Archives pour la catégorie Danse

Six-Fours – Six N’étoiles
Émouvante clôture d’Octobre Rose

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Durant tout le mois consacré au cancer du sein, Six-Fours a été le phare de cet événement baptisé «Octobre Rose».
L’on ne compte plus le nombre de manifestations qui se sont déroulées, grâce à la collaboration, tout d’abord de la Mairie de Six-Fours, son maire, Jean-Sébastien Vialatte et son adjointe à la santé Nathalie Guillaume, qui ont porté le projet, entourés de nombreuses associations, de médecins, personnels de santé, de corps de métiers divers et variés, de sponsors et surtout du réseau CapSein dont la présidente est Christine Castello et la coordinatrice Béatrice Métayer.
Bref, une chaîne humaine s’est formée pour faire de ce mois, outre un éclairage sur ce cancer qui atteint encore tant de femmes, une fête de tous les jours pour montrer que celui-ci,  pris à temps est guérissable, mais aussi pour mettre en lumière ces femmes courageuses, qui luttent avec une admirable énergie pour en sortir victorieuses.
Ces femmes, magnifiques combattantes, ont été tout le mois omniprésentes, souriantes, et on ne peut que les admirer.
Ainsi, durant tout le mois, ont eu lieu de magnifiques rencontres, de joyeuses animations, l’un des moments les plus émouvants étant l’exposition de photos de ces femmes qui ont osé se montrer telles quelles, blessées dans leur chair, sans cheveux. Des photos réalisées avec beaucoup de pudeur et de force par Daniel Pelcat, qui a su les sublimer.
Et pour clôturer ce mois riche en émotions, jeudi soir tout ce petit monde devenu une famille, se retrouvait au Six N’Etoiles pour découvrir un film particulier : «Elles dansent»*, film documentaire d’Alexandre Messina, en sa présence.

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Noémie Dumas, directrice du Six N’étoiles, Nathalie Guillaume, Alexandre Messina et sa fille, Béatrice Métayer

Une belle histoire dont l’héroïne, une notaire qui s’est convertie à la danse, est Aude Michon, dite Aude M, qui a décidé d’aller danser dans les hôpitaux pour aider les malades en état de détresse, quelquefois en fin de vie, leur apportant un moment de grâce à travers la musique et la danse.
Souvent, le mot cancer est associé au mot mort. Et l’hôpital est souvent considéré comme un lieu de mort. Mais on se sort aussi bien d’un cancer que d’un hôpital et Aude voulait montrer que tant qu’il n’y a pas mort il y a vie et tant qu’il y a vie, il y a aussi espoir.
Et voici donc Alexandre Messina qui, armé d’une caméra et d’une équipe réduite, a suivi Aude de chambres en couloirs, dansant pour les malades mais aussi pour et avec le personnel qui a une vie difficile et qui a aussi besoin d’espoir et d’aide morale.
La voir danser avec les infirmiers, voir le regard d’un malade s’éclairer, serrer la main d’Aude, battre la mesure de la musique, sont des moments émouvants, irréels, magiques. Le personnel l’a surnommée la fée Clochette. Une fée Clochette lumineuse, souriante, sereine en apparence car elle aussi prend des décharges d’émotion et on la voit quelquefois au bord des larmes.
Moment magique encore lorsque toutes ces femmes en rémission, sous la houlette d’Aude, créent un ballet et l’on voit leur joie de se prolonger dans l’avenir, de faire des choses qu’elles n’auraient soupçonné de faire.
A la fin du film, un silence d’émotion s’est installé avant que n’éclatent les applaudissements à un réalisateur encore très ému, lui aussi.

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Alexandre Messina, Christine Castello, Nathalie Guillaume

«Ce projet a été très difficile à initier – nous avoue-t-il – car il s’agissait en premier de convaincre le directeur de l’hôpital Gustave Roussi, car il y avait fait d’entrer dans un hôpital avec une caméra, avoir l’acceptation des malades, du personnel et surtout, alors que pour tourner il faut une équipe importante, là nous n’étions que trois à tout faire. Ca a donc mis du temps à se concrétiser et puis il fallait s’adapter aux horaires et aux jours d’Aude.
Petit à petit tout s’est mis en place et l’on a tourné durant un an, de 2017 à 2019, juste avant le Covid.
Nous avons vécu des moments magiques, des moments d’émotion dont on ne sort pas indemne.
Au niveau éthique, avez-cous eu des doutes ?
Oui parce que, filmer des gens malades, ce n’est pas simple, on se sent souvent voyeur. On se demande ce qu’on peut filmer, ce qu’on peut montrer, jusqu’où on peut aller pour s’immiscer dans l’intimité des malades. Il fallait que nous soyons discrets et surtout ne brusquer personne. Quelquefois les portes se fermaient mais nous n’insistions pas, tout comme Aude qui n’insistait pas lorsqu’un malade ne voulait pas la voir. Quelquefois aussi, entendant la musique, certaines portes se rouvraient. Ça a ainsi donné des moments instinctifs, inattendus. Il fallait tout le temps être sur le qui-vive.

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En fait, qui est Aude ?
C’est une femme qui a toujours aimé la danse. Elle danse depuis l’âge de 3 ans. Puis elle s’est tournée vers le notariat avant de se rendre compte que là n’était pas son avenir. Puis elle est revenue à la danse et elle est aujourd’hui intermittente du spectacle. Mais elle aime à dire qu’entre être notaire et être danseuse comme elle l’entend, ça a des points communs : aider les gens, alléger leurs peines ou leurs problèmes. Elle a débuté comme bénévole dans les hôpitaux mais aujourd’hui elle commence à être très demandée.
C’est pour cela que j’ai voulu montrer son intimité à elle aussi, pour expliquer sa démarche».
La rencontre après le film a été tout aussi intéressante, animée par Nathalie Guillaume qui a expliqué comment a pu se monter ce mois, la mairie s’y étant totalement impliquée, aidée de nombreuses personnes qui étaient présentes dans la salle et à qui elle a donné la parole.
Il y eut encore là, des moments d’intense émotion  qui n’ont pu que rassurer Alexandre Messina sur le fait d’avoir pu réaliser ce film.
«Tout comme vous, j’ai vécu de grands moments de bonheur, même si, quelquefois, c’était difficile. Ce que vous avez fait est admirable et est dans le droit fil de ce pourquoi j’ai réalisé ce documentaire. J’espère qu’il pourra aider et faire du bien. En tout cas c’est mon but et mon espoir».

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Jacques Brachet
*Sortie sur les écrans le 7 novembre



Ramatuelle -Les nuits classiques
Eric VU AN joue « Cassandra »

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Eric Vu An est l’un de nos plus talentueux danseurs contemporains.
D’origine vietnamienne, il entre à l’Opéra de Paris en 1974 et dansera pour les plus grands chorégraphes, de Carolyn Carlson à Maurice Béjart en passant par Rudolf Noureev, Alvin Aley, William Forest….
Après avoir été directeur de Grand Théâtre de Bordeaux, puis maître de ballet au Ballet National de Marseille, il est aujourd’hui directeur artistique du Ballet Nice Méditerranée. Entre quelques rôles au cinéma et à la télévision, il continue son métier et  il sera j’un des invités des « Nuits Classiques »du Festival de Ramatuelle. Il y dirigera et dansera le Ballet Nice Méditerranée dans le ballet « Cassandra » sur une chorégraphie de Luciano Cannito et des musiques de Saint-Saëns, Prokofiev et Elvis Presley le samedi 27 juillet à 21h, en ouverture des Nuits classiques.

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Eric Vu An, pouvez-vous nous parler de Cassandra ?
L’action se situe dans la Méditerranée sous le symbole de la Guerre de Troyes. L’auteure, allemande, Chrita Wolf a choisi de transposer symboliquement cette Guerre de Troie; une guerre que tout le monde connaît en reprenant tous les personnages mythiques, dans un village de la Sicile en 1953. Priam est représenté par le maire du village, il y a sa femme, Hécube, leur fils, Pâris, est aux Etats-Unis (qui est un peu l’équivalent d’Athènes). Nous avons Cassandra qui est toujours ce personnage qui a des visions, qui fait des rêves et des cauchemars et qui anticipe ce qu’il va se passer. Cassandra est la fille des grandes puissances de ce petit village de Sicile et il y a l’arrivée d’un extra-communautaire en le personnage d’Enée qui vient de l’étranger. Tous deux vont avoir une relation amoureuse mais ce couple ne pourra pas rester ensemble. Elle choisira à la fin de s’occuper de sa famille et du village et lu partira. J’ai beaucoup dansé ce personnage, Luciano Cannito m’a demandé de me remettre dans le spectacle. Tout est monté comme des flash back, c’est un peu comme le Cinéma Paradisio. Cette année à Nice nous fêtons les 100 ans des studios de la Victorine, en parlant avec Luciano, je lui ai demandé s’il ne serait pas intéressant d’intégrer le cinéma dans le spectacle. Luciano est devenu cinéaste mais aussi, Ulysse apporte au village la télévision, symbole ici du Cheval de Troie. Il y avait un vrai lien possible avec les images : l’audiovisuel va complètement anéantir les habitudes de ce village parce que tout le monde va se mettre à regarder la télévision et sera pratiquement lobotomisé et c’est pour cela qu’ils seront volés par le pouvoir américain.
Luciano Cannito travaille régulièrement avec le ballet Nice Méditerranée. Quelles raisons vous ont amené à monter ce spectacle ?
Nous avons beaucoup travaillé ensemble et c’est la troisième fois que je l’invite pour une troisième pièce avec la compagnie. Il y a une grande complicité avec Luciano. Les ajouts qu’il a faits sur le personnage supplémentaire, qui est ce double du personnage d’Enée et que je danse dans la pièce, nous l’avons travaillé en trois jours car nous nous connaissons très bien. Quand il commence une phrase, je la termine quelque part sur un plan artistique. C’est important et très agréable de cheminer comme ça avec certaines personnes pendant plusieurs décennies.

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Ici sont mêlées des musiques très différentes, d’époques et de pays différents (Saint-Saëns, Prokofiev, Presley). La danse est également très éclectique puisqu’on retrouve à la fois du néo-classique, de la danse contemporaine et folklorique.
Il y a surtout le compositeur Marco Schiavoni qui a été capable de coudre quelque chose qui fait le lien entre tous ces univers et tous ces paradoxes. Elvis Presley, c’est l’incursion de l’Amérique dans un village de Sicile. Quant à la danse, il s’agit plus de néo-classique que de classique. Par exemple, quand on fait Don Quichotte, il y a beaucoup de classique avec les filles sur pointes alors qu’ici, même si le langage et la technique sont très classiques, les filles sont sur demi-pointes. C’est plus une technique classique et contemporaine au service d’une histoire, d’une interprétation, de quelque chose qui vous emmène dans un univers. En regardant Cassandra, vous voyez une histoire et vous écoutez un film muet.
Les danseurs vont danser au Théâtre de Verdure, quel est votre rapport avec le plein air ?
D’un point de vue personnel, j’aime beaucoup le plein air. D’abord parce que je trouve que c’est très écolo. En étant à l’extérieur, on ne respire par un air saturé par le refroidissement ou le chauffage. Bien sûr, on peut voir arriver des insectes en plein visage et il faut s’adapter mais on fait partie d’un tout, on a la possibilité de voir les étoiles qui sont juste au-dessus. Un des plus beaux souvenirs que j’ai est d’avoir dansé à Athènes « Le Prélude à l’après-midi d’un faune » et de voir l’Acropole juste à côté. C’est pour ça que je souhaite emmener mes danseurs en plein air. Il y a beaucoup de contraintes mais la magie du résultat au moment où ça existe, c’est fabuleux, surtout quand on raconte une histoire comme celle de la Guerre de Troie qui est quelque chose de séculaire.
Cela fait dix ans que vous êtes directeur artistique du Ballet Nice Méditerranée, quelle direction souhaitez-vous donner  à votre carrière pour la suite ?
Je suis venu car Christian Estrosi était devenu maire de Nice et quand je lui apporté le projet, il l’a complètement soutenu, il faut dire qu’il est vraiment derrière sa compagnie. Ce qui est important est de continuer vers la même direction que celle que nous suivons depuis depuis dix ans. C’est une compagnie qui a la réputation d’avoir des répertoires rares, on essaie d’avoir une véritable personnalité et de faire des choses que d’autres compagnies ne font pas. Dans la mondialisation qui existe aujourd’hui, avec l’excellence des interprètes qu’il peut y avoir un peu partout on a tendance a avoir un peu partout les mêmes chorégraphes mais c’est vrai que j’essaie de faire attention. L’important c’est la personnalité de la compagnie et l’excellence de la danse classique et néo-classique et continuer de faire des choses qu’on ne voit que chez nous.

Propos recueillis par Coraline Aime

Egalement :
Dimanche 28 juillet 21h30 : « Anges et démons » avec Gosha Kowalinska, mezzo-soprano, Guillaume Dussau, basse et Mari Laurila-Lili, piano.
Mardi 30 juillet 21h : Choeur et Ensemble Orchestral de l’Opéra de Nice dirigés par Giulio Magnanini. Récitante : Sonia Petrovna.

Draguignan – Théâtre en Dracénie
Festival L’impruDanse troisième édition

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Le festival » L’impruDanse » est devenu un rendez-vous incontournable de la saison. Début avril, chaque année, nous vous donnons rendez-vous pour découvrir les meilleures créations de danse du moment.
Pour cette 3ème édition, nous avons souhaité accueillir de grands noms de la scène internationale. C’est un plaisir de pouvoir programmer Tero Saarinen, immense chorégraphe finlandais, avec Morphed, spectacle puissant et entêtant. La très sensible et talentueuse Ambra Senatora sera également à l’honneur sur la grande scène du théâtre avec son magnifique Scena Madre*. Gilles Cailleau continuera à nous faire voyager en nous proposant sa pièce Tania’s Paradise, véritable ôde à la femme. Comme toujours chez Gilles le lieu sera atypique : une petite yourte !
Et puis nous retrouverons le très détonnant Romain Bertet dans une «chorégraphie du sol  :, Écouter voir« .
« People what people » de Bruno Pradet magnifiera les rapports humains, le duo déjanté des Déclinaisons de la Navarre nous fera beaucoup rire.
Et ne ratez pas le très joli spectacle Des Gestes Blancs moment de tendresse à découvrir en famille.
Et puis toujours les débats, tables rondes, projections cinéma, exposition, un stage cette saison avec notre nouvel artiste associé Arthur Perole ( ) …
Rendez-vous pour 4 jours festifs où la danse imprudente est à l’honneur
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DANSE : Vol de cygnes et d’acrobates dans la région !

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Yacobson Ballet

Si Tchaïkovski a écrit nombre d’œuvres remarquables, les plus célèbres sont trois ballets : « La belle au bois dormant, « Le Casse-Noisette », « Le lac des cygnes », sur des chorégraphie de Marius Petipas le bien nommé. Mais celui des trois qui reste le plus emblématique est certainement « Le lac des Cygnes », qui traverse les décennies et a été joué dans le monde entier jusqu’à aujourd’hui où il ne se passe pas un mois qu’il ne soit repris ou recréé par une compagnie de danse.
Notre région n’en est pas exempte, la preuve en est que dans les semaines qui suivent, nous allons avoir le choix du roi.
Déjà, en novembre, l’Opéra de Toulon y avait reçu les étoiles du Ballet de l’Opéra National de Kazan-Tatarstan pour la version donnée à sa création.
En ce début d’année, c’est le Grand Théâtre d’Aix-en-Provence qui tire le premier en présentant la version de la compagnie russe, le Yacobson Ballet, le vendredi 4 janvier à 20h et les samedi 5 et dimanche 6 janvier à 17h, dans la chorégraphie initiale de Petipas. Léonid Yacobson a été le premier à créer une compagnie de danse indépendante en Russie et aujourd’hui elle y réunit 75 danseurs.

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Ballet de Milan – Ballet de KIev

Le samedi 11 janvier, le Théâtre de la Chaudronnerie de la Ciotat recevra le Ballet de Milan pour une version plus contemporaine de ce fameux ballet intitulé « Swan lake » dans une très belle mise en scène de Marco Pesta et une chorégraphie de Teet Kask.
Restons à la Chaudronnerie le jeudi 7 février avec cette fois le Ballet de Kiev, compagnie ukrainienne de 40 artistes sélectionnés par son directeur, le danseur étoile Alexander Stoyanov, qui y donnera sa version très classique que Marius Petipas avait créée au Bolchoï. Elle a fait le tour du monde.
Auparavant, le mercredi 6 février, le Ballet de Kief y fera escale au Théâtre Galli de Sanary.
Puisque nous sommes au Théâtre Galli et avec le Ballet de Kief, notons qu’il s’y produira le vendredi 11 janvier avec deux autres ballets : Carmen » de Bizet et « Shéhérazade » de Rimski-Korsakov, deux héroïnes aussi célèbres qu’Odette du « Lac des Cygnes », que vous pourrez découvrir.

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Carmen et Shéhérazade

Et comme le début d’année sera sous le signe de la danse, le Théâtre Galli invitera également, le 3 avril, le Royal Ballet National de Georgie qui est en train de faire le tour du monde avec sa nouvelle création, un spectacle totalement différent intitulé « Fire Georgia » qui mêle danse, cascades et acrobaties, une inovation totale pleine de couleurs, de rythmes, de prouesses et

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Royal Ballet National de Georgie

d’énergie. Un voyage magnifique à travers l’Histoire de la Géorgie.
Si vous aimez la danse, vous allez être servi !

Jacques Brachet

Erick MARGOUET… Voici les clés

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Outre qu’Erick Margouet est chorégraphe à l’Opéra de Toulon, aujourd’hui celui-ci lui a confié une mission en le nommant responsable de l’action culturelle.
Vaste projet qui regroupe tout ce qui concerne les actions pédagogiques avec les écoles, les élèves et les enseignants et dont nous parle Erick.
« La tâche est ample puisqu’elle se divise en plusieurs branches, la première, intitulée « Derrière le rideau » qui est une collaboration de l’Opéra de Toulon avec l’Inspection Académique du Var, qui propose des projets communs autour de la découverte de l’Opéra, aussi bien le bâtiment par lui même que les corps de métiers qui y tournent autour, et que la musique, les oeuvres et leurs compositeurs. Cela se traduit par la visite de l’Opéra, la rencontre avec les techniciens et les différents métiers qui font vivre ce lieu, des répétitions fin de découvrir les grandes oeuvres, et même des stages touchant la culture, l’artistique, le patrimoine. Un partenariat avec l’Ecole Supérieure d’Art et Design de TPM a proposé à des étudiants des stage pour créer des décors.
Mais derrière le rideau, il y a aussi « L’école à l’Opéra », c’est à dire des élèves qui viennent à l’Opéra avec leur professeur et qui font leur cours dans un des lieux du bâtiment. Mais aussi, toujours épaulés par leurs enseignants, de monter des spectacles de chant, danse, théâtre et de les présenter sur scène, aidés par les professionnels de la maison.
Les enfants choisissent un thème et montent leur propre spectacle avec leurs musiques, ceci afin de leur faire découvrir les arts du spectacles, les arts lyriques entre autre, et les y ouvrir en leur montrant qu’ils y a de beaux métiers qui se cachent derrière ce mythique rideau rouge.
On les invite à découvrir aussi des opéras, des concerts et ciné-concerts, on les amène au Festival de Musique de Toulon, à des rencontres avec les artistes, chanteurs, danseurs, musiciens…
Tout cela en partenariat avec l’Opéra, le Festival de Musique, l’Inspection Académique, le service éducation de la ville de Toulon, le Conservatoire TPM, afin d’ouvrir le plus large possible à tous ces arts que l’on dit trop souvent difficiles, inabordables, élitistes ».
Il y a également un projet qui fête ses dix ans : « Danse à l’Opéra », en partenariat avec les lycées Beaussier, Dumont-d’Urville, Bonaparte, de Toulon, le collège de la Guicharde de Sanary.
« Durant deux jours, 250 lycéens et collégiens, associés à leurs professeurs créent un projet qu’ils présentent en fin d’année. Viennent s’y joindre des jeunes trisomiques de 17 à 25 ans.
Ce projet a pris de l’ampleur. Grâce à celui-ci, nous avons été reçus au Sénat pour avoir été élus le meilleur projet pédagogique national. Nous y retournons d’ailleurs le 10 juin pour présenter « Les flammes de la Liberté »
On le voit donc, le projet est superbe et prenant et Erick s’y est plongé avec passion.

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Mais il ne s’arrête pas là puisqu’il épaule Christine Manavella, chargée de mission pédagogique en participant aux événements que crée celle-ci en faveur de la sclérose en plaques.
Ainsi, le 30 mai, journée mondiale de la Sclérose en plaques, à 20 heures à la Porte d’Italie, présenteront-ils un spectacle proposé avec la Fac Universal Compagny, l’atelier de création qu’elle a monté, avec plein de gamins dont la benjamine a 4 ans, un spectacle de musique, théâtre et danse, intitulé « Du rire aux larmes », dont la recette sera reversée à la SEP. Y participeront deux neurologues : les docteurs Sylvie Trefouret et Catherine Maillecourt-Hamburger qui proposeront un temps d’échange.
Christine nous dit sa joie de travailler avec des enfants qui ont plein d’idées, qui partagent des passions comme la danse, la musique, le théâtre et combien c’est émouvant et enrichissant.
Le dimanche 13 mai à partir de 8 heures à la Tour Royale, sera organisé un triathlon « Le défi du Levant – Toulon Swim Run » opar Véronique Roquet, correspondante de la ligue « SEP en Région » avec la présence de son directeur Guillaume Molinier. Sur l’adhésion de chaque coureur participant, sera prélevé 5€ reversés à la ligue.
Le samedi 2 juin, au foyer Campra de l’Opéra de Toulon, Véronique proposera une conférence sur la sclérose en plaques.
« Nabucco » de Verdi, présenté le 8 juin à l’Opéra de Toulon, dédié à la recherche de cette maladie.
Comme on le voit, et si on ne le savait pas encore, la musique, l’art, la culture ne font pas qu’adoucir les mœurs, ils servent aussi à ouvrit les esprits, à faire aimer les belles choses, à aider les autres aussi et heureusement qu’il y a encore des gens, comme Ericl et Christine dans cet article, pour donner de l’amour, de l’espoir, de l’émotion et du moral.
L’Opéra en a les clés, Eick fait tout pour ouvrir toutes les portes possibles pour que l’Opéra soit un point de rencontre convergent pour tous les acteurs sociaux et économiques. Pour ouvrir aussi les portes de la vie et se dire que tant qu’il y a de l’art, de l’amour, de l’humain, il y a de l’espoir et encore de belles années à venir.

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Jacques Brachet

Draguignan – Théâtres en dracénie – 3 au 7 avril
Festival l’ImpruDanse – 2ème édition

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La première édition du festival L’impruDanse fut un moment mémorable de la saison passée. Comment oublier « Plan B » d’Aurélien Bory où les artistes ont défié la gravité avec une aisance sans pareil ; « Bataille » de Pierre Rigal jouant sur l’humour et la dérision ; « Stimmlos » d’Arthur Perole mêlant émotion et pureté du geste ? Comment oublier « La Fresque », magnifique création que nous a offerte Angelin Preljocaj ?
Et surtout comment oublier tous les instants partagés, les échanges, les verres qui trinquent au bar du Comptoir, la fatigue des lendemains, les retrouvailles heureuses ?…
La 2ème édition sera à coup sûr un nouveau temps fort de partag
Des rendez-vous incontournables avec les œuvres d’Andrés Marín et Jean-Claude Gallota, de la grâce à l’état pur avec Fanny Soriano, de la prouesse et de la voltige avec Joris Frigerio et Matthieu Renevret, de l’intelligence du verbe mêlé à celle du corps avec Christophe Garcia et Erika Tremblay-Roy, des retrouvailles émouvantes avec Frank Micheletti… Ne manquez pas le spectacle hybride et hypnotique de Romain Bertet et la pièce, véritable œuvre de salut public, de Hillel Kogan…
Que de temps forts nous vivrons ensemble…
La danse à l’honneur, le mouvement et le geste, à l’unisson…

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My ladies rock (Ph Stéphanie Para) – We love Arabs (Ph Gadi Dragon)

PROGRAMME
Mercredi 4 avril
16h – Auditorium Pôle Culturel Chabran
Lettre pour Eléna – Chorégraphie Christophe Garcia
La partition dansée et jouée est vive comme l’été, rouge comme les robes qui virevoltent, profonde comme l’amitié, brodée comme une fine dentelle
Jeudi 5 avril
19h – Chapelle de l’Observance
De là bas – Chorégraphie Romain Bertet
Danse de contact avec la matière, danse de lumière et de mémoire, la performance de Romain Bertet de découvre à tâton
21h – Complexe Saint-Exupéry
D.Quixote – Chorégrphie Andrès Marin
Virtuose et grisant, « D.Quiwote » ressuscite l’esprit fr Cervantès avec une inventivité exceptionnelle, entremêlant chant, danse, image et texte
Vendredi 6 avril
19h – Auditorium Pôle Culturel Chabran
Hêtre et phasmes – Mise en scène Fanny Soriano
Deux courtes pièces qui ouvrent sur l(ailleurs avec sensualité et fougue : le songe et la métamorphose pour « Hêtre », l’animalité et les mirages pour « Phasmes »
21h – Auditorium Pôle Culturel Chabran
We love Arabs – Chorégraphie Hillel Kogan
Pièce engagée et audacieuse « We love Arabs » réunit le chorgraphe israëlien Hillel Kogan et le danseur arabe Adi Boutrous dans un acte de foi et d’espérance
Samedi 7 avril
16h – Chapelle de l’Observance
City – Joris Frigerio
« City » entrelace acrobatie, danse, texte et vidéo en une seule séquence qui fait du cirque contemporain un formidable terreau de création
19h – Auditorium Pôle Culturel Chabran
No.W.here – Frank Micheletti
U duo féminin magnétique en prise directe avec une création musicale live : de quoi donner le vertige de l’ici et maintenant
21h – Complexe Saint-Exupéry
My ladies rock – Jean-Claude Gallotta
La revue rock’n roll de Jean-Claude Gallotta est à son image, tonique et mélancolique, intrépide et optimiste. Elle fait mouche à tous les coups !

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D.Quixote (Ph Alain Scherrer)

Renseignements – réservations : 04 94 50 59 50 – 04 94 50 59 59 – www.theatresendracenie.com

 

Angelin PRELJOCAJ
entre la Criée et Châteauvallon

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Angelin Preljocaj est un surdoué de la danse.
Cet Albanais né en France possède des bases classiques solides avant de devenir l’un des fers de lance de la chorégraphie contemporaine.
Nous l’avons connu à ses balbutiements à Châteauvallon et depuis vingt ans il s’est installé avec sa compagnie à Aix-en-Provence.
Formé à l’école new-yorkaise du chorégraphe Merce Cunningham il se produit aujourd’hui dans le monde entier, avec passage à Avignon et surtout l’Opéra de Paris où, lorsque Patrick Dupont en était le directeur de la danse, il l’invita à s’y produire. Aujourd’hui, plusieurs de ses ballets sont entrés dans le répertoire du ballet de l’Opéra.
Officier des Arts et Lettres, Chevalier de la Légion d’Honneur, il ne cesse de créer et réalise des films dont le dernier en date « Polina », qu’il est venu présenter au Six N’Etoiles de Six-Fours et y fait danser Juliette Binoche.

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Il s’installe, du 14 au 17 juin, au théâtre de la Criée de Marseille avec un ballet tiré du conte traditionnel chinois « La peinture sur le mur », devenu pour la circonstance « La fresque ou l’extraordinaire aventure »., sur une musique de Nicolas Godin et des costumes d’Azzedine Alaïa.
Un spectacle à la croisée des cultures, des esthétiques et des époques, mêlant contes, estampes, fresques et illusion. Un ballet proche du fantastique ou du rêve. Entre images et réalité, magie et illusion.
On le retrouvera le samedi 1er juillet à Châteauvallon, à Ollioules pour une série de duos tels « La stravaganza », « Roméo et Juliette », « Le parc » et quelques autres créations qui ont marqué son parcours.
C’est de la haute couture, du sur mesure cousu à même la peau et la chair des danseurs, faits de sensualité, de liberté, de communion charnelle, sur des textes sacrés, mythiques, symboliques où les temps anciens se mêlent à une actualité brûlante.
Beau et émouvant retour sur les lieux de la naissance de sont art aujourd’hui reconnu de tous.

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Jacques Brachet

POLINA… Danser sa vie

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Polina (Anastasia Shevtsova), jeune danseuse russe, rêve depuis son enfance d’entrer au Bolchoï. Beaucoup de travail, de peine, de souffrances, de questionnements pour elle et aussi de sacrifices pour ses parents qui l’encouragent.
Mais après un spectacle de danse contemporaine au quel elle assiste, elle comprend que là est sa voie et non dans le carcan du classique où elle interprète les pas et les idées des autres. Elle part donc en France, à Aix-en-Provence, avec son petit ami (Niels Schneider) pour s’y consacrer et travailler avec la célèbre chorégraphe Liria Elsaj (Juliette Binoche). Pleine de bonne volonté, elle n’arrive pourtant pas à s’ouvrir et s’en va, pensant abandonner la danse. Rencontrant un jeune animateur qui, à travers la danse urbaine, s’occupe de jeunes (Jeremie Belingard), elle va enfin trouver sa voie après quelques mois d’errance.
« Polina, danser sa vie », est un superbe film sur les émois d’une jeune danseuse, sa passion, les difficultés de ce métier qui demande beaucoup de sacrifices et qui est ici magnifiquement traduit par une jeune réalisatrice, Valérie Müller, aux côtés d’Angelin Preljocaj, devenu l’un des phares de la danse contemporaine, débutant à Châteauvallon, où je l’ai connu et installé aujourd’hui à Aix-en-Provence.

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Heureuses retrouvailles et plaisir immense pour eux de pouvoir présenter ce film au Six N’étoiles de Six-Fours, région qu’ils connaissent bien puisque Valérie a de la famille à Toulon et aux Sablettes.
« Nous nous connaissons depuis 28 ans – nous confie Angelin – car nous avons collaboré à plusieurs reprises à Châteauvallon. Nous ne nous sommes jamais perdus de vue.
– J’ai d’ailleurs réalisé un documentaire pour France 3 sur Angelin – précise Valérie – et je voulais revenir dans cet univers et proposer une sorte de voyage à travers la danse.
Ce film est tiré d’une BD éponyme de Bastien Vivès. Comment vous est arrivé ce projet ?
Angelin :
Nous voulions réaliser un film de fiction à partir d’une jeune fille qui se construit à travers ses failles et ses contradictions. Et notre producteur nous a suggéré cette BD, dans laquelle l’auteur fait référence au ballet « Blanche Neige » que j’ai créé ! Tout coïncidait à ce que nous réalisions ce film.
Anastasia Shevtsova y est lumineuse. Commet et où l’avez-vous trouvée ?
Angelin :
Nous avons fait un énorme casting, à travers l’Europe où nous avons vu 350 jeunes danseuses, puis à Moscou où nous en avons casté 300 et enfin à St Petersbourg où dans les cent que nous avons vues, il y avait Anastasia. Tout à fait en fin de parcours !
Valérie : Nous avons très vite flashé sur elle et aux essais devant la caméra, nous l’avons trouvée magnifique, énigmatique car nous cherchions une belle danseuse qui ait un peu de mystère. Elle a appris le Français en huit mois.
Et l’idée de Juliette Binoche ?
Angelin :
Elle est incroyable ! Elle a une belle histoire avec la danse qu’elle adore et elle a d’ailleurs créé un spectacle mêlant théâtre et danse. Nous sommes allés vers elle et elle a aussitôt été emballée pour participer au film, même si elle n’a pas le rôle principal.
Valérie : Elle a d’ailleurs été très exigeante sur le training. Elle a donné un travail très rigoureux. Elle travaille la danse tous les jours.
Je suppose que les danseurs sont tous de ta compagnie, Angelin ?
Non, il y en a une partie. L’autre partie est russe. Par contre, les deux amis de Polina sont Français : le second, Jérémie Belingard, qu’elle rencontre à Paris, est danseur étoile à l’Opéra de Paris où j’ai travaillé avec lui. Il est naturel, généreux et il a aussitôt dit oui. Le premier, avec qui Polina part à Aix, Niels Schneider, est comédien. Je l’avais vu dans « Les amours imaginaires » de Xavier Dolan. Je lui ai proposé le rôle car il était doué pour la danse. Et pour bien s’y préparer, je l’ai engagé pour jouer dans le spectacle que j’ai créé à Avignon en 2015, dans la cour d’honneur où il jouait et dansait. Il a une grande capacité en danse et dégage beaucoup de sensualité.

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Les comédiens sont-ils Russes ?
Valérie : Il y a la mère, Kseniya Kutepova qui est une grande comédienne russe. Le père est Miglen Mirtchev , lui, est d’origine bulgare mais vit en France. Aleksei Guskov est un comédien et producteur russe.
J’ai été étonné que les mots employés pour les pas ou les attitudes soit dits en Français !
Angelin :
Mais oui et ça date de Louis XIV ! Passionné de danse dès son plus jeune âge, il dansera nombre de ballet et surtout il créera l’Académie Royale de Danse qui donnera leurs noms à tous ces pas. Et cela s’est propagé dans le monde entier. Et que tu ailles en Russie, au Brésil, en Amérique ou ailleurs, tous ces mots son employés en Français, avec quelquefoisdes accents assez drôles !
Est-ce que Bastien Vivès a vu le film ?
Oui et au départ, il était très angoissé, il avait très peur, comme tous les auteurs de romans que l’on adapte au cinéma. Mais il a été soulagé et heureux même si, par la force des choses, nous avons un peu modifié sa BD. Mais il nous a dit qu’on se l’était bien appropriée et que l’essence de l’histoire avait été respectée.
Qu’est devenue Anastasia ?
Elle a aujourd’hui 20 ans et a intégré la compagnie Marishka de St Peterbourg. Elle a très envie de devenir chorégraphe.
Le film sortira-t-il en Russie ?
Oui et nous irons le présenter, pas seulement en Russie d’ailleurs puisqu’il va sortie en Corée, à Macao, à Buenos-Aires et a été présenté au festival de Venise ! »
Et ce ballet final, verra-t-il le jour à travers ta compagnie ?
Pourquoi pas ? D’autant que l’Oeuvre de Philippe Glas comporte trois mouvements et que dans le film on ne montre que le premier mouvement. Ce pourrait être une belle idée de ballet.

Propos recueillis par Jacques Brachet

GISELLE
La plus hantée des histoires d’amour
en direct au cinéma le 6 avril

La plus hantée des histoires d’amour arrive au cinéma près de chez vous le 6 avril prochain avec la projection en direct du stupéfiant ballet, Giselle. Cette production aérienne est l’une des plus grandes histoires d’amour du ballet, mélangeant le fantastique et la force de l’amour pour dépasser la mort.
Le rôle-titre est considéré comme celui d’Hamlet pour les ballerines. Giselle passe d’une innocente paysanne, piégée par une histoire d’amour qu’elle entretient avec le fourbe Comte Albrecht, à un esprit de pardon qui sauvera son amant de la mort, piégé entre les mains du fantomatique et vengeur Wilis. Giselle sera interprétée par la soliste du Ballet Royal Marianela Nuñez en duo avec le soliste Vadim Muntagirov dans le rôle du Comte Albrecht.
Le ballet met en contraste deux mondes, l’acte I exige de la ballerine qu’elle paraisse naïve et ingénue, avec des danses pleines de vie et un enthousiasme débordant. Dans l’acte II, elle se transforme en air et en lumière et apparaît tel un spectre éclairé par la sublime lumière de la lune.
Combinant histoire mémorable et d’exquises chorégraphies, Giselle est parfait pour découvrir le Ballet Classique.
Le ROYAL OPERA HOUSE
Le Royal Opera House reste précurseur sur la diffusion au cinéma d’opéra, de ballets, de musique et de danse au cinéma mais aussi sur d’autres plateformes. Ceci inclus les téléchargements digitaux, les DVD, les Blu-ray et les CD –tous distribués par Opus Arte et Digital Theatre – mais aussi le streaming sur internet. Cette relation avec Digital Theatre permet à ROH de bénéficier de ses plateformes ainsi que de ses applications pour iPhone, iPad et aux télévisions intelligentes de Samsung. Chaque année la saison Live du Royal Opera House continue de grandir, avec lors de cette saison 2015/16 la diffusion de 12 productions à travers le monde ; six opéras et six ballets avec cinq premières mondiales sur plus de 450 sites en Angleterre et plus de 1 000 sites dans le monde.
ARTS ALLIANCE
La saison Live au cinéma du Royal Opera House est présentée dans les cinémas du monde entier par Arts Alliance. Arts Alliance est le plus grand producteur, financier, distributeur et annonceur d’événement au cinéma dans le monde entier. Avec plus de 70 événements projetés sur les écrans de cinémas, Arts Alliance développe, distribue et annonce des spectacles à portés internationales sur plus de 4000 écrans dans plus de 60 territoires, proposant aux fans/amateurs les contenus qui les passionnent.
Sur un marché qui évolue rapidement, Arts Alliance présente des contenus excitants et multidimensionnels à travers plusieurs genres : en direct des opéras et des ballets du Royal Opera House, des expositions dynamiques avec Exhibition On Screen, des performances théâtrales avec Globe On Screen et les meilleurs événements rock et pop dont Arcade and Fire : The Reflektor Tapes et les One Direction : Where We Are – Le Concert du film.

OPÉRA DE TOULON – La Belle au Bois Dormant

MARDI 5 & MERCREDI 6 JANVIER 2016, 20H30

La Belle au Bois dormant2

Direction artistique : Elena Bespalova
Chorégraphie d’après Marius Petipa
La Princesse Aurore : Irina Khandageska, Larisa Lushina
Le Prince Désiré : Denis Karakashev, Anatoly Khandagevsky
Ballet Impérial de Moscou
(Russian Classical Ballet)

A

Le Ballet Impérial de Moscou
Le Russian Classical Ballet dirigé par Evgeniya Bespalova et fondé à Moscou en 2005 est une entreprise composée de danseurs tous diplômés des plus grandes écoles chorégraphiques de Russie : Moscou, Saint-Pétersbourg, Novossibirsk et Perm.
Les principaux artistes ont auparavant dansé dans les plus prestigieux théâtres (Mariinsky Theatre Kirov, Kremlin Ballet Théâtre, Conservatoire d’état Rimsky-Korsakov de SaintPétersbourg, Novossibirsk Opéra and Ballet Théâtre et Perm Opéra and Ballet Theatre) qui allient l’expérience et la maîtrise des danseurs internationaux.
Le Russian Classical Ballet présente donc des artistes lauréats des grands concours internationaux : Evgeniya Bespalova, Tatiana Tkachenko, Margarita Demjanova, Denis Karakashev, Zigmars Kirilko, Yuri Kalinin et Denis Aliev.
Son répertoire est riche et diversifié. On y trouve de grands chefs d’oeuvres du ballet classique tels que Gisèle, Don Quichotte, Suite de Carmen, Roméo et Juliette, Le Lac des Cygnes, Casse-Noisette et La Belle au Bois dormant, chorégraphiés par des noms prestigieux comme Marius Petipa, Vassili Vainonen, Alexander Gorsky, Lev Ivanov, Jean Coralli et Jules Perrot…
Cette compagnie se produit dans le monde entier.

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