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La Seyne – Casino Joa
Véronique JANNOT, marraine du festival «Femmes !»

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Elle était très attendue, Véronique Jannot, pour fêter le vingtième anniversaire du festival «Femmes !» dont elle est la marraine.
Mais ce n’était pas la comédienne célèbre grâce à nombre de séries à succès comme «Le jeune Fabre», «Pause café», ou «Joëlle Mazart» qui en fit une icône de plusieurs générations, mais la réalisatrice qui partit sac à dos pour le Népal, rencontrer des femmes admirables nommées «Dakinis» qui sont, comme le décrit le titre de son documentaire «Le féminin de la sagesse».
Pourquoi aller si loin découvrir ces femmes ?, Véronique s’en explique :

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«A 22 ans, j’ai été très malade et je n’ai pu m’en sortir qu’à travers la spiritualité. Je me suis alors rendu compte de tout l’espace qui me manquait. Avec mon métier, j’ai beaucoup voyagé mais lorsqu’on est comédienne, on est  chouchoutée, entourée et l’on ne voit pas tout ce qui se passe autour de nous, surtout dans de tels pays. Du coup, j’ai eu l’envie d’aller vers ce pays du bouddhisme, de rencontrer les femmes car si l’on parle beaucoup de ces sages masculins, il y a leur pendant féminin qu’on appelle les Dakinis.
Elles sont au service du peuple, ce sont de vrais maîtres féminins qui sont plus dans l’ombre des hommes mais qui font un travail remarquable avec patience, spiritualité, avec un amour infini. Le langage Dakini se palpe, découvre nos failles et les Dakinis aident les maîtres à leur propre révélation.
Grâce à elles, des milliers d’enfants ont pu être sauvés de toutes les exactions chinoises, ont pu apprendre à lire et écrire et surtout à être soignés.
Elles ont créé des associations qu’elles ont appelé « des graines d’avenir ». C’est pour cela qu’à mon tour, en revenant du Tibet, j’ai créé l’association qui porte ce nom et dans laquelle je m’investis. Il s’agit de parrainer des enfants pour les aider à grandir, à devenir des hommes et des femmes. J’en ai parrainé trois dont une est finalement devenue ma fille à 15 ans. Elle a 23 ans aujourd’hui. Ça a été le cadeau final de cette expérience».

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C’est en 2002 que le projet de ce documentaire lui est venu, qui n’a pas toujours été facile à réaliser, qui a mis du temps à se concrétiser jusqu’à voir le jour en 2009.
Le voyage non plus n’a pas toujours été facile mais Véronique dit aujourd’hui que c’est la plus belle aventure de sa vie.
Elle a pu entre autres rencontrer des femmes admirables comme la sœur du Dalaï Lama, qui a créé des écoles pour les enfants
«Aller vers ces femmes est quelque chose qui vous attrape au cœur, c’est une aventure que j’ai vécue de tout mon être, de toutes mes forces, avec un bonheur infini. Avec aussi beaucoup d’émotion, lorsqu’on voit comment les femmes ont été suppliciées, maltraitées par les chinois, emprisonnées. Sur ces 300 femmes enfermées, sept seulement ont survécu.
Mais l’âme tibétaine est d’un amour infini et elle perdure malgré tous les problèmes que continue à avoir ce peuple. J’ai rencontré des femmes magnifiques et je garde toujours des relations avec celles qui sont encore en vie.
C’est un beau voyage extérieur et intérieur qui perdurera toutes ma vie».

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Stéphanie Guillaume, adjointe à la santé de Six-Fours, Virginie Peyré, Valérie Hishfield, Béatrice Métayer, coordinatrice du réseau Capsein
et la marraine du festival, Véronique Jannot

Il est vrai que Véronique nous offre là un film fort en émotion, en nous faisant découvrir un peuple qui sourit tout le temps malgré tout ce qu’il a traversé et qu’il traverse et ces femmes de l’ombre méritaient largement qu’elles soient mises en lumière, reconnues et remerciées.
Le Casino Joa était plein à craquer et après le film, Véronique Jannot fut assaillie par un public ému, voulant en connaître encore plus.
Luc Patentreger, président du festival, a réussi une magnifique soirée d’ouverture et la marraine a été à la hauteur de ce festival qui rend honneur aux femmes et qui fêtait son vingtième anniversaire.
A noter, en fond de cette soirée, la très belles exposition de portraits de femmes, réalisée par Emilie Delamoriniere et l’ami Pascal Scatena, dont Virginie Peyré et Valérie Hishfield font partie.

Jacques Brachet


La Crau, domaine de la Navarre
Anthony JOUBERT… avé l’accent !

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Notre ami Jérôme Leleu s’exporte de plus en plus et, contre vents, marées et Covid, le voici qu’il continue à nous proposer, avec Fantaisies Prod, des spectacles d’humour où il reçoit des pointures de cet art qui prend de plus en plus de place dans le spectacle vivant, et donne la chance à des talents nouveaux.
Ainsi cet été, à la Crau, exactement au Domaine de la Marseillaise, a-t-il installé ses tréteaux pour un «Festival des p’tits bonheurs», en fait de grands bonheurs et de jolies surprises.
Ainsi, Smaïn, Gérald Dahan, Anthony Joubert, Eric Collado, Benjy Dotti, Jovani se sont-ils retrouvés en pleine canicule mais dans un cadre idyllique entre vignes et piscine et c’est là que j’avais rendez-vous avec Anthony Joubert… que je retrouve à poil (ou presque !) dans la piscine.
Cet arlésien qui a gardé l’accent que l’on garde en naissant du côté du Midi, n’arrête pas de monter depuis son passage dans l’émission «La France a un incroyable talent» et aujourd’hui, comme Rastignac, le voici qui monte sur la capitale.
En attendant, le voici qu’il plonge dans la piscine, revient se sécher, discute avec moi, prend un coup de fil, reçoit la visite de son pote Jovany qui est passé la veille au festival*, fait quelques photos avec Patrick Carpentier… Interview à épisodes qui a duré plus de deux heures à l’ombre d’un soleil écrasant, bouffé par les moustiques !

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Alors l’Arlésien, avant cette émission de télé qui a mis le feu aux poudres, qu’est-ce qui t’a fait devenir humoriste ?
Petit, j’étais d’une timidité maladive. Je passais mon temps à observer les autres, surtout les humoristes dont j’enviais l’aisance. Je m’amusais à imiter Eric Collado, Elie Kakou et je me suis rendu compte que ça faisait rire les gens, que je devenais intéressant. Du coup, je n’ai pas eu besoin de thérapie, je l’ai trouvée et maintenant, je n’ai plus peur de rien !
Humoriste, c’est devenu une vraie passion, je travaille 14 heures par jour, c’est du boulot mais j’aime ça.
Et alors ?
Alors, j’ai commencé à me présenter dans des festivals : 17 festivals, 28 prix… Pas mal non ?
Et puis j’ai eu la chance de rencontrer Eric Collado que j’admirais et c’est lui qui m’a aidé à trouver ma voie… Et surtout ma voix !
J’avais alors 17 ans, il en avait vingt de plus et il m’a conseillé d’adapter mon écriture à mon âge : «Tu ne peux pas jouer un père de famille à 17 ans, ce n’est pas crédible. Adapte tes textes à ton âge.»
Il m’a aidé à les écrire. A partir de là, j’ai décidé de me lancer. Je n’avais rien à perdre. Personne ne me connaissait, si je faisais un bide, personne ne le saurait !
C’est difficile de faire rire ?
C’est comme un matador qui doit driver le taureau et qui doit surprendre le public.
Là, devant le public, tu dois faire rire sinon tu es cuit. Pour ça, il faut foncer, bien écrire et surtout attirer la sympathie du public. Tu livres chaque soir un vrai match. Mais j’aime les défis, j’aime prendre des paris.
Ta rencontre avec Collado, en fait, a été le déclic !
Complètement. Il m’avait vu au Chocolat Théâtre à Marseille et m’a proposé de m’aider en m’écrivant vingt minutes de spectacle.
Il m’avait donné rendez-vous à Toulon, nous sommes arrivés chacun de notre côté, un peu comme Roger Moore et Tony Curtis dans «Amicalement vôtre» ! Il était déjà dans le groupe «Nous c’est nous» avec entre autres Jean Dujardin et Bruno Salomone. Il nous a écrit «Entre père et fils». C’était crédible car il a vingt ans de plus que moi et il est devenu mon père du spectacle !

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Et puis il y a eu «Incroyable talent»
Où j’étais perdu entre danseurs, trapézistes, prestidigitateurs ! Un humoriste au milieu de tout ça, c’était un peu décalé. J’étais dans mon coin quand un type m’a demandé ce que je faisais. J’ai dit : «Je jongle avec des chiens nains». Tout le monde s’est marré, on m’a mis aussitôt un micro, le producteur a aimé ça et même si je n’ai pas gagné, il m’a proposé de co-animer l’émission de l’année d’après avec Jérôme Anthony.
Et tout s’est enchaîné !
Oui et j’ai eu la chance de ne pas avoir à taper aux portes, je n’aurais pas su faire. On m’a proposé beaucoup d’émissions de télé dont «On ne demande qu’en rire» et j’ai monté mes propres spectacles.
Et tu as même fait du cinéma…
J’ai fait… un film, «Vive la France» ! C’est vrai, je reçois des scénarios mais c’est toujours pour jouer un policier ou un facteur avec l’accent qui est fan de l’OM ! Mais là, la demande est venue de Michaël Youn et même si c’était un rôle de policier, ce qui m’a intéressé c’est qu’il était homo !
Et puis il y a eu le web…
Là encore, le hasard : J’entends un parisien qui a fait une chanson sur l’OM. Je trouve ça mauvais et sans humour et je lui réponds sur sa propre chanson. Je la publie et en deux heures j’ai 800.000 vues !
Je n’y croyais pas. Du coup j’ai continué à en faire et aujourd’hui j’en suis à cinquante millions de vues et 500.000 abonnés !!! En plus il y a eu le Covid, le confinement et je m’en suis bien servi.
Tu chantes aussi !
Oui, je fais le chanteur de temps en temps, je reste dans l’humour.

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Avec son pote Jovany et… avec moi et la chemise de son père !

Tu as fait un clip avec Alex Dana ex L5.
Oui, elle est marseillaise, on se connait et elle voulait faire un duo avec moi sur la chanson «Si on devait mourir demain» de Pascal Obispo, qu’il chante avec Natasha St Pier. On a pensé, puisqu’on était en période de confinement, à ce qu’on pouvait faire si tout à coup on devait ressortir. Et ça a donné «Si on devait partir demain». On a tourné le clip à Marseille, à Carry le Rouet et à Cabriès.
En fait, tu es toujours dans le Midi «Arlésien cœur fidèle» !
Je t’avoue qu’ en ce moment je vis plutôt dans le train ou dans ma voiture. Ma voiture est devenue mon épicerie !
Mais c’est vrai que je suis fidèle à Arles. J’ai récupéré la maison de mes parents, tous les deux ont aujourd’hui disparu mais j’y ai tous mes souvenirs d’enfance, c’est la maison de mon père et je l’ai rachetée avec beaucoup de difficultés car j’ai eu des problèmes avec ma sœur qui est en fait la fille de ma mère et pas de mon père.»
Là un petit blanc au souvenir de son père… mais l’humour revient vite alors qu’il me dit : «Tu sais, mon père avait la même chemise que toi. Ça m’a fait un choc lorsque tu es arrivé !»
J’ai failli la lui donner mais comme je n’avais rien d’autre, je l’ai finalement gardée.
Aujourd’hui, notre ami se partage entre spectacles et web car il continue ses petits tournages qui ont un succès fou et il se prépare à affronter la capitale.
«Je suis un micro comédien, je suis en bas de la ligue 2, il va falloir que je m’accroche pour monter en ligue 1 – me dit-il en riant – car Paris ce n’est pas encore gagné, il y a encore beaucoup d’à priori sur les artistes avec accent mais je tiens à le garder… Et je n’ai pas dit mon dernier mot !»

Jacques Brachet
Photos Patrick Carpentier
* On retrouvera Jovany au théâtre Daudet de Six-Fours  le samedi 26 février à 20h30 et 22h et au Centre Culturel Marc Baron de St Mandrier le dimanche 27 février à 17h et 18h30



La Ciotat – Festival «Musique en vacances»
Amaury VASSILI, le nouveau rockmantique

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Depuis 26 ans, Roland Decherchi, président de l’AMEI (Association Méditerranéenne d’Échanges Internationaux) et sa belle équipe, organisent le festival «Musiques en vacances», nous proposant de grandes pointures de la musique classique, du jazz, du gospel, de la variété.
Cette année encore, le programme était fastueux, malgré tous les ennuis qu’ont pu causer ce Covid qui s’incruste et met en péril spectacles, manifestations, festivals.
Le festival a eu lieu avec succès, se terminant en feu d’artifice avec Amaury Vassili, l’un des plus jeunes et plus prometteurs ténors de sa génération.
Heureux donc de retrouver ce magnifique chanteur avec qui, au fil des ans et des disques, nous avons tissé des liens amicaux.
Heureux, lui aussi, de recommencer à pouvoir chanter devant un public et c’est donc dans ce magnifique écrin de la Chaudronnerie que je le retrouve en pleine répétition car c’est son premier concert de la saison, et il est accompagné pour la première fois de Dominique Spagnolo, avec qui il a réalisé son dernier disque, qui s’installe sur ce piano extraordinaire, véritable œuvre d’art qui suit Amaury en tournée.
Consciencieusement, c’est pendant plus de deux heures qu’il répètera, dix, quinze fois, une note, une mélodie, un passage… qu’il rejouera plus tard devant une salle pleine et émerveillée par cette voix unique, ce physique on ne peut plus romantique et un répertoire qui le fera passer du pop au classique tant il peut tout chanter.
Selon un mot inventé par l’amie Catherine Lara, Amaury est un chanteur «rockmantique» dans son costume noir et or duquel il parait sorti d’un conte de Grimm.

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Ainsi, durant près de deux heures, il passera de «Smile» de Chaplin aux «Moulins de mon cœur» de Legrand, de «Love story» de Francis Lai au «Parrain» de Nino Rota, de «Con te partiro» de Boccelli à «Caruso» de Lucio Dalla, de Mike Brant à Slimane qui, impressionné par sa voix, lui a écrit plusieurs chansons, de «My way» à «Fragilé» version tirée de «La pathétique» de Beethoven rendue célèbre par Louise Tucker en anglais et Michèle Torr en français sous le titre «Midnight blue»
Et pour finir en beauté, il revient avec «Alléluia» de Léonard Cohen et «L’hymne à l’amour» de Piaf.
Il chante en français, en italien, en anglais.
C’est de la haute voltige, sa voix ample et belle semblant sortir tout naturellement, avec une facilité déconcertant pour accrocher les notes les plus hautes. Et le public lui a fait une ovation bien mérité.
Voilà un festival qui ne pouvait pas mieux se terminer.
Saluons au passage la superbe équipe de bénévoles de l’ami Roland qui fournissent un travail de folie, «dans la joie et la bonne humeur» et aussi l’amitié qui les lie depuis tant d’années pour certains, nous offrant chaque année un festival de haute qualité. Merci de leur accueil.

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Et Anatoli entra dans sa vie
Entre la répétition et le repas, on a tout juste  temps de parler de ce nouvel album qui vient de sortir «Crescendo» et de son nouveau rôle depuis un mois : celui de papa !
Du coup, par faute de temps, nous avons terminé l’interview par téléphone et là… On a pris le temps !
«Amaury, voici donc ce nouvel album, enregistré durant cet enfermement obligatoire.
Tout d’abord, pourquoi ce titre «Crescendo» ?
Nous cherchions un titre évocateur, à la fois moderne et classique et la chanson n’était pas encore écrite. Ce mot est pour moi symbolique car c’est une évolution dans ma carrière. J’aime me sentir évoluer et c’était la première fois que je produisais un disque de bout en bout. Ce qui est aussi symbolique c’est de retrouver Dominique Spagnolo avec qui j’avais fait mon premier album «Vincero». Nous avons donc enregistré ce disque entre la France et la Macédoine, puisque nous avons trouvé un orchestre symphonique de quelque 50 musiciens qui enregistraient dans un studio à Skopje et avec Dominique nous coordonnions tout de son studio.

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Ce n’est pas un peu compliqué, un peu frustrant d’être si loin ?
En fait non. D’abord c’était une obligation que de travailler par skype et ça a donné une surprenante énergie musicale. C’était intéressant et de plus, nous n’étions que tous les deux dans le studio et nous nous consacrions seulement à la précision de l’enregistrement. Il n’y avait pas de parasite entre nous.
C’était finalement encore plus pro, plus exigeant, plus précis. Lorsqu’on est entouré de musiciens c’est très agréable mais on est toujours perturbé par quelque chose, alors que là nous étions très concentrés, très à l’écoute. Du coup, on a avancé très vite. En un mois et demi tout était enregistré.
Et la communication, comment se faisait-elle ?
En Anglais. Ça n’a posé aucun problème.
Retrouver Dominique Spagnolol après dix ans, quel effet ça fait ?
Déjà, ça c’est fait par hasard, grâce à un ami commun, car nous nous étions un peu perdus de vue. Pourtant, lorsqu’on s’est rencontré la première fois, nous étions tous deux débutants… En pleine croissance ! Il était mon premier violon. C’est lui qui avait écrit les arrangements de la chanson «Alléluia». Cet ami lui a envoyé un message, il a repris contact avec moi et nous avons eu envie de retravailler ensemble sur l’album de Noël que je préparais… et qui n’a pu se terminer à cause du Covid*. Du coup, nous nous sommes lancés dans cet album intermédiaire car je voulais sortir quelque chose au printemps… Et l’album de Noël n’était pas vraiment d’actualité !
Comment as-tu choisi tes chansons ?
J’ai toujours une petite liste de chansons que j’aime et que j’aimerais chanter dans mon téléphone. Chaque fois que je pense à une chanson, je la note. Il y avait des chansons coups de cœur auxquelles je pensais comme «The prayer» que chantent Céline Dion et Boccelli. «Maria» de «West Side Story», un incontournable pour moi, comme la chanson du film «Gladiator» devenue l’hymne du club de foot de Liverpool «You’ll never walk alone» «Vivro per lei». Et puis est venue une proposition de mon label : une vieille chanson qui fut un chant des partisans devenu un phénomène mondial grâce à sa reprise dans la série «La casa del papel» : «Bella Ciao». Il y en a de nombreuses versions de par le monde mais pas une en version totalement symphonique.
J’ai également voulu me faire plaisir en reprenant une chanson de Bocelli que j’adore mais qui n’est pas un de ses gros succès : «Romanza». C’est mon coup de cœur et je voulais la faire découvrir au public.
Il y a quelques duos mais à part Chimène Badi, les autres chanteurs sont moins connus.
Je ne veux pas faire de duos avec des stars juste pour que le disque se vende. Alors bien sûr, il y Chimène avec qui je suis ami depuis longtemps, depuis 20 ans exactement où, lors de mon premier Olympia, alors qu’elle était disque de diamant, elle avait accepté avec enthousiasme de faire un duo avec moi, ce qui était pour moi inespéré et incroyable. Nous rencontrant dans un studio TV , je lui propose une chanson et pas la moindre : «The prayer». Elle était emballée et pourtant doutait en me disant que c’était un challenge pour elle. Je l’ai rassurée en lui disant que ça l’était autant pour moi. Et ça a marché !
Davide Esposito, je trouve son écriture géniale et ses mélodies qui m’emportent. Il m’avait proposé quelques chansons et sur Internet je retrouve par hasard un duo que nous avions fait en 2012 mais qui n’était jamais sorti, ni chez moi, ni chez lui : «Nord». Dix ans plus tard, nous l’avons réenregistrée en version symphonique.
Coralie Ouatmani, , c’est une jeune chanteuse que j’ai découverte lors d’un concert à Rouen. Je lui avais proposé de faire «Vivro per lei» avec moi. Quand j’ai voulu la reprendre sur le disque, autour de moi on pensait que j’allais demander à Hélène Ségara. Mais je me demandais, après le succès avec Boccelli qui en a fait une star, si ça lui dirait. Et puis j’ai pensé à Coralie et ça me permettait de lui donner une chance comme Boccelli l’avait fait avec Hélène.

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Après avoir fait ce disque symphonique, quel effet cela te fait d’être sur scène en piano-voix ?
C’est tout-à-fait différent car avec un orchestre, on est emporté par les musiciens, on est porté par les orchestrations, on a une telle joie qu’on peut être moins attentif. En piano-voix, l’exigence reste la même mais on ne peut pas se cacher derrière l’orchestre, on ne peut pas cacher voix, c’est un vrai duo, il faut y aller, rester très précis et beaucoup plus attentif. Comme son nom l’indique, il n’y a qu’une voix accompagnée d’un piano, ce doit être plus brut, plus efficace. Il ne peut pas y avoir d’à peu près. De toute façon, on ne chante pas de la même manière dans un théâtre et en plein air, dans une salle ou une église, avec un orchestre ou avec un piano. Il faut savoir s’adapter
Alors, grand événement pour toi : tu as un petit bébé depuis un mois… Ça change la vie, non ?
Oui, et pour beaucoup de raisons : d’abord on est responsable d’un être.
Le plaisir égoïste d’être sur scène donne du bonheur. L’attention se porte sur soi et tout à coup celle-ci se transfère sur cette chose si précieuse qu’est un enfant.
Alors c’est vrai, un fils de chanteur est amené à voir partir son père ou sa mère. J’essaie d’être là le plus possible, de revenir plus vite plutôt que de passer une nuit à l’hôtel …
Tu as choisi Anatoli comme prénom, un prénom russe comme le tien, Vassili. Y a-t-il de la descendance russe dans ta famille ?
Pas du tout ! C’’est ma mère qui avait la passion des prénoms exotiques  et c’est ainsi que je me prénomme Amaury Vassili ! Avec ma compagne, on a eu envie de continuer dans ce sens-là. Anatoli, c’est la version russe d’Anatole, prénom qui revient à la mode. Mais avec Stéphanie, nous ne voulions pas un prénom banal. Nous avons donc choisi ce prénom car ça évoque une belle région de Turquie et que c’est le prénom de Karpov, grand champion d’échecs !
Toute la famille a adoré !»

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A gauche : Dominique Spagnolo

Propos recueillis par Jacques Brachet

Jacques Brachet
Photos Didier Carpentier
*L’album de Noël sortira… à Noël prochain !
A noter : Vassili passera à «Sanary sous les étoiles» le 5 juillet et le 21 décembre à la Garde


Six-Fours – Jean-Christophe SPINOSI : Tempête à la Collégiale

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Ce mercredi 21 juillet, la tempête a fait trembler les murs de la Collégiale grâce à Jean-Christophe Spinosi, notre magnifique chef d’orchestre, violoniste et directeur de l’Ensemble Matheus, devenu depuis huit ans incontournable de ce festival estival.
Invité à assister à la répétition de la soirée  intitulée «Tempête et fureur», c’est dans la fraîcheur (et les moustiques !) de la Collégiale que j’ai eu l’immense joie de voir travailler ce magnifique artiste que j’ai plaisir à retrouver chaque année.
Car c’est passionnant de voir naître une œuvre qui, à force de répétitions, sera le soir-même une performance sans faille brillantissime.
«Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage», écrivait Boileau et c’est ce que font tous ces beaux artistes sous la baguette du maître, concentré, à l’écoute de chacun d’eux, reprenant un passage, un mouvement, trois notes jusqu’à l’accord parfait.
Rien ne lui échappe et c’est quelquefois cinq, dix fois, qu’ils recommencent pour être au plus proche de l’œuvre.
Perfectionniste, c’est avec patience et passion, avec énergie, sans jamais une once d’énervement, avec le sourire et l’humour, la joie et la sérénité qu’il prépare ce concert, et surtout le plaisir de retrouver le soir un public qui a manqué à tous.
Après la répétition, c’est sur un banc de pierre, sous un mûrier qui nous lâche au passage quelques fruits et face à un superbe paysage, que Jean-Christophe m’accorde un moment malgré un travail intense de dernière minute.

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« Jean-Christophe, comment un artiste comme toi qui passe de théâtres en salles de concerts, d’un pays à l’autre, vit-il le confinement ?
Comme tout le monde : mal ! Ça a été très violent.
Mais je ne suis pas resté sans rien faire, j’en ai profité pour travailler à la «rénovation» de l’Ensemble, essayer des choses, d’autres possibilités, en essayant de garder le contact avec le public avec d’autres moyens de communication. Nous avons joué en streamer, nous avons aussi réalisé une série de courts métrages musicaux que j’espère pouvoir sortir. On a fait ce qu’on a pu pour garder le contact avec le public qui nous a beaucoup manqué.
Les retrouvailles avec le public…
Elles se sont réalisées il y a un mois avec une série de trois concerts à Berlin avec l’orchestre philharmonique de Berlin que j’ai dirigé. Tu ne peux pas savoir le plaisir de retrouver le public après tant de mois de frustration. C’était très émouvant, très beau… Un alignement de planètes incroyable !
Est-ce que ça a changé quelque chose ?
On a retrouvé la joie mais en même temps aujourd’hui, on relativise chaque concert, chaque note, on est à nouveau vivant, concret et on s’émerveille. Retrouver la Collégiale a été un beau moment, comme le seront les concerts que nous allons donner à Uzès, à St Rémy de Provence, en Corse…
A chaque concert, c’est une nouvelle bouffée d’oxygène.

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Parle-moi de ces trois concerts donnés à la Collégiale…
Le premier est ce qu’on appelle aujourd’hui une battle ! C’était en fait une bataille de duos dont le sujet était grave-aigu, ténor-contre-ténor, avec José Coca Lozza, basse et Filippo Mineccia, contre-ténor. Ils se sont battus sur des duos de Vivaldi et Haendel. C’était plein de joie, de verve, d’énergie… et de défis ! Disons que c’était à la fois original et sportif !
Le second de ce soir s’intitule «Tempête et fureur», le sujet étant évidemment la tempête et l’on y découvrira une immense soprano, Sandrine Piau qui n’est jamais venue à Six-Fours mais avec qui j’ai déjà fait des concerts et un enregistrement. Elle vit aujourd’hui à Marseille. C’est un concert voix-instruments,  et l’on se retrouve au milieu de la tourmente qui emporte tout. C’est, je dirais «une météo musicale et tourmentée» !
Tu utilises une drôle de machine : une roue mue par une manivelle qui fait un bruit d’enfer !
C’est la machine à vent que l’on utilisait à cette époque. J’ai trouvé que c’était original de ressortir un tel instrument et c’est plus poétique que d’utiliser cette mécanique plutôt que des sons faits avec des machines d’aujourd’hui, d’autant que le thème est la tempête.
Tu sais qu’on utilisait beaucoup le mot «tempête» à cette époque. Par exemple, lorsqu’on avait un mal de tête, on disait qu’on avait une tempête dans la tête. On utilisait alors beaucoup de paraboles.

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Et donc, la troisième soirée ?
Je l’ai intitulée «Une soirée chez les Mozart» où se retrouve Mozart, son père Léopold, Boccherini. Une soirée musicale  durant laquelle une comédienne, Lina Bréban, lira des lettres, tirées de la correspondance de Mozart.
J’ai entendu dire qu’en dehors de ce festival, tu allais t’investir dans la ville de Six-Fours ?
C’est vrai, il y a des projets. Le maire, Jean-Sébastien Vialatte, voudrait développer la musique classique qui, dit-il, est un vrai moyen de communication qu’il voudrait démocratiser et transmettre aux plus jeunes.
Nous reviendrons donc en résidence pour offrir des concerts et le plus beau projet c’est de créer un opéra et le jouer au lycée de la Coudoulière en y faisant participer tous les pôles d’enseignement.
C’est un projet qui m’excite vraiment !»

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Décidemment, une belle histoire d’amour est en train de se nouer entre la ville de Six-Fours et ce musicien passionné devenu un immense spécialiste de la musique baroque.
A suivre donc…

Jacques Brachet

La Ciotat – XXVIème festival Musiques en vacances

Affiche Musique en Vacances 2021

16 au 25 juillet 2021 – Festival organisé par l’A.M.E.I
Fondée en 1984, l’A.M.E.I (Association Méditerranéenne d’Echanges Internationaux),  a pour but La promotion et la diffusion de la culture française sous toutes ses formes par l’organisation de séjours linguistiques, culturels et sportifs en favorisant les rencontres, les échanges avec différents pays étrangers en privilégiant le spectacle vivant.
Depuis sa création, ce sont plus de 995 jeunes musiciens et quelques 483 ensembles (solistes, petites formations, choeurs et orchestres symphoniques) accueillis dans le cadre de nos stages internationaux et, depuis 1996, dans celui du Festival « Musique en Vacances » de la ville de La Ciotat.
La présence des Institutions aux côtés de l’A.M.E.I. pour l’organisation de ce festival, mobilise tous les membres bénévoles de l’Association pour que cet événement poursuive son ascension sur le plan régional, national et international. La qualité et la renommée des artistes qui nous honorent de leur présence sur les différentes scènes contribuent à étendre son rayonnement.
Tout lieu est prétexte à la Musique, des plus traditionnels (théâtre, église, salle des fêtes …) à d’autres plus inattendus comme les squares dans les cités, les places et les rues, pour que la ville entière vive au rythme de la Musique.
Le XXVIème Festival «Musique en Vacances» 2021 qui se déroulera du 16 au 25 juillet gardera les mêmes objectifs que ses prédécesseurs, toujours à dominante classique avec des soirées en direction de quelques grands courants musicaux et souligner par leur différence, la richesse de l’événement.
La programmation 2021 réunira des artistes et formations aussi bien dans le registre du grand répertoire que dans d’autres domaines, sans exclusive de genre, classique, jazz et traditionnel, instrumental ou vocal.
Du jeune lauréat à la grande formation symphonique, ce sont une vingtaine de concerts qui seront ainsi proposés au public.
Chaque soirée, du 16 au 25 juillet verra un lieu s’inonder de Musique, sans oublier pour autant ceux très appréciés des rendez-vous en fin d’après-midi.
Le succès du Festival sans cesse grandissant, montre et stimule notre désir de poursuivre l’aventure pour offrir encore et encore de belles heures musicales à notre fidèle public de plus en plus nombreux à suivre nos rendez-vous.

Nico sextuor du Parvis
Nico New Ideas Chamber Orchestra – Sextuor du Parvis

Programme
Vendredi 16 juillet : Prélude -Théâtre de La Chaudronnerie – 21h00 Soirée caritative – Groupe Percujam
Au profit de l’Association « Un Regard Pour l’Autisme »
Sous l’Egide du «Lion’s Club La Ciotat Lumières»
Samedi 17 juillet : Théâtre de La Chaudronnerie – 21h00 Nico New Ideas Chamber Orchestra. Direction : Gedeminas Gelgotas (Vivaldi – Bach – Richter – Gelgotas )
Dimanche 18 juillet : Eglise Notre-Dame de l’Assomption – 21h00 Sextuor du Parvis (Bach – Pachelbel – Albinoni – Beethoven – Brahms)
Lundi 19 juillet : Théâtre de La Mer – 21h00 Big Band Utah
Grands standards de la musique Soul, Blues & Rythm’n Blues
Mardi 20 juillet : Théâtre de La Mer – 21h00/21h30 Troupe «Première» Autour de «Starmania», Opéra Rock de Michel Berger et Luc Plamandon
Mercredi 21 juillet : Eglise Notre-Dame de l’Assomption – 18h00 Duo Martenitsa – Musiques des Rivages du Danube
Jeudi 22 juillet : Cour du Cinéma Eden Théâtre – 21h00 Clémentine Coppolani & ses musiciens  – Compositions et chansons populaires  de la tradition Corse, d’inspiration jazz ou d’influences latines

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Monique Borrelli – Amaury Vassili

Vendredi 23 juillet : Eglise Notre-Dame de l’Assomption – 21h00 Orchestre Impromptu Direction : Alizé Lehon (Mendelssohn – Saint-Saëns – Fauré)
Samedi 24 juillet : Cinéma Eden Théâtre – 10h00 Hommage à Monique Borrelli, Soprano Colorature disparue tragiquement le 22 juillet 2020
Film de son concert donné le 20 juillet 2018 «Maria Callas, l’indomptable» Commentaire : Hervé Deroeux.
Samedi 24 juillet : Eglise Notre-Dame de l’Assomption – 21h00 Trio Alphea (Borodine – Tchaïkovski – Taneïev)  – Concert pour la sortie de leur nouvel album «Matriochkas»
Dimanche 25 juillet : Théâtre de La Chaudronnerie – 21h00 Concert exceptionnel Amaury Vassili (ténor)-Piano/Voix – Des très belles chansons aux plus grands « tubes «

Renseignements / Accueil Public / Billetterie / Réservations : 04 42 83 08 08 du lundi 21 juin au dimanche 25 juillet 2021  Tous les matins, de 9h30 à 12h30 – email : amei@orange.fr



Solliès-Pont – Festival de musique au château

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La ville de Solliès-Pont, en collaboration avec l’Opéra de Toulon, propose un festival de musique classique qui se déroulera du 27 au 31 juillet.
Avec l’orchestre symphonique de l’Opéra de Toulon dirigé par Benoît Salmon, premier violon.
Premiers violons ; Bruno-Tsilavo Rasamison / Léopold Lucciardi / Sylvie Bonet / Hélène Clément / Laetitia Schiavo
Seconds violons : Agnès Kosaz / Corinne Moirano-Cartigny / Anne Fabre / Liviu Dumbrava / Nathalie Girod
Altos : Alain Pélissier / Guitty Peyronnin / Matéa Ibanez / Anna Duval
Violoncelles : Manuel Cartigny / Natacha Cartigny-Sedkaoui / Manon Ponsot
Contrebasses : Patrice Serrus / Sylvain Zackarin
Hautbois : Guillaume Deshayes

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Benoît Salmon – Guillaume Deshayes

Mardi 27 juillet 2021 – 21h – «Cordes sensibles»
Direction musicale et violon solo Benoît Salmon
Hautbois solo Guillaume Deshayes
Ensemble à cordes de l’Orchestre Symphonique de l’Opéra de Toulon
(Mozart, Elgar, Bartok, Williams)
Mercredi 28 juillet 2021 – 21h – «Éternité»
Avec le quatuor Varèse
(Schumann, Schubert)
Vendredi 30 juillet 2021 – 21h : «Voix nouvelles»
Récital lyrique de jeunes artistes français lauréats de concours nationaux et internationaux
Piano : Nino Pavlenichvili
Samedi 31 juillet 2021 – 21h : «Piano aux étoiles»
Piano Shani Diluka
(Beethoven, Schubert, Liszt)

Renseignements – réservations : Opéra de Toulon – 04 94 92 70 78 – www.operadetoulon.fr
Office de Tourisme de la Vallée du Gapeau : 04 94 28 92 35

Six-Fours-les-Plage- Île du Gaou –

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Du 28 juillet au 1er août 2021
La Ville de Six-Fours-les-Plages présente le Grand Gaou Festival !
Afin de fêter le retour de la musique live après ces longs mois de silence, la ville de Six-Fours-les-Plages lance le Grand Gaou Festival, nouvel évènement musical exceptionnel qui se tiendra du 28 juillet au 1er août 2021 sur l’Île du Gaou.
Avec un format inédit et une programmation éclairée réunissant grandes figures françaises (Benjamin Biolay, Catherine Ringer, Ibrahim Maalouf…) et artistes internationaux (Morcheeba, Mogwai, Kyle Eastwood…), le Grand Gaou Festival vous invite à une promenade au grand air dans un cadre idyllique, entre criques et pinède, le temps de cinq soirées de concerts.
Voici le programme de cette première édition :
• 28/07 : Mogwai + The Notwist
• 29/07 : Benjamin Biolay + Hoshi
• 30/07 : Morcheeba + AaRON
• 31/07 : Ibrahim Maalouf + Kyle Eastwood
• 01/08 : Catherine Ringer chante les Rita Mitsouko

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Ibrahim Maalouf – Catherine Ringer – Morcheeba

Ibrahim Maalouf + Kyle Eastwood
À l’occasion du mois de novembre 2020, durant lequel il fête son 40ème anniversaire, Ibrahim sort un tout nouvel album « 40 MELODIES » et pour la première fois, il est en duo avec François Delporte son fidèle ami et guitariste depuis plus de 10 ans, ainsi que de nombreux invités prestigieux tels que Sting, Matthieu Chedid, Marcus Miller, Alfredo Rodriguez, Richard Bona, Trilok Gurtu, Hüsnü Senlendirici, Jon Batiste, Arturo Sandoval, et bien d’autres.
Catherine Ringer
Les Rita Mitsouko, ça a toujours été un peu – et jusqu’à infiniment, parfois – plus, que Fred Chichin et Catherine Ringer. Ne serait-ce qu’à cause des paroles, de la musique, de toutes ces formidables émotions, de toutes ces éclaboussures d’images. De leur âpre liberté, de leur fol imaginaire.
Bien sur, et ça pèse lourd depuis que Fred les/nous a quittés, les Rita, le groupe ou le duo, étaient uniques : en tant qu’artistes, que puissance créatrice à double détente, tant chez eux en France, que dans ce vaste monde de la création tous azimuts qu’ils désiraient si fort embras(s)er.
Morcheeba
Groupe pionnier de la scène Britannique avec 9 albums sortis, vendus à plus de 10 millions d’exemplaires, Morcheeba revient sur scène !
Pour le plus grand plaisir des fans, le groupe jouera des nouveaux titres extraits de Blackest Blue ainsi que ses plus gros tubes comme « Otherwise », « The Sea », et « Rome Wasn’t Built In A Day ».

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Benjamin Biolay – Oshi – Kyle Eastwood

Benjamin Biolay + Oshi
Benjamin Biolay s’est imposé en quelques années comme le pilier de la chanson française avec ses textes hors norme, ses mélodies et ses productions percutantes. Son nouvel album «Grand Prix» est sorti le 6 juin 2020 (Polydor/Universal) sera l’occasion de le retrouver sur scène pour un nouveau live.
Deux ans après un premier album intitulé  Il suffit d’y croire» écoulé à plus de 200 000 exemplaires, celle que l’on qualifie de nouvelle étoile de la chanson française (référence à son nom de scène, étoile en japonais) a sorti un deuxième opus le 27 mars 2020.
Un album plus tranché, à l’image du parcours de cette artiste qui n’a pas fini de faire parler d’elle.
Kyle Eastwood
Depuis son apparition sur la scène jazz internationale au milieu des années 90, c’est avec un mélange bien à lui d’indépendance, d’élégance, de ténacité et d’humilité que Kyle Eastwood, ne se fiant finalement qu’à ses intuitions et son goût très sûr, a entrepris de tracer son propre chemin dans le foisonnement des genres et des styles constituant désormais cette musique…
Fils de Clint Eastwood «Le cinéma est ma seconde passion» avoue-t-il. Il paraissait donc naturel, qu’aujourd’hui, son quintet se penche sur les bandes originales de film.





Jazz à Toulon revient du 16 au 24 juillet 2021

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L’aventure du Festival de Jazz de Toulon a commencé en 1989…
«Jazz is Toulon» eut lieu pour la 1ère fois du 16 au 21 juillet 1990 place du Théâtre, plage du Mourillon, place Bouzigues, carré du Port, place Martin Bidouré avec notamment à l’affiche Michel Petrucciani, Tania Maria, Philippe Créttien…
Daniel Michel alors directeur du Comité Officiel des Fêtes assure la programmation jazz (par ailleurs en 1999, le COF devient le COFS : Le Comité Officiel des Fêtes et des Sports de Toulon.
En 1996, le festival prend l’appellation actuelle de «Jazz à Toulon»
De 1996 à 2007 : la formule «ateliers jazz» ou « workshop » est au programme. Les workshop étaient destinés aux musiciens amateurs ou professionnels. Pour ces musiciens, il s’agissait de suivre des cours donnés par des professionnels du jazz pendant une semaine, pour des performances travaillées ou improvisées. Le travail fourni était alors restitué sous la forme d’un concert public placé sous la houlette des professeurs.
Les principes fondamentaux de «Jazz à Toulon» subsistent toujours :
– l’itinérance au cœur même de Toulon (places et quartiers)
– la gratuité pour tous
– la récurrence annuelle au mois de juillet
– une période d’environ 10 jours avec une quinzaine de concerts répartis en concert à l’heure de l’apéritif et en soirée.

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Kenny Barron – Sylvain Rifflet – Samy Thiebault

En 2001, le Studio 11 (salle de concerts située à l’Espace Culturel des Lices, Bd Commandant Nicolas à Toulon et gérée par le COFS) est inauguré par Jacky Terrasson, le seul musicien français à s’être produit à la Maison Blanche !
Cette petite salle de concerts qui peut accueillir une centaine de personnes, invite toute l’année, toutes sortes de talents dignes des grands clubs de jazz. C’est une façon de prolonger l’esprit du festival de jazz au fil des mois.
Le Studio 11 est désormais surnommé « la petite salle aux grand concerts ».
C’est en 2014, après avoir été salariée de la Ville de Toulon et mise à disposition de l’association pendant 30 ans, que Bernadette Guelfucci (en retraite) devient la 7ème Présidente du COFS. Elle reprend la programmation de JAZZ A TOULON et du STUDIO 11 avec son conseil d’administration.
En 2019, pour fêter la 30ème édition, « Jazz à Toulon» a offert quelques étoiles du jazz dont Manu Dibango, Randolph Matthews, Manu Guerrero Quintet, Agathe Iracema, Théo Ceccaldi Trio, Riccardo Del Fra Quintet et l’orchestre de l’Opéra de Toulon, Tony Allen, The Kenny Garrett Quintet…
Et l’édition s’est fait un point d’honneur à rendre hommage à l’inoubliable Michel Petrucciani avec un concert place du Théâtre pour se souvenir que 30 ans auparavant c’est lui-même qui inaugurait la 1ère édition du Festival. Pour ce concert unique se sont retrouvés : Stéphane Bernard (piano), Sylvian Rifflet (saxophone) Olivier Miconi (trompette), Mathias Allamane (contrebasse) et Sylvain Ghio (batterie) avec la participation de Philippe et Louis Petrucciani qui ouvrirent la soirée en duo pour saluer la mémoire de leur frère.
«Jazz à Toulon» n’a pas fini de célébrer cette musique venue d’Afrique, devenue le fruit du métissage entre un peuple afro-américain et une culture européenne car elle résonne toujours comme une ode à la liberté !

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Julia Biel – Leslie Lewis

Edition 2021
C’est une édition exceptionnelle que le Comité Officiel des Fêtes de Toulon propose cette année : un lieu unique pour 9 concerts à 21h30. C’est sur l’esplanade du Zénith de Toulon que nous vous présenterons cette année de prestigieux talents de la musique Jazz.
Pour garantir la sécurité de tous, vous pouvez prendre connaissances des diverses consignes que nous vous demandons de respecter. Jazz à Toulon reste gratuit et accessible à tous, cependant l’accueil du public sera limité à 1700 personnes assises. Aussi, nous vous invitons à réserver vos places, obligatoirement pour chaque soirée, à partir de ce site.
Cette année, tous les concerts auront lieu sur l’esplanade du Zénith de Toulon. Des mesures sanitaires seront mises en place pour assister aux concerts en toute sécurité. La réservation est obligatoire (lien vers la billetterie sur la page de chaque concert).
Les concerts ont lieu à 21h30
En raison du contexte sanitaire les concerts de fin d’après midi réservés aux talents locaux et régionaux sont annulés.
L’édition 2021 proposera 9 concerts entièrement gratuits.
Programmation :
Vendredi 16 juillet à 21h30 : Sylvain Rifflet, Remember Stan Getz
Samedi 17 juillet à 21h30 : Bojan Z Trio featuring Julien Lourau
Dimanche 18 juillet à 21h30 : Kenny Barron Quartet
Lundi 19 juillet à 21h30 : Philippe Duchemin Trio invite Leslie Lewis
Mardi 20 juillet à 21h30 : Samy Thiébault, Caribbean Stories
Mercredi 21 juillet à 21h30 : Brooklyn Funk Essentials
Jeudi 22 juillet à 21h30 : Tom Ibarra Group
Vendredi 23 juillet à 21h30 : Julia Biel
Samedi 24 juillet à 21h30 : Chucho Valdés Quartet
Protocole sanitaire

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Tom Ibarra Group

Plan de circulation du public défini selon plusieurs accès
Port du masque obligatoire
Réservation obligatoire via : www.jazzatoulon.com
Réservations ouvertes 2 jours avant la date de chaque concert, à partir de 9h30, et limitées à 2 places par réservation


Sanary – Un été dans tous ses états !

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UN QUAI PIETONNIER
Dès le 1er juillet, le quai de Gaulle redevient piétonnier tous les jours, afin d’offrir à tous la possibilité de profiter en toute tranquillité du charme de notre port. Cette année la famille d’Eric découvre le marché nocturne, Justine mange une glace entre copines, Valentine fait du shopping, Léo sort en mer avec ses parents et Nathalie savoure la douceur de vivre sanaryenne. Pour flâner en famille ou entre amis, ou simplement pour bouquiner tranquille, le port est à vous !
Cette opération permet d’accéder à la galerie marchande en toute sécurité dans un cadre exceptionnel qui favorise le dynamisme et l’écologie. Des valeurs fortes très importantes pour la Ville.
Durant la période estivale Sanary triple son nombre de visiteurs. C’est pourquoi le Port piéton assure la sécurité des familles, des séniors et des personnes à mobilité réduite.
De ce fait, l’opération « Port piéton » vise à renforcer la vie sociale et culturelle en permettant la tenue de manifestations supplémentaires dans la journée, toujours dans le respect des règles sanitaires.
Sanary est toujours engagée dans la démarche “Agenda 21” pour un cadre de vie de qualité tout en préservant le développement économique de la ville et l’accès aux services essentiels. Des actions sont mises en place par les acteurs locaux pour faire prendre conscience aux visiteurs des bienfaits de se rendre à pied ou à vélo au centre-ville. La Ville est toujours partenaire du Sittomat. Des ambassadeurs du tri déambuleront tout l’été dans le centre-ville (les 7 et 21 juillet et 4 et 25 août) et mèneront également une action « Eco été » sur la plage de Portissol (les 9 et 19 juillet et les 1er, 11 et 25 août).
Loisirs, détente et flânerie sont toujours au rendez-vous sur le port et dans les ruelles. En plus de la programmation « Sanary sous les Étoiles », le Port piéton offre aux visiteurs des initiations aux activités d’associations sanaryennes, des espaces « détente » de lectures ou encore des jeux pour profiter pleinement du cadre exceptionnel de Sanary. Les jeux en bois seront en effet de nouveau mis à disposition du public tous les jours du lundi au vendredi, sauf le mercredi jour de marché, sur le Parvis de la mairie.Le Port piéton vous attend cet été !
Des cendriers de poches sont disponibles et remis gracieusement, à la capitainerie, à l’office de tourisme et à l’accueil de la mairie.

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Plus aucune raison de laisser les mégots dans le sable ou les jeter par terre en ville. D’autant que les plages sont devenues « Plages sans tabac » en partenariat avec la ligue contre le cancer.
Depuis 17 ans, la ville de Sanary-sur-Mer se dote chaque année de cette petite boîte maline. Destinée aux fumeurs, elle trouve sa place partout, même chez les collectionneurs, aux coloris cette année de notre nouvelle base nautique. La distribution des cendriers de poche se fait tout au long de l’année sur la commune.
«Avec les nouvelles lois, il y a de plus en plus de gens qui fument dehors. il faut savoir qu’un mégot jeté dans le sable mettra plusieurs mois, voire plusieurs années à disparaître. Grâce au cendrier de poche, les fumeurs peuvent écraser leur cigarette et conserver le mégot jusqu’à une poubelle», explique Jean-Luc Granet, adjoint à l’environnement.
En 2021, 5 900 cendriers de poche sont disponibles et offerts :
– lors de manifestations ou événements sur la commune,
– à l’Hôtel de Ville, à l’Office de Tourisme, la Médiathèque Jacques Duhamel, la capitainerie, le centre culturel, le CCAS, la vie associative, les lieux publics…
Sanary véritable destination Shopping en plein air vous invite également à découvrir plus de 500 commerces diversifiés dans un centre-ville piéton sécurisé. Soyons responsables, respectueux des gestes barrières et passons ensemble un bel été à Sanary !

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SANARY SOUS LES ÉTOILES – DU 6 JUILLET AU 27 AOÛT 2021
Cette année encore malgré le contexte sanitaire, le festival « Sanary sous les étoiles » tiendra sa promesse d’illuminer nos soirées estivales.
L’organisation d’événements est étroitement liée aux directives gouvernementales et préfectorales et la tâche n’est pas des moindres pour assurer une programmation haute en couleur, tout en veillant au respect des mesures sanitaires. Concerts et spectacles auront lieu sur le site de l’Esplanade où un protocole strict sera de nouveau appliqué comme la saison précédente (obligation de port du masque, chaises mises à distance, entrée et sortie dédiées…).
Vous retrouverez une programmation variée durant deux mois, avec les artistes Joyce JONATHAN, Noé PRESZOW, Natasha ST PIER, Amaury VASSILI, Louis CHEDID, de beaux « tributes »  comme ceux de Tina TURNER, Christophe MAÉ ou encore Genesis, de l’humour avec le best off d’Yves PUJOL, du Jazz et de la musique classique de qualité seront également au rendez-vous, sans oublier la soirée spéciale « The Voice » avec la présence de talentueux artistes de cette saison.
«Sanary en musique» avec le collectif Fractale sous la direction de Françoise GNERI proposera fin août une série de soirées classiques aux sons sublimes des violoncelles, accordéons, harpes, tubas et voix. En septembre, à l’occasion des concerts prévus au Temple, de somptueuses mélodies accompagneront votre rentrée.
Des créateurs, artistes et écrivains vous donnent également rendez-vous sur le marché artisanal nocturne, au Carré des Artistes et Carré Littéraire. Tout l’été, prenez plaisir à flâner le long du port, sous le charme des traditionnels pointus, en profitant de la douceur de vivre de notre belle cité.

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Renseignements : Office de Tourisme 04 94 74 01 04 – www.sanarysurmer.com


La Crau – Festival des P’tits bonheurs

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Fantaisie prod. & La Compagnie Mes cliques et mes claques présentent  :
Le festival des P’tits Bonheurs

Spectacle d’humour & diner sous les étoiles au Domaine de la Marseillaise à la Crau.
Le festival des P’tits Bonheurs, c’est la réponse à tout ce qui nous a manqué durant cette année qui nous a privé de tout : rire, diner ensemble, boire un verre !
Dans le cadre magique du Domaine de la Marseillaise à La crau (83) c’est une semaine de spectacles d’humour avec les artistes que nous aimons tous et les jeunes pousses de l’humour. A l’affiche , quelques incontournables, des artistes confirmés, d’autres qui ne vont pas tarder à l’être
Et par-dessus tout ça, comme aurait dit Gilbert Bécaud, du vin ( avec modération ), des rires ( sans modération) , des grillades, des copains, un cadre magique.
Au festival des P’tits Bonheurs on va vivre des grands moments de rire et de plaisir !
Lundi 9 août : Gérald Dahan tombe les masques
Mardi 10 août : Smaïn déconne finement (Tout nouveau spectacle)  + Laurent Fevvay
Mercredii 11 août: Jovany-Le dernier saltimbanque + Philippe Roche
Jeudi 12 août : Anthony Joubert + Eric Fanino
Vendredi 13 août : Eric Collado « Faites vite, faites vite » ( Nouveau spectacle ) + Briac
Samedi 14 août : Benjy Dotti « The Late Comic Show » + Fada Comedy Club
Dimanche 15 août : Tex résiste + Armand Minéo

Tout les spectacles se jouent à 21h
L’ouverture des portes est à 19h avec la possibilité de diner sur place.
Informations et réservations : 04 94 03 73 05 et points de
Domaine de la Marseillaise – 986, chemin de la Navarre – La Crau