Archives pour la catégorie Tourisme

Ballade aux Baux de Provence

A

En ce début de printemps, l’on commence à avoir des envies de promenades et de respirer l’air qui commence à embaumer.
C’est pourtant avec un temps mi-nuageux, mi-ensoleillé, mi-pluvieux que nous avons choisi comme première destination les Baux de Provence.
Minuscule village perché au milieu du massif des Alpilles, dominant la campagne environnante, c’est encore, à cette époque, un lieu « presque » tranquille, qui se prépare à la folie estivale puisque, en deux mois, il reçoit un million et demi de visiteurs .
Pour l’instant, quelques promeneurs de la région se mêlent à une population de 380 habitants, dont seulement 35 vivent dans l’enceinte des Baux.

C B D

Construit sur cet éperon rocheux, quelques maisons de villages, quelques murs en ruine à travers ces ruelles en pente dans lesquelles nichent quelques échoppes proposant savons, lavande, étoffes, huile, vin, biscuits… Tout se mêle dans un flot de couleurs et de senteurs entêtantes et agréables.
Au détour des ruelles, on découvre le château des Baux et son musée, le musée du santon, les chapelles Ste Catherine et St Blaise, datant du XIIème siècle, l’église St Vincent des Baux, en partie creusée dans le roc.

E F
H G I

Classé parmi les plus beaux villages de France, il sommeille au cœur des Alpilles, qui sont devenues le lieu de prédilection, le havre de paix de beaucoup d’artistes venus là se ressourcer dans des paysages de rêve. Ou s’inspirer des paysages pour nous offrir des oeuvres éternelles, comme Van Gogh, Dufy, Marie Mauron, Mistral, Cocteau…
Le terroir regorge de richesses, des champs de lavande aux champs d’olivier à l’huile renommée, en passant par les vignobles aux crus classés AOC, tout comme l’huile d’ailleurs.
Le nom du village vient de l’Occitan « Baues » que l’on peut traduire par « escarpement rocheux ». Au fil des décennies, il est devenu « Baou » puis Baus de Prouvenço » ou « Baux de Provence ». L’on retrouve cette étymologie dans la bauxite, minerai d’aluminium qui fut longtemps exploité. Et c’est le nom des Baux qui a donné le nom à ce minerai et non le contraire comme beaucoup le croient.

M

Une plaque commémorative- au dessus d’un énorme rocher de bauxite en atteste.

 A

Les carrières de lumière

D’immenses carrières ont été creusées, durant des années, au pied du village. L’on y a extrait le calcaire blanc qui a été utilisé pour la construction du château et de la cité. Jusqu’à sa fermeture en 1935 où la carrière s’est endormie… puis réveillée par Jean Cocteau, qui, passant par là, découvre un lieu splendide et surréaliste et décide d’y tourner en partie « Le testament d’Orphée »

C B
G F

Elle se ré endormira après le tournage jusqu’en 1975 où Albert Plécy, rédacteur en chef du Parisien Libéré, tombe en extase devant ce lieu et, un an après, il propose le premier spectacle audio-visuel qui s’étale partout sur ces immenses murs de calcaire immaculé de 14 mètres de haut. La cathédrale d’images est née dans cette carrière et chaque année, un nouveau spectacle est proposé aux spectateurs. Après Picasso, qui a attiré plus de 250.000 visiteurs, Gauguin, Van Gogh et les peintres de la couleur, ont fait l’objet d’un son et lumière unique en son genre, liant les œuvres des artistes à des musiques qui résonnent sous les voûtes géométriques.
Cette année, et jusqu’au 8 janvier de l’année prochaine, c’est l’œuvre de Chagall qui se déploie sur les murs asymétriques en enfilades et c’est absolument époustouflant de beauté et d’originalité. Vous parcourez ainsi des mètres et des mètres d’allées et de murs en découvrant l’œuvre magnifique de ce peintre surréaliste yiddish. Baignés de ses tableaux, du sol au plafond, c’est un voyage magique, hypnotique, prenant de beauté et d’émotion, oeuvres reliées entre elles par des musiques classiques, de jazz où venues de son pays.

H I
E D

Par ailleurs, avant de quitter ce lieu incroyable, vous pourrez découvrir des extraits du « Testament d’Orphée » ainsi qu’un making off du film et une interview de Jean Cocteau par François Chalais, projetés sur ce mur de calcaire que l’on retrouve dans le film.
Mais depuis Cocteau, d’autres films ont été réalisés en partie dans ce lieu et dans les paysages alentours qui enchantent les réalisateurs. Ainsi y sont passés Michel Blanc avec « Grosse fatigue » Jamel Debbouze et le réalisateur Rachid Bouchareb avec « Indigènes », John Frankenheimer avec « Ronin » et même un jeu télévisé américain « The amazing race » y a été tourné.
A noter que, du 25 au 27 juillet, du 1er au 3 août et les 16 et 17 septembre, des nocturnes seront proposées autour de Monet, Renoir, Chagall, Michel Ange, Raphaël, Léonard de Vinci, Klimt, Chagall… De quoi redécouvrir tous ces merveilleux artistes de façon originale.

J K

Jacques Brachet

Pignans – Domaine de Rimauresq
France – Ecosse… une love story

D

Perdu dans la campagne du centre Var, à Pignans, au pied des Maures, somnole en cet hiver le Domaine de Rimauresq, en sommeil comme tous les vignobles à cette époque.
De vieilles bâtisses du XVIIème siècle abritant une ferme, se délabraient lentement lorsqu’un Ecossais apparût dans le ciel varois.
Nous sommes en 1988 et Andrew Wemyss, une légende écossaise, passe au-dessus de ce domaine en hélicoptère.

B C

Il faut savoir que ce monsieur fait partie depuis 1400 de la vraie noblesse terrienne, qui a démarré avec l’agriculture et l’exploitation de mines de charbon. Aujourd’hui, la famille a des propriétés disséminées dans le monde : des élevages ovins en Australie, des cultures de thé au Kenya entre autres. En Ecosse, elle possède un château ( qui n’est pas hanté !), plusieurs villages et des milliers d’hectares d’orge utilisé pour leur distillerie artisanale de whisky près du golf de St Andrew, mondialement connu, à Kingsbarns.
L’idée originale d’Andrew Wemyss est alors d’exploiter les vignes et d’y importer ses whiskies.
Depuis, C’est son aîné, William, qui a pris les rennes de tout ce patrimoine et en 2000, il nomme Pierre Duffort directeur qui vient donc s’y installer avec sa charmante épouse, Sophie.
Alors qu’en rugby, la France et l’Ecosse se font la guerre, sur ce domaine neutre de Rimauresq est née cette histoire d’amour entre l’Ecosse et la Provence.
Deux traditions ancestrales, le vin et le whisky, y coulent des jours heureux dans une parfaite entente.

G

Pierre Duffort est passionné de son domaine et de son vin et lorsqu’il en parle, on sent tout l’amour qu’il en a et qu’il partage avec sa femme. L’ancienne cave est restée en l’état mais une nouvelle cave, vaste et ultra-moderne est venue s’y insérer et aujourd’hui le domaine est l’un des plus importants du Var.
C’est ainsi que nous avons été invités à une journée franco-écossaise, autour d’un repas typiquement écossais concocté par un chef typiquement provençal qui n’était autre que Georges Galanos, chef du très réputé Mas du Lingousto à Cuers.
Chaque met était marié à un vin du domaine et le repas fut on ne peut plus raffiné.
C’est ainsi que pour l’apéritif, un saumon fumé au romarin, un club foie gras et une verrine de crème au fenouil étaient accompagnés du cru classé blanc 2014, cuvée classique.
Suivit un carpaccio de coquilles St Jacques au confit de citron de Menton que l’on dégusta avec un cru classé rosé 2014 Quintessence.
Et voici qu’arriva le fameux haggis qui n’est autre que le plat traditionnel écossais : la fameuse panse de brebis farcie !

F E

Et alors apparut un magnifique et imposant Ecossais tout de kilt vêtu, qui n’était autre que James Robertson, directeur financier de Wemyss, venu tout droit de son pays pour représenter la famille et nous offrir une ode au haggis écrite par le plus célèbre poète écossais, Robert Burns, poème traduit par Sophie Duffort. Ce moment fut un régal, dans tout le sens du terme !
Mais ce repas était loin d’être termina puisque arriva le tournedos d’Angus, butternut fondant en croûte de céréales, bonbon du mendiant et caramel de mûre à tomber par terre, accompagné évidemment de deux crus classés rouge : 2013 cuvée R et 2013 quintessence. Là encore, nos papilles en prirent un sacré coup.

116 008
Que dire du Cheddar et du Stilton servis avec un cru classé blanc cuvée R, suivis d’un dessert absolument divin, sablé short, dôme au chocolat léger, cœur caramel.
Mais là… pas de vin… car nous attendait alors, pour digérer tout cela, une dégustation de whiskies que nous présenta l’expert du domaine, Christophe Taberner.
Nous eûmes droit aux quatre principaux règnes de whiskies ainsi qu’une spécialité de la maison Wemyss : le New Make, issu tout droit de l’alambic à 63°5, un alcool blanc non rectifié qui, là encore, était à tomber par terre… mais pour d’autres raisons que le tournedos !
Bien évidemment, pour toutes ces dégustations, un crachoir était à notre disposition… que pas tout le monde utilisa !
Qu’ajouter d’autre après ce moment magique que fut ce mariage provenço-écossais qui nous laissera un souvenir impérissable tant tous nos sens étaient en éveil et dont nous nous souviendrons encore longtemps !

H

Jacques & Monique Brachet

Domaine Rimauresq – Route de Notre-Dame des Anges – 83790 – Pignans
04 94 48 80 45 – rimauresq@wanadoo.frwww.rimauresq.fr

VAL de LOIRE : Vignes, vins, randos, 12èmeÉDITION,

SAMEDI 5 ET DIMANCHE 6 SEPTEMBRE 2015

Affiche VVR 2015 HD

Samedi 5 et dimanche 6 septembre, événement incontournable de l’oenotourisme en Val de Loire : “Vignes, Vins, Randos”.
Ce sont 16 balades vigneronnes hautes en couleur ! Les vignerons et négociants des appellations
du Val de Loire se mobilisent pour vous faire découvrir leur terroir sur fond de paysages inscrits
au patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco et de bonheurs partagés.
En 2014, c’est plus de 10 000 randonneurs qui étaient au rendez-vous !
En famille ou entre amis, passez un moment convivial en compagnie des vignerons et des négociants du Val de Loire, pour découvrir de magnifiques paysages de vignes et la diversité des appellations ligériennes. Muni du kit du randonneur et accompagné d’un vigneron, vous partez pour une balade conviviale ponctuée de pauses dégustations & découverte du patrimoine. Au retour, le village VVR vous propose des gourmandises,
des animations, et la vente des vins que vous avez dégustés.

Le Val de Loire, premier vignoble oenotouristique de France, ex aequo avec l’Alsace, poursuit et renforce ses actions en faveur de l’oeonotourisme.
L’objectif : construire une relation durable avec les visiteurs.
Côté chiffres, le vignoble se structure d’année en année : sur les 1.00 caves proposant de la vente directe, 350 ont reçu le label « Cave touristique » dont 20% avec la mention « accueil d’excellence » L’hébergement n’est pas en reste puisque 20% des caves touristiques proposent un gîte ou des chambres d’hôtes.
En terme de fréquentation, six millions de visiteurs viennent dans le vignoble et pour 60% d’entre eux, entre mai et septembre.
A propos d’InterLoire
L’interprofession des Vins du Val de Loire – InterLoire, 3ème des vins d’appellation de France – regroupe les territoires du Nantais, de l’Anjou, de Saumur et de la Touraine, autour de cinquante appellations et dénominations réparties sur 41.000 hectares. Elle rassemble 2.700 viticulteurs, 190 négociants et 12 coopératives qui commercialisent en moyenne 2 millions d’hectares par an.
La vente des vins représente 270 millions de bouteilles vendues par an.

carte

Au programme :
Des parcours de 6/8km – 3h environ
Des parcours famille avec vos bambins, de 1h/1h30 environ (kit randonneur pour chaque enfants). Les enfants pourront gambader dans les vignes sans qu’ils finissent sur vos épaules !
Les randonnées 2015
Samedi 5 septembre – départs entre 14h et 15h30
Coteaux d’ancenis – départs de Champtoceaux
Savennières & Savennières-Roche-aux-Moines – départs de Savennières
Bonnezeaux – départs de Thouarcé
Saumur-Champigny – départs de Varrains
Saint-Nicolas-de-Bourgueil – départs de Saint-Nicolas-de-Bourgueil
Chinon- départs de Beaumont-en-Véron lTouraine-Mesland – départs de Mesland
Jasnières et coteaux-du-Loir – départs de Ruillé-sur-Loir
Dimanche 6 septembre – départs entre 8h30 et 9h30
Muscadet cotes de Grandlieu et gros plant – départs des Moutier-en-Retz
Muscadet Sèvre-et-Maine Gorges – départs de Gorges
Anjou-villages-Brissac et coteaux de l’Aubance – départs de Saint-Melaine-sur-Aubance
Chinon – départs de Beaumont-en-Véron
lTouraine-azay-le-rideau – départs de Cheillé-le-Bourg
lVouvray – départs de Vernou-sur-Brenne
lTouraine & Touraine-Chenonceaux – départs de Civray-de-Touraine
www.vvr-valdeloire.fr

Le 1er guide officiel de la Route des Vins de Provence

D

Traverser la Carte postale pour découvrir la Provence viticole…
Terre de vin, la Provence abrite, dans les replis de ses collines, un vignoble qui porte l’empreinte de son terroir et la marque de son climat.
Le plus souvent, il faut l’admettre, le vignoble provençal évoque des paysages de carte postale. On imagine des vignes écrasées de soleil, fouettées par le mistral, bercées par le chant des cigales, descendant en pente douce jusqu’au pied de la Grande Bleue.
Et vous savez quoi ? Tout cela est vrai !
Parfois même, la réalité va plus loin que l’imagination, ajoutant aux beautés de la nature l’émotion d’une histoire où se croisent Romains et Templiers, moines et gentilshommes.
La Route des Vins de Provence vous invite à traverser cette carte postale pour partir à la rencontre d’hommes et de femmes passionnés.
Vous y découvrirez un art de vivre, une cuisine ensoleillée et parfumée où le vin est,
plus que jamais, la clé de la convivialité. Uneclé qui ouvre grand les portes de la Provence viticole, la vraie. Celle qui a su travailler son rosé, le plus vieux vin du monde, pour le hisser au rang des vins de gastronomie.

Plus de 400 vignerons vous accueillent
En Provence, comme il se doit dans les vignobles de passion, le vin est un art et une promesse de rencontres.
C’est tout l’objet de la Route des Vins de Provence : aller au-delà des idées préconçues pour entraîner ses visiteurs de l’autre côté de la carte postale, à la rencontre des vignerons méridionaux, de leur passion, de leur passé et de leur quotidien.
La charte d’accueil de la Route des Vins de Provence constitue le fondement de
l’engagement des vignerons adhérents et replace au cœur du réseau la promesse d’une rencontre réussie. Les vignerons garantissent un accueil de qualité et des conseils adaptés aux visiteurs, qu’ils soient novices ou connaisseurs.

C

Quand la filière viticole rencontre les acteurs du tourisme
Depuis son lancement officiel en 2011, l’ambition de la Route des Vins de Provence est de développer l’oenotourisme provençal en favorisant les dynamiques de réseaux et en accompagnant les projets collectifs structurants et innovants.
Pour répondre à cet enjeu de développement, les acteurs de la filière viticole ont souhaité s’associer aux professionnels du tourisme afin de mettre en oeuvre un programme partagé par le plus grand nombre des parties prenantes.

B

Le 1er guide officiel de la Route des Vins de Provence
Véritable reflet du site Internetroutedesvinsdeprovence.com, ce guide touristique largement illustré, regroupe toutes les informations utiles pour partir sur les routes de la Provence viticole : l’histoire, le cycle de la vigne, les signes de qualité, la vinification, l’art de la dégustation…
Classés par appellation, les 425 domaines et caves coopératives adhérents à la Route des Vins
de Provence sont présentés et localisés sur la carte officielle (carte dépliante en fin de guide)
de la Route des Vins de Provence.
Réalisé par une équipe d’amoureux du livre et du bon vin, la Chambre Régionale d’Agriculture PACA et Pétroleuses Editions ont joint leur talent et savoir-faire pour réaliser un guide 100% Provence !

A

8 appellations représentées
Les chapitres de ce guide sont structurés par appellation. L’origine et les caractéristiques
de chaque terroir permet au lecteur de percer les secrets d’une viticulture ancrée dans son
histoire, commencée il y a 2600 ans après l’implantation des premières vignes par les Grecs entre Toulon et Nice. Depuis une cinquantaine d’années, l’engagement des producteurs vers l’excellence qualitative et l’innovation a permis d’aboutir à une richesse de produits particulièrement diversifiés et spécifiques à cette région.
Ainsi, ce guide s’est donné l’ambition d’introduire une profondeur historique et géographique, permettant d’insister sur la typicité de ses vins de terroir. Les divers repères de lecture et l’indexation en fin d’ouvrage font de ce guide un outil pratique, fidèle au graphisme du site internet.

Un four à pain renaît en Ardèche

A

L’Ardèche est le pays des châtaignes, du pont de l’Arc et de la fameuse grotte Cosquer, d’Antraigue aussi, petit village devenu célèbre et incontournable grâce à Jean Ferrat…
C’et aussi une région de paysages magnifiques et de petits hameaux disséminés où il fait bon vivre.
Je suis Ardéchois grâce à mon père et cette région a toujours été la mienne. Tout comme ce petit hameau de rien du tout qu’est le Régenge, entre Antraigue et St Andéol de Vals.
On y respire la paix car, même si Vals les Bains est une station thermale réputée à quatre kilomètres de là, une quarantaine d’habitants y vit sans problèmes, et certains ont des liens familiaux.

C B
D E
Mais en fait, il est certains d’entre eux qu’on salue en les croisant sans vraiment les connaître.
A l’entrée du village, un four ancien se mourait lentement.
Un jour vint l’idée à quelques-uns de le remettre en état et de pouvoir y refaire, comme avant le pain familial mais aussi, pourquoi pas, y faire cuire toutes sortes de choses comme le sanglier puisqu’il y a quelques bons chasseurs dans le coin !
Ainsi fut dit. Ainsi fut fait, avec l’accord du maire de St Andéol de Vals, M Bernard Meiss, dont dépend le village et le four qui est communal.
Et voilà que, sous la houlette de Paul Bernard qui réuni autour de lui toutes les bonnes volontés, avec l’aide de la mairie et de quelques sponsors, le four a repris vie.
Paul nous confie qu’ils ont mis quand même une quinzaine de jours à tout remettre à neuf… à cause des femmes qui, chacune leur tour, leur apportaient le ravitaillement, les boissons, le café… ce qui donna lieu à des moments on ne peut plus conviviaux autour de la table commune.

F H G
J I
Mais le résultat est là : un four tout beau dans lequel, comme dans « La femme du boulanger », le premier allumage fut un joli moment de joie et d’émotion.
Et pour couronner le tout, voici quelques jours, tout ce petit monde était réuni, maire et municipalité en tête, et Elisabeth, la correspondante du Dauphiné,pour inaugurer comme il se doit ce four qui va redevenir le cœur battant du village puisque appartenant à tous.
L’on avait peur des orages qui tournaient depuis quelques jours et qui sont souvent très violents dans cette région.
En fait, l’on eut une journée de plein été avec un « cagnard » pas possible, à attraper des coups de soleil… jusqu’à ce qu’explose l’orage vers les 19 heures.
Mais, depuis 11h, on avait eu le temps de festoyer, goûtant le premier pain sorti du four. Et suivirent les pizzas, les gratins, le sanglier et plein d’autres mets cuits au feu de bois, qui avaient un goût particulier. Un goût des saveurs d’autrefois, un goût de fierté et de joie d’avoir réussi le challenge.

K L M
N O P

Et puis, quel plaisir de se retrouver à plus de 40 autour d’une tablée au soleil où chacun apprenait à se connaître les uns les autres ou d’autres se retrouvaient car, comme dans les villes, ce n’est pas parce qu’on vit dans un village qu’on se voit, se croise se fréquente tout le temps.
Après les agapes et pour ne pas se quitter si vite, chacun vaquait, qui en s’abritant du soleil pour bavarder, qui pour jouer à la belote ou évidemment, à la pétanque !
Ce fut une journée de joie, amicale, chaleureuse, qui resserra des liens.
Le lien était aussi fait  par tous les gamins qui, eux, n’ont pas de problèmes pour se rencontrer et jouer ensemble. Et lorsqu’on a connu les années  55/60 où l’on était alors nombreux, on a vu  peu à peu le village se vider des enfants. Maintenant une nouvelle génération vient se réinstaller et les ruelles et les champs résonnent à nouveau du retour des gamins, aujourd’hui petits-enfants des gamins que nous étions alors.
Bien sûr, il y a toujours deux ou trois mauvais coucheurs qui ne participèrent pas à la fête mais la majorité était là et la convivialité omniprésente. C’était ça le principal.
A tel point que, dès le lendemain, on se parlait d’un chemin à une fenêtre pour reparler de cette belle journée, se promettre de ne pas rester chacun dans son coin et de récidiver autour de cette belle bâtisse rénovée et d’une table où se dérouleront encore, on en est certain, de beaux moments d’amitié.
Avec un peu de retard ce fut une belle Fête des Voisins et chacun est prêt à récidiver !

Q

Pierrefeu : Une balade gourmande au soleil

A

Il y avait le ciel, le soleil… la mer était remplacée par un océan de vignes.
Et par-dessus tout ça, nous avions droit à une magnifique balade gourmande en terroir de Pierrefeu, organisée par l’association des vignerons de Cuers-Pierrefeu-Puget-Ville.
C’est la septième années que ces week-ends sont proposés au public et d’année en année, eils obtiennent un succès grandissant.

B C
D E
Alain Baccino, viticulteur, propriétaire du Domaine de Peirecedes et président de la chambre d’agriculture du Var, nous confiait que ce week-end des 30 et 31 mai avait rassemblé quelque mille cinq cents personnes.
Le principe est simple : l’on doit d’abord s’inscrire pour y participer. Le départ est donné au domaine de Gordonne où là, on vous remet une petit sac en tissu avec un verre aux armes de l’association, des couverts, une serviette en papier et vous partez à l’aventure !

H G F

Une aventure très canalisée et fléchée où vous aurez à parcourir entre cinq et six kilomètres à travers bois, près et vignes mais au fur et à mesure, des étapes-repos vous sont proposées pour déguster deux entrées, un plat chaud, une assiette de fromages, des desserts et un café pris au retour en boucle au domaine de la Gordonne.
Chaque arrêt-buffet est servi dans des lieux ombragés et superbes, accompagnés des vins des vignobles environnants à goûter modérément bien sûr, au risque de se perdre dans les vignes !
Des groupes partent tous les quarts d’heure et vous prenez ensuite votre propre vitesse de croisière, pouvant vous arrêter en chemin pour vous désaltérer… à l’eau mise à disposition !
Ainsi pouvez-vous vous faire une idée de l’excellence des vins de cette appellation nouvelle reliée aux Côtes de Provence, goûter des mets d’exception et en chemin, vous faire des relations car cette démarche… et cette marche, sont on ne peut plus conviviales. A chaque étape on se retrouve autour d’une table avec différents convives, on fait un bout de chemin ensemble pour mieux repartir à son pas de prédilection.

I J
K L M

C’est donc devant ce superbe château de la Gordonne ombragé par de somptueux platanes centenaires, que se finit la marche, où l’on peut se reposer autour du dessert et du café, accompagné d’un orchestre de jazz fort sympathique. puis vous pouvez retrouver tous les produits découverts à chaque étape et faire l’acquisition de vins, de fromages, de miels et confitures….
Bref, ce fut une très belle journée « oeonotouristique » et gastronomique, et l’on peut chaleureusement remercier tous les bénévoles, de vert et rose vêtus, qui, tout au long du chemin, nous ont reçus, renseignés, ont été à notre écoute dans une organisation parfaite et on ne peut plus souriante.
Que demande le peuple ?!

Jacques Brachet

N O P

Le menu des gourmets
Salades de pois chiche, velouté de lentilles, cade, élaborés par La Famille Trabaud de la “Ferme du Vallon des Limbaud“ (Rocbaron)
Mousseline de Rascasse sauce pesto, élaborée par Jean Pierre Novaro le “Mas du Pourret“ (Pierrefeu)
Parmentier de canard aux aubergines, élaboré par Traiteur Yves (La Garde)
Fromages varois au lait de vache, élaborés par Richard Roux “Domaine St Gall“ (Mazaugues)
Fromages varois au lait de chèvre, élaborés par Charlotte Gauvrit “Ferme du Camp Redon“ (Cuers)
Fromages varois au lait de brebis, élaborés par Catherine Fleury “Bastide de Fonteye“ (Chateaudouble)
Confiture de figues, élaborée par Madame Catherine Chaix “Domaine de Fontvive“ (Sollies-Pont)
Tarte citron copeaux de meringue, macaron abricot, Opéra café, macaron fraise, élaborés par Denis Matyasy
Les entrées et plats chauds étaient accompagnés d’un petit pain et les fromages de 2 petits pains élaborés par “Les Délices de Flores“ (Cuers)

 

La Fête de la Nature

Balade a-ª+ç dos d'a-ª+®ne en famille--«SCOPE -J. GUILLARD Fe-ª+®te de la Nature--« Fabien Chenel

La Fête de la Nature est l’évènement nature de référence en France depuis 2007. Avec près d’un habitant des grandes villes sur deux estiment que la nature n’est pas assez présente dans leur quotidien et où 83% des Français refusent de sacrifier la nature au profit du développement économique [1], nous sommes aujourd’hui de plus en plus déconnectés d’un patrimoine naturel qui nous rend pourtant des services considérables… Du 20 au 24 mai partout en France, la Fête de la Nature, à travers des milliers de manifestations gratuites, permet de renouer ce lien avec la nature.

La Fête de la Nature : c’est partout en France, du 20 au 24 mai et c’est gratuit !
Pour découvrir les manifestations organisées près de chez soi et s’inscrire, une seule adresse : www.fetedelanature.com
Le principe : Des animations gratuites, ouvertes à tous et au contact direct de la nature. Découvertes exceptionnelles de lieux secrets habituellement fermés au public, visites de réserves naturelles, randonnées, jeux de piste, chasses au trésor, pique-niques nature… Pour apprendre, comprendre ou tout simplement jouer et s’émerveiller.
L’objectif : Découvrir ou redécouvrir pendant 5 jours les exceptionnelles richesses naturelles souvent insoupçonnées et à deux pas de chez soi. Nous sommes aujourd’hui de plus en plus déconnectés d’un patrimoine naturel qui nous rend pourtant des services considérables…
Un thème : Pour sa 9ème édition et à l’occasion du 40ème anniversaire du Conservatoire du littoral, la Fête de la Nature met les bords de l’eau à l’honneur. Littoral, mares, étangs, rivières, marais… ce sont des milliers d’hectares, en métropole et en outre-mer, qui abritent une quantité folle de fleurs et d’animaux

Balade plage--«Baie Attitude_SMBS-GLP OLYMPUS DIGITAL CAMERA

La Fête de la Nature, c’est chaque année :
– Plus de 5 000 animations
– Près de 800 000 participants
– Plus de 800 organisateurs mobilisés : associations, collectivités, entreprises, particuliers…

Une balade à Sanary
dans les collines du Gros Cerveau…
Jusqu’au vallon de la Farigoulette

A

Après quatre journées de pluie et de vent, nous sommes sortis hier, profitant du retour du soleil.
Il y a un mistral bien frais en bord de mer mais, nettement atténué par le relief où nous retrouvons le départ de la piste W 460 des pompiers qui mène au sommet.
Nous laissons là notre voiture avant la barrière qui en ferme l’accès seulement réservé aux promeneurs et randonneurs.
Un peu plus haut nous quittons la piste pour un raccourci dans les rochers, afin de rejoindre  un tracé plus sauvage.
Ce qui va nous mener après une longue montée dans la caillasse à un sentier fréquenté par des sangliers qui, fouillant le sol pour se nourrir, y ont laissées de profondes traces.
Sur les bords poussent quelques fleurs, de la Valériane rouge.

B C
E D
Après une courte descente nous finissons dans le vallon de la farigoulette où l’on va se livrer à une cueillette destinée à embaumer la cuisine.
Sans oublier quelques rondins de bois de cade qui va entrer dans le sac à dos pour une flambée odoriférante ce soir dans notre Godin Colonial à feu ouvert. Ce n’est pas trop lourd, j’ai pris l’habitude.
Nous revenons par la piste où  la limpidité de l’air due au mistral nous fait découvrir Toulon.
On est quand même mieux ici qu’en bas !

Gérard Loridon

Balade à Vienne et en Pays Viennois

Vienne et le Pays Viennois, sur les rives du Rhône, c’est la capitale de la gastronomie, du jazz et de quelques crus parmi les plus grands, sans parler des monuments divers et des vestiges romains.
En ces beaux jours de fin juin flâner le long du Rhône et regarder passer les bateaux promenades, longer les quais jusqu’au pont appelé Passerelle avec vue sur la Tour des Valois, puis  virage vers l’imposante ancienne Cathédrale Saint-Maurice, effectuer un petit tour du vénérable Temple d’Auguste et de Livie, déambuler par les rues de la vieille ville, monter jusqu’à l’orée pour une vue sur les ruines du Château de la Bâtie, redescendre vers la porte du festival, monter vers le Théâtre Antique où se tient pendant 15 jours l’un des plus beaux festivals de jazz d’Europe.

 1

Jazz à Vienne
Pour l’ouverture de « Jazz à Vienne » 2014, la 34ième édition, place aux 6000 (six mille) enfants des écoles dont chacun était pourvu d’un harmonica diatonique. Imaginez 6000 harmonicas dans cet immense et acoustiquement parfait amphithéâtre du Théâtre Antique. Le maître de cérémonie pour cette « Epopée du souffle » était l’harmoniciste Greg Zlap qui se présenta en professeur Albert Harmonicus, inventeur de la machine à remonter le temps. Vêtu de différents oripeaux selon les péripéties, il emmena les enfants dans cette aventure imaginaire au cours du temps, de 1863 dans le far-West, jusqu’à notre époque, mais pour y revenir il fallait triompher, grâce à l’harmonica, de différentes situations : train fantôme, monstre, bateau pris dans des vents terribles, les premiers pas sur la lune, etc… Et au final les enfants découvraient la voix du blues. Greg racontait donc cette histoire ponctuée d’interventions de son groupe (Eric Starczan (guitare) Damien Cornelis (clavier) Tristan Bres (basse) Toma Milteau (batterie), tout en apprenant aux enfants à jouer de l’harmonica, par des techniques très simples, comme par exemple : quand il monte son bras on aspire, quand il le baisse on souffle, et il indiquait dans quel trou souffler. L’ampleur du son dégagé était à la fois impressionnante et émouvante. Et voir tous ces petits si appliqués à bien faire –  même les enseignants y allaient de leur harmonica – avait quelque chose de réjouissant et d’enthousiasmant. Il faut admirer et saluer le déroulé des opérations : amener et remmener 6000 enfants de l’âge du CP au CM2, dans le calme et la discipline, sans aucun incident, cela mérite un grand coup de chapeau.

2 3

Restons avec le jazz.
En fin d’après midi défilé sur les grandes artères de la ville de centaines de danseurs, de musiciens, de tous âges et des deux sexes, en cortèges bariolés et joyeux, avec Samba Sax et Freedoun en collaboration avec la Biennale de la danse. Grande fête façon Carnaval de Rio.
Inauguration officielle au Club Jazz Entreprise avec les Officiels et au son de quelques groupes. Puis dès 20 heures en route vers le Théâtre Antique pour les concerts-spectacles en coproduction avec le Rhino Jazz(s) Festival. Allaient se succéder des groupes festifs qui produisent une musique cousine du jazz. Samba-Sax sur un rythme d’enfer et qui joua un morceau en compagnie des saxophonistes de toutes les écoles du coin, plusieurs dizaines, voire plus, de tous âges et vêtus de rouge, de bleu, de jaune, ou de vert, selon les écoles, et massés en arc de cercle au milieu de l’amphithéâtre : encore quelque chose d’époustouflant ! Suivait Chiva Gantiva, groupe belgo-colombien pour du rock-punk-funk-latino assez déjanté, puis Jungle by Night, de jeunes Hollandais dans de l’Afro Beat revisité, et qui ont encore pas mal de progrès à faire. Avec tous ces gens-là le public tapait le rythme, voire dansait. Pour finir dans un délire musico-pyrotechnique, la Cie K, des Marcheurs de lumière pour la valse des sons, s’empara de l’immense scène. Foule en extase qui hurle, gigote, se trémousse, frappe dans ses mains et ovationne. Ensuite il ne reste plus qu’à parcourir les lieux prévus et aller au fil des rues pour entendre une multitude de groupes divers jouant leurs musiques jusqu’au cœur de la nuit.
Pendant 15 jours c’est toute la ville et les alentours qui sont impliqués dans ce Festival. D’abord, outre le Théâtre Antique, voici les lieux officiels, où l’on peut entendre de la musique, et souvent gratuitement : Le Club de minuit au Jardin de Cybèle, le JazzMix à l’angle quai Riondet et cours Brillier, le RéZZo Focal aux jardins de Cybèle, Caravan’Jazz dans les communes avoisinantes, au Musée Gallo-Romain pour les Muzaïques, et des parades, des conférences, et aussi les bistros, les terrasses ; de quoi mourir de plaisir…

4 5

La gastronomie
Vienne est le berceau de la grande cuisine française qui prend racine dans la culture alimentaire romaine. L’implantation géographique de Vienne, la qualité de sa terre, de son climat, en font un véritable jardin. Puis les invasions des siècles passés permirent un brassage de différentes cuisines, s’y ajoutèrent l’influence italienne, l’arrivée des produits du Nouveau Monde, l’usage du beurre, des champignons : tout cela devait concourir au développement d’une grande gastronomie. Pas étonnant qu’avec un tel capital Vienne ait donné naissance à un grand cuisinier, le célèbre Fernand Point ( 1895-1955) qui fonda avec sa femme Mado le non moins célèbre restaurant « La Pyramide » (référence à l’obélisque romain vieux de 2000 ans et toujours là), aujourd’hui 2 étoiles au guide Michelin. Ce Fernand Point forma devant son piano quelques-uns des grands de la gastronomie française: Paul Bocuse, les frères Troisgros, Alain Chapel, Louis Outhier, François Bise, Raymond Thuilier, Chapel, et Patrick Henriroux  qui a repris et développé La Pyramide en 1989.
Aujourd’hui Cinq Chefs  ont créé l’Agora des Chefs ; Patrick Henriroux (Pyramide, 2 étoiles), Philippe Girardon (Clairefontaine, 1 étoile), Sébastien Desestret (Les Saveurs du Marché), Bruno Ray (L’estancot) et Julien Taurant (Le Brocard), tous référencés au Guide Michelin. Ils se sont donnés comme but de défendre chacun à leur façon leur patrimoine et mettre en valeur le Territoire de Vienne et ses produits, fruits, légumes, fromages, vins remarquables. Plus modeste, allez déguster sur les hauteurs le gratin d’écrevisses à l’auberge de La Source.
Pour être convaincu de leur choix il suffit de se rendre le samedi matin au marché du centre ville, réservé aux producteurs locaux depuis la fin de la Guerre, certains viennent là depuis plus de 30 ans, c’est un enchantement pour l’œil et le palais. C’est d’ailleurs là que s’approvisionnent les grands chefs. Il faut reconnaître que leur cuisine est délicate, belle dans l’assiette, savoureuse, originale, pour un plaisir de bouche sans pareil.
Les producteurs qui viennent sur ce marché ont mis en place un label « Terres Viennoises », une sorte de charte orale pour ne vendre que des produits cultivés ou élaborés sur le territoire. Une belle garantie de qualité. A côté on trouve un autre marché pour les revendeurs classiques ; puis un troisième assez particulier où l‘on vend à la cuvette : on achète ainsi une cuvette de pêches, ou une cuvette de carottes par exemple, évidemment c’est là qu’on trouve les produits les moins chers ; et enfin un quatrième, qui est le marché arabe, avec sa viande hallal et les produits orientaux.

Quant aux vins, c’est le paradis.
Certes ce n’est pas une grande surface de production mais quelle émotion devant ces collines plantées de Syrah pour le rouge le Côte-Rotie et de Viognier pour le blanc, le Condrieu, exposées au soleil sur leurs échalas typiques. Certes il existe quelques autres crus de moindre aura mais excellents, il suffit de venir dans la région pour les découvrir. Ce vignoble qui fut créé par les Allobroges, puis développé en terrasses par les Romains, est l’un des plus anciens de France. Il s’étend sur 300 hectares répartis sur 3 communes, classé AOC depuis 1937, travaillés par environ 160 viticulteurs. C’est un travail de titan car les vignes ont  des pentes qui peuvent atteindre 60%, donc pas de machines, tout se fait à la main et à dos d’homme. En 2013 le vignoble a reçu le label « Vignobles et découvertes ».
A signaler que les 27 et 28 septembre ont lieu les « Vinalia », qui sont une fête du vin et de la cuisine antique ; également le marché aux vins d’Ampuis chaque 3ième week-end de janvier. Aussi le Grand pique-nique des gourmets  en novembre 2014 sur le site archéologique de Saint-Romain-en-Gal. En juin il y eut 1000 participants, avec chacun son panier de victuailles du cru!
Visite de deux domaines, un grand, celui d’Yves Cuilleron, avec son Condrieu Vertige et sa côte-Rôtie Madrinière, entre autres, des chais somptueux et un accueil digne de Bacchus. Il est parmi les vignerons qui ont relancé les vins de Seyssuel. Puis un domaine de moindre surface avec un autre passionné Martin Daubrée et sa famille au Domaine de Corps de Loup, pour des Côte-Rôties de la Côte Blonde et de la Côte brune, et des Condrieu fils de la lumière céleste.

6 7

Après le raisin… la poire Williams
Ne pas oublier l’autre fleuron du territoire : la poire, le Triomphe de Vienne. Et avec cette poire on peut faire l’un des meilleurs alcools de fruit. L’eau de vie de poires Williams serait  née près de Vienne à Villette-de-Vienne et alentours dans les années 1930 par distillation de la poire Williams venue d’Angleterre, appelée aussi « Bon-Chrétien » au moyen-âge, et « Bartlett » aux Etats-Unis, sous l’impulsion du cuisinier  Fernand Point qui provoqua son ami l’arboriculteur Joannès Colombier, également bouilleur de cru, à se lancer dans la distillation de la Williams au lieu de faire du marc. Après un démarrage difficile ce fut un succès. Aujourd’hui cette distillerie Colombier est menée, avec autant de passion et de savoir faire, par Stéphane et Sophie Jay.

8

Visite à Vienne
Vienne, qui profite d’un patrimoine riche de 2500 ans d’histoire, possède de nombreux musées et édifices : outre le Théâtre Antique où se déroule tant de spectacles avec une jauge de 7500 places, on peut visiter le Temple d’Auguste et de Livie, lequel grâce au poète Prosper Mérimée a retrouvé son harmonie originelle au XIX° siècle, Le Jardin archéologique de Cybèle, la Cathédrale Saint Maurice, l’Eglise et Cloître Saint André le Bas, le Musée archéologique Saint Pierre, le château de Septème, le Musée de la Draperie, et le Musée et Site de Saint Romain en Gal, de l’autre côté du Rhône, dirigé par l’archéologue M. Behel, homme affable et de grande culture. Ce musée se compose à la fois d’un bâtiment d’architecture moderne et originale et d’un champ de plusieurs hectares qui renferme une partie de la ville antique. Il abrite parmi ses fabuleuses collections quelques céramiques qui sont certainement les plus rares et les plus impressionnantes, après celles du Bardo en Tunisie.
L’art d’aujourd’hui n’est pas oublié puisque en 2013 s’est ouvert un Centre d’Art contemporain : la Halle des Bouchers ; c’est là que jadis les bouchers venaient découper leur viande. Une salle voûtée, en deux parties, peinte en blanc, avec un sol noir offre l’endroit idéal pour y exposer les œuvres d’aujourd’hui. Pour cette saison quelques artistes présentent des œuvres originales, partant d’une démarche originale, dont le nom générique se trouve être « Les Sons du Silence », démarche qu’il faut prendre le temps de connaître pour apprécier pleinement le résultat. Ces artistes utilisent des media divers : photo, vidéo, installation, dessin. Ce sont Elisabteth S.Clark, Charlotte Moth, Julien Tibéri, Sébastien Rémy, Maxime Rossi, Emilie Pitoiset et Damir Ocko.
Il y a tant de choses, tant de choses à voir, à boire, à faire et à manger, en ce beau pays viennois. On trouve tous les renseignements dans « Secrets de Vienne » et à l’Office de tourisme, où le meilleur accueil vous est réservé, par une équipe joyeuse et compétente sous la houlette de leur sympathique et efficace directeur, Olivier Sanejouand.

9 10

Serge Baudot

Bibliographie sommaire :
-Secrets de Vienne 1 : Cent ans de gastronomie à Vienne : Charlotte Mounard – EMCE Lyon 2012 (Tout ce que vous voulez savoir sur cette gastronomie) -Vienna : Bouchard,Helly, Martin – Casterman (L’histoire romaine de Vienne) -Histoires d’affiches à Jazz à Vienne : Bruno Théry, Jean-Paul Boutellier – Editions lyonnaises d’Art et d’Histoire. (Les troublantes affiches de Jazz à Vienne et un peu de son histoire).
-Secrets de Vienne 2 : 2000 ans de viticulture (EMCC) : Tout ce qu’il faut savoir, et même plus, sur les vins de cette région, avant et après les avoir dégustés.

Renseignements :
Office du tourisme de Vienne et du Pays Viennois
Cours Brillier, CS 700 – 38000 Vienne Cedex – Tel : 04 74 53 80 30
www.vienne-tourisme.com –