Archives pour la catégorie Tourisme

Barcelone, suite
Le Park Guëll, un jardin extraordinaire

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Eusebi Güell était un riche industriel, mécène et ami du célèbre architecte Antoni Gaudi.
En 1900, il demande à celui-ci d’édifier une cité-jardin sur une colline du nord-ouest de Barcelone nommée El Carmel.
Le domaine s’étend sur 17 hectares et Guëll, influencé alors par les jardins anglais, propose à l’architecte de concevoir ce lieu en y pensant, lui donnant pour le coup le nom de Park Guëll.
Gaudi imagine alors d’y bâtir une chapelle et une soixantaine de maisons résidentielles, le lieu y offrant une vue exceptionnelle sur Barcelone, ville alors riche et en plein développement.

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Il imagine également un projet ambitieux avec en plus, des fontaines disséminées sur un sixième de domaine, le reste restant un lieu de promenades et de forêts. Ces fontaines seront, comme souvent dans les créations de l’architecte, porteuses de symboles, comme le dragon ou encore la salamandre qui lui est inspirée par l’emblème de la ville de Nîmes, qu’il découvre lors d’un de ses voyages.

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Il y ajoutera des allées, des tunnels, des sculptures, des escaliers, la colline ayant des dénivelés dont il ne veut pas changer la nature, trois croix disposées à chaque point cardinal dont la plus haute dédiée à Dieu, une incroyable salle hypostyle dites « des cent colonnes » qui n’en possède en fait que quatre-vingt-six, de six mètres de haut et un mètre vingt de diamètre, dont le dessus recueillera l’eau pour les jardins et les voûtes seront décorées de rosaces en trancadis.
Le trancadis est une technique ancestrale de mosaïque faite de morceaux de faïence et de verre, que l’on retrouve également sur un incroyable banc qui ondule comme un serpent sur cent-dix mètres de long, ce qui en fait le plus long banc du monde.

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Si, durant les premières années, la construction va bon train et évolue à un rythme soutenu, le développement de Barcelone fait que le prix des terrains grimpe très vite, comme tous les matériaux nécessaires à ce pharaonique projet.
En 1914, Eusebi Guëll jette l’éponge et décide d’arrêter les travaux. Gaudi n’aura que le temps d’ériger quatre maisons autour de tout ce qui est déjà sorti de terre.

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A la mort de Guëll, en 1922, ses héritiers vendront le lieu à la ville de Barcelone qui, quatre ans plus tard, l’ouvrira au public, y offrantt un lieu de promenade très prisé des barcelonais et des espagnols.
Entre temps, une maison y fut construite par l’architecte Francisc Berenguer, qui fut la demeure de Gaudi jusqu’à sa mort. Elle est devenue un musée dans lequel on retrouve des meubles créés par lui, nombre d’objets et l’on peut y voir sa chambre restée en l’état.
En 1984, le Park Guëll sera inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO et en fera un lieu de visite incontournable des visiteurs du monde entier.

Jacques Brachet
Photos Monique Scaletta

BARCELONE (suite)
La Sagrada Familia, l’œuvre gigantesque d’un homme :
Antoni GAUDI

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Le Templo expiatorio de la Sagrada Familia (en français : Temple expiatoire de la Sainte Famille) est l’œuvre d’une partie de la vie d’un architecte catalan : Antoni Gaudi i Cornet, né en 1852.
Tout d’abord influencé par l’art néogothique et orientaliste, il se tourne très vite vers l’art nouveau.
A la fois artiste, technicien, visionnaire, il va trouver son style et l’imposer en mêlant, à ses immeubles, ses balcons, ses monuments, la céramique, le bois, le verre, la ferronnerie. Un style reconnu mondialement dont plusieurs de ses oeuvres sont aujourd’hui inscrites au Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’UNESCO, dont la fameuse Sagrada Familia, qui sera l’œuvre de sa vie, commencée en 1882 et restée par lui inachevée, puisqu’il décède à Barcelone en 1926, écrasé par un tramway.

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Mais les travaux n’ont jamais été arrêtés puisque, suivant les maquettes qu’il avait construites (il n’a jamais fait aucun plan), l’œuvre continuera à se construire. Elle devrait être achevée en 2016, pour commémorer les cent ans de sa disparition.
Ce monument est aujourd’hui considéré comme le summum du modernisme catalan du siècle dernier même si, lorsqu’on le découvre, on peut y trouver un côté baroque évident, fait de symboles, de mysticisme et d’audace. La basilique a été consacrée par le pape Benoît XVI en 2010.
Au départ, Gaudi ne faisait pas partie du projet.
L’idée est née en 1881, de l’association des dévots de St Joseph, qui propose au philanthrope et promoteur Josep-Maria Bocabella d’élever une église dédiée à la Ste Famille, projet totalement financé par le denier du culte. Il choisit l’architecte Francisco de Paula del Villar y Lorenzo mais très vite, des désaccords apparaissent entre les deux hommes.
Débuté en 1882, le jour de la St Joseph, en 1883, c’est la rupture et voilà donc Gaudy qui entre en scène. Il a alors 31 ans et présente un projet plus ambitieux, à la fois moderne, humaniste et mystique, composé de cinq nefs, dix-huit tours, la plus haute étant dédiée à Jésus, cumulant à 172,5 mètres, trois façades représentant la nativité, la passion, la gloire.

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Il invente et utilise de nombreux moyens techniques. Son imagination est débordante pour construire « son » oeuvre qui mesure 120 mètres de long et 45 mètres de large, pour une superficie de 4500 mètres carrés, faisant de ce monument le plus grand et le plus haut de Barcelone, reflétant l’histoire et les mystères de la foi chrétienne.
Tout en continuant d’autres travaux, que l’on peut découvrir dans toute la ville, la Sagrada Familia sera l’œuvre de sa vie qui survivra après sa disparition.
Sachant qu’il ne pourrait la terminer, il laissa un nombre incroyable de maquettes faites au dixième, afin que les travaux puissent perdurer sans lui, sans savoir évidemment qu’il disparaîtrait plus tôt que prévu, le 10 juin 1926, écrasé par un tramway. Il sera, quelques jours après, enterré dans la crypte de la chapelle.
Il aura travaillé 25 ans sur ce monument.
C’est d’abord son assistant, Domenec Sugranes qui achèvera les tours, entre 1926 et 1936. En 1936, des anticléricaux catalans incendient son atelier dans lequel disparaissent nombre de ses maquettes. La construction dût s’arrêter pour ne reprendre qu’en 1914. Plusieurs architectes travailleront au plus près de ce qui restait des projets de l’artiste.
Les premières statues prennent place en 1990, grâce à un autre Josep-Maria : Subirachs. Elles provoquèrent une polémique, les critiques arguant qu’elles étaient trop contemporaines par rapport au style de Gaudi.

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La Sagrada Familia a été couverte en 2008 et ouverte au culte et au public alors que les travaux continuent. Lorsqu’on en fait le tour, on y voit les grues qui émaillent le ciel, travaillant sans cesse à l’élaboration de l’ouvrage dont la basilique, pour laquelle un permis de construire a été signé en 2018 entre le groupement et la mairie de Barcelone.
Ainsi peu à peu se réalise le rêve fou d’un génie imaginatif qui a laissé son empreinte dans toute la ville et dont l’œuvre majeure est ce monumental édifice qu’est la Sagrada Familia.

Reportage Monique Scaletta et Jacques Brachet

BARCELONE insolite

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L’an dernier nous vous avions relaté notre voyage à Barcelone, ville magnifique et magique, ville culturelle s’il en est, sur laquelle planent les ombres de Gaudi, Montaner, Dali, Picasso, Miro, Cervantes et bien d’autres artistes qui ont marqué de leur talent l’Espagne et le monde entier.
Barcelone, ville de tous les voyages, de tous les possibles, où se côtoient passé et présent, à la fois baroque et moderne, les deux se mêlant quelquefois dans un joyeux méli-mélo incongru, original, surprenant.

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De la Sagrada Familia au Palais de la Musique, du Palais des Sciences à l’Hôpital San Pau, bien d’autres monuments vous surprennent, vous enchantent, les parcours sont nombreux et semés de lieux plus magnifiques les uns des autres.
Nous y sommes retournés cette année, tellement émerveillés de ce que nous avions vu l’an passé et nous allons vous faire partager nos déambulations barcelonaises.
Première étape : Barcelone insolite. Pourquoi ? Parce qu’on se retrouve devant des choses inattendues.

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Par exemple, lors de nos promenades, l’on entend souvent des cris bizarres venus des palmiers. Ce ne sont pas des pigeons, même si ceux-ci sont nombreux mais de petits perroquets verts et bleus qui y nichent et y font un raffut incessant incroyable. Difficile de les photographier tant ils sont abrités dans les nids qu’ils construisent entre deux palmes.
Sur les places où tout au long de la Ramblat tristement célèbre depuis l’attentat d’il y a deux ans, la vie a repris son cours et ce que l’on entend, ce sont les langues qui s’y mêlent, les étrangers y venant nombreux, les asiatiques en particulier qui y viennent en file indienne et font tous des milliers de selfies, se photographiant à tour de rôle et photographiant de curieux personnages qui, pour quelques sous, dansent pour vous un flamenco, soufflent des bulles de savon géantes, des joueurs de violon, d’accordéon, de jazz. On a même assisté à un mini-concert d’Opéra avec une soprano à la voix divine. Une femme-fleur s’approche de vous avec les yeux doux pour se faire photographier, un Don Quichotte statufié s’élance vers vous dès que vous l’approchez, effrayant les âmes sensibles.

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Tout au long des rues, se mêlent immeubles modernes et façades signées Gaudi ou Montaner, faites de sculptures, de balcons et fenêtres agrémentés de superbes balcons en ferronnerie. De temps en temps, passe une main qui semble indépendante, on ne sait trop pour quoi faire.
Certaines devantures de magasins vous font remonter le temps, tout comme ces enseignes superbes qui signalent la présence d’un échoppe, d’un restaurant, d’un artisan.
Des boutiques de souvenirs ? Il y en a tous les cinq, six mètre, où l’on trouve tout et n’importe quoi, des magnets aux bols en passant par les castagnettes, les danseuses espagnole, les figurines, mille « souvenirs de Barcelone » et objets divers, tous made in China… Ce qui est drôle, c’est de voir tous ces asiatiques les acheter pour les ramener à leur lieu d’origine !
Il y a ces immenses statues qui vous accueillent à l’entrée du Poble espanyol et tout à coup, l’on remonte le temps dans une douceur de vivre, loin de tout, découvrant de vrais artisans qu’on peut voir travailler derrière leurs échoppes, brodeuses, tricoteuses, sculpteurs, peintres, émailleurs, couturières, restaurateurs… Joli moment de nostalgie, de poésie où le temps s’arrête.

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Moins poétique mais néanmoins très drôle, le balcon sur la Ramblat, où l’on voit Marilyn, toutes voiles dehors, vous inviter à visiter le Musée de l’érotisme ! Quelquefois d’ailleurs, Marilyn est un travesti qui effraierait Michou !
Tout au long de notre périple, la semaine des soldes aidant, un public nombreux, essentiellement féminin, se rue sur les célèbres marques espagnoles comme Desigual, Zara, Mango, Camper et quelques autres. Déjà moins chers en Espagne qu’ailleurs, les soldes fracassent les prix… et les porte-monnaie !
Bref, à Barcelone, l’on n’est jamais au bout de nos surprises et c’est un vrai plaisir que de déambuler sur ces places, ces avenues, ces ruelles qui nous offrent des richesse incroyables au milieu d’un monde fou, cosmopolite et bon enfant… Malgré, durant un jour, la grève des taxis… jaunes qui a un peu perturbé la ville.
Mais on a bien marché, on a bien visité et découvert, on a bien mangé… Et l’on pense déjà au prochain voyage !
A suivre

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Un reportage de Monique Scaletta & Jacques Brachet

Offrez un cadeau inédit pour Noël
Le patrimoine à la carte par Patrivia
soutenu par Stéphane Bern

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Alors que l’Année européenne du patrimoine culturel touche à sa fin, Patrivia, première billetterie en ligne au service du patrimoine, ne compte pas en rester là. Dans la continuité de la mise en valeur du patrimoine dynamisée par cette année, dans celle du loto du patrimoine et à l’approche des fêtes de fin d’année, la jeune start-up créée en 2016 lance des bons d’achat pour le patrimoine culturel
La plateforme unique et incontournable de réservation culturelle
Patrivia est un service de promotion et de billetterie en ligne dédié au patrimoine, qui met en relation les gestionnaires de lieux avec les visiteurs, permettant l’achat de billets pour des visites de châteaux, musées, monuments et jardins. Ce système différent, innovant et unique, répond à la problématique de la digitalisation du patrimoine en apportant une solution.
En effet, aucun système de billetterie centralisée n’existe en France, alors que le pays a un incroyable patrimoine qui attire des millions de touristes chaque année. 99% des châteaux en France n’ont pas de système de paiement en ligne pour les visites alors que 30% des achats européens se réalisent aujourd’hui par Internet.
Patrivia a créé un outil unique, proposant un catalogue unique. En effet, 95% des monuments, lieux incontournables ou confidentiels, sont des exclusivités Patrivia. 300 châteaux, parcs, jardins, vignobles, musées, églises et autres monuments historiques en France et en Belgique sont accessibles via le site Internet de Patrivia. La géolocalisation permet de déterminer quels sont les monuments les plus proches, vérifier s’ils sont ouverts, et réserver son billet en ligne, pour une accessibilité au patrimoine d’une simplicité maximale.
Des bons d’achats pour tous au service du patrimoine
Dorénavant, ces 300 sites seront accessibles aux détenteurs des bons d’achats de Patrivia. Ces bons sont des cadeaux doublement efficaces. Ils permettent d’une part une grande souplesse et praticité dans son utilisation, puisque le détenteur n’est pas lié à un endroit particulier, et peut réserver où qu’il soit pour n’importe quel lieu historique. D’autre part
c’est aussi une contribution à la sauvegarde patrimoine. En effet, l’essentiel du prix de chaque place réservée revient directement au propriétaire du lieu pour la préservation de celui-ci, ce qui en fait le meilleur moyen d’aider le patrimoine aujourd’hui.
« Nous avons la possibilité de proposer 300 lieux à visiter au choix entre la France et la Belgique dans un seul et même cadeau » confie Christian Clarke de Dromantin, DG de Patrivia.
Avec des prix destinés à toutes les bourses, ces bons d’achats de 30, 50 et 75€ offrent à leur détenteur durant un an un accès au catalogue unique de Patrivia, et lui permettent de découvrir le patrimoine du territoire dans lequel il se trouve en toute simplicité, dans la limite de la valeur du bon. Ainsi, avec un bon de 30€, une famille de 2 adultes et 3 enfants peut s’offrir la visite d’un monument du patrimoine français ou belge.

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L’achat du bon se fait en ligne, et, outre la version numérique, il est également possible de le recevoir en format papier sous enveloppe. Ainsi, le détenteur du bon a un code lié à son nom sur Patrivia, utilisable pour la réservation d’une visite du patrimoine culturel partout en France et en Belgique, dès qu’il le souhaite, jusqu’à épuisement de la somme liée au bon. L’offre sera disponible à l’achat et à l’utilisation dès la refonte du site Patrivia, courant novembre. Noël peut ainsi devenir l’occasion idéale de tester cette nouveauté.
Grâce à ces bons, Patrivia veut rendre le patrimoine encore plus accessible et dynamique pour le plus grand nombre. Le patrimoine est une cause nationale, et le souhait de Patrivia est d’encourager le public à participer à sa sauvegarde en venant le redécouvrir à travers des visites et des activités.
À PROPOS DE PATRIVIA
Fondée en 2016 par deux passionnés du patrimoine, Patrivia est une entreprise sociale et solidaire qui propose un service de promotion et de billetterie en ligne dédiée au patrimoine français et belge, regroupant en quasi-exclusivité plus de 300 lieux. Propulsée par une levée de fonds de 235.000€ en love money en décembre 2017, cette plateforme unique facilite l’accès à la culture pour tous, tout en aidant à la nécessaire transition numérique du secteur du patrimoine. Les 8 membres de l’équipe ont à cœur de donner du sens à leur travail en le mettant au service tant du patrimoine que des visiteurs. Patrivia a remporté le prix de start-up billet

La grande aventure YESTUDENT !

Yestudent, l’auberge de jeunesse nouvelle génération pour des vacances de dernière minute à petit prix !

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Il est souvent difficile pour les jeunes avec un petit budget de voyager et partir en vacances àmoindre coût. C’est maintenant possible avec Yestudent ! Une plate-forme qui permet aux jeunes de moins de 30 ans de trouver un hébergement partout en Europe à petit prix. Une auberge d’un nouveau genre alliant accueil, entraide, partage et découverte pour un logement à 15€ la nuit en moyenne.
C’est en voyageant aux quatre coins du monde en stage et en université que Camille Raymond, Gwenaël Bonnafoux, Soffyan Lesteven et Paul-Adrien Genet se sont rendus compte de la difficulté de trouver un logement d’accueil à petit prix. Avec la baisse du coût des transports et les compagnies lowcost, les jeunes ont de plus en plus envie de voyager mais comment faire avec un petit budget ? C’est ainsi qu’est née l’idée de créer Yestudent ! En 2013, la plate-forme n’était qu’un projet de site Internet permettant de dormir chez les étudiants de Toulouse. Aujourd’hui, Yestudent facilite la mobilité des jeunes dans le monde entier avec déjà plus de 100 000 utilisateurs actifs dans plus de 30 pays d’Europe !
Le concept
Pour faire la fête, découvrir un lieu le temps d’un week-end ou s’installer dans une nouvelle ville, Yestudent permet un contact exclusif avec des jeunes locaux qui aiguillent chaque jour les voyageurs dans une ville qu’ils ne connaissent pas.
Son plus ? Un hébergement pour 15€ la nuit en moyenne, et de multiples services proposés par les locataires : faire visiter la ville, faire à manger, offrir le premier verre… Yestudent c’est tout simplement une auberge de jeunesse nouvelle génération réservée aux jeunes de moins de 30 ans, étudiants ou non, pour plus de fun, de partage et de voyage à bas prix !

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Comment ça marche ?
Rien de plus simple, il suffit de préciser sur le site la ville souhaitée, les dates d’arrivée et de départ, ainsi que le nombre de personnes. La plate-forme Yestudent affiche ensuite une liste
d’hébergements disponibles avec le profil de l’hôte, les services proposés et le prix par nuitée. Il ne reste plus qu’à réserver ! Yestudent propose également des sélections d’évènements et
de villes à ne pas rater pour toujours plus de sorties et découvertes. Yestudent c’est avant tout un réseau de partage et d’entraide entre jeunes du monde entier. Une vraie solution de consommation à la manière du co-voiturage. Les jeunes hôtes partagent les frais avec celui qui se fait héberger : un hébergement à petit prix pour le voyageur et une compensation
financière pour le locataire. Une expérience enrichissante, qui est également disponible pour la rentrée où le coût d’un logement peut être élevé. Yestudent permet aux étudiants de trouver un hébergement proche de leur établissement scolaire, avec des services tels que « je t’accompagne le jour de ton concours », toujours dans la même optique : le partage, l’entraide et les rencontres !
A propos de Yestudent
Lancée en 2015 par une bande d’étudiants toulousains, Yestudent est une plat-forme qui connecte les jeunes pour trouver un hébergement partout en Europe à petit prix. Un concept fun et sécurisé avec plus de 100 000 utilisateurs actifs dans plus de 30 pays d’Europe. Plus d’informations sur https://www.yestudent.com/

Aéroports Hyères-Toulon – Genève en trois quarts d’heure !

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Si le 21 juin, jour de l’été, est prétexte à faire la fête de la musique, du côté d’Hyères, exactement à l’aéroport Hyères-Toulon, se déroulait une autre fête : celle du vol inaugural de la nouvelle ligne Toulon-Genève avec la compagnie aérienne Swiss.

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Sur le tarmac brûlant des premières chaleurs estivales, pour accueillir les premiers voyageurs, quelques personnalités : Laurence Erbs, directrice de l’aéroport, François de Canson, maire de la Londe, président de CRT PACA, Françoise Dumont, première vice-présidente du Conseil Départemental du Var, présidente de Var Tourisme, Jean-Pierre Giran, maire d’Hyères, Boris Bernabeu, directeur général adjoint des services de la Métropole TPM et bien sûr la presse.
Le premier à descendre fut Nicolas Vareilles, senior-manager business développements de la Cie Swiss, qui, après avoir coupé le ruban, ouvrit le chemin au 72 premiers passagers heureux de l’accueil chaleureux inattendu, car, à part le grand soleil, ils furent reçus par de petits cadeau et une fleur de tournesol symbolique.

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De gauche à droite : Laurence Erbs, François de Canson, le pilote et son équipage,
Nicolas Vareilles, Françoise Dumont, Jean-Pierre Giran, Boris Bernabeu

Tout le monde devait se retrouver autour d’un cocktail musical franco-suisse, et chacune des personnalités présentes soulignant le bonheur d’ouvrir cette nouvelle destination qui, précisa Laurence Erbs, démontre le formidable potentiel des lignes de départ de Toulon-Hyères, aéroport idéalement situé au cœur du Var. Ces résultats sont le fruit de démarches réalisées en véritable partenariat avec les compagnies aériennes et les institutions locales, qui sont convaincus des atouts de notre plate-forme à taille humaine ».
Nicolas Vareilles devait dire sa joie de proposer aux Suisses de découvrir notre région en trois quarts d’heure de vol, région chère à leur cœur. Mais la joie aussi que les Varois puissent venir visiter la Suisse et les régions savoyardes alentours qui ont également leurs charmes et leurs paysages de montagne. C’est pour cela qu’il n’eut pas à hésiter longtemps pour créer cette ligne qui proposera deux vols par semaines.
D’un côté mer, plages et soleil, de l’autre montagnes, verdure et lacs. une merveilleuse façon de se dépayser pour les uns comme pour les autres.
Jean-Pierre Giran souligna avec humour qu’il venait à l’aéroport de plus en plus souvent, sollicité pour des événements majeurs, ce qui le réjouit car, plus il y aura de nouvelles lignes vers le Var, plus il sera connu et apprécié car le Var a une belle histoire à faire découvrir. François de Cason devait souligner l’énergie et surtout la synergie entre les différents acteurs du tourisme qui font que l’économie de la région se développe de plus en plus et la fait connaître dans ce qu’elle a de mieux : le tourisme. « Il faut travailler en meute, tous ensemble car ce n’est que comme cela qu’on réussit et on a encore plein de belles choses à faire ensemble »
Françoise Dumont devait affirmer que c’était un jour un heureux : « Nous la voulions cette ligne et Var Tourisme et ses partenaires ont appuyé pour qu’elle s’y installe car le Var se décline aux quatre saisons. C’est une belle passerelle aérienne entre la Suisse mais aussi les départements français frontaliers ».

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La compagnie aérienne SWISS
Swiss International Air Lines (SWISS) est la compagnie aérienne helvétique. Au départ de Zurich et Genève, ses 91 avions transportent chaque année environ 16,5 millions de passagers vers plus de 100 destinations dans 43 pays. À titre de compagnie aérienne helvétique, SWISS incarne les valeurs helvétiques traditionnelles et s’engage à offrir un summum de qualité en termes de produit et de service. La compagnie fait partie du groupe Lufthansa et de Star Alliance, le plus vaste réseau mondial de lignes aériennes.
L’Aéroport Toulon Hyères
L’aéroport Toulon Hyères figure parmi les 3 aéroports français à usage mixte, civil et militaire. La Marine y exerce donc un rôle central dans la vie de la plateforme. Depuis plus de 50 ans, il bénéficie ainsi du savoir-faire et de la rigueur de ce corps militaire qui constitue un atout supplémentaire en matière de contrôle aérien et de sécurité.
Désigné par l’État, VINCI Airports a repris la gestion de l’aéroport depuis le 1er avril 2015, pour une durée de 25 ans. Avec un trafic annuel d’un demi-million de passagers en 2017, il se positionne parmi les principaux aéroports régionaux français. Il dispose de nombreux atouts parmi lesquels une position privilégiée sur l’arc méditerranée, une proximité avec des sites touristiques qui bénéficient d’une réputation internationale.

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Photos Monique Scaletta

 

Christophe Adam
au cœur des festivités des 70 ans de Costa Croisières

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Le célèbre chef pâtissier a lancé à bord le programme des festivités prévu jusqu’à la fin de l’année !
Lors de la croisière anniversaire dédiée, programmée en ce mois de mai, le chef Christophe Adam, en guest star, a multiplié les surprises destinées aux passagers et relevé pour l’occasion de nouveaux challenges. Reportage en images !
Créateur du gâteau anniversaire, Christophe Adam, en a également assuré la préparation à bord aux côtés de la brigade des cuisines du navire – une expérience unique – pour le servir à près de 3.000 convives.
Cette création gourmande sur-mesure a été servie lors du dîner de gala, pour les moins chanceux qui n’étaient pas à bord, cette création sur-mesure* signée Christophe Adam, sera prochainement proposée à la nouvelle carte de ses boutiques de Paris et de Milan.
Autre challenge de taille réalisé autour du dessert phare du chef « de génie » : le montage à bord d’une pyramide d’éclairs de trois mètres !  Une prouesse qui a nécessité une logistique sur-mesure entre l’acheminement des fameux éclairs de Parsi et la mise en place à bord dans un timing au cordeau.
Cerise sur le gâteau pour les passagers, Christophe Adam a dispensé une master class sur la scène du théâtre du navire, un show culinaire orchestrée autour de sa nouvelle création, livrant les secrets de sa recette, étape par étape.

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*La création anniversaire signée Christophe Adam : Biscuit huile d’olive, mousse Philadelphia, crème yuzu, confit de framboise, framboises fraîches, feuilles de shiso vert cress Koppert, nappage…
Destiné à tous les passagers de ses croisières, sur ses quatorze navires, et jusqu’à la fin de l’année, Costa a concocté une programmation spéciale :
Les équipes en charge des divertissements et de la gastronomie à bord se sont replongées dans l’histoire de Costa pour élaborer un programme original remettant au goût du jour les activités et les menus gastronomiques à succès du passé.
Les équipes animatrices à bord, revêtus de costumes marins au style rétro proposeront aux passagers un défi palpitant orchestré autour des divertissements les plus florissants sur les croisières de la compagnie des années 1960 à 1970. Courses des petits chevaux, jeu de la cuillère, jeu de la pomme, compétition de hula hoop, course en sac, leçons de hully gully ou encore de twist, shuffleboard…

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Le département culinaire s’est replongé avec délice dans les archives des menus de la compagnie pour sélectionner ses offres gastronomiques les plus appréciées en se prêtant à l’exercice de les revisiter sous un angle contemporain. Un dîner anniversaire sera servi chaque semaine dans les restaurants de la flotte, avec à la carte ces plats revisités.

Sanary ou la vie en ros…é
sur le plus beau marché de France !

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Si Toulouse avait vu ces jours-ci Sanay, elle aurait pâli tant la ville avait revêtu ses habits roses annuels de la manifestation « Just Rosé » !
Entre pluie et soleil, le rose a donc dominé pour la sixième fois, le vin a coulé sans modération, les domaines et châteaux ont pu faire apprécier leurs millésimes sur un port où il était difficile de faire un pas. Quant aux voitures, n’en parlons pas, tous les parkings affichaient « complet » et si l’on ne venait pas à l’aube, entre les bouchons (qui n’étaient pas millésimés, eux !) et le manque de place, on mettait des heures pour se garer quelquefois fort loin.
La rançon de la gloire !
L’an dernier, près de 60.000 personnes ont investi la ville, cette année sûrement, le record aura été battu tant le succès de cette manifestation a dépassé la commune, le Var, les départements limitrophes, sans compter les réseaux sociaux qui ont été inondés de photos roses !

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L’an dernier, nous avions eu une ville toute décorée de ballons roses, de parapluies roses. Cette année, plus sagement, elle fut décorée de rubans, toujours roses évidemment mais peut-être de moins bel effet.
120 bénévoles repérés par leur tee-shirt « Just rosé » se sont démenés comme de beau diables roses, toujours avec le sourire, pour répondre au questions, aider les gens et leur distribuer ce verre aujourd’hui devenu collector. Et 70 exposant ont prouvé que notre terroir sait donner de beaux produits, nos vins en l’occurrence.

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Emilie PARRA, pour voir la vie en rosé.
Mais à la boutique, l’on pouvait découvrir, outre les verres, des mugs, des tee-shirts, des tabliers, des stylos, des tire-bouchon, des bouchons avec le logo « Just Rosé » mais aussi avec une très sympathique affiche signée Emilie Parra.
Elle est illustratrice free lance, vit à Six-Fours et, toute souriante, cette jolie maman est heureuse et fière de voir sa belle affiche illustrer cet événement.
Comment a-t-elle été choisie ?
« Tout simplement – m’explique-t-elle – en ayant été contactée par le syndicat des commerçants qui avait vu mon travail sur mon blog.
Comment vous est venu ce talent et cette envie de faire ce métier d’illustratrice ?
J’ai toujours aimé dessiner et en 2014, j’ai créé un blog pour montrer ce que je faisais. Dès la première semaine, j’ai commencé à avoir des commandes. Aujourd’hui, je travaille pour des magasins de modes, pour de grandes marques comme Minelli, Beauty Success, Réminiscences car je reste dans un univers très féminin, très « girly ».
Et vous travaillez chez vous à Six-Fours ?
Oui, je suis restée 5 ans à Paris en finalement me rendant compte que je pouvais très bien travailler de chez moi, d’autant qu’entre temps j’ai eu deux enfants. Et avec les réseaux sociaux, ça marche très fort.
En dehors de ces marques citées, quelle est votre clientèle ?
Elle est très diverse. Ce peut être un particulier qui veut un portrait de famille. Auquel cas je demande des photos, je me renseigne sur leur taille, leurs goûts, leurs habitudes vestimentaires. Je travaille aussi pour de nombreuses petites marques mais encore pour des cartes d’anniversaires, d’événements divers comme les enterrement de jeunes fille. Je m’adapte à ce que les gens désirent…
Et tout ça sans rencontrer les gens ?
Oui, c’est ça la force des réseaux sociaux et du coup, je travaille sur la France entière, la Suisse, la Belgique… Quelquefois plus loin. En fait, c’est avec ma région que je travaille le moins ! Ma clientèle se compose de 30% de particuliers et de 70% de pub.
Alors, pour cette affiche, comment ça s’est passé ?
Nous avons fait un briefing car il fallait que je sache ce que je devais faire. Le sujet était donc « La vie en rose » et il fallait que sur l’affiche on voit une famille, un pointu et le clocher de l’église. Ceci mis à plat, j’ai donné libre cours à mon imagination. Je n’ai d’ailleurs réalisé qu’une maquette qui a été acceptée !
Donc vous êtes une artiste heureuse ?
(Grand sourire) Bien sûr, c’est très valorisant de voir son travail décliné sur plein de supports et de voir son affiche un peu partout.
Des projets ?
oui, j’ai toujours quelques projets à développer et j’espère que mon affiche aura plu et que je serai encore là l’an prochain ! »

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La ville en fête
Durant quatre jours, malgré la pluie qui a par moments gâché la fête, cette ruée familiale venue de tous bords a trouvé de quoi passer de belles journées car si le rosé était le phare de cette manifestation, toute la famille pouvait y trouver son compte. Et si les grands sirotaient, les petits n’étaient pas en reste puisqu’on pouvait trouver au fil des stands un rosé… sans vin !
Un rosé sans alcool ? Une aberration ? Une blague ? Eh non, aujourd’hui on peut donc boire du rosé sans se saouler !!!
Mis à part cette nouveauté, les enfants trouvaient des tas de jeux à pratiquer, l’on eut droit à l’aubade brésilienne avec Alex Rosa et son équipe, des tas d’artistes et sportifs venus se produire sur le podium, des magiciens et artistes en tous genres dont des street-artistes nous offrant des oeuvres sur place, à emporter aussitôt faites…
Bref, Sanary a vécu durant quatre jours la vie en ros et le maire, Ferdinand Bernhard peut se targuer d’avoir une ville qui bouge en tous sens puisque, durant cette manifestation, une autre avait lieu : « L’homme et l’espace » avec la venue de scientifiques et de cosmonautes russes et français. Dommage d’ailleurs que ces deux manifestations se chevauchent car elles avaient toutes deux un très grand intérêt et que par moments, il fallait choisir.
A revoir si l’an prochain les deux manifestations ont à nouveau lieu.

B D

Sanary élu plus beau marché de Farnce !
Enfin, cerise (ou plutôt… raisin !) sur le gâteau, voilà que dans la course au plus beau marché de France, organisée par TF1, Sanary est arrivée en tête et remporte le concours. Mardi on y pensait un peu en voyant TF1 débarquer dans le ville mais c’est ce mercredi, comme par hasard jour du marché, qu’à 13 heures est apparu à l’écran Jean-Pierre Pernault dans le kiosque à musique emblématique de la commune et quelques minutes plus tard, l’on voyait le maire brandir le trophée, ému, heureux et fier, offrant à sa commune une vision nationale qui va certainement amener un afflux de curieux et de vacanciers.
Pour rappel, l’opération « Votre plus beau Marché », une initiative totalement inédite de Jean-Pierre Pernault et de son équipe, a été lancée le 15 janvier dernier dans le JT de 13 heures, en partenariat avec la presse régionale.
Cette toute première élection a déclenché une mobilisation exceptionnelle dans les villes et régions concernées, avec à la clé 3,8 millions de votes sur le site TF11Vous, à la clôture du concours, vendredi 4 mai.
Avec tout ça, pourvu que les prix n’y flambent pas !!!

O N

 Jacques Brachet

Journée Internationale des Forêts

LA METROPOLE TOULON PROVENCE MEDITERRANEE ORGANISE LA JOURNEE INTERNATIONALE DES FORETS A LA MAISON DE LA PLEINE NATURE DE JANAS 
dimanche 25 Mars 2018 de 10h à 17h au Cap Sicié

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En 2011, la Journée internationale des forêts a été proclamée le 21 mars de chaque année par l’ONU. Coordonnée en France par l’association Teragir, l’opération met à l’honneur la forêt, l’arbre et le bois afin de faire découvrir à tous les citoyens leurs multiples fonctions. Associations, collectivités, entreprises et professionnels de la filière forêt-bois sont invités à organiser du 17 au 25 mars 2018 tout événement local en France et dans les DOM-TOM pour faire découvrir la forêt au grand public.
Depuis son lancement en France en 2014, la Journée internationale des forêts a réuni plus de 100 000 personnes grâce aux 920 manifestations organisées chaque année partout en France
Dans le cadre de la 5e saison de la Journée internationale des forêts, la Métropole Toulon Provence Méditerranée vous invite à la Maison de la Pleine Nature de Janas pour une journée de découverte du Massif du Cap Sicié le dimanche 25/03/2018. En présence de l’Office National des Forêts, du Refuge aux Abeille, de la Ligue pour la Protection des Oiseaux, venez découvrir les richesses de ce massif forestier.
Ce projet vise à présenter le Massif du Cap Sicié : ses richesses naturelles et paysagères, la gestion durable de ce massif forestier et ses nombreux acteurs.
Au programme de cette journée grand public :
– des jeux et animations sur le thème de la forêt méditerranéenne et des abeilles,
– un atelier citoyen pour lutter contre la chenille processionnaire du pin
– une visite guidée à 14h00 (réservation au 07.85.89.31.17)
– une projection du documentaire les « Ailes de la Nuit » à 16h00.
Depuis son lancement en France en 2014, la Journée internationale des forêts a réuni plus de 100 000 personnes grâce aux 920 manifestations organisées chaque année partout en France
Venez nombreux le dimanche 25 mars 2018, à la Maison de la Pleine Nature (1812 route de Janas, 83 500 La Seyne-sur-Mer).

Renseignements et réservation au 07.85.89.31.17

 

BARCELONE, ville de beauté, de culture, d’Histoire

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Barcelone est une ville catalane qui fut le centre d’une grande liesse en 1992 en recevant les Jeux Olympiques mais aussi au cœur d’une tragédie : l’attentat de 2017.
Entre ces deux extrêmes, Barcelone reste la deuxième ville d’Espagne, située sur le littoral méditerranéen. C’est une ville riche d’Histoire mais aussi très importante au niveau économique, touristique, artistique, qui reçoit quelque 9 millions de touriste chaque année.
Premier port de passage d’Europe, deuxième port pour le fret elle représente la superficie de quatre fois Paris intra muros.
L’architecture, tout comme à Rome, côtoie allègrement l’ancien et le moderne, l’ancien, venu des Romains et du Moyen-Âge principalement, le moderne représenté par des artistes comme Mirö, Gaudi, Picasso…
Gaudi qui a laissé nombre de chefs d’œuvres comme la Sagrada Familia, qu’il n’a pu achever et qui est toujours en chantier, le parc Güell du nom du mécène qui l’avait commandé à Gaudi et qui fait aujourd’hui partie du patrimoine national de l’Unesco, tout comme l’hôpital de Santt Pau ou encore le Palais de la Musique construits au début du siècle dernier par Lluis Domenech i Montaner….

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On ne peut pas ne pas parler de la Rambla, qui sépare la ville moyenâgeuse et la ville moderne, hélas aujourd’hui tristement célèbre par cet attentat de 2017. Mais la vie continue et il est difficile de se faire un chemin le samedi, tous les Barcelonais s’y retrouvant pour baguenauder, faire leurs courses ou simplement s’y promener.
Dans le somptueux quartier moyenâgeux de type gothique, on découvre des merveilles à chaque pas, dans chaque rue et ruelle, sur chaque place : statues, colonnades, gargouilles, vitraux, ferronnerie, bas reliefs… Tout est d’une richesse et d’une beauté incroyables.
Les civilisations qui se sont succédées se mêlent allègrement et avec bonheur. Les musées sont pléthore et il faudrait y rester plusieurs mois pour tous les découvrir comme, bien sûr, les Musées Mirö, Picasso, Gaudi, le Musée National d’Art et le Musée d’Art contemporain, le Cosmo Caïxa, superbe musée des sciences, de toutes les sciences, qui date de 2004, avec entre autres une reproduction de la forêt amazonienne et surtout un musée interactif où nombre de scolaires viennent apprendre mille choses.

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Quant au Palais de la Musique, qui date du début du siècle dernier, il regroupe toutes les techniques : sculpture, ferronnerie, mosaïque, vitraux, savant mélange d’ancien et de moderne qui possède un escalier monumental, une salle de concert superbe, où se pressent les Barcelonais amoureux de musique classique mais aussi de concerts d’artistes modernes.
A côté de ces incontournables, l’on peut découvrir des petits musées aussi inattendus qu’originaux comme le Musée du chocolat, de Musée de l’érotisme, le musée du parapluie !
En cette période troublée où s’affrontent les indépendantistes et les autres, il est difficile de photographier tous ces lieux sans avoir des drapeaux qui flottent un peu partout sur les balcons, les façades, les fenêtres…
Deux originalités : les taxis, fort nombreux, aux carrosseries jaune et noir et, sur la place Royale, un nombre incalculable de perruches et de perroquets qui cancanent dans les palmiers !

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La mer n’est pas très loin, il suffit de quelques kilomètres pour joindre les superbes plages de Lloret de Mar, au cœur de la Costa Brava. Des plages de sable blanc qui se succèdent entre deux criques, recevant des milliers de touristes chaque été sur 9 kilomètres de côte, cinq plages d’une grande beauté.
Partir à l’aventure dans une telle ville sans parler un seul mot d’espagnol est un risque que l’on peut prendre.
Nous, nous ne l’avons pas pris, nous assurant tous les plaisirs d’un voyage grâce à un Toulonnais : Jean-Marc Tedone.

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Jean-Marc TEDONE : Pour le plaisir

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Quel plaisir de rencontrer un tel homme, homme passionné d’art (Il est peintre et ferronnier), continuellement tourné vers les autres et qui a fait de ses passions, sinon un métier, un vrai plaisir, organisant des voyages à travers l’Europe.
En dehors de ses passions artistiques, il oeuvre dans quatre associations : Le Street painting, manifestation devenue internationale, qui reçoit chaque année à Toulon des artistes dessinant sur les places des oeuvres éphémères. Il est également un membre très actif de l’association des Italiens de Toulon, on le retrouve aussi au COF (Comité Officiel des Fêtes de Toulon) et enfin, il est président d’honneur de l’association Reflets d’Art.
Comme vous le voyez, un monsieur très occupé !
C’est ainsi que, réunissant sa passion de l’art et des voyages, il aime découvrir et faire découvrir les richesses des villes, des arts, des monuments, des musées d’Europe. Il s’est donc rapproché de l’agence des autocars Correia dont il est devenu un correspondant actif… et bénévole !
Comment travaille-t-il ?
Il me répond en riant : « Il suffit de leur proposer une destination, de la proposer à des amateurs de voyages, de trouver 50 personnes pour remplir un bus… et de partir à l’aventure ! »
Une aventure qui demande tout de même une grande préparation, une belle organisation afin de savoir où aller, que découvrir et organiser des séjours en proposant des visites de lieux, de monuments, de musées. Car il ne lâche jamais ses voyageurs dans la nature. Il les accompagne partout, commente les visites car il possède une grande culture.
« J’aime ce que je fais – me dit-il – j’ai la passion des voyages, des découvertes et j’ai envie de les faire partager. Car je pense qu’il faut aussi aimer les gens.
Je suis curieux et j’essaie toujours de trouver des lieux et de monter des programmes originaux »;

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Aujourd’hui, nombre d’amateurs de voyages de la région, ne voient que par lui et il n’a aucun mal à rempli un car en quelques jours.
« Au départ – me dit-il encore – c’est parti avec le bouche à oreille qui a très vite fonctionné. J’ai rempli les premiers cars avec des amis, les amis des amis et ça a très vite fait boule de neige. Peu à peu le cercle s’est agrandi. Il y a à chaque voyage, des fidèles qui emmènent des nouveaux ».
Et croyez-moi, l’ambiance est joyeuse et amicale car aujourd’hui, nombre d’entre eux se connaissent et font toute confiance au « maître » !
Ainsi ont-ils découvert Rome, Florence, Prague, Barcelone… où nous l’avons suivi !
Il est intarissable sur ses voyages :
« Mes plus beaux souvenirs, mes plus grandes émotions sont entre autres la découverte en 72 de Berlin encore coupé par le mur, où je découvrais deux civilisations tellement différentes… Prague m’a subjugué. C’est, je pense, la plus belle ville d’Europe. La Norvège est également un pays magnifique
Comment choisis-tu tes destinations ?
Je propose souvent mais aujourd’hui, ceux qui me suivent me proposent aussi. Si c’est faisable… j’organise, à condition de remplir le car Aujourd’hui on est à Barcelone, bientôt ce sera la Hollande, dans quelques mois ce seront les Pouilles et quelques propositions sont à l’étude.
Tu parles toutes ces langues ?
(Il rit), non, je baragouine, je dessine, je parle avec les mains et j’arrive toujours à me faire comprendre, je m’en sors toujours ! »
Malgré un énorme boulot de préparation, il avoue qu’il fait tout ça pour le plaisir de faire partager ses émotions, ses coups de cœur, l’amour des voyages et des découvertes de tant de belles choses.
A chacun de ses voyages, il écrit un livre agrémenté de photos, mais hélas, on ne les verra pas :
« Éditer un livre est trop difficile et trop onéreux aujourd’hui. Je garde donc tous ces souvenirs de voyage pour moi… Et je les feuilletterai lorsque je serai vieux et que je ne pourrai plus voyager ! »

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Jacques Brachet
Photos Monique Scaletta