars en cuisine » furent encore un moment de fête des plus chaleureux.

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Jacques Brachet
Photos Monique & Jacques Brachet

Jazz à Hyères

SYLVAIN BEUF QUARTET

SYLVAIN_BEUF (c)Renand Baur

VENDREDI 16 OCTOBRE 2015 / 21H – THÉÂTRE DENIS – HYERES
Créatif et toujours inspiré, Sylvain Beuf pose sereinement depuis 20 ans, les bases d’un langage mélodique et puissamment rythmique. Attaché à la spontanéité de l’improvisation, le raffinement de ses compositions nous fait accéder à de multiples voyages. C’est le moment de goûter à la Plénitude de ce groupe en pleine ascension.
Sylvain Beuf (saxophone), Laurent Coulondre (claviers), Philippe Bussonnet (basse), Julien Charlet (batterie)

En 1ère partie : Olivier Lalauze sextet
Lauréat du prix du festival et du prix du public à l’occasion du Tremplin Jeunes Talents 2015 de Jazz à Porquerolles, le sextet ouvrira la saison au Théâtre Denis sous le parrainage de Sylvain Beuf, président du jury de cette édition 2015.
Entouré d’une solide équipe de musiciens, Oliver Lalauze réconcilie la tradition et la modernité avec de brillantes compositions dont les sources d’inspiration évoquent Charlie Parker et John Coltrane.
Ezequiel Celada (saxophones alto et soprano, clarinette), Olivier Lalauze (contrebasse), Alexandre Lantieri (saxophone ténor, clarinette), Romain Morello (trombone), Gabriel Manzaneque (guitare), Stéphane « Zef » Richard (batterie)

Serge Baudot
Renseignements et réservations : www.jazzaporquerolles.org / 06 31 79 81 90
Théâtre Denis – 12, cours de Strasbourg – 83400 Hyères

Mylène DEMONGEOT : un bel anniversaire

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Si l’on garde le souvenir de ce grave et jeune visage des « Sorcières de Salem », auprès du couple Signoret-Montand, du rire primesautier de « Faibles femmes » auprès de Pascale Petit et Alain Delon, du regard noir de Milady dans « Les trois mousquetaires », de la journaliste qui n’a pas froid aux yeux des « Fantômas », de la femme blessée de « 36 quai des orfèvres », ou la femme de Brasseur dans « Camping », tout cela n’est qu’une seule et même personne : Mylène Demongeot.
Et l’on pourrait citer encore un nombre incalculable d’autres films que cette actrice de 80 ans aujourd’hui et de 60 ans de carrière a tourné.
« Et ce n’est pas fini » nous affirme-t-elle à la Mairie annexe de Toulon où elle découvre la superbe exposition que lui a concocté Philippe Mouren, ce fan qui suit la comédienne depuis des décennies et qui est devenu son ami.

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Philippe a toujours adoré le cinéma, les comédiennes et a fait une sorte de fixation sur Mylène dont il collectionne tout ce qui peut la concerner. Il a voulu lui rendre hommage pour ses 80 ans en sortant de ses coffres tout ce qu’il a amassé durant des années.
Une expo qui a réuni un monde fou dont le maire de Toulon mais aussi Henry-Jean Servat, Boris Cyrulnik, Sophie Agasinski et nombre d’amis et admirateurs de la comédienne.
Philippe avait bien fait les choses car, après l’exposition, il avait organisé un repas de gala dans le beau site qu’est l’Hôtel de la Résidence du Cap Brun ou près de 150 personnes se retrouvaient.
Malgré tous ces honneurs et tous les cadeaux et fleurs qu’elle a reçu, Mylène n’a pas joué la star… Ou alors la star à l’envers, regardant tout ce remue-ménage fait autour d’elle comme si cela s’adressait à une autre personne. Elle avoue ne pas aimer les photos, les interviewes où elle doit parler d’elle et peut-être eut-elle préféré un anniversaire plus intime.

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Malgré cela, la fête fut belle et c’était aussi une occasion pour elle de retrouver Toulon où elle est souvent venue lorsqu’elle vivait à Porquerolles avec son mari Marc Simenon.
Beaucoup de souvenirs mais aussi beaucoup de nostalgie car son mari n’est plus là, pas plus que sa maison et c’est donc à la fois plaisir et émotion qui se partagent ses sentiments en ce jour anniversaire. Le souvenirs sont présents, palpables.
Mylène continue à tourner puisque dans quelques mois on la retrouvera dans le troisième volet de cette série films aux succès non démentis qu’est « Camping ».
La vie continue

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Jacques Brachet