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Semaine bleue à Six-Fours


Avant de changer de couleur et d’attaquer « Octobre Rose », Six-Fours a inauguré « La semaine bleue » consacrée aux séniors, concoctée par Patrick Perez, adjoint aux Affaires sociales et orchestrée par Mireille Imbert et Dominique Baviéra  du Centre Communal d’Actions Sociales de Six-Fours.
Cette manifestation nationale permet de mettre en valeur l’importance que représente nos aînés qui ne sont pas considérés comme des « vieillards » mais comme des personnes qui, même si elles ont « un certain âge », font partie de nos familles, de notre vie et dont certaines sont toujours très actives, la retraite arrivée.
Les trois coups ont été frappés au Six N’Etoiles ou Noémie Dumas sa directrice, a toujours ouvert ses portes à nombre de manifestations qui se déroulent sur la ville.
Elle trouve toujours un film adapté à la circonstance et une fois encore elle nous avait trouvé un film à la fois original et magnifique : « Last dance » de Delphine Leherici, dont la vedette est le flamboyant François Berléand, dans un rôle à la fois drôle et émouvant.
Venant de perdre sa femme, Germain est surprotégé par ses enfants et sa voisine, qui veulent régenter sa vie.

Il se trouve que sa femme avait trouvé sa place dans une compagnie de danse professionnelle mais accueillant des amateurs.
Tous deux s’étaient promis, si l’un des deux disparaissait, de continuer ce que l’autre avait commencé. Et le voilà devenant malgré lui un danseur dans la compagnie. Danseur évidemment empoté et mal à l’aise mais qui, peu à peu se prend au jeu et s’insère totalement à la création du spectacle. Le film est à la fois très drôle et très émouvant. Berléand est éblouissant dans ce rôle de retraité qui renaît à la vie grâce à cette promesse.
Dès la sortie du Six N’Etoiles, nous nous retrouvions sur le parvis de la mairie pour l’inauguration de cette semaine et d’une exposition originales réunissant en photos, des personnalités locales, âgées de plus de 65 ans mais néanmoins actives, prouvant que l’on ne peut être vieux que dans sa tête.
Ces photos ont été prises à la Villa Simone, par Kylian Markowiak, le photographe du service communication, qui a réalisé là de magnifiques portraits de personnes pleines de vie et d’énergie dont il a su capter le regard et l’attitude… Et je suis honoré de faire partie de cette galerie.
Kylian a cette qualité de ne pas être omniprésent, de rester discret derrière son objectif et de surprendre le moment, le regard, l’attitude, et ses portraits sont pleins d’humanité.
Merci à lui.
Déjà, Jean-Sébastien Vialatte, maire de Six-Fours, ayant apprécié l’exposition, a promis de la réaliser à nouveau l’an prochain, avec d’autres acteurs de sa ville, car beaucoup d’autres méritent cet honneur.
Déjà ce mardi, d’autres événements sont proposés à tous ces hommes et ces femmes « Bleu »,

Mardi 3 octobre
14h à 17h : rencontre avec les associations locales proposant des jeux de société, de mémoire et d’éveil, en l’Espace Malraux.
Mercredi 4 octobre
14h30 à 16h30 : découverte des différentes pratiques musicales et concert, au sein de l’antenne locale du Conservatoire à Rayonnement Régional de MTPM, à l’Espace Malraux.
Jeudi 5 octobre
14h à 16h30 : rencontre avec les organismes de prévoyance des risques, de conseils et de sécurité, en l’Espace Malraux.
Vendredi 6 octobre
14h30 à 17h : thé dansant, à l’Espace Malraux, pour clôturer cette Semaine Bleue dans la joie et la bonne humeur.
Toutes les activités et manifestations sont gratuites, dans la limite des places disponibles.
Obligation de réservation et renseignements complémentaires au 04 94 34 94 34 de 8h30 à 12h et de 13h30 à 16h30

Jacques Brachet

Kylian Markowiak
Patrick Perez, Noémie Dumas,
Jean-Sébastien Vialatte

La Seyne
Juliette GRECO investit la Villa Tamaris Pacha

Elle fut l’une des plus belles interprètes que puissent avoir les auteurs et compositeurs qu’elle a toujours choisis sans jamais se tromper et souvent alors qu’ils étaient peu ou prou connus, de Brel à Béart, de Ferrat à Gainsbourg, de Ferré à Fanon, de Brassens à Leprestre… Et puis elle chanta Vian, Dimey, Prévert, Queneau, Sartre, Sagan, Jean-Claude Carrière, Mouloudji, Trenet, Jouannest… C’était encore la période où la chanson française possédait ses lettres de noblesse.
Mais elle s’intéressait beaucoup à la chanson d’aujourd’hui, comme Julien Clerc ou Etienne Roda-Gil, Maxime le Forestier, Bernard Lavilliers ou  encore Abd El Malik avec qui elle chanta.
Chacune de ses chansons avait une histoire qu’elle nous distillait avec gourmandise, avec sensualité, en grande comédienne qu’elle était, avec une gestuelle d’une finesse et d’une grâce incroyables : «Déshabillez-moi», «La Javanaise», «Voir un ami partir», «Si tu t’imagines», «Un petit poisson, un petit oiseau», «Je suis comme je suis», «Les feuilles mortes», «Il n’y a plus d’après», «Jolie môme»… La liste est longue de ces chansons, de ces petits bijoux qu’elle nous a offerts durant… 70 ans ! Incroyable !

Aujourd’hui, l’association « l’œil en Seyne » présidée par Jacqueline Franjou a décidé de rendre hommage à celle qui fut son amie en l’installant jusqu’au 17 septembre à la Villa Tamaris Pacha à la Seyne-sur-mer.
Jacqueline, qui est aussi présidente du festival de Ramatuelle me parle d’elle avec toujours la même émotion.

« Juliette venait chanter en 85 et dès notre rencontre une relation amicale s’instaura, qui a duré 35 ans. En 86, elle m’appelle pour me dire qu’elle a l’intention d’acheter un terrain à Ramatuelle et voudrait rencontrer l’architecte qui a créé le théâtre, Serge Mège. A quelque temps de là, elle s’installe donc dans sa villa avec son compagnon Gérard Jouannest qui est musicien et fut le compositeur et le pianiste de Jacques Brel avant de devenir le sien.
Et puis un jour, elle m’appelle pour m’annoncer leur mariage, et me demande de la marier (j’étais alors adjointe à la mairie) et d’être à la fois son témoin. Tu vois à quel point notre lien d’amitié était devenu un lien familial.
Plus tard, alors que Gérard ne voulait pas en entendre parler, avec quelques amis nous lui avons offert une chienne de race qu’elle nomma Rosebud. Aujourd’hui elle doit être bien malheureuse car elles ne se quittaient pas et elles dormaient ensemble.
Que gardes-tu de toutes ces années d’amitié ?
Tellement de choses !
C’était une personne d’une grande simplicité, qui aimait les gens mais détestait les sots. Elle avait le sens du mot et pour toute chose, son langage devenait poétique. Chez elle, les mots prenaient une vie assez étrange. Elle avait toujours un petit air malin et ses mains étaient d’une grâce infinie. Elle avait travaillé avec Marceau, avait fait de la danse et tout cela ressortait.
Elle avait gardé des yeux d’enfant et cherchait des réponses à tout.  «J’aime décliner le verbe aimer» m’avait-elle dit un jour. Mais souvent, elle nous offrait de belles phrases, des expressions comme celle-ci.

Avec Micheline Pelletier

C’était une guerrière, une chanteuse engagée. Elle était profondément corse est avait une liberté de vie et d’expressions invraisemblable. Mais elle avait su rester simple, dans la vie au quotidien elle était une personne ordinaire, elle ne joua jamais à la star.
Brel, Ferré, Brassens, tous l’ont faite chanter et je me souviens de cet hommage que nous avons consacré à ces trois artistes et qu’elle a voulu présenter elle-même. C’était magique…
Aujourd’hui elle me manque beaucoup et j’espère qu’elle aura des obsèques nationales car s’il en est une qui le mérite, c’est bien elle ».
A 90 ans passés, elle avait décidé d’arrêter de chanter et de faire une grande tournée d’adieu car, disait-elle, elle ne voulait pas qu’on la voit  affaiblie ou décatie. Malheureusement, elle dut arrêter cette tournée en chemin et elle se calfeutra chez elle, ayant déjà perdu sa fille et son mari.
Aujourd’hui, grâce à Jacqueline, Micheline Pelletier, présidente d’honneur et Cyril Bruneau, directeur artistique, elle revit à travers ces superbes portraits qui jalonnent une carrière internationale, elle qui reste, avec Barbara, une femme au talent immense et que j’ai eu l’honneur de rencontre et interviewer  souvent à Ramatuelle.
70 ans de carrière, 30 affiches, des coupures de presse, les films qu’elle a tournés , des partitions, sa robe de scène… Un travail de fourmi pour Philippe Card qui a réuni tous ces beaux documents, avec en prime sa somptueuses robe de scène.
Un merveilleux voyage à travers la vie d’une artiste exceptionnelle nommée Juliette Gréco.

Jacques Brachet

A la Simone à Six-Fours, on a retrouvé Jacqueline & Juliette





 Six-Fours – La Simone
Exposition de l’agence Roger-Viollet
Quand la chanson française avait de vraies stars

Jacqueline Franjou, présidente du Festival de Ramamatuelle et Cyril Bruneau, photographe et commissaire d’exposition, sont devenus au fil des années, des amis de la ville de Six-Fours et de son maire Jean-Sébastien Vialatte et chaque été voici qu’ils nous proposent de magnifiques expositions photographiques. Cette fois, il vont faire d’une pierre deux coups : la première expo s’est installée à la Simone jusqu’au 18 septembre et regroupe des photos de nos plus grands représentants de la chanson française : Barbara, Gréco, Brel, Brassens, Ferré, Gainsbourg…

Exposition très émouvante pour des gens comme moi qui ai pu en rencontrer et interviewer certains, et pour Jacqueline dont certains sont venus chanter au festival de Ramatuelle.
Il faut dire qu’en presque 50 ans, nous en avons vu défiler des artistes de tous bords, grâce d’abord à l’ami fidèle Jean-Claude Brialy, qui a créé avec Jacqueline, ce festival qui irradie partout, puis L’autre ami fidèle Michel Boujenah qui a pris la suite de Jean-Claude. Quant à Jacqueline, elle est toujours fidèle au poste et fidèle au souvenir de son créateur et de ceux qui ont disparu. On la sentait très émue au vernissage.
Et on la retrouvera à la Villa Tamaris à la Seyne le 23 juin pour un hommage à Juliette Gréco.
On en reparlera.

Jacquline Franjou et Fabiola Casagrande, adjointe à la Culture
Le maire & la présidente
Michèle Pelletier et Cyril Bruneau, photographes

Revenons à ce décor magique qu’est la Simone, qui offre un écrin coloré et somptueux à ces photos en noir et blanc qui sont tout aussi splendides.
Des photos rares, des portraits émouvants, des rencontres comme celles de Brel avec Barbara, de Gainsbourg avec Bardot, de Gréco avec Brassens ou Delon… Au milieu de cette flore foisonnante, de chemins en coins de verdure, toutes ces photos nous racontent une histoire et nous rappellent combien, à une époque, la chanson française était charme et poésie et belles mélodies… Des chansons qui traversent les époques, que l’on fredonne toujours et que les chanteurs d’aujourd’hui reprennent avec joie et nostalgie.
Tel Michaël Tabburly qui, durant tout le vernissage et l’apéritif qui a suivi, nous a charmés de sa belle voix grave de toutes ces[b1]  chansons qui ont bercé certains d’entre nous.

Michaël Tabbulty
Les paparazzi sont là !

Jacques Brachet

Six-Fours –Maison du Patrimoine
Le Club Phot’Azur a encore frappé !

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Fabiola Casagrande, adjointe aux affaires culturelles (2ème en partant de la gauche)
entourée des photographes exposants

C’est devenu un rendez-vous annuel que nous propose le Club Phot’Azur, énergiquement animé par son président Henri Chich.
Et à chaque expo, les artistes nous surprennent, nous émerveillent par leur talent, leur créativité, leur imagination. Plus particulièrement cette année où 108 photographies réalisées par une vingtaine d’artistes, nous proposent des sujets divers et variés qui vont des portraits aux nus en passant par des paysages urbains ou campagnards, des animaux et oiseaux divers, des voitures, des grottes, des tennismen, des natures mortes… Il ne manque que le raton laveur !

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Patricia Huillet – Francine Chich

Ce n’est pas pour rien que cette exposition a été intitulée « Regards pluriels » !
Après le silence dû au covid, on est heureux de retrouver ce club qui fête ses 46 ans et qui, sur 50 adhérents, nous fait découvrir de vrais professionnels de la photographie. Parmi eux, une certaine épouse du président, Francine Chich qui, outre son talent de photographe, est également Présidente de l’Union, Régionale PACA de photographie.

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Claudie Mesnier – Serge Cerrutti – Patrick Rouch

On ne compte plus le nombre de prix régionaux, nationaux, internationaux, décernés entre autre  par la Fédération photographique de France qu’ont obtenu nombre de photographes de ce club, le dernier en date étant Arnaud Marchais qui a obtenu deux prix : la médaille WWF et le second prix dans la catégorie « Nature » grâce à une photo de chouette sous le étoiles et son regard perçant la nuit.
Le club, outre ses expositions, offre à ses adhérents des animations diverses, des cours de photos en studio ou en pleine nature, des formations, et reçoit, au cours de l’année, des photographes chevronnés qui viennent présenter leur travail.
Cette année, hélas, a été endeuillée pas le décès de deux amis photographes, Michel Ferrier et Gérard Jacques dont on retrouve quelques images dans cette exposition.
Cette exposition qui est un magnifique cadeau du club pour ces fêtes puisque vous pourrez la découvrir à la Maison du Patrimoine  jusqu’au 30 décembre.
A noter que vous pouvez aussi admirer des photos d’Henri Chich à la Mairie de Six-Fours, retraçant le festival de musique classique de cet été.

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Daniel Sanguinetti – Geneviève Canales – René Lemmens – Arnaud Marchais

Jacques Brachet

Christiane BROUSSARD… Première à Six-Fours

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Que vous dire de Christiane Broussard que je ne vous ai déjà dit tant je la suis comme mon ombre car j’aime son travail d’artiste, sinon d’avoir la joie de la voir exposer pour la première fois à Six-Fours dans un cadre qui va à merveille à ses œuvres, dans cette belle salle de la Batterie du Cap Nègre.
C’est vrai qu’elle essaimé ses galeries du Var, de France et jusqu’à Paris mais on ne l’avait jamais sollicitée pour exposer à Six-Fours.
Le lieu est splendide, les salles superbes et son travail est subliment mis en valeur. C’est Agnès Rostagnon, 1ère adjointe, qui remplaçait Fabiola Casagrande, adjointe à la culture, en son absence.

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J’y ai bien sûr retrouvé des œuvres que je connaissais mais que je retrouve toujours avec plaisir, quelques nouveautés aussi car Christiane est très prolifique et elle est toujours aussi heureuse lorsqu’elle peint à l’huile, au couteau, à l’acrylique.
Ni tout à fait une autre, ni tout à fait la même elle se rapproche de l’impressionnisme pour mieux se diriger vers l’abstraction ou le néo-réalisme mais son style reste très personnel.
Cette passion pour cet art, elle l’a vue grandir auprès de son père Joseph Constant qui était un peintre provençal malheureusement trop méconnu car il n’a jamais essayé de percer. Et ses belles œuvres, on ne les trouve que chez des amis ou chez sa fille. Mais cette passion,

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Christiane l’a toujours eue grâce à lui avec qui elle peignait déjà toute petite.
Ses œuvres à elles sont des impressions de voyages comme cette magnifique toile sur Venise où tous les camaïeux de jaunes, d’orangés, de bruns éclatent de sérénité, de joie mais aussi de mystère et nous surprennent, tant on est habitué à découvrir des tons de bleus, du plus clair au plus profond, évoquant la mer, la Méditerranée, sa région ou encore la Grèce et pour cette exposition elle nous offre une petite toile tout en longueur évoquant Six-Fours !
Vous pouvez admirer ses œuvres jusqu’au 27 novembre.

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Jacques Brachet

Beaulieu sur Mer – La Rotonde Circé
Emmanuelle RYBOJAD fait briller la Art’Night

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ART’ Night, est un rendez-vous culturel sur l’art et le design afin de promouvoir le travail des artistes et designers auprès des architectes de la région PACA. La 5ème édition se déroulera à nouveau dans La Rotonde Circé à Beaulieu-sur-Mer le mercredi 11 octobre. Une soirée qui rassemblera plus de 250 architectes, décorateurs et acteurs locaux. Une représentation artistique où seront exposés de grands artistes régionaux, tel que Stéphane Cipre, Marcos Marin, Erik Salin, Anis Dargaa, Frédéric Fortuné, Nelson Fabiano, Yves Masaya, Jean-François Bollié, Acide Art, Richard Mas, Gianfranco Meggiato, Djiango, Flo Muliardo, LNG, et JOY. Une exposition de sculptures monumentales et peintures de ces artistes, le tout animé par des performances artistiques.
Parmi eux, Emmanuelle Rybojad, largement exposée dans la région ne cesse d’interpeller avec ses jeux de miroirs et de lumières qui plaisent à un large public, collectionneurs ou amateurs d’art. Après ses œuvres « Love », « Bla Bla Bla » ou encore ses « infinity hearts » c’est désormais « I see you », « Rose », » Angels » et « Unicorn » qui sont véritablement les quatre dernières œuvres iconiques de l’artiste plébiscité aujourd’hui dans le monde entier.
Jeune artiste plasticienne de trente ans, Emmanuelle Rybojad débute sa carrière dans son atelier à Paris en 2015, ayant pour formation son audace et sa détermination à apprendre. Autodidacte, elle s’imprègne de l’art dès son plus jeune âge aux côtés d’un beau-père collectionneur qui l’initie aux grands mouvements artistiques. Elle découvre la lumière par les enseignements d’un électricien et adopte les techniques de travail du plexiglas auprès d’un plasticien. Elle travaille des supports variés tels que des miroirs, des néons et des LED.  Héritière du mouvement cinétique, elle interprète les supports et les met en scène pour dépasser leur simple utilisation; des objets éclairés par des néons de différentes couleurs, des formes géométriques mises en perspective par des jeux de lumières et un assemblage de miroirs. Ses œuvres ont été accueillies dans des galeries de renoms à Genève Londres, Miami, New-York, Paris, Saint Tropez ou encore Singapour.

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«Avant de devenir artiste, je ne savais pas ce qu’était une passion. Tant qu’on n’y a pas goûté, on ne peut pas comprendre».
À la voir, le mythe de l’artiste mélancolique seul dans son atelier est balayé. En plein emménagement, il grouille de monde. Emmanuelle Rybojad, elle, court partout. Cette boule d’énergie a trouvé dans ses œuvres un moyen de dépenser ce surplus. «Je suis une originale, fofolle mais pas folle», plaisante-elle. La jeune femme avoue être devenue artiste par accident. Pourtant elle n’est pas étrangère à ce milieu. Petite, elle se promène de vernissage en vernissage rue Mazarine avec son beau-père, fin connaisseur qui lui transmet «l’amour de l’art», confie Emmanuelle Rybojad, dont le frère est par ailleurs réalisateur et dont le père œuvre dans la photo.

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«Un jour, avec mon beau-père, on craque sur un tableau après une exposition. Le frein pour l’acheter n’était pas le prix, ni la taille, mais tout simplement la place : les murs manquaient.» Emmanuelle Rybojad, à tout juste 19 ans, décide de plancher sur une solution. Premier essai avec une sculpture de Bernar Venet, issue de sa collection personnelle.
«Je me suis dit que ça serait vachement plus cool de la mettre à l’intérieur d’une table en verre avec des miroirs en dessous pour la mettre en perspective.»
Adepte du détournement, elle aime tromper le regard. Autant dans son art que dans la vie de tous les jours. Il n’est pas toujours facile de se faire respecter en affaires, qui plus est quand on est une femme de 27 ans.
«J’aime déstabiliser. Parfois je m’habille super jeune, super girly, du coup, aucun ne s’attend à mes conditions. Le business, c’est comme un jeu et j’aime les défis.» Comme ce jour où une cliente lui demande de créer une LED d’une couleur qui n’existe pas. Au lieu de refuser, elle se lance tête baissée dans ce projet audacieux, qu’elle finit par relever.

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En déplacement à New York pour la préparation d’une exposition, l’artiste plasticienne reçoit un appel de Guerlain. La maison lui annonce le lancement en mars du rouge à lèvres Rouge G. Malgré des deadlines très serrées, il est impensable pour l’artiste de décliner la collaboration. Néons de bouches, cœurs à l’infini, couleurs flashy, les œuvres sont exposées à la boutique Guerlain des Champs-Élysées et ce, jusqu’en novembre. Autre première, dès septembre, la plasticienne sera présente à l’Opéra Gallery de Paris. Pas blasée pour un sou, Emmanuelle Rybojad avoue être toujours autant impressionnée par le lieu lorsqu’elle y retourne.

Christiane BROUSSARD – Joseph CONSTANT FORTI
peintres de père en fille

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Je vous ai déjà parlé de Christiane Broussard, peintre varoise qui, aujourd’hui, s’est fait un nom dans le domaine de l’art et qui est de plus en plus demandée dans les galeries et autres lieux d’exposition.
Mais il est un peintre peu connu qui se nomme Joseph Constant… et qui est son père !
De naissance italienne, il vient s’installer avec ses parents à la Seyne sur Mer. Il a trois ans et fera ses études à l’école Martini. A 17 ans, il rencontre celle qui va très vite devenir sa femme. Elle est de St Mandrier et ils sont tous deux nés le même jour, le même mois, la même année !
Après un bac technique et un diplôme d’ingénieur, il sera embauché  à 39 ans à Cadarache .
C’est alors qu’il se rend compte que la mer, son bateau, son jardin lui manquent et qu’il doit faire quelque chose en dehors de son travail. Il aime la musique, la peinture et du coup, il s’installe un atelier où il va commencer à peintre, en autodidacte et même s’il se trouve qu’il a un bon coup de pinceau, il peindra toute sa vie pour le plaisir, en amateur et ses toiles seront accrochées un peu partout sur les murs des maisons de sa famille et de ses amis.

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Sanary et les Sablettes, vus par Joseph Constant

Entretemps, Christiane est arrivée et très vite, aux côtés de son père la passion de la peinture lui vient tout naturellement. Mais elle, elle ira plus loin car elle va suivre des cours d’Histoire de l’Art aux Beaux-Arts de la Seyne où le peintre Raymond Scarbonchi lui fait comprendre qu’elle est faite pour être peintre.
Si son père peint à l’huile, elle ira vers l’acrylique. Il s’y essaiera mais reviendra à l’huile… et elle restera à l’acrylique !
Ils partageront la même passion jusqu’à la mort de celui-ci en mars de l’an dernier, très vite suivi par sa femme.
Du coup, même s’il n’est pas devenu un peintre célèbre, Christiane décide de lui rendre hommage en mêlant leurs deux œuvres dans ce beau lieu qu’est l’Ermitage à St Mandrier.
Une salle pour elle, une salle pour lui.
Deux styles très différents, lui dans le plus pur style provençal où, de Sanary à St Tropez en passant bien sûr par la Seyne, il peindra toute sa vie des paysages, des bateaux,  la mer omniprésente dans ses tableaux.

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Les Sablettes vues par Christiane Broussard

A côté, les œuvres de Christiane qui, au fil des années, s’est éloignée de la réalité pour, épurée, se rapprocher de l’impressionnisme  en passant par l’abstraction.
Les points communs du père et de la fille : la passion d’abord mais aussi l’amour de leur Provence car on retrouve chez Christiane ces paysages qui lui sont chers : la campagne provençale et la mer, toujours renouvelée. Si les couleurs de son père sont éclatantes, quelquefois violentes, celles de la fille sont souvent dans les camaïeux où dominent le bleu, du ciel, de la mer de Provence Mais aussi des tons de rouge au rose qui font aussi partie du paysage provençal.
Elle est méditerranéenne, varoise, seynoise et ses toiles en sont le témoignage.
Idée belle et émouvante que celle de se retrouver tous deux dans cette exposition que vous pouvez encore voir jusqu’au 3 juillet.

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Christiane devant les œuvres de son père

Après ça, vous pourrez retrouver Christiane Broussard, toute seule, comme une grande, à la Maison Flotte de Sanary du 5 au 20 juillet et à la Batterie du Cap Nègre de Six-Fours du 29 octobre au 19 novembre.
Christiane et son époux voyagent beaucoup, à la découverte d’autres pays, d’autres paysages mais, comme Ulysse, si elle fait de beaux voyages elle revient toujours, heureuse, vers sa ville natale, sa mer, son soleil… et ses pinceaux !

Jacques Brachet


Toulon – GISCLARD, retour à la Galerie Estades

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Gisclard devant une toile que lui a inspiré Toulon

Tous les trois ans, notre ami Stéphane Gisclard nous revient à la galerie Estades et chaque retour est un éblouissement tant son œuvre est personnelle, originale, tant les couleurs éclatantes se mêlent à un certain mystère mais aussi à beaucoup de sensualité.
Ses toiles racontent une histoire dont chaque chapitre est, comme un puzzle, dans l’œuvre même.
Tout est beau chez Gisclard : les femmes filiformes et sexy au regard perdu ou caché derrière des capelines, des hommes élégants, charmeurs, même s’ils sont moins nombreux que les femmes !
Tous ces personnages s’installent dans des décors de rêve, des lieux différents comme des grandes villes, des toits, des plages, des cabarets, des champs de course, les salles de jeu, les grands hôtels…
Le style est définitivement cubiste et arts déco, les personnages issus d’une autre époque mais pourtant d’une grande modernité. Le champagne coule à flots, les éventails se manient avec élégance, les voitures sont haut de gamme.
Tout respire une atmosphère de luxe et de beauté.
Bref, on entre dans le monde de Gisclard comme dans un rêve qu’on aimerait partager.
Gisclard est venu accompagner son exposition à la Galerie Estades, exposition qu’il faut aller voir, installée dans ce lieu jusqu’au 7 mai. Parmi les toiles de magnifiques vases en céramique, des globes parfaits où l’on retrouve cette même atmosphère Arts Déco.
Il est un peu en retard à notre rendez-vous car il est allé visiter les nouvelles halles de Toulon qui s’accolent tout à fait à son œuvre puisque construites dans les années 30 et ayant gardé son cachet lors de sa résurrection.

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« C’est –me dit-il – un lieu magnifique qui me donne envie d’y installer mon chevalet !
Tout en étant un lieu populaire, j’y ai découvert un petit goût de luxe qui se rapproche de ce que je fais.
Justement, comment créez-vous vos œuvres ?
De diverses manières mais je prends souvent des photos de lieux que j’aime, qui m’inspirent, qui deviennent le décor de mes personnages à qui je fais raconter une histoire.
A ce propos, il y a souvent plusieurs tableaux en un…
(Il rit) C’est un jour ce que m’a dit mon père en ajoutant : « Si tu les coupais en morceaux » tu aurais plusieurs tableaux… et tu gagnerais plus d’argent ! »
Votre père était peintre, tout comme votre grand-mère qui était aussi musicienne, vous avez un oncle musicien également et une mère dans la littérature… Vous avez de qui tenir !
Oui, j’ai toujours été baigné dans l’art, dans la musique, la peinture… Il y a toujours eu des toiles autour de moi. C’était aussi une famille d’antiquaires et j’ai donc toujours été entouré de beaux objets. J’ai fait ma première huile à 12 ans sans savoir encore que j’en ferais mon métier.
Et le choix de la peinture ?
C’est en côtoyant mon père, ma grand-mère. J’ai très vite eu un pinceau entre les mains, j’ai très vite dessiné. Mais lorsque je crée une toile, je me fais un roman, un film et il y a souvent de la musique dans mes tableaux.

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Un livre et un vase

Avez-vous suivi des cours aux Beaux-Arts ?
Oui… trois mois – dit-il en riant – je ne m’y suis pas senti à ma place par rapport à ce qu’on m’enseignait et que je savais déjà vouloir faire. J’ai très vite travaillé dans et pour des ateliers. Je me suis aussi beaucoup intéressé à l’architecture.
Qu’est-ce qui vous a fait vous intéresser à cette période dite « Arts Déco ».
C’est un style qui me plait, qui m’a très vite influence, comme le cubisme. Et les deux se retrouvent dans les toiles. J’ai aussi été inspiré par Braque.
Quel est votre cheminement ?
J’ai commencé à peindre tout seul dans mon coin. Ce sont des acryliques que je finis à l’huile. J’ai eu une période un peu flottante mais très vite j’ai commencé à côtoyer des marchands qui se sont intéressés à mon travail. Et dans ce métier, dès que quelqu’un s’intéresse à vous, les autres viennent ! Ça a marché… Et ça continue !
Toulon est finalement devenu un de vos lieux incontournable !
Grâce à Michel Estades. Et puis le lieu est tellement beau ! A midi, j’ai du déjeuner au soleil, face à la mer. Et ça aussi c’est très inspirant. Même si à chaque fois, les visites sont courtes ».

Pour cette exposition, Michel Estades a édité un magnifique livre où l’on retrouve nombre de ses œuvres. La maquette a été faite à Toulon par une toulonnaise, Nathalie Barrère-Andrieu et si les toiles de Gisclard, à peine exposées, s’envolent, il va passer sa journée à dédicacer son livre. Déjà une vingtaine de demandes est en attente.
Je le laisse donc signer… Emportant le mien sous le bras, dument signé, avec toujours le même plaisir de le rencontrer. !

Jacques Brachet
Galerie Estades – 18, rue Henri Seillon – Toulon – 04 94 89 49 98
www.estades.com – galerie.toulon@estades.com

AUSTRALIA NOW

Jarracharra : Les vents de la saison sèche
Abbaye du Vœu – Cherboug en Cotentin : Juin à août 2021

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L’Australie présente de juin 2021 à juin 2022 la plus grande série de manifestations australiennes jamais présentée en France, avec une programmation dense et variée allant des arts vivants à la gastronomie, en passant par les arts visuels, le cinéma, la musique, le sport, la scène, l’innovation, et le monde des affaires : dixit l’Ambassadeur d’Australie en France.
Des événements qui se dérouleront dans différents lieux à travers la France : Paris, Lyon, Le Havre, Cherbourg en Cotentin, Cannes, Grenoble, Dijon, Arras, Saint Tropez, Boulogne-Billancourt, Bordeaux, Aix en Provence. Ce sont des dizaines d’œuvres et de manifestations offertes au public pendant une année. Une excellente façon de découvrir la création, les productions, les engagements, de ce continent peu connu de nous autres Français.
A Cherbourg c’est dans le cadre de l’Abbaye du Vœu, lieu empreint d’histoire, qu’on a pu admirer une collection d’œuvres textiles réalisées par des femmes artistes aborigènes du Bàbbarra Women’s Center, l’un des centres artistiques les plus isolés du monde, au cœur de la Terre d’Arnhem (Territoire du nord de l’Australie). Ce fut d’abord un refuge pour femmes seules au début des années 1980.
Pendant les années 90 les artistes de Bàbarra Center commencèrent à travailler la gravure, la lithographie, la sérigraphie pour en arriver à 25 artistes qui ont déjà réaliser 70 « screendesigns », avec des techniques utilisant jusqu’à quatre couleurs, reflétant un éventail de l’imagerie de l’Arnhem ainsi que de ses diverses cultures.
Bàbbarra est l’une des plus vieilles entreprises textiles indigènes d’Australie. Elle est dirigée par des femmes pour des femmes.

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Le « Bàbarra Women’s Governance Group » lutte pour de meilleurs services de santé à Maningrida, pour la protection de l’environnement, contre la fracturation hydraulique du gaz de schiste ; aide également au retour des gens dans leur patrie.
« Jarracharra » qui est le titre de l’exposition de Cherbourg est le nom d’un vent froid  qui annonce la saison sèche. Saison pendant laquelle les Aborigènes parcourent l’Arnhem (nord-est du Territoire du Nord) dans toutes les directions, à pied ou en canot.  Les vents Jarracharra ont réuni les gens pour toutes sortes de cérémonies, danses, rituels, pendant des milliers d’années. C’est donc une région chargée d’histoire et de coutumes.
« Jarracharra » porte un message fort en faveur de la préservation et de la transmission des langues et des savoirs ancestraux autochtones australiens.
Cet ensemble de femmes appartient à neuf groupes linguistiques différents. Elles célèbres par leurs créations textiles la diversité culturelle et linguistique exceptionnelle de la région de Maningrida, ainsi que la contribution des femmes aborigènes à l’art contemporain et au graphisme.
Cette exposition est dirigée par des artistes séniors de Kununjku du clan Kurulk, ainsi que par les sœurs Deborah et Jennnifer Wurrkidj, et leur tante Susan Marawarr.
Les sérigraphies présentées sont l’œuvre de plusieurs artistes sur plusieurs générations, concoctées dans les ateliers de Maningrida.
Les œuvres sont suspendues au plafond dans la grande salle gothique de l’abbaye du Vœu, par rangées de trois ou quatre, ce qui donne tout de suite l’aspect d’une forêt. Chacune mesure environ 3 mètres sur un mètre cinquante. Ce sont des œuvres majestueuses irradiant la salle de toutes leurs couleurs. Elles sont composées de motifs répétés, soit géométriques, ou de fleurs, feuilles ou autres plantes stylisées, ou encore d’animaux, par exemple tortues, poissons… S’y ajoutent quelques petits tableaux, d’essence plus naïve, sur les murs de la salle. Et, placés judicieusement dans des angles vides, deux fauteuils anciens recouverts de ces magnifiques tissus.

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Ce sont des façons de dessiner très proches de celles de nos artistes contemporains, avec une jouissive fraicheur et une grande sincérité. On y sent le plaisir et la joie du travail heureux.
Dans certaines toiles le hasard intemporel fait se retrouver des motifs d’artistes   contemporains connus, tels Claude Viallat, ou Raoul Hébréard (voir photos) ; ce qui prouve que l’art n’a ni temps, ni frontières. C’est un festival de formes et de couleurs. Un enchantement à se promener à travers cette forêt de toiles tendues. Cette disposition permet de s’y balader, d’aller et venir, de s’arrêter dans la contemplation; ce qui ajoute au plaisir de la visite.

Serge Baudot (correspondant en Normandie)
Photos : Véronique Adam
Renseignements : <france.celebrateaustralianow.com>
Offices de tourisme des villes concernées.



Aix-en-Provence – LE SM’ART !… C’EST ARTY

23 au 27 septembre – Parc Jourdan – Aix-en-Provence

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Enfin !… Votre rendez-vous artistique toujours innovant et détecteur de talents. Le salon contribue au rayonnement et à la mise en avant des artistes émergents ou reconnus, des galeristes qui veulent donner de la visibilité en exposant leurs artistes. C’est la rencontre exceptionnelle avec 200 artistes professionnels, plasticiens, peintres, sculpteurs, photographes, designers, des métiers d’art, du vintage et 30 galeries d’art françaises et internationales.
Les exposants sont restés fidèles ou ont rejoint le Sm’art en cette période année si particulière.
Cette rencontre annuelle intense, originale et festive autour de l’art contemporain est plébiscitée par un public curieux de la programmation 2021 qui est riche en événements. Les curieux et les amoureux de l’Art constituent une pépinière importante de collectionneurs d’œuvres d’art contemporain dans notre région. Le Sm’art a favorisé l’émergence de nombreux et nouveaux collectionneurs, bon nombre d’entre eux se sont rendu compte que l’art n’était pas élitiste.
Le Sm’art,c’est avant tout une certaine idée de l’accès à l’art
Pour découvrir les signatures d’aujourd’hui et de demain, s’émerveiller, se rencontrer, échanger, se laisser submerger par la richesse de la création sous toutes ses formes … C’est essentiel. Il n’y a plus beaucoup de lieux où ces échanges et rencontres sont spontanés, diversifiés.
La Ville d’Aix-en-Provence permet cette découverte autour de l’art contemporain, c’est une chance.

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Programme
Les temps forts de cette édition du 15ème anniversaire
Vernissage Jeudi 23 septembre 2021 à partir de 19h jusque 23h (sur invitation)
4 invités d’honneur – 3 prestations musicales – 4 prestations dansantes – 3 conférences inédites – 2 soirées Partenaires.
Invités d’honneur
Korian : Artiste français né en 1971, compte parmi les héritiers du mouvement expressionniste Bad Painting , à l’instar de Basquiat et de bien d’autres artistes de cette génération. Il débute par une période de tags dans les rues de Paris, puis se rend à New York en 1995 où il trouve son propre style. Korian sera présent sur le salon stand n° 195.
Marcel Timmers est un artiste plasticien, designer néerlandais. Après une formation dans la fabrication d’instruments médicaux et 15 ans d’activité en tant que concepteur. Son perfectionnisme permet de réaliser des objets de très haute qualité à la finition élégante. L’artiste sera présent représenté par la Gallery Lill’Art sur le salon, stand n° 107.
Anita Fleerackers & Christine Barrès NITA, fidèles parmi les fidèles, affichent toutes les deux 15 ans de présence sur le Sm’art
Christine Barrès coloriste, originaire de Bozouls (Aveyron) se passionne pour l’art. Elle crée des portraits espiègles, malicieux ou rêveurs, qui nous offrent leur regard pétillant sur le monde. Présente sur le salon stand n° 92.
Anita Fleerackers est la globe trotteuse de l’art… Elle déborde de vitalité et c’est cette force inépuisable qu’elle imprime à ses œuvres. Elle travaille sans relâche et explore toutes les techniques. Qu’elle façonne la terre, le bronze, la peinture, elle transmet à la matière l’énergie qui la caractérise. Présente sur le salon stand n°93

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Tarifs.
Le prix d’entrée du Salon est fixé à 10€.
Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans, et les personnes à mobilité réduite.
½ tarif pour les étudiants munis d’une carte.
Tarif catalogue : 12 €
Tarif groupé entrée + catalogue : 20 €
Vente en ligne des billets sur le site – www.salonsmart-aix.com
Pass sanitaire
Conformément aux mesures gouvernementales en vigueur dans le cadre de la lutte contre la COVID-19, le pass sanitaire
devient obligatoire pour toute personne souhaitant assister à un événement rassemblant plus de 50 personnes. Afin de
pouvoir accéder à notre événement, il vous sera donc indispensable de le présenter.
Présence de la croix rouge et possibilité de se faire tester.
Pour plus d’informations concernant le pass sanitaire, nous vous invitons à consulter la page dédiée
sur le site du Gouvernement.