Archives mensuelles : septembre 2014

Gérard LORIDON à BANDOL

conf Alex

Aristote à dit :
« 
Il y a trois sortes d’hommes,  les vivants,  les morts et ceux qui vont sur la mer »
Mes amis Patrick Mouton et  Elie Boissin tous deux membres du Cercle des Auteurs Bandolais ont cru bon d’ajouter : « Il est bien gentil le Grec, mais il y a nous ! Ceux qui vont sous la mer ! »
C’était aussi le cas d’Alexandre le Grand, un célèbre pionnier de la plongée sous marine en 324 av J.C.
C’est pour cela que je me suis intéressé à ce personnage dont on ne sait pas de quoi il est mort malgré les avis se voulant éclairés des Grecs, des Anglais, des Américains…Va savoir comme on dit sous le tamaris du Brusc
J’ai ma théorie qui, comme ce que je raconte ou écris souvent,  est beaucoup plus pragmatique, frappée d’un bon sens réaliste certain.
Je vous invite donc à partager mes assertions péremptoires le 17 Octobre à la salle Pagnol, à Bandol, lors de la semaine de la science organisée par le CAB, notre association, comme indiqué sur l’affiche ci-dessous
Venez nombreux, vous serez les bienvenus.

Gérard Loridon

Un peu de fantaisie pour la rentrée ?

FANTAISIE PROD… LE RETOUR !
Ce programme est le fruit de plusieurs années de passion, de rires et de joies partagés avec vous ! Depuis plus de sept ans, nous oeuvrons à Toulon et dans sa région en programmant des spectacles de tous horizons : au Café-Théâtre de la Porte d’Italie, au Palais Neptune, au Zénith, à l’Oméga live, mais également à L’impasse (La Seyne-sur-Mer), au Casino des Palmiers (Hyères), ainsi que lors de notre festival « Les Fantaisies Toulonnaises ».
Au programme ?
Des comédies, du One man show, des artistes confirmés mais aussi, nos pépites ! Jeunes artistes en lesquels nous croyons… Les futurs grands ! Venez partager avec nous ces moments simples, futiles et fugaces, ces rires, ces petits riens si importants. Vive le spectacle vivant !
L’équipe de Fantaisie Prod. – Sérieusement… Barrée !

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Programme
Vendredi 17, samedi 18 octobre 20h30, l’Impasse, la Seyne : Anthony Joubert, saison2
Samedi 18 octobre, Casino des Palmiers, Hyères : Mathieu Madénian
Samedi 8 novembre, Palais Neptune, Toulon : « Le bouffon du président » avec Franck de la Personne, Michel Guidoni, Cécile de Ménibus
Vendredi 21, samedi 22 novembre, l’Impasse, la Seyne : Karim Duval « Melting Pot »
Jeudi 11 décembre, Palais Neptune, Toulon : Nawell Nadani « C’est moi la plus belge ! »

contact@fantaisie-prod.com – 06 11 33 24 43

Michèle TORR sur tous les fronts !

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Tout doux, tout doucement, sans faire de bruit, il est une belle chanteuse provençale, qui a toujours les cheveux blonds et le ciel d’azur dans les yeux qui, sans fracas, chante depuis qu’elle a 16 ans et même si, à l’époque elle chantait qu’il était dur d’avoir cet âge qui est « trop jeune ou trop vieux », elle a percé avec sa magnifique voix, l’une des plus belles de la chanson française.
« Elle a la voix de l’amour » m’avait un jour dit Jean-Claude Brialy.
50 ans après, Michèle Torr – car c’est d’elle qu’il s’agit – est toujours là, belle, sereine et a fait de la chanson sa passion. Passion que, contre vents et marées, elle a toujours gardée.
Et si elle n’a pas été toujours N°1 – aucun chanteur ne le reste 50 ans ! – elle n’a jamais arrêté, de disques en galas, avec quelques dizaines de disques d’or à son actif.
J’ai la chance d’être son ami… depuis 50 ans puisqu’elle avait 17 ans et moi 18 lorsqu’on s’est rencontré. On ne s’est jamais perdu de vue, encore moins depuis qu’elle vit à Aix-en-Provence et j’adore lorsqu’elle proclame que je suis son journaliste préféré !
Tout cela pour dire que j’ai suivi sa carrière, ses hauts et ses bas, ses bonheurs et ses tristesses.
Dont la maladie de Romain, son fils, atteint de la sclérose en plaques.
Mais aussi bien l’un que l’autre, ils n’ont jamais baissé les bras et, avec une belle énergie, Romain a décidé de créer une association « Sclérose en plaques en pays d’Aix » afin d’aider à la recherche de cette maladie, en partenariat avec le professeur Pelletier, spécialiste à la Timone.
Évidemment, Michèle lui a emboîté le pas et fait beaucoup de choses, dont des galas bien sûr, pour animer cette association et rapporter des sommes conséquentes dans le service de ce grand chirurgien.

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Tous les ans à Pertuis, Michèle donne un concert entourée d’amis comme François Valery, Danyel Gérard, Stone, Hervé Vilard, Claude Barzotti, Guy Mattéoni…. dont tout le bénéfice est reversé, via l’association, au professeur Pelletier.
Et puis, plein de gens inconnus, plein d’artistes ont voulu soutenir cette belle cause et, le dimanche 26 octobre à 15h30, Olivier Leroy et son Chœur Régional Gospel Var, donnera un concert salle Jules Verne à Bandol au profit de l’association, en présence de Michèle et Romain, Michèle qui viendra chanter une ou deux chansons avec Olivier et son groupe.
C’est donc avec plaisir que je les ai fait se rencontrer un après-midi dans la belle maison de Michèle, afin qu’ils puissent se mieux connaître, échanger et parler du concert.
Je ne pouvais pas être en reste et, avec mon ami Henri Gabrielle, président du Rotary Club de la Seyne Cap Sicié, nous avons pensé organiser une grande soirée au profit de l’association.
Elle se prépare donc et se fera au printemps 2015. Elle vous réservera de belles surprises mais on aura le temps d’en reparler. Mais le contact a été pris puisque Henri a rencontré Michèle ce même jour et que le courant est bien passé.
Notez donc déjà la date du 26 octobre où Michèle et Olivier se retrouveront à Bandol.
A noter que Michèle sera le 24 octobre au Zénith de Toulon, le 25 octobre au Dôme de Marseille avec quelles autres chanteurs, une fois de plus réunis par Michel Algay (le même qui a fait le buzz avec ses fameuses tournées Age Tendre)  sous le titre de « Rendez-vous avec les stars ». Nous retrouverons autour de Michèle, Pétula Clark que l’on n’avait plus vu depuis des décennies en France, Nicoletta, Dave, Hugues Aufray, Umberto Tozzi, Plastic Bertrand, Collectif Métissé, le tout présenté par Patrick Sabatier.
Et puis, pour fêter dignement et originalement ses 50 ans de carrière, en cette année 2015 qui approche, elle fera rien moins que quatre salles parisiennes avec, à chaque fois un spectacle différent : l’Olympia le 11 janvier, le Casino de Paris le 14 juin, le Trianon et le Palais des Congrès avec un orchestre symphonique (dates à déterminer) et surtout, elle se produira à Las Vegas le 18 mai !

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Nul doute que son charisme et sa voix feront mouche chez les Américains difficiles à convaincre lorsqu’il s’agit de chanteurs français !
En attendant, notre petite Française née en Provence, nous nous la gardons et irons l’applaudir à Bandol, Toulon ou Marseille !

Texte et photos Jacques Brachet
Photo 2 : avec Olivier Leroy – Photo 3 avec Henri Gabiele et moi-même

MOZART REVIENT

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22 septembre 2009.
Albert Cohen et Dova Attia, producteurs, sont dans leurs petits… brodequins.
C’est la première au Palais des Sports de Paris de « Mozart » l’opéra rock, une aventure unique, incroyable, avec de parfaits inconnus au générique mais Olivier Dahan à la mise en scène, Dan Stewart à la chorégraphie et quelques noms prestigieux autour des chansons dont Olivier Schulteis et Jean-Pierre Pilot.
Ils avaient vu juste…
Ce fut, durant plus de trois ans, un énorme succès, tant à Paris qu’en Province, en Suisse, en Belgique où Mozart emplit tous les Zéniths de France.
Mozart, évidemment en opéra… rock mais dans lequel on retrouve toute la vie de ce grand compositeur, fou, génial, dont la vie est on ne peut plus rock’n roll !
C’était le personnage idéal pour une comédie musicale et ce fut un énorme succès avec aussi plus d’un demi-million d’albums vendus.
Lorsqu’on quitte un tel succès, on est nostalgique et c’est pour cela que la troupe a décidé de repiquer au jeu en offrant au public une nouvelle tournée, non plus  en comédie musicale mais en spectacle musical, un peu comme on l’avait découvert voici deux ans au festival du Château de solliès-Pont.

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On y retrouvera le beau Mozart libertin et gothique, en la personne de Mikelangelo Loconte,
le non moins beau Florent Mothe dans le rôle de l’ambigu Salieri, les deux sœurs Aloysia et Constance (Melissa Mars et Diane Dassigla première qui fut le premier amour de Mozart, la seconde, son épouse, la diva, à la ville comme à la scène, Estelle Micheau… et les autres.
On retrouvera avec plaisie « Tatou-moi », « L’assasymphonie », «  »Le bien qui fait mal » et l’on retombera dans le panneau avec délice car nous les avon tant aimés.
Quel plaisir de les retrouver !

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Mercredi 1er octobre, au Dôme de Marseille,
Jeudi 2 octobre, au Zénith-Oméga de Toulon,
Mardi 7 octobre, au Nikaïa de Nice.

 

Toulon
Théâtre Liberté – Fête du Livre
Charles Berling lit Erri de Luca

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Charles Berling a choisi pour sa lecture solo des extraits de « Le tort du soldat », de l’écrivain italien Erri de Luca invité d’honneur de la Fête du Livre de Toulon ; dans une  traduction de Danièle Valin,
Je reprends la présentation de la lecture par le Théâtre Liberté : « Un vieux criminel de guerre et sa fille dînent dans une auberge au milieu des Dolomites et se retrouvent à la table voisine de celle du narrateur, qui travaille sur une de ses traductions du yiddish. En deux récits juxtaposés, comme les deux tables de ce restaurant de montagne, Erri De Luca évoque son amour pour la langue et la littérature yiddish, puis, par la voix de la femme, l’existence d’un homme sans remords, qui considère que son seul tort est d’avoir perdu la guerre. Le tort du soldat est un livre aussi bref que percutant qui nous offre un angle inédit pour réfléchir à la mémoire si complexe des grandes tragédies du XXe siècle. »
Deux tables sur la scène : une côté jardin avec une chaise, l’autre côté cour avec deux chaises, puisque dans la seconde partie on est censé avoir affaire à plusieurs personnages.
Charles Berling vient s’asseoir à la première table et lit donc la partie ayant trait au yiddish. Charles Berling incarne le narrateur du livre  et on se trouve dans l’intimité de ce personnage qui nous dit toutes les découvertes qu’il a faite en apprenant cette langue, et tout ce qu’elle lui apporte.
Pour la deuxième partie Charles Berling se glisse derrière la seconde table, et là encore la grande technique du comédien le fait incarner les personnages, avec passion et engagement de tout le corps, et cela tout en restant assis, pratiquement sans bouger. C’est cela l’art du comédien : donner corps aux personnages pour qu’ils se présentent à nous comme si nous étions avec eux, parmi eux. Plus d’une heure de lecture, tendue, sans que jamais la tension ni l’attention ne se relâchent. Du grand art !

P1110261 P1110265Jean-Louis Trintignant et Erri de Luca présents à la lecture, félicitèrent chaleureusement Charles Berling en coulisses.

Serge Baudot

Erri de Lucca est né à Naples en 1950. Il obtint le Prix Femina Etranger 2002. Engagé dans l’action révolutionnaire à Rome à la fin des années 60, il fera divers métiers avant de se consacrer à l’écriture et à l’alpinisme. Il est l’auteur de plus de 60 livres et le récipiendaire de nombreux prix et récompenses. Il est l’un des meilleurs romanciers d’aujourd’hui.
Citons quelques œuvres récentes : Montedidio (2002, Prix Femina Étranger), Noyau d’olive (2004), Le poids du papillon (2011), Les poissons ne ferment pas les yeux (2013).

Toulon – Carla Pires à l’Hôtel des Arts

Dans le cadre de la Fête du Livre 2014 à Toulon

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Elle apparaît descendant l’escalier du fond de scène, en longue robe bleu-nuit, parée de toute sa beauté, et vient lentement s’installer derrière le micro devant ses trois musiciens qui s’arrêtent de jouer. Alors, a capella, sa voix profonde de contralto emplit la salle de son chant profond et poignant, longue plainte du fado qui vous couvre de frissons, puis les musiciens entrent dans la danse ; nous voilà conquis corps et âme pour une heure et demie de ce fado qui chante le fatum, le sens tragique de la vie, mais aussi, l’espoir, l’amour, les plaisirs et les tourments de Lisbonne, l’exil, la nostalgie de ce qui a ou n’a pas été, c’est à dire la « saudade ».
Carla Pires possède ce don unique de la présence, elle est là, on ne voit qu’elle, fragile et forte à la fois, comme sa voix et sa musique. Elle bouge à peine, humble, tendre, et élégante, mais le moindre geste de la main, du visage, d’une épaule, souligne les mots qu’elle chante avec un engagement total, une sincérité qui emporte, même si on ne comprend pas le portugais. Cette voix grave, puissante ou caressante, cascadant à travers les sentiments, cette voix qui porte sa musique s’insinue en nous dans l’émotion universelle des sentiments humains.
Carla Pires chante un fado ancré dans la tradition qui vient d’Amalia Rodrigues, à laquelle elle rendra un hommage poignant au cours du concert. Son répertoire puise donc dans cette tradition, mais aussi dans ses propres compositions et dans celles de fadistes d’aujourd’hui. Selon l’habitude du fado elle réécrit des musiques sur des paroles anciennes, ou mets des paroles nouvelles sur des musiques anciennes, ou encore met en musique des poèmes, offrant ainsi un programme en constante évolution, tout en restant dans le chant profond du fado.
Rappelons que Carla Pires a commencé à chanter en 1993, qu’elle est devenue une des stars du fado au Portugal, qu’elle est aussi comédienne, et qu’en 2000, elle obtint un rôle dans  la plus grande comédie musicale jamais réalisée au Portugal, « Amalia ». Elle interprétera ce rôle d’Amalia Rodrigues pendant quatre ans.

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Elle était accompagnée par Ricardo Parreira à la guitare portugaise, Francisco Gaspar à la guitare basse et Nelson Aleixo à la guitare classique, excellent trio classique du fado : trois musiciens qui buvaient des yeux la chanteuse dans une connivence musicale et physique qui participait pour beaucoup à la force émotionnelle de ce concert. Concert applaudit longuement par le public sous le charme et le choc.
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Son dernier disque: Rota das Paixoès (OCA O32) (www.ocarina-music.pt)

Toulon
Trintignant, Berling et les Libertaires au Théâtre… Liberté !

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Prévert, Vian, Desnos…
Trois écrivains, trois poètes dits « libertaires » qui ont marqué la seconde moitié du XXème siècle par leur talent, leurs prises de position et l’éventail d’un travail magnifique entre romans, nouvelles, poèmes, chansons…
Ils font aujourd’hui partie du patrimoine littéraire français et lorsqu’on parcourt leur oeuvre, l’on peut se rendre compte de leur modernité, de l’acuité de leurs propos mais aussi de leur étendue, allant de la poésie pure à des écrits totalement iconoclastes, en passant par un humour décapant.
Visionnaires, ils ont beaucoup de points communs dont celui de jouer avec gourmandise avec les mots, ce qui n’a pas échappé à Jean-Louis Trintignant qui a décidé, voici quelque temps, de monter un spectacle en mêlant leurs écrits, seul sur scène, uniquement accompagné par l’accordéon de Daniel Mille et le violoncelle de Grégoire Korniluk.

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A l’occasion de la Fête du Livre de Toulon, Charles Berling a invité Jean-Louis et ses comparses pour offrir ce spectacle au public puis a eu l’idée de s’immiscer dans leur intimité.
C’est ainsi qu’ils ont fait l’ouverture de la saison au Théâtre Liberté avec ce spectacle revu et modifié puisque un quatrième larron est venu se joindre à eux.
Deux grands comédiens, deux personnalités diamétralement différentes, l’un étant posé, caressant les mots, installant des silences, mettant quelquefois de la distance et en jouant tantôt sur l’émotion, tantôt sur l’humour, de cette belle voix grave, reconnaissable entre toutes. L’autre, fougueux, énergique, trublion jouant sur les mots avec une belle force persuasive, un goût du coup de théâtre calculé et faisant mouche à tous les coups.
Aussi dissemblables que possible et pourtant si proches, à l’unisson lorsqu’ils disent et fredonnent ensemble « Le déserteur » ou « Barbara », souligné par les deux instruments de musique.
Temps suspendu où l’émotion est palpable.

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Ce fut un grand moment et le public, subjugué, fit une très longue standing ovation, chose rarement vécue avec autant d’intensité dans ce théâtre.
Évidemment, si Charles est chez lui sur cette scène où il est apprécié, Jean-Louis y venait pour la première fois et fut à la fois heureux et presque gêné de ces rappels à l’envi qui n’en finissaient pas.
On ne pouvait pas mieux démarrer la saison.

Jacques Brachet

Sainte-Maxime :
Salon du goût et Stars en cuisine

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C’est devenu l’un des grands rendez-vous gastronomiques de l’automne sur la Côte d’Azur.
Cette année encore, le salon du Goût et ses nombreuses manifestations durant ses 4 jours d’ouverture du jeudi 2 au dimanche 7 octobre tiendra toutes ses promesses.
La ville de Sainte-Maxime et l’Association « Saveurs et Terroir » vous ont organisé un salon mémorable. En effet, au coeur de Sainte-Maxime, face à la mer, un énorme chapiteau sera dressé au Théâtre de la mer. Cet emplacement exceptionnel fera place nette pour accueillir une immense cuisine professionnelle et permettre aux amoureux du goût de découvrir le travail de grands chefs.
Ce salon met en valeur les artisans du goût avec entre autres des chefs renommés et des producteurs rigoureusement sélectionnés. Il ne faut donc pas confondre ce Salon du Goût avec une simple manifestation ou une foire aux produits provençaux.
Avec une journée en présence des Chefs de demain,
Avec nos amis les Stars en Cuisine associées à des personnalités du monde du Rugby,
Avec une pléiade de maîtres queux des plus grandes tables du Golfe de Saint-Tropez et des trois autres coins du monde,
Avec les élèves du Lycée des Métiers de l’Hôtellerie de Toulon le jeudi ,
Et avec des exposants offrant une variété et une qualité de produits rares pour un salon,
l’année 2014 sera une nouvelle fois à noter d’une pierre blanche.
Et pour conclure, cette nouvelle édition 2014 du Salon du Goût célèbrera une fois de plus un produit noble du terroir. Cette année, ce sera le riz de Camargue.

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Stars en cuisine

Chaque année, durant le mois d’octobre, l’on attend avec impatience ces journées du goût à Sainte-Maxime car, durant l’après-midi du dimanche, débarque un aéropage de célébrités qui se mettent devant leur piano… non pas pour nous jouer du Bach ou du Mozart mais pour concocter un plat de leur choix devant un public ravi et un jury judicieusement choisi, le tout orchestré par un duo de choc: Gui Gedda et Michel Hébréard. Ce n’est certainement pas une journée à engendrer la mélancolie.!!
Depuis 2000, des dizaines de célébrités se sont frottées aux fourneaux de Sainte-Maxime: Eddie Barclay, Michou, Gilbert Montagné,  Joseph Joffo, Corinne Le Poulain, Sim, Sophie Darel, Jean Pierre Castaldi, Jakie Quartz, Evelyne Leclerc, Maddly Bamy,  Franck Alamo, Plastic Bertrand, Mouss Diouf, Stone et Mario d’Alba, Fabienne Thibault, les acteurs de la série « Plus belle la vie »….
Des chefs, des rugbymen, des jurés
Cette année, le rendez-vous « Stars en Cuisine » est d’un caractère tout à fait exceptionnel.
Le principe de cette année est aussi simple que magique : réunir de grandes personnalités issues du monde du Rugby et avec six grands chefs féminines étoilés à la réputation internationale pour que chacun d’elles puissent épauler nos grands sportifs …
Ainsi retrouverons-nous, pour les chefs : Lucie Panossian, chef de cuisine arménienne, Loudes Pluvinage, chef de cuisine péruvienne, Claire Santoni, chef de cuisine anglaise, Maria Nikolaou, chef de cuisine grecque, Georgina Viou, chef de cuisine du Benin, Sylvia Giaramirado, chef de cuisine italienne.
Pour les rugbymen : Patrice Teissère, Eric Melville, Jean-Christophe Repon,Alain Carbonel, Michel le Moal, Sébastien Bruno, Yvan Roux.
En invité d’honneur : Joël Dupuch, ostréiculteur, devenu comédien le temps d’un film de Guillaume Canet « Les petits mouchoirs »
Le jury sera composé de Gui Gedda, le Pape de la cuisine Provençale,  Max Callegari, Président des Maîtres Restaurateurs,  Thierry Thiercelin, Chef à la Villa Belrose, Stéphane Raimbault, Chef à l’Oasis, Patrick Flayols, Chef consultant
Quand le sport et la gastronomie font bon ménage, cela donne une journée qui risque de tourner rond… ou plutôt… ovale !

JB

Marseille – Toulon – Nice
ZEFESTIVAL

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Organisée par l’association culturelle Polychromes, la 7ème édition du festival du film LGBT « ZEFESTIVAL » se tiendra du 8 au 19 octobre 2014 à Nice, Toulon et Marseille.
Né en 2008 à Nice, ZEFESTIVAL – qui a intégré l’ex-festival REFLETS de Marseille en 2012 et est devenu depuis un événement régional – propose des films traitant de questions lesbiennes, gay, bi et trans
.
Il jouit d’une notoriété grandissante grâce au large public qu’il rassemble et à sa collaboration étroite avec les directions des affaires culturelles des villes de Nice, Toulon et Marseille.
Polychromes a aussi pu compter sur la collaboration active des directeurs de cinéma des principales étapes, notamment le Mercury et le Pathé à Nice, le Pathé à Toulon et Les Variétés à Marseille, tous convaincus qu’un festival aux thématiques LGBT a toute sa place dans des programmations généralistes.
La programmation proposée cette année sera éclectique et très internationale, autour d’une sélection de plus de vingt longs métrages, et autant de courts métrages, de tous pays. L’équipe de ZEFESTIVAL est allée à la rencontre des plus grands festivals internationaux afin d’affiner sa sélection et proposer des films de qualité, inédits, grand public, et souvent en avant-première.
Nouveauté dans la programmation 2014 : la création de six sections thématiques pour être plus proche des attentes du public et faciliter ses choix : “Arty”, “Grand Classique”, “Happy Life”, “Société et Politique”, “Documentaire”et “Court Métrage”.
Le festival accueillera de nombreux invité(e)s durant ces 12 jours : Attie Albertus et Didier Pasamonik (respectivement co-auteur et producteur exécutif du film « Lady of the Night »), Guillaume Foirest (réalisateur de « 7ème Ciel), Chriss Lag (réalisatrice de « Fille en Aiguilles »), Daniel Lance (auteur du roman « Le Prix qu’ils paieront »), Valérie Mitteaux (réalisatrice du film « Le Baiser de Marseille »), Louis Dupont (créateur de Bulle Production qui proposera le programme « 10 Grands Moments de Solitude ») et Karl Lakolac (plasticien, vidéaste et bien plus encore…).
De nombreuses associations régionales partenaires interviendront également pour animer avec Polychromes des soirées débats à l’issue des projections.
À l’heure où les sociétés européennes sont tentées par des replis communautaristes ou nationalistes, ZEFESTIVAL a comme ambition de contribuer à promouvoir des valeurs d’ouverture, de tolérance, d’humanisme et de non-discrimination.
Plusieurs événements jalonneront également le festival :
Concert de la chorale Polychromes, mardi 7 octobre à 20h dans la salle de la Providence (Vieux Nice)
Lecture et signature à la Libraire Vigna (Nice), samedi 11 octobre à partir de 15h30
Exposition « Sauvage » – 6ème concours photo de Polychromes, du 14 au 24 septembre à l’Atelier 81 à Nice et du 1er au 31 octobre au cinéma les Variétés à Marseille
Journée TDOR avec la projection de « Yo Indocumentado » de Andrea Baranenk, jeudi 20 novembre à 20h simultanément au cinéma Mercury à Nice et au cinéma les Variétés à Marseille
Ce festival régional souhaite s’adresser à un public le plus large possible au sein de la « communauté » LGBT et bien au-delà, en proposant notamment des tarifs compétitifs (6 ou 7 € selon les salles).

Liste des cinémas participants à cette édition 2014 :
– Pathé Massena (Nice) – Pathé Paris (Nice) – Mercury (Nice) – Pathé Liberté (Toulon) – Les Variétés (Marseille)

 

St Cyr sur Mer :
le Théâtre du Sud nous parle d’amour

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La compagnie du Théâtre du Sud Varois vient nous parler d’amour avec une pièce écrite par Philippe CLAUDEL, interprétée par Michel MAIGNAN et Joëlle SCHWARTZ
« Parle-moi d’amour » pourrait être sous-titrée « Règlement de compte à OK-Corral chez les bourgeois ». Monsieur et Madame, milieu aisé, tous les deux dans la cinquantaine. Pas de nom de famille parce que cette scène de ménage puissance 100 peut être vécue un jour par bon nombre de couples. Une vraie tornade blanche ! On fait le ménage en grand. Tout y passe. Il n’y a plus aucune limite, ni respect pour l’amour et les désirs des premiers temps. Plus aucun tabou non plus. Tout est décortiqué : la famille, le sexe, les relations avec les parents jusqu’à la troisième ascendance… l’ambition professionnelle, la chirurgie esthétique, la jalousie, les faux intellectuels, même la bataille sur le nom du chat et le petit personnel immigré et sans papiers et les collègues de travail.
Michel MAIGNAN
Après une formation dramatique au conservatoire du Mans, Michel Maignan monte sur les planches dans les années 80. Il fonde en 1990 sa propre compagnie et après un stage de direction d’acteurs sur Avignon. Il travaille également pour la télévision et le cinéma. Il créé en 2010 une nouvelle compagnie  TSV et monte la comédie « Parle-moi d’amour » avec Joëlle Schwartz.
Joëlle SCHWARTZ
Après avoir suivit pendant 2ans les cours de Jean Claude Barral, Joëlle s’inscrit au Constroy Café-Théâtre pour se former à l’improvisation.
Elle rejoint en 2005, la Compagnie Thalie de Solliès Pont. Elle joue et met en scène : Sex et jalousie, Un beau salaud, Les copines, Ma voisine est folle, puis Scènes  d’humour de la vie extra conjugale.
Michel Maignan l’engage dans sa nouvelle Compagnie TSV (Théâtre Sud Varois) et ils montent ensemble « Parle-moi d’amour »
Philippe CLAUDEL
Considéré comme l’un des meilleurs auteurs contemporains, Philippe Claudel est à la fois enseignant, scénariste et écrivain.
Avec ses « Ames grises » œuvre unanimement reconnue par la critique, il est lauréat du Prix Renaudot en 2003 .
Il réalise son premier film en 2008 « Il y a longtemps que je t’aime » avec Kristine Scott Thomas et Elsa Zylberstein et remporte le César de la Meilleur Première Œuvre.
Parle-moi d’amour est sa première pièce de théâtre créée à Paris avec Caroline Silhol et Michel Leeb.

Vendredi 3 octobre 20h30 – Espace Provence – St Cyr sur Mer
culture@saintcyrsurmer.fr