Archives de catégorie : Télévison

France 2 – 7 novembre à 21h10
Diane de Poitiers avec Isabelle ADJANI

DIANE DE POITIERS

Dans l’épopée royale des Valois-Angoulême, en pleine Renaissance, une femme chevauche en tête dans la course aux honneurs : elle s’appelle Diane de Poitiers, chasseresse émérite dont la beauté inaltérable alimente rumeurs et légendes de son vivant… et bien après sa mort.
Malgré son ascendant sans partage sur Henri, le fils cadet de François Ier, sa position à la cour reste fragile face à la puissante Anne de Pisseleu, la favorite du Roi, qui lui voue une haine féroce.
Le mariage d’Henri avec Catherine de Médicis ne va-t-il pas compromettre définitivement les rêves de Diane qui n’hésite pas à se comparer à la déesse Artémis ? Le grand Nostradamus lui-même peut-il prédire l’avenir de Diane ? Une simple courtisane, aussi cultivée et politique soit-elle, peut-elle échapper aux soupçons de l’inquisition qui traque sans relâche protestants et sorcières
« Presque reine… Plus que reine » Diane de Poitiers est une flambeuse redoutable, une icône de la mode et des puissants, une femme libre.
Avec : Isabelle Adjani (Diane de Poitiers), Hugo Becker (Henri II), Samuel Labarthe (François 1er), Virginie Ledoyen (Anne de Pisseleu), Gaia Girace (Catherine de Medicis), Jeanne Balibar (Marguerite de Navarre), Joeystarr (Comte de Kervannes), Olivier Bonnaud (Gabriel de Montgommery), Jacques Spiesser (Philibert de L’Orme), Olivier Gourmet (Charles Quint), Jean-François Balmer (Inquisiteur Mathieu Ory), Gérard Depardieu (Nostradamus), Julie Depardieu (la paysanne), Michel Fau (Gabriel Antoine Le Camus), Guillaume Gallienne de la Comédie-Française (Ambroise Paré), Sofya Ernst (Eleonore de Hasbourg), Eva Carmen Jarriau (Pernette) .
2 x 105 min – Episode 1 : La presque reine – Episode 2 : La plus que reine
Réalisation : Josée Dayan – Collaboration artistique : Isabelle Adjani
Scénario : Didier Decoin – Musique originale : Bruno Coulais – Produit par : Josée Dayan

DIANE DE POITIERS DIANE DE POITIERS
Isabelle Adjani – Hugo Becker – Virginie Ledoyen – Samuel Labarthe

« J’ai voulu faire ce film sur Diane de Poitiers car la Renaissance est la période Historique la plus flamboyante, la sortie de l’obscurantisme du moyen âge; et raconter l’histoire de cette femme Moderne mystérieuse,  Belle, passionnante, à qui l’histoire prête tant.
Diane de Poitiers est une légende,  elle intrigue et fascine depuis toujours, elle est troublante. C’est un personnage phare de son époque, il fallait une actrice mythique pour l’incarner, subjuguante.
Chaque film qui m’a exigé, est  né du désir de filmer une actrice ou un acteur inspirant. Isabelle Adjani, d’Adele H, à Camille Claudel, à la Reine Margot, était pour moi une évidence.  J’ai  réalisé cette fiction  avec ferveur, implication, passion, comme un premier film, et tous les matins c’était un bonheur inouï d’aller tourner, et d’être à chaque moment étonnée.
J’ai offert à Isabelle Adjani un écrin magnifique dans lequel elle est entourée d’acteurs et d’actrices exceptionnels, de Didier Decoin au scénario et de Bruno Coulais  à la musique.
Josée Dayan

DIANE DE POITIERS DIANE DE POITIERS

Rencontre avec Isabelle Adjani
Dans « 
Diane de Poitiers », vous renouez avec les grandes figures historiques qui ont participé à votre gloire : « Camille Claudel », « Adèle H » ou encore « La Reine Margot ». Tous ces films ont le nom du personnage que vous incarnez. Cela signifie-t-il quelque chose pour vous ? 
D’abord, que j’ai un blason à honorer en considération des visages royaux. J’ai l’impression que mon destin intime est relié à celui des figures historiques. Il y a celles qui viennent d’un autre temps, mais qui nous parlent du temps présent. Pour les figures pas moins royales, même si elles ne sont pas aristocrates, je ressens une responsabilité sororale à leur égard. C’est la beauté de l’aventure réelle et fictionnelle.
 Diane est une femme libre, maîtresse de son destin. Au regard des derniers mouvements de libération, elle était comme en avance sur son temps… 
Elle bouscule les genres et les rôles qui sont assignés aux femmes
, se signale comme l’égale des hommes, elle inscrit le féminin dans le masculin et le masculin dans le féminin. Elle est tout entière dans la transgression, qui est nécessaire pour faire bouger les lignes et les sociétés. Si le féminisme consiste à faire avancer la condition des femmes dans le sens de l’égalité avec les hommes en s’opposant aux violences issues de la domination masculine et du patriarcat, alors oui, elle fut une féministe comme le fut Marguerite de Navarre, la femme d’Henri II.

DIANE DE POITIERS DIANE DE POITIERS DIANE DE POITIERS
DIANE DE POITIERS DIANE DE POITIERS

Dans une interview donnée au magazine » Trois couleur », vous dites que Josée Dayan vous a laissée collaborer artistiquement à toutes les étapes. Comment avez-vous travaillé ?
Lorsqu’elle m’a annoncé qu’elle allait réaliser le premier film « bicéphale » de sa vie, elle a ajouté qu’elle voulait m’offrir ce film. Elle souhaitait que j’occupe un rôle actif dans cette « entreprise classique ». Alors, j’ai été à ses côtés avant, pendant et après le tournage. À chaque étape, j’ai adopté une position attentive, et non attentiste, dans l’écriture, le choix des costumes… Elle m’a souvent demandé mon avis, a toujours reçu mes idées avec intérêt, jusqu’au bout. Cela a permis d’harmoniser le film avec une double vision. J’ai vécu cette aventure comme une formation à la réalisation, c’était passionnant. Réaliser un film est un désir qui existe en moi depuis longtemps, pour lequel j’ai besoin d’une autorisation. Je vais bien finir par me la donner, cette autorisation, il serait temps !
Comment interpréter un personnage dont les sources sont rares et lacunaires ?  Sur quoi vous êtes-vous appuyée pour le faire vivre à l’écran ?
D’abord sur la composition narrative de Didier Decoin, scénariste
du film et académicien. Puis sur la recherche historique de Franck Joucla Castillo, qui a été très présent pour la mise au monde de Diane de Poitiers. Dans cette fiction, nous n’avons commis aucun faux pas du point de vue de la réalité historique. Toutefois, il y a de telles zones grises que l’on y a apporté des couleurs, j’espère à la fois pastel et éclatantes, à l’image de la personnalité de Diane de Poitiers, que l’on a légèrement imaginée.
À la cour, Diane de Poitiers est la reine des favorites. Être une favorite se résume surtout à des jeux de pouvoir. Jeu de pouvoir, jeu d’actrice…faites-vous un lien entre les deux ? 
Une actrice, si elle n’a pas un pouvoir de séduction, ne va pas pouvoir convaincre qui que ce soit. Il faut donner au public l’envie de venir au rendez-vous, à travers le film. Aussi, le pouvoir est relatif, il n’est ni fixe ni inchangeable. Je crois que le pouvoir, c’est ne s’appartenir qu’à soi-même, sans conflit. C’est une maîtrise, dans une existence qui est mise à mal par le monde dans lequel on vit.
Vous avez tenu un journal de bord pendant le tournage sur Instagram. Est-ce une habitude que vous aviez, même avant l’arrivée de ce réseau social ? 
Non, je ne suis pas très collectionneuse de souvenirs pendant les tournages. Bien souvent, les metteurs en scène ne le souhaitent pas. Pour ce tournage, Josée m’a dit : « Tu as carte blanche, amuse-toi ! ». Alors, on s’est amusés !

DIANE DE POITIERS

Propos recueillis par Margaux Karp

 

Événement France 2
La Jeune fille et la nuit dès le lundi 17 octobre à 21.10

LA JEUNE FILLE ET LA NUIT

Depuis plus de 10 ans, Guillaume Musso est l’écrivain le plus lu en France. Son roman « La Jeune fille et la nuit » a été vendu à plus de 2 millions d’exemplaires dans la monde et traduit dans 36 langues. Il s’agit de la première adaptation télévisuelle d’une de ses œuvres.

LA JEUNE FILLE ET LA NUIT S01 LA JEUNE FILLE ET LA NUIT S01

Côte d’Azur, hiver 1997.
Un campus prestigieux figé sous la neige. Une jeune fille emportée par la nuit. Trois amis liés par un secret magique.
Printemps 2022.
Autrefois inséparables, Fanny, Thomas et Maxime ne se sont plus jamais parlé depuis la disparition de Vinca cette nuit d’hiver 1997.
Lorsque, 25 ans plus tard, Thomas décide de rompre ce silence en se rendant à une réunion d’anciens élèves du lycée Saint-Exupéry, il va, sans le savoir, mettre en péril la vie de tous ceux qui l’entourent, à commencer par celle de Maxime.
Car cette nuit de décembre 1996, Thomas et Maxime ont commis un meurtre et emmuré le cadavre dans le gymnase du lycée qui va être détruit dans les prochains jours.
Comment les deux amis parviendront-ils à affronter la situation ?
Tout semble être lié à la disparition de Vinca. Disparition à laquelle Thomas ne veut toujours pas se résoudre.

LA JEUNE FILLE ET LA NUIT S01 LA JEUNE FILLE ET LA NUIT S01

Avec
Ioan Gruffudd (Thomas), Ivanna Sakhno (Vinca/Pauline), Grégory Fitoussi (Maxime), Dervla Kirwan (Annabelle), Vahina Giocante (Fanny), Rupert Graves (Richard), Salóme Gunnarrsdóttir (Madame Deville), Shemss Audat (Manon), Matthias Van Khache (Stéphane Pianelli)
Durée : 6 x 52 min
Adaptation du roman de Guillaume Musso « La Jeune fille et la nuit », publié par Calmann Lévy
Auteurs : Marston Bloom, Guillaume Musso, Sydney Gallonde
Réalisation : Bill Eagles

6

Rencontre
Guillaume Musso, Dites-nous de quoi ça parle, La Jeune Fille et la Nuit ?
Trois amis de lycée se retrouvent 25 ans plus tard lors d’une réunion d’anciens élèves. À cette occasion, ils apprennent que l’ancien gymnase de leur lycée va être détruit afin de construire un nouveau bâtiment à la place. Le problème, c’est que 25 ans plus tôt, ils ont emmuré un cadavre dans le mur du gymnase. Ils ont 72 heures pour trouver une solution.
Quel effet ça fait de voir son roman porté à l’écran ?
C’est un immense plaisir, parce que la série respecte l’esprit du roman. Elle en respecte la complexité et le suspense. J’essaie toujours d’écrire mon roman à deux niveaux de lecture : un premier niveau qui est le plaisir de tourner les pages, et un niveau qui est de traiter de thématiques un peu plus complexes. La série est raccord sur ça. On a cette envie d’avancer dans l’histoire, de passer d’un épisode à l’autre. On a des personnages à notre image, qui ont leurs qualités, leurs défauts, leurs lumières, leur noirceur. Donc série réussie, et grand plaisir de visionnage.
Quel était votre rôle dans le processus créatif ? 
J’ai fait un peu de tout, je n’ai pas écrit directement mais j’ai beaucoup participé à la lecture des textes, donné mon avis sur le choix des comédiens, sur le lieu, sur le ton, sur les images…
Nous avons travaillé pendant deux ans avec le producteur et la chaîne, avec cette idée de ping pong créatif. C’était très agréable et enrichissant, surtout que les conditions étaient compliquées à cause du covid. Très heureux qu’on soit arrivés au bout.
La série se déroule sur la Côte d’Azur, là où vous avez grandi…
Vous revenez dans votre région… 
C’était une des conditions, au début, quand on m’a demandé d’adapter ce roman. Je voulais qu’on tourne sur les lieux où j’avais imaginé l’histoire. C’est là où habitent mes parents, où j’ai vécu mon enfance et où je continue à me rendre, donc il y avait de l’émotion à voir le tournage et les comédiens dans les vrais lieux où se passe le roman.
Est-ce que vos lecteurs vont être surpris devant la série ? 
Ils vont être surpris, parce que le récit n’est pas linéaire, ce n’est pas exactement la même histoire. Elle est enrichie. Je pense qu’il faut regarder l’adaptation d’un livre qu’on a aimé avec un esprit ouvert. Se dire que ce n’est pas une simple mise en image, c’est une sorte de relecture. Ici, je la trouve pertinente par rapport à l’œuvre originale. Et même pour ceux qui viennent de lire le roman, il y a quantité de surprises et de bonnes raisons de voir la série.

Du nouveau sur France 3

MEURTRES À NANCY

MEURTRES A NANCY avec Cristiana Reali et Fabrice Deville
Samedi 15 octobre à 21.10 (90’)

La collection à succès nous emmène à Nancy pour une nouvelle enquête portée par Cristiana Reali, Fabrice Deville et Nelly Lawson .
Nancy, la capitale française de l’Art Nouveau. Une ville où il fait bon longer les façades bourgeoises du centre, flâner sur les bords de la Meurthe, au Musée des Beaux-arts ou sur la célèbre Place Stanislas… Sauf quand le cadavre d’une femme est retrouvé, lors d’une vente
aux enchères d’Art Nouveau, avec l’inscription « Guenoche », synonyme de sorcière en vieux français.

MEURTRES À NANCY MEURTRES À NANCY MEURTRES À NANCY
Fabrice Deville – Cristiana Reali – Nelly Lawson

La capitaine de police Laurence Weber et le Lieutenant Chloé Guérin…la nouvelle compagne de son fils, mènent alors l’enquête.
Avec : Cristiana Reali (Laurence Weber), Fabrice Deville (Stéphane Bernier), Nelly Lawson (Chloé Guérin), Sophie-Marie Larrouy (Émilie Croze), Constance Dollé (Béatrice Challe), Julien Crampon (Antoine Weber), Selma Kouchy (Olivia Salem) Auteurs Killian Arthur & Nicolas Jones-Gorlin
Réalisation Sylvie Ayme

BELLEFOND

BELLEFOND (90′) avec Stéphane Bern et Alexandra Vandernoot
Mardi 18 octobre à 21.10 (90’)

Antoine Bellefond, procureur, n’épargne pas les criminels qui croisent sa route. Jusqu’à ce que l’un d’eux, innocent, se suicide en plein tribunal. Choqué, Bellefond décide de mettre sa carrière en pause… Mais sa nièce, qu’il n’a pas vue depuis des années, l’appelle à l’aide : son père, le beau-frère d’Antoine, a été arrêté pour meurtre et refuse de se défendre alors qu’elle est convaincue de son innocence. Bellefond, aussi professeur en droit pénal, retourne dans son village natal, accompagné de trois de ses meilleurs étudiants pour élucider ce mystère, renouer avec son passé et se réconcilier avec sa famille.

BELLEFOND BELLEFOND BELLEFOND
Stéphane Bern et Anne Caillon

Avec : Stéphane Bern (Antoine Bellefond), Alexandra Vandernoot (Constance Ajard), Anne Caillon (Audrey Passereau), Arnaud Binard (Christophe Ajard), Mélanie Robert (Noémie Ajard), Jean-Marie Winling (Jacques Bellefond), Wendy Nieto (Camille), Julia Oberlinkels (Farima), Oscar Berthe (Kevin)
Réalisé par Emilie Barbault & Sarah Barbault
Scénario Anne-Charlotte Kassab, Cécile Guillaume, Morgan Spillemaecker, Jérôme Aubry

France 2 – inédit – Fiction « Tout le monde ment »

diffusion le mercredi 31 août à 21.10  – 90′

TOUT LE MONDE MENT
Vincent Elbaz

Vincent Verner. Un flic qui n’est plus flic, viré par sa hiérarchie pour son obsession de la vérité. Un caractériel incapable de mentir.
Alice Mojodi, une procureure d’à peine 30 ans « issue de la diversité ». Avec Malory et de Grève, une pirate informatique et un fils de famille en rupture de ban, elle crée le groupe des Affaires sensibles. Autrement dit le groupe des affaires de m… !
Mais il leur faut un dernier atout, ce sera Verner, repêché dans une librairie spécialisée dans le polar. En effet, ce franc-tireur libéré des lourdeurs du Code pénal, va déployer toutes les techniques d’enquêtes qu’il connaît mieux que personne.
Leur cible : les personnalités puissantes, du milieu des affaires, du star system et du monde politique, habituellement intouchables.
Leur règle : comme celles et ceux sur qui ils enquêtent, n’en avoir aucune…

Avec
Vincent Elbaz (Vincent Verner), Nicolas Marié (Charles Favan), Mariama Gueye (Alice Mojodi), Joséphine de Meaux (Malory), Thomas Silberstein (Julien de Grève), Anne Girouard (Isabelle), Jacky Berroyer (Maximilien)…Écrit par Olivier Norek
Un film réalisé par Hélène Angel

TOUT LE MONDE MENT TOUT LE MONDE MENT TOUT LE MONDE MENT
TOUT LE MONDE MENT TOUT LE MONDE MENT
Nicolas Marié – Joséphine de Meaux – Jacky Berroyer – Anne Girouard – Thomas Silberstein

Vincent Elbaz dans le rôle de Vincent Verner. Ancien flic viré pour être allé au bout de la vérité d’une enquête, il est l’atout principal du groupe des Affaires sensibles. Il ira jusqu’au bout pour coincer Charles Favan.
Nicolas Marié dans le rôle de Charles Favan. Grand patron dans l’industrie de l’automobile, il est impliqué au premier plan dans la première affaire de notre groupe des Affaires sensibles.
Mariama Gueye dans le rôle d’Alice Mojodi Jeune procureure nommée à la tête des Affaires sensibles, elle recrute Vincent Verner pour en faire son principal atout
Joséphine de Meaux dans le rôle de Malory. Flic spécialisée dans le piratage informatique, elle est la hackeuse du groupe des Affaires sensibles.
Thomas Silberstein dans le rôle de Julien de Grève. Il a renoncé à l’ENA pour devenir flic. Issu de la haute bourgeoisie, il en connaît les codes et les manières.
Anne Girouard dans le rôle d’Isabelle. En emménageant avec son fils Tom sur le même palier que Verner, elle vient perturber son quotidien bien huilé.
Jacky Berroyer dans le rôle de Maximilien. C’est dans sa libraire spécialisée dans le polar que Vincent Verner travaille, reclus depuis sa mise à pied. Devenus amis inséparables, Maximilien est pourtant un ancien braqueur de banque que Verner avait mis vingt ans plus tôt sous les verrous.

TOUT LE MONDE MENT
Marianne Gueye – Vincent Elbaz – Jacky Berroyer


France 2 – inédit – Série « Et la montagne fleurira »

La nouvelle saga historique adaptée du livre « Le mas des Tilleuls » de Françoise Bourdon
diffusion à partir du lundi 29 août à 21.10

1b

1837, en Provence. Fils d’un riche propriétaire terrien de la région de Buis-les-Baronnies, Jean-Baptiste perd sa mère dans un accident tragique. Son père, un homme bourru, jaloux de son fils et de la relation qu’il avait avec sa mère, remplace celle-ci par une fille de joie rencontrée quelques mois plus tôt. Peu de temps après, Jean-Baptiste est injustement accusé par sa « belle-mère » d’avoir voulu abuser d’elle. Ulcéré, son père le bannit pour toujours du mas de son enfance.
Jean-Baptiste n’a d’autre choix que de partir vivre chez la sœur de sa mère, Blanche, à Saint-Pancrace. Il devient colporteur-droguiste et sillonne la France pour vendre des plantes médicinales et aromatiques cueillies sur la montagne de Lure. Quand il rencontre Lila, fille de sourciers et de guérisseurs qu’il aime éperdument et qui lui donne un fils, il croit avoir vaincu l’adversité. Lila, fille de la montagne, apprend à vivre avec Blanche et tisse des liens forts avec sa nouvelle famille. Mais le bonheur de Jean-Baptiste s’évanouit dans les tumultes d’une Provence en révolte contre le coup d’État de Louis-Napoléon Bonaparte. Déshérité, maudit par son père, Jean-Baptiste comprend pourtant qu’il ne trouvera la paix qu’à une condition : reconquérir ses droits sur le mas qui l’a vu naître…
Guillaume Arnault (Jean-Baptiste), Claire Duburcq (Lila), Philippe Torreton (Sosthène), Constance Dollé (Blanche), Ophélia Kolb (Zélie), Julien Boisselier (Hector), Chloé Astor (Agathe Marie), Anne Brochet (Adélaïde), Catherine Allégret (Léonie), Rio Vega (Gaspard), Pauline Briand (Alexandrine), Liah O’Prey (Estelle), David Kammenos (Ailhaud), Damien Jouillerot (Gigoulet)
Avec la participation de Michel Jonasz (maire de Buis)
et avec Hélène de Fougerolles (Séraphine)

ET LA MONTAGNE FLEURIRA ET LA MONTAGNE FLEURIRA ET LA MONTAGNE FLEURIRA
ET LA MONTAGNE FLEURIRA ET LA MONTAGNE FLEURIRA ET LA MONTAGNE FLEURIRA
Julien Boisselier – Philippe Torreton – Guillaume Arnault
Hélène de Fougerolles – David Kammenos – Ophélia Kolb

S’emparer de notre patrimoine littéraire et fédérer les téléspectateurs autour d’une mini-série historique font partie des plus belles missions du service public.
Dans cette perspective, adapter Le mas des Tilleuls, de Françoise Bourdon, nous permet de partager une belle œuvre patrimoniale qui nous plonge dans le quotidien des cultivateurs en Drôme provençale au milieu du XIXe siècle. C’est à la fois pittoresque et très réaliste, ancré dans ce terroir, ses coutumes, sa langue.
L’objectif était de développer l’intrigue et la trajectoire de notre héros, Jean-Baptiste, dans la modernité, grâce à une saga et une fable morale dont les thématiques sur les violences familiales et l’engagement politique résonnent avec notre époque contemporaine.
C’est au fond l’histoire d’un jeune maltraité, chassé de chez lui par son père et sa belle-mère, qui se retrouve totalement démuni. Cette dimension résonne universellement, tout comme ces portraits féminins dans la lutte pour leurs droits donnent une très belle dimension féministe à cette série historique.
Grâce à des producteurs investis et généreux, une auteure-réalisatrice sensible et talentueuse, une interprétation magistrale, Le mas des Tilleuls est devenu Et la montagne fleurira…, que nous sommes heureuses de partager prochainement avec le public.
Anne Holmes et Anne Didier, direction de la fiction française (France Télévisions) 

ET LA MONTAGNE FLEURIRA ET LA MONTAGNE FLEURIRA
Guillaume Arnault & Catherine Allégret

Quand j’ai vu la série « Downton Abbey », que j’ai adorée, je me suis dit qu’on avait tout ce qu’il fallait en France pour faire une série d’époque d’aussi belle qualité, mais qui défende nos valeurs républicaines.
C’est à ce moment-là que j’ai découvert le roman de Françoise Bourdon, Le mas des Tilleuls. Il se déroule en Provence, dans un village que j’aime depuis que je suis toute petite.
Elle y décrit la révolte des Montagnards provençaux contre le Second Empire, qui a chassé la IIe République. Le personnage d’Ailhaud de Volx, qui mène les combattants, a réellement existé. Cette lutte essentiellement provinciale faisait terriblement écho à la crise des gilets jaunes. C’était touchant de découvrir ces premières élections au suffrage universel masculin, ce combat pour voter, alors qu’aujourd’hui on se désole des taux d’abstention lors des élections.
J’étais aussi portée par le souffle de cette saga familiale, et le parcours initiatique du jeune Jean-Baptiste, qui traverse des paysages que j’identifiais immédiatement, et que j’avais très envie de filmer. Ce sont des lieux sur lesquels plane l’ombre de Giono, et j’y ai naturellement introduit l’épisode du choléra qui évoque Le hussard sur le toit, mais qui a surtout réellement eu lieu à l’époque. L’épidémie de covid ne s’est déclarée qu’après ce choix et, là encore, le parallèle entre cette époque et la nôtre s’est imposé.
Françoise Bourdon sait particulièrement décrire les activités traditionnelles de la région, les costumes de l’époque… J’avais envie de montrer la distillerie de la lavande telle qu’elle avait lieu alors, le travail de l’ocre, les processions et la vie dans ces fermes à l’architecture si typique.
J’ai eu beaucoup de plaisir à me documenter sur tout cela, et je souhaitais le présenter au spectateur dans une série à la fois belle et facile à regarder, avec des personnages attachants, dont les aventures s’inscrivent dans la grande Histoire.
Éléonore Faucher, scénariste et réalisatrice 

Ophélia KOLB (Zélie) Constance DOLLÉ (Blanche) Guillaume ARNAULT (Jean-Baptiste)

 

 



France 3 – inédit – Série  » HORS SAISON « –

HORS SAISON S01

Nouvelle série de 6 épisodes de 6×60′
Diffusion à partir du jeudi 1er septembre à 21h10, avec Marina Hands & Sofiane Zermani
Jusqu’où iriez-vous pour sauver ce que vous avez de plus cher ?
C’est la fin de saison, les vacanciers partent, la neige fond… et dévoile le cadavre d’une femme assassinée dans une mise en scène intrigante et macabre. La capitaine suisse Sterenn Peiry est chargée de l’affaire, épaulée par l’enquêteur français Lyes Bouaouni qui lui révèle qu’un corps a été retrouvé dans un état similaire de l’autre côté de la frontière. Alors que le mystère s’épaissit, l’enquêtrice découvre que son fils a accidentellement tué sa copine en voiture. Sa vie bascule : jusqu’où ira-t-elle pour protéger son fils ?

HORS SAISON S01 HORS SAISON S01

Avec Marina Hands « de la Comédie Française » (Sterenn Peiry), Sofiane Zermani (Lyes Bouaouini), Anna Pieri Zürcher (Félicie Glassey), Cyril Metzger (Jérémy Peiry), Nicolas Wanczycki (Yann Peiry), Christian Gregori (Andréas Dreiner), Isabelle Caillat (Cyrielle Bouaouni), Viviana Aliberti (Gaby Tanner), Cédric Djedje (Lucas Barbieri), Nastassja Tanner (Melinda Estrefi)…
Série créée par Sarah Farkas, Marine Flores-Ruimi, Claire Kanny
Scénario Sarah Farkas, Marine Flores-Ruimi, Claire Kanny, Ami Cohen, Storm Sigal-Battesti, Malou Briand, Raphaël Meyer, Raphaël Chevènement
Réalisation Pierre Monnard

HORS SAISON S01

Rencontre avec Marina Hands et Sofiane Zermani
Il a fallu le talent du réalisateur Pierre Monnard pour que ces deux-là se rencontrent car au départ rien ne les rapproche : Elle vient de la Comédie Française, il vient… du rap !
Et pourtant leur duo fonctionne !

HORS SAISON S01

« Marina, Sofiane, décrivez-nous votre personnage
Marina : Sterenn est une flic qui s’est arrêtée de travailler trois ans à la suite d’un drame personnel. Elle reprend donc ses fonctions. Son métier est de gérer la loi mais elle va quelque peu la bousculer. Elle va se trouver du côté obscur.
Sofiane : Je suis Lyes, inspecteur à la police judiciaire de Lyon , dépêché en Suisse pour seconder Sterenn en poste à Chambéry, sur l’énorme enquête d’un tueur en série qui sévit entre les deux pays. On se rejoint donc sur cette enquête.
Vous collaborez avec Lyes Bouaouini (Sofiane Zermani). Comment ça se passe entre eux ?
Marina : Sofiane est un garçon hyper intelligent. Il a l’intelligence du terrain, des gens qu’il a rencontrés, des problèmes qu’il a traversé. Il a une énergie brute. C’est un personnage magnifique. Lyes m’a beaucoup aidée car mon personnage est composé de beaucoup de mensonges, de mystère, de dissimulations. Lui est beaucoup plus spontané. Ces deux personnages sont très différents et ça marchait bien avec l’histoire.
Sofiane : Au départ cela semble un duo improbable Il a un côté cavalier  mais a un rapport très tendre avec sa maman. Il semble qu’il ait également ce rapport avec les femmes, ce qui va les rapprocher car il est aussi très protecteur

HORS SAISON S01

Le lieu est particulier…
Marina : Oui puisque l’histoire se passe en montagne, hors saison et qu’il n’y avait absolument personne autour de nous. Nous étions dans un décor tellurique puissant et nous avions un sentiment très fort en voyant ces montagnes qui survivent quoiqu’il arrive. La réflexion devient très brute , très brutale et je vous avoue que ça n’était pas facile tous les jours. Le drame que nous traversions, nous le vivions, il était très éprouvant. Il fallait qu’il le soit.
Mais je vous avoue que ces montagnes, je ne les ai pas aimées tous les jours !
Sofiane : C’était la première fois que je découvrais la Suisse avec en plus une équipe suisse. C’est elle d’ailleurs qui m’a appris à la voir, à connaître sa cuisine, ses paysages. C’est ainsi que je j’ai pu l’apprécier, qu’il pleuve ou qu’il neige et que j’ai aimé ses montagnes. Le charme de ce pays m’a complètement eu. »

 



Nikos ALIAGAS : « Je suis aux premières loges… »

1

Bon, tout d’abord, je ne parlerai que très peu de la soirée de TF1 puisque nous y avons été éjectés manu militari par une équipe de sécurité zélée qui est venue nous retirer nos badges presse et nous ont virés du lieu de la scène. Prétexte : une exclusivité d’une agence de presse. Donc ni interview, ni photos, alors que nous sommes chez nous, à Toulon, que TPM nous a donné ces badges pour travailler mais que TF1 en décidé autrement.
En fait, nous n’avons eu droit qu’à la conférence de presse en pleine chaleur, sans qu’on nous offre un verre. Et à la question de savoir pourquoi être alors invités à la conférence de presse et « évités » pour le spectacle, il nous a été répondu : « Pour faire la promo de TF1 et de votre ville ». Avec ça, nous étions bien servis !
Bref, dans laps de temps imparti à cette conférence, nous avons pu rencontrer Nikos Aliagas, très charmant et très coopératif… lui !
Ce journaliste-animateur est aujourd’hui la star de TF1, présentant les plus grandes émissions de variétés, de « Star Academy à « The voice » en passant par « 50’ inside ».
Le plus français des grecs, arrivé déjà super bronzé, nous disait sa joie d’être à Toulon

« Le bleu et le blanc me rappellent automatiquement les couleurs de mon pays. Je suis né au bord de la Méditerranée et j’ai toujours un plaisir extrême à m’y retrouver.
Et après cette longue pause difficile, quel plaisir de retrouver ces paysages et surtout de retrouver ce public qui nous a tant manqué ! Je suis toujours heureux de le retrouver car c’est par lui que j’existe et j’apprécie la chance de pouvoir vivre de ma passion.
J’ai démarré comme journaliste, je suis devenu animateur un peu par hasard car, pour payer mes études, j’ai trouvé un boulot dans une radio puis j’ai monté les échelons.
C’est Christine Bravo qui m’a mis le pied à l’étrier en me prenant dans son émission « Union libre »
Aujourd’hui ça fait 35 ans que je fais ce métier, dont 21 sur TF1.
Et tenir en direct une émission de trois heures, c’est un vrai challenge et un grand bonheur.

2 3

Avez-vous le stress ?
Pas vraiment mais certainement un peu d’appréhension car c’est du direct, tout peut arriver et dans le cas d’un problème il faut s’adapter le plus vite possible sans que le public s’en rende compte.
Mais au bout de 35 ans, je ne connais toujours pas la formule miracle, il faut être attentif, savoir très vite s’adapter et ne jamais lâcher le public car c’est lui qui donne le ton d’une émission.
Et il ne faut pas oublier que si l’on est devant lui, il y a aussi celui qui est derrière l’écran. Il faut donc pouvoir doser pour que chacun y trouve son compte. C’est donc à chaque fois une remise en question et c’est ce qui est passionnant car nous devons amuser le public tout en nous amusant aussi. C’est une histoire qu’on écrit ensemble. On est là pour le divertir… et lui donner l’illusion que c’est facile !
Il faut avoir beaucoup d’humilité et je me dis toujours que ce n’est pas « mon » public, mais « le » public. Rien n’est jamais acquis.
Vos relations avec les artistes ?
Ce sont bien sûr des relations privilégiées, beaucoup sont des amis, que j’ai vus grandir au fil des émissions comme « The voice » ou « Star Academy », et je suis heureux lorsque je vois que certains ont tenu la route, sont devenus de vraies stars. Retrouver Amir, Christophe Wilhem, Louane, Kenji, Jenifer et voir ce qu’ils sont devenus me touche beaucoup.
J’aime les artistes et je crois qu’ils me le rendent bien. J’ai créé des liens naturels avec eux et j’aime les voir évoluer, voir les nuances des choix de chacun.
Je suis aux premières loges et c’est ce que j’aime ».

Propos recueillis par Jacques Brachet
Photoscreations.fr

Julia DORVAL – Aliocha ITOVICH… Ça cause toujours !

1

Julia et Aliocha sont un couple de comédiens, à la ville comme à la scène.
Ils ont beaux et talentueux et notre rencontre au festival télé de la Rochelle, voici déjà quelques années, a été un véritable coup de foudre… On ne s’est plus quitté… Sauf durant le Covid !
Ce Covid qui a bousculé beaucoup de choses mais qui n’a pas empêché nos amis de mettre en chantier un beau projet qui se réalise aujourd’hui.
Projet dont on avait parlé à la Rochelle et qu’aujourd’hui vous pouvez voir sur la chaîne YouTube.
Comme les mousquetaires, elles sont quatre. Quatre blondes !
Il y a Nina la nympho (Julia), Roxane la psy (Eléa Clair), Guillemette la décalée (Diane Dassigny) et Iris  la desperate housewive (Perrine Gilbert). Toutes quatre amies dans la vie, échangent quotidiennement leurs idées, leurs problèmes, qui sont ceux des femmes d’aujourd’hui, parlent de la vie en général.
Chacune ayant des personnalités différentes… Assumant leur blondeur, ça donne des scènes drôles, quelquefois émouvantes mais toujours réelles, des échanges quotidiens sur des problèmes d’actualité et elles sont aussi agréables à regarder qu’à écouter. Ce n’est pas pour rien que la série s’intitule « Cause toujours » !
Avec le cinquième élément et seul homme, Aliocha, l’équipe s’est lancée à une période où le Covid a tout remis à plus tard mais ils se sont dit qu’il fallait y aller, qu’il fallait oser, même si les sponsors étaient tièdes en cette période où tout s’arrêtait ;

2

« Si on ne fait rien soi-même, on n’y arrivera jamais – me confie Julia – et on voulait prouver qu’avec de la volonté, on pouvait le faire. On en avait marre d’entendre dire que c’était difficile. Nous nous sommes donc lancés, écrivant des textes pour chacune de nous, abordés avec nos personnalités…
Et que fait donc le bonhomme dans tout ça ?
Aliocha rit : Je ne suis que le coproducteur, le réalisateur et le monteur ! C’est déjà pas mal, non ?
Étant à Lyon, au Théâtre de la Tête d’or durant deux mois et demi avec la pièce « Vive le marié », j’avais le temps de monter deux épisodes par semaine. J’ai de quoi faire, car 200 épisodes sont déjà écrits !
C’est un sacré boulot !
Julia : Oui, d’autant que le Covid a tout ralenti, il a fallu retrouver des sponsors et créer la chaîne sur YouTube qui est la première étape, le premier jalon pour pouvoir montrer notre travail  et accéder à une programmation TV. Nous serons certainement au festival de la Rochelle d’ailleurs !
Vous avez encore le temps de faire autre chose ?
Aliocha : La preuve, j’ai joué à Lyon ! J’ai arrêté mon rôle dans « Barthazar » puisque ma femme (Hélène de Fougerolles) est partie !
Julia : Moi je devais partir en tournée avec « Duo sur canapé » avec Bernard Menez mais la tournée a été décalée et je serai le 4 décembre au Théâtre Galli de Sanary. Mais avant, nous la joueraon du 5 août au 18 septembre à l’Alhambra à Paris… avec Aliocha ! Et je continue mes apparitions dans « Scènes de ménages » où je joue Ludivine, la sœur de Fabien. Cette collaboration avec cette série, m’a beaucoup servi et m’a fait m’approcher de tous les métiers qui tournent auteur du programme court. Je me suis servie de cette expérience pour notre série ».

4 3

Comme on le voit, le moral est au beau fixe pour ce superbe couple qui s’est rencontré voici neuf ans… à Lyon Justement ! Et l’on va pouvoir se retrouver très vite, si ce n’est à la Rochelle, ce sera en Ardèche d’où je suis et où ils vont en vacances, tout près de chez moi.
En attendant, courez découvrir cette série sur youTube qui traite au jour le jour des problèmes d’aujourd’hui, ceux des femmes en particulier mais aussi de chacun d’entre nous, de l’actualité avec beaucoup d’humour, des scènes quelquefois décalées ou déjantées mais derrière lesquelles elles abordent de vrais problèmes.
C’est irrésistible !
Courez les voir causer !

5

Jacques Brachet






France 2 – Fiction inédite « Simon Coleman »
avec Jean-Michel Tinivelli – Mercredi 15 juin

SIMON COLEMAN S01

Simon Coleman est un flic parisien, spécialiste des missions d’infiltration. S’il joue parfois sa vie à pile ou face, Simon ne se sépare jamais de son sourire, et ce quelle que soit la pression qu’il affronte. Ce qui le rend cool pour certains… et complètement inconscient pour d’autres. Pour mener à bien cette carrière en immersion, Simon a privilégié une vie sans attaches ; pas de relations durables, encore moins d’enfants.Jusqu’à ce matin-là, où il rallume son portable après une mission de six semaines sous une autre identité. Les messages s’enchaînent… quand il apprend que sa sœur est morte dans un accident avec son mari, laissant derrière eux leurs trois enfants orphelins. Une lettre du couple lui confie la garde des gamins. Simon n’hésite pas une seconde, il fonce rejoindre son neveu et ses deux nièces.

SIMON COLEMAN SIMON COLEMAN

Le voilà donc qui débarque à Aix-en-Provence, pour un changement de vie radical. Fini son cabriolet décapotable, il lui faut désormais piloter une familiale informe. Fini les enquêtes exceptionnelles, il intègre un commissariat de quartier. Fini le célibataire sans responsabilités, il doit endosser le rôle de parent pour ses trois neveux en deuil, alors qu’il sait à peine lancer une machine à laver.
Avec Jean-Michel Tinivelli (Simon Coleman), Raphaëlle Agogué (Audrey Castillon), Élodie Varlet (Floriane Tellmans), Jérémy Banster (Quentin Zeller), Lilie Sussfeld (Violette Arnaud), Romane Libert (Clara Arnaud), Noam Kourdourli (Sam Arnaud), Ted Etienne (Cyril Langlois), Alika Del Sol (Commissaire Gaëlle Leclerc), Lani Sogoyou (Dr Ines Laurcie), Vanessa Guedj (Corinne), Diane Robert (Victoria)…
Unitaire 90 min
Réalisation Nicolas Copin –  Scénario Alexandra Echkenazi – Thomas Perrier

SIMON COLEMAN SIMON COLEMAN




France 3 – Samedi 7 mai 21h10
Meurtres à Porquerolles

1b

Porquerolles pendant les vacances de la Toussaint.
Il fait un temps radieux et l’on se croirait en plein été : Soleil à gogo, mer d’huile… et une longue file d’estivants pour prendre le bateau. Entre les embouteillages pour entrer dans les parkings et la file discontinue sur des dizaines de mètres pour embarquer malgré le nombre de navette qui a triplé il faut une patience extrême et une réelle envie de mettre les pieds sur l’île. Arrivés sur l’île c’est la fiesta : les rues encombrées de gens, les vélos qui vous frôlent de tous les côtés, les effluves de frites, de gaufres, de churros, les bars pris d’assaut, les files d’attente au marchand de glace… Ce n’est pas ce que l’on pourrait imaginer comme vacances idylliques.
Alors, pourquoi me direz-vous, deux toulonnais y viennent précisément à cette époque de vacances ?
Tout simplement parce qu’il y a eu des meurtres !
Rassurez-vous «c’est pour de faux», c’est tout simplement parce que dans sa série «Meurtres à…», une équipe de France 3  s’est installé depuis le 4 octobre pour le tournage d’un tout nouvel épisode judicieusement intitulé «Meurtres à Porqueroles»
Une fois de plus, c’est la réalisatrice Delphine Lemoine, qui a déjà réalisé «Meurtres à Albi, à Mulhouse et à Sarlat». C’est dire si elle s’y connait en tournages de polars.
Une superbe distribution devant son objectif : le beau et charismatique François Vincentelli qu’on ne présente plus tant il passe du théâtre à la télévision avec arrêts au cinéma avec un réel bonheur, la toute jolie Charlie Bruneau, vue dans le Palmashow, dans les séries «En famille», «R.I.S», «Philharmonia».  Tous deux forment le nouveau duo de choc de cet épisode. Ils sont entourés de la belle Nicole Calfan, de l’énigmatique Didier Flamand et de Chrystelle Labaude, héroïne de «Sections de recherches» et en ce moment de «Un si grand soleil».
Une belle équipe donc, qu’on retrouve dans une villa, loin de la foule déchaînée et où entre deux scènes tournées dans une pièce exigüe, ils viennent nous retrouver sur la terrasse au soleil.
Reçus par le grand sourire de la directrice de production Erika Wicke que j’avais rencontrée sur le tournage à Marseille de «Meurtres sur les îles du Frioul» avec l’ami Francis Huster, nous avons très vite été adoptés par l’équipe, dans une ambiance souriante, tous heureux d’être loin des brumes parisiennes, chacun étant tout disposé à passer devant l’objectif d’Alain, mon photographe.
Pour les interviewes, ce sera plus difficile, chacun ayant des obligations de tournage ou familiales comme Charlie Bruneau qui doit s’occuper de son fils malade. Quant à François Vincentelli, malgré des problèmes d’hébergement, car il est si bien à Porquerolles avec son épouse qui attend un heureux événement (Déjà 7 mois !), il prendra le temps de déjeuner avec nous au soleil, devant la mer, rejoint par la réalisatrice Delphine Lemoine, avec qui nous aurons le temps de discuter devant un délicieux repas.
Si le tournage de la matinée s’est passé au calme de la villa, l’après-midi toute l’équipe se retrouvait sur la place de l’île, devant le commissariat, la place ayant été envahie en quelques minutes et l’assistant ayant un mal fou à leur faire garder le silence durant les prises.
Mais en fait, tout se passe dans la sérénité, le sourire, la gentillesse, la patience… Bref, un tournage idyllique !

2b 3b

Vous êtes curieux de connaître l’histoire ?
Le corps sans vie d’une femme de 60 ans est découvert sur la plage de l’Alycastre à Porquerolles. Elisabeth Carlson était une artiste peintre et une figure admirée de l’île. Son corps gisant au pied de la falaise évoque la Lycastre, le fameux dragon de la légende qui a donné son nom à la baie.
Arnaud Taillard (François Vincentelli), le très sérieux substitut du procureur, lui-même enfant du pays, va devoir mener l’enquête avec Charlie Landowski (Charlie Bruneau), une fantasque commandante de police fraîchement mutée de Seine Saint-Denis.
Voilà, vous n’en saurez pas plus, sinon qu’on assistera à un événement : Diane (Nicole Calfan) est emmenée prisonnière sur le continent… Pourquoi ? à suivre !
Un regret, ne pas avoir rencontré Chrystelle Labaude, déjà repartie, avec qui j’ai de jolis souvenirs de tournages sue la série «Section de recherches» et une tournée théâtrale avec un autre ami : Francis Perrin.

5

Retournons donc au déjeuner où nous nous retrouvons à table avec Delphine Lemoine et François Vincentelli à qui je rappelle notre rencontre au festival télé de la Rochelle.
«Delphine, vous voici donc l’auteur d’un quatrième meurtre !
(Elle rit)  C’est vrai et j’en suis heureuse car à chaque fois je découvre un lieu, une région et je tourne à chaque fois avec un binôme qui apporte sa personnalité car le but de cette série est à chaque fois de former un duo,( et non un couple), différent. Et je trouve ça très chouette.
Vous avez commencé comme assistante de réalisateurs et non les moindres : Léos Carax, Cédric Klapish, Nicole Garcia…
Oui, c’est loin tout ça ! Après avoir fait la FEMIS, j’ai fait dix ans d’assistanat, j’ai réalisé entretemps des documentaires, des courts métrages…
Et pourtant vous êtes devenue réalisatrice à la télévision !
Oui parce que c’est là que j’ai reçu des propositions intéressantes, j’ai réalisé des épisodes de «Plus belle la vie», de la série «Tandem», «Crimes parfaits» et cette série de «Meurtres à…» et ça me convient bien.
Il y a encore une cloison entre le cinéma et la télévision ?
Ca à l’air d’un peu changer mais c’est vrai que nous mettre dans des tiroirs, c’est typiquement français. Moi, ça ne me gêne pas car je cherche surtout des sujets de qualité et ce qu’on me propose à là télé est ce que je cherche. Bon, c’est vrai qu’avec la série des meurtres, on m’a encore un peu mise dans le tiroir de «la réalisatrice qui est douée pour tourner des polars», ou encore des unitaires de 90’. Mais ça ne me gêne pas, ça me permets de faire des choses que j’aime.

4b

Et vous François, qu’en pensez-vous ?
Je pense quand même que ce fossé ciné-télé est en train de s’estomper. On voit de plus en plus d’acteurs dits «de cinéma» passer à la télé parce qu’on leur propose de belles choses.
Mais le contraire n’est pas évident, non ?  Que vous prose-t-on au cinéma ?
(Il rit) Oui, c’est vrai qu’à la télé j’ai tourné des rôles de premier plan, dans des séries et qu’au cinéma, ce sont des rôles de «guest» où je ne tourne que deux ou trois jours. Mais j’ai cette chance d’être avant tout un acteur de théâtre. Donc je joue sur plusieurs tableaux et je ne vais au cinéma que lorsque le rôle, si petit soit-il, m’intéresse. Je n’ai aucune frustration à ce sujet et je vais là où on me propose et où ça me convient. C’est une chance.
J’aime particulièrement les séries qui permettent de prolonger un rôle récurrent, de l’installer dans une histoire, chose qu’on ne peut pas faire en 90’ et même une heure et demi.
Est-ce que le Covid vous a impactés ?
Delphine : Comme tout le monde mais on a eu cette chance de pouvoir continuer à tourner en prenant toutes les précautions d’usage. Tout le monde, même aujourd’hui, porte le masque et seuls les comédiens l’enlèvent pour tourner. J’ai eu quand même une angoisse lors du premier confinement car il fallait se tester tout le temps et on avait pas mal de difficultés pour tourner des scènes de rapprochement. Mais on a pris les mesures nécessaires et on a modifié la façon de travailler.
François: J’ai eu bien sûr les mêmes difficultés que tout le monde mais ce qui a été le plus dérangeant c’est que l’homme de théâtre que je suis n’a plus pu jouer. Et ça, c’était vraiment difficile. Heureusement que le vaccin est arrivé !
Cette année a quand même été fructueuse : deux films, deux téléfilms…
Le premier « Villa Caprice» de Bernard Stora, c’est un second rôle, les stars étant Michel Bouquet, Niels Arestrup, Patrick Bruel. Quant à «Vagabondes» c’est mon pote qui me l’a proposé au dernier moment, ça a été un plaisir de tourner avec Sergi Lopez et il y a une scène d’ouverture qui est très drôle.

6b7b

Côté télé…
Il y a eu «Faites des gosses» une série de six fois 52’  avec un rôle récurrent comme je les aime  Avec entre autres Fred Testot, Jonathan Lambert… que des tristes ! On a bien rigolé.
Puis i y a eu «Liés pour la vie» avec Laeticia Milo, Christiana Réali, Antoine Dulery. Une histoire plus grave où une championne d’équitation a un grave accident qui l’empêchera de remonter à cheval. Elle se lie avec un homme dont elle ne sait pas que c’est par lui qu’est arrivé l’accident. C’est une très jolie comédie romantique.
Delphine, avec ces «Meutres à…», vous changez chaque fois de région…
Et c’est ce qui m’intéresse et je travaille beaucoup en amont.
C’est-à-dire ?
Je viens bien longtemps à l’avance découvrir le lieu, la région pour m’en imprégner mais aussi m’imprégner des gens, ce qui pour moi est essentiel. Il faut que je ressente l’ambiance. Par exemple, je suis venue cet été passer ce que j’appelle des vacances-travail à Porquerolles. Nous sommes venus avec la productrice Lola Gans, j’ai repéré tous les lieux qui pouvaient s’adapter à l’histoire mais j’ai aussi rencontré les gens qui vivent sur cette île, qui la font vivre et que j’insère dans l’histoire. Il y a par exemple Carmella, cette marchande de légumes que tout le monde connaît sur l’île, il y a Georges Paul, le seul taxi de l’île, ce sont des gens incontournables qui sont heureux de tourner et c’est pour moi un clin d’œil . Comme il y avait une peintre dans l’histoire, j’ai choisi une peintre qui vit là et j’ai fait avec elle un travail sur la peinture. Ce sont des rôles rajoutés qui donne une complicité entre eux et moi, même si le spectateur ne s’en rendra pas compte».

Jacques Brachet
Photos Alain Lafon

8b

Meurtres à Porquerolles
Réalisation : Delphine Lemoine – Scénario : Anne-Charlotte Kassab & Pierre Lacan
Avec Charlie Bruneau (Charlie Landowski), François Vincentelli (Arnaud Taillard), Nicole Calfan (Diane), Didier Flamand (Hubert), Chrystelle Labaude (Mireille Canovas), Damien Jouillerot (Romain), Maël Cordier (Nevil), Erza Muqoli (Alice), Nancy Tate (Lilibeth), Flora Chereau (Mélanie)